Occurences de l'expression

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pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÉRATEUR BARRY (1702)

  1. Un Opérateur sur notre Théâtre ! (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
  2. Est-ce de votre ordonnance que les Opérateurs viennent vendre leurs marchandises dans notre Hôtel ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
  3. Ma foi, Monsieur, il me semble que depuis quelque temps nous avons si peu de débit de la nôtre, que ce ne serait pas trop mal fait de louer la boutique. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  4. Que vous importe, pourvu que l'Opérateur la fasse mieux valoir qu'un autre, et que le profit vous en revienne ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  5. La meilleure partie de nos Acteurs et de nos Actrices est à Fontainebleau depuis un mois, nous n'avons pu jouer que cinq ou six Pièces, que nous avons recommencées quatre ou cinq fois chacune ; pensez-vous que cela soit fort agréable au public, et qu'il ne paraisse pas là-dedans une négligence qui fait aussi qu'on nous néglige. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  6. Non : mais on connaîtra du moins que le petit nombre d'Acteurs qui demeure à Paris, se donne du soin pour plaire ; et ce petit nombre ne pouvant suffire par lui-même à jouer de certaines Pièces anciennes ou nouvelles, on ne peut que nous savoir gré de laisser Monsieur l'Opérateur Barry donner une espèce de nouveauté, qui sera peut-être moins mal reçue que nous ne pensons l'un et l'autre. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  7. La voilà aux prises avec Monsieur Barry, laissons-les faire, ils ont aussi bonne tête et aussi bonne langue l'un que l'autre, et la Scène naturelle qu'ils vont nous donner, vaudra peut-être mieux que si elle était étudiée. (Prologue, scène 2, MONSIEUR DANCOURT)
  8. Que voulez-vous dire avec votre caractère ? (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  9. Vous en avez assez la mine ; et vos figures choquantes, et vos visages hétéroclites ne sont point faits pour ce Théâtre-ci. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  10. Qu'on fasse monter la Garde, pour mettre dehors ces originaux-là. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
  11. Me mettre dehors, mi ? (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  12. Mais je vois bien que c'est une bourle que l'on m'a fait, vous êtes une espionne de la Médecine, une Carabine de la Faculté, un suppôt d'Apothicaire, peut-être, payée des Médecins que ma réputation anéantit, et dont l'ignorance crasse va se dissiper à l'aspect du Soleil de la véritable médecine ; mais je ferai taire l'envie. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  13. Je parlerai si haut, qu'on m'entendra aux quatre coins de l'Univers, au Levant, au Couchant, au Midi, au Septentrion. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
  14. Et qui outre cela sait lire et écrire, afin que vous le sachiez. (Prologue, scène 3, JODELET)
  15. Il y a quatre-vingt-treize ans que je faisais du bruit de diable à Paris, n'y a-t-il personne ici qui se souvienne de m'y avoir vu ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  16. Quel autre pourrait-ce être que le fameux Barry. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  17. J'ai piou de bien que je n'en veux : mais j'ai d'autres sec rets, où le beau sexe ne sera peut-être pas insensible. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  18. Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  19. Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
  20. Je me suis ennuyé d'être garçon, un Notaire de mes amis m'a marié, je voudrais bien être veuf. (Acte 2, scène 1, GARGUILLE)
  21. Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  22. Votre bonne fortune. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  23. Vous m'avez plu, je vais devenir votre gendre. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  24. Attendez, Seigneur Spacamonte, priez vos parents de votre enterrement plutôt que de la noce ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  25. Un petit mot, bonhomme : j'aurai votre fille ; la Mademoiselle Garguille, votre femme, me l'a promise. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  26. Je vais souper à fond, puis je viendrai la prendre, et nous épouserons immédiatement après la danse : n'est-ce pas votre avis ? (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  27. Et le vôtre aussi, apparemment ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
  28. Si vous cessiez de l'être, je vous réduirais. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
  29. Opposons femme à femme, et malice à malice ; elle trouvera peut-être moyen d'empêcher ce mariage, qui me fait de la peine. (Acte 2, scène 3, GARGUILLE)
  30. Laissez-là votre baragouin, de grâce ; et parlez français, si vous voulez que nous nous entendions (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  31. Ma femme veut marier notre fille Isabelle ; et comme le mari qu'elle prétend lui donner ne me plaît pas, je viens vous prier de m'aider à rompre ce mariage. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  32. En français ou autrement, je vous réponds que si vous voulez me laisser faire, le Capitan Spacamonte n'épousera point votre fille. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  33. Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
  34. La conjoncture est admirable, et je serai bien aise que cela me donne occasion de passer avec votre fille toute la soirée. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
  35. Pour peu que je me mêle de cette affaire, l'amour sera bientôt de notre parti ; et la fortune, moi et l'amour, nous faisons une assez bonne petite société. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
  36. Vous n'êtes pas amoureux de lui, peut-être ? (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  37. Ma timidité est aussi forte, que mon amour ; l'un combat ce que m'inspire l'autre. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
  38. Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
  39. Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
  40. Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
  41. Il faut pourtant bien qu'elles s'entendent ; car elles se répondent l'une à l'autre. (Acte 2, scène 8, JODELET)
  42. Monsieur votre frère, peut-être ? (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  43. Et puis en voilà un autre pour des gants. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
  44. Voilà une lettre qu'on m'a dit de rendre à une Madame. (Acte 2, scène 9, CASCARET)
  45. Voilà un sot jeune homme, d'être si fort amoureux de cette petite vieille ! (Acte 2, scène 9, JODELET)
  46. Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
  47. Notre Demoiselle est bien obéissante. (Acte 2, scène 9, JODELET)
  48. Va, petit garçon, va dire à ton maître qu'il peut venir, et qu'il se dépêche. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
  49. Guettez pour moi, je guetterai pour vous, et nous nous rendrons ainsi service l'un à l'autre. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  50. Non, non, prenez bien garde de votre côté. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
  51. Que je sens de trouble et d'agitation, et que l'amour est parfaitement le maître de mon coeur ! (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  52. Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  53. Que je te suis redevable, ma chère Zerbinette, d'en avoir fait naître l'occasion. (Acte 2, scène 11, MOSTELIN)
  54. Je les écoute avec trop de plaisir, peut-être ; et c'est autoriser plus que ne devrais l'espoir que vous me demander de vous souffrir. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  55. Notre Demoiselle, vous avez la langue bien pendue ; et vous, Monsieur… (Acte 2, scène 11, JODELET)
  56. Il ne faut pas qu'il nous voie ensemble ; entrez vite dans ce cabinet. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
  57. Entrez vite. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
  58. Ne craignez pas d'être pressée ; quelque grande que soit la foule, d'un seul hoquet, oh, je fais faire place. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
  59. Mon beau Capitaine, sortez de votre étonnement. (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
  60. Tu vois cet enfant, il abuse du mépris que je fais de luI. Pour peu que j'eusse le vin furieux, je l'aurais déjà tué plus de trente fois. (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  61. Plus de trente fois, c'est assez d'une bonne. (Acte 2, scène 14, JODELET)
  62. Le petit bélître ! (Acte 2, scène 14, SPACAMONTE)
  63. Petit badin, fi donc, je ne puis souffrir les rencontres, et ne me bats qu'en rendez-vous. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
  64. Il fait l'exercice, et je lui montre son métier. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  65. Je suis aimé de votre fille, je sais que ce fanfaron en est amoureux, et je lui veux ôter la vie s'il ne cesse de me la disputer. (Acte 2, scène 16, MOSTELIN)
  66. Seigneur Gautier-Garguille, profitez de l'absence de votre femme. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
  67. Vous voilà défait du Capitan, prenez au plus vite cet autre gendre, et que Madame Garguille trouve le mariage fait quand elle reviendra. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
  68. Ce conseil est trop bon pour n'être pas suivi. (Acte 2, scène 16, GARGUILLE)
  69. Allons, enfants, que le Bal commence, et qu'on laisse entrer tous les Masques. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
  70. On peut tout mettre en usage v.71 (Acte 2, scène 17, ISABELLE)
  71. Quoiqu'elle ait passé trente ans v.76 (Acte 2, scène 17, ZERBINETTE)
  72. Si quelqu'un d'entre vous a v.92 (Acte 2, scène 17, JODELET)
  73. La secret d'être aimé d'elle, v.95 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

  1. Je te charche morguoi tout depuis hier que je sis arrivé ; et si par cas fortuit je ne t'avais pas rencontrée, je crois, Dieu me pardonne, que je te chercherais encore, et je me chercherais peut-être itou moi-même, car j'ai pensé me perdre. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Notre tante Simonne ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Oui, mais écoute donc, Lucas, je suis ici dans une bonne maison, et avec une jeune Maîtresse, qui m'a promis de faire ma fortune. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  4. Pargué, ni toi non plus, je sommes aussi savant l'un que l'autre ; et si on fait la tienne, il m'est avis que la mienne ne sera pas plus malaisiée. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Il y a une vieille Madame Sara qui le veut pour elle ; et sa nièce qui est ma Maîtresse, à moi, le veux avoir itou, et si je crois pourtant qu'elle s'est déjà un peu emparé de quelque autre. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  6. C'est queuque sorcier que ce drôle-là : notre Barger l'est itou : mais il n'en sait pas tant, et il est bian raisonnable que les sorciers de Paris en sachiant plus que les sorciers de Village. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  7. Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  8. Hé bian, je vis du noir et du blanc, des lettres comme on écrit, et pis d'autres lettres comme on compte, m'est avis qu'ils appellont ça des chiffres. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  9. Gardons-nous-en bian, le diable nous tordrait le cou, peut-être. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  10. Bon, palsanguenne est-ce qu'il le tord aux autres ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  11. Pargué, Mademoiselle, voir un peu le monde, tâcher de m'y fourrer et de faire comme les autres forteune, si je puis. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  12. Mais tu es trop formé pour être laquais. (Acte 1, scène 2, SUZON)
  13. Ça est vrai, vous avez raison ; aussi veux-je être maître. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  14. Tu veux être maître ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
  15. Quand on a à entrer en condition, il faut toujours prendre la meilleure. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  16. Tu serais bien aise d'être à moi ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
  17. Pourrais-tu être cocher ? (Acte 1, scène 2, SUZON)
  18. J'ai été quatre ans charretier d'un laboureur, ça est pargué bian plus difficile que de mener un carrosse ; il faut prendre garde à ce qu'on fait, aller droit en besogne : mais un carrosse, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  19. J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  20. Allez, allez, Mademoiselle, je ferai votre affaire, et je ne vous crois pas si malaisée à mener qu'une charrue. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  21. Vous augmentez votre domestique, Mademoiselle Suzon ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  22. Je suis ravie de vous voir raisonnable, et que vous rendiez enfin justice à la persévérance de Monsieur Zacharie, notre bon ami. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  23. Il y a si longtemps que vous me persécutez l'un et l'autre pour me faire prendre un engagement, qu'il faudra bien à la fin s'y déterminer. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  24. Je ne pense pas aussi que l'amour s'intéresse fort à ce qui le regarde ; et pour peu de liaison qu'il prenne avec lui, il pourrait bien en devenir la dupe, lui qui fait métier de duper les autres. (Acte 1, scène 3, SUZON)
  25. Je lui ai prêté de l'argent qu'il fait bien valoir, et ce qui m'en fâche c'est qu'on le sait, et que je crains, en l'épousant, de paraître faire une emplette plutôt qu'un mariage. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  26. Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
  27. J'ai laissé là-bas votre cocher : mais je sommes tous deux bian embarrassés où je mettrons les chevaux et le carrosse, il n'y a ni remise ni écurie. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  28. C'est ce jeune Monsieur qu'on appelle Clitandre, qui jure si fort quelquefois contre lui. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
  29. Qu'ai-je fait de sa lettre... (Acte 1, scène 5, SUZON)
  30. On ne vous accusera pas d'être trop grande dormeuse. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  31. Oui : mais vous y deviez être à huit heures, il en est neuf ; il y a trois heures que je vous attends. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  32. Un amant, non : mais un Procureur, on n'a pas si grande envie de nous voir, nous autres. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  33. Je vous regarde d'un autre oeil. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  34. La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  35. Vous me faites trembler, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  36. Vous ne dépendez que de vous-même, je suis veuf, sans enfants, vous pouvez disposer de votre coeur et de votre bien en faveur de qui il vous plaira. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
  37. Il y a quelque temps que je suis ma maîtresse, je n'ai pas tardé un moment à en profiter. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  38. Entrez-vous chez Monsieur Trapolin ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
  39. Allez donc les finir, afin d'en être quitte, et ne parlez encore à personne de la petite confidence que je vous ai faite. (Acte 1, scène 6, SUZON)
  40. Que je suis heureux de vous rencontrer ! (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  41. Mais est-il bien possible que vous me trouviez comme cela, et que vous ayez la cruauté de différer si longtemps à me tenir la parole que Madame Sara votre tante m'a donnée ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  42. Depuis que je suis ma maîtresse, il me semble que ce serait relâcher de mes droits, que de déterminer mes volontés par celles de ma tante ; c'est à présent de moi qu'il faut m'obtenir, ce n'est pas d'elle, et je vous avoue que je me révolte de voir qu'on s'adresse à d'autres qu'à moi pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, SUZON)
  43. Ni de votre âge, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
  44. Mais parmi toutes ces conversions-là, Monsieur Zacharie, ne feriez-vous pas bien de songer à la vôtre ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
  45. Cela viendra, ma chère enfant, cela viendra ; et tout aussitôt que nous serons mariés, je renonce absolument à tout négoce, et je veux que nous n'ayons, vous et moi, d'autre occupation que de nous aimer. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  46. J'entre un moment, j'ai à parler à mon filleul pour notre arrangement d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
  47. Oh parbleu, vous n'y entendez rien en comparaison de moi, monsieur Craquinet : il faut connaître son monde, et savoir à propos serrer le bouton aux emprunteurs que leurs affaires pressent. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  48. Il a pourtant été pendant plus de quinze ans Maître Clerc, tant chez les Procureurs que chez les Notaires. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  49. Il a prêté treize mille francs de papier, à rendre dans six mois, tout en espèce, et il n'a fait faire le billet que de quinze. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  50. Il prend quelquefois des caprices de scrupule, dont les grands hommes ne sont pas les maîtres. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  51. Parbleu, nous sommes ruinés, si cela continue ; quinze mille francs pour treize, au bout de six mois. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  52. Avec un nouveau Traitant, qui est obligé de payer aujourd'hui partie de ses avances, pour n'être pas exclus d'un traité... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  53. C'est un imbécile que Monsieur Craquinet, et qui ne sait pas profiter de l'occasion ; il faut être plus ferme. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  54. Je ne sais, je n'ai point vu le Thermomètre, je ne suis pas encore sorti ; mais il ira comme nous voudrons. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  55. Quand on est trois ou quatre forts bureaux de bonne intelligence... (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
  56. Madame Sara reçoit aujourd'hui un petit remboursement de huit mille livres, qu'elle doit vous remettre. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  57. Cependant, puisque le papier nous gagne, et que l'espèce est rare, il est bon de baisser aujourd'hui le papier de huit pour cent : quand nous nous serons défaits du nôtre, on le remettra sur le même pied, ou on le rehaussera s'il est possible. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
  58. Ce sera assez d'avertir ces quatre endroits-là, les petits bureaux s'y conformeront. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
  59. Notre Huissier n'est pas venu aujourd'hui ? (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  60. Sans adieu, je vais battre l'estrade dans les cafés, et je vous adresserai les dupes qui tomberont sous ma coupe. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
  61. Je ne serai pas longtemps sans l'être : je suis à la veille de faire ta fortune, et je ne puis pas mieux commencer ton établissement, qu'en t'associant à notre commerce. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  62. J'ai été pendant quatre ans le premier Commis de ce vieux usurier-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  63. Je ne l'ai quitté que pour devenir son associé : je n'ai jamais eu d'autre profit avec lui, que la moitié de sa mauvaise réputation ; et déshonoré pour déshonoré, il vaut mieux l'être pour son compte, que pour celui de son parrain. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  64. Je suis plus sûr que lui d'être de la famille. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  65. Il est difficile d'avoir l'un sans l'autre. (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
  66. Sur une promesse de mariage pure et simple, payable à vue dans quatre mois. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  67. Mais, je laisserai protester cette lettre de change-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
  68. Il est le maître, qu'il vienne. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
  69. Oh bien, le Président de chez qui je sors ne fait pas si grand cas que toi de Monsieur le Marguillier, et il le traita hier, devant trente personnes, d'une manière... (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
  70. Je prends les devants, Monsieur Trapolin, pour vous mettre au fait d'une affaire qui va vous passer par les mains, pour un jeune sot, avec qui l'on peut traiter sûrement... (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  71. Cela est vrai, Monsieur, je demeurais encore hier chez votre voisin Monsieur le Président ; mais l'avanie qu'il avisa de vous faire dans sa cour, m'a fait craindre qu'il n'eût pas plus d'égard pour ses valets que pour ceux de la Justice, j'ai pris le parti de le quitter. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
  72. Fi, c'est un brutal, je m'aperçus bien que ses vilaines manières vous scandalisaient, cela me donna de l'estime pour vous, de ne vous point voir rire comme les autres. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  73. Ces Messieurs-là sont les maîtres, à bien prendre la chose ; et après tout, ils ont beau dire, c'est à la robe qu'ils parlent, ce n'est pas à la personne. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  74. Sans comparaison : avec des impolis comme cela, il faut leur dire tout bas, ce qu'ils vous disent tout haut, il n'y a pas d'autre consolation. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
  75. Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
  76. Monsieur Durillon ; je sais bien ce que je fais, il faut s'accommoder aux circonstances, et connaître à qui on a affaire. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  77. Vous les empêchez de faire banqueroute demain, ils la feront dans quinze jours, peut-être, et vous y serez pour votre compte ; je ne m'étonne pas que vous preniez si gros, cela est un peu risqué. (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  78. Il faut bien faire quelque chose pour ses amis ; et puis je vous dirai que j'ai ici en nantissement toute leur vaisselle d'argent, les meilleurs effets de leur magasin, dont ils n'ont point de reconnaissance ; je leur prête mon papier sous le nom d'un autre, afin d'être en droit d'avoir mes sûretés. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  79. Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
  80. On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  81. Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
  82. Faites entrer. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  83. Je me trouve en pays de connaissance : je vous donne le bonjour, Monsieur Durillon ; votre servante, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  84. C'est un droit qu'on ne peut disputer à nos femmes, et nous sommes gens de sac nous autres. (Acte 2, scène 5, DURILLON)
  85. On s'en serait moqué dans le vôtre, comme on faisait de la défunte : mais dans le Faubourg comme dans le Marais, les rangs sont si heureusement confondus, que l'on y fait telle figure que l'on veut, sans appréhender la médisance. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  86. Je vous assure que sur le chapitre du mariage je suis d'une insensibilité, d'une indolence... (Acte 2, scène 5, URBINE)
  87. Quel service puis-je vous rendre pour votre mariage. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
  88. Nous aurons besoin de six ou sept mille francs d'espèces, pour des habits, un équipage, et quelques meubles : notre homme d'affaires endossera le billet, et cela sera rendu dans trois ou quatre mois, à la mort de la tante. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  89. Je suis votre très humble servante, Messieurs. (Acte 2, scène 5, URBINE)
  90. Je vous rapporte votre billet de vingt-cinq livres, les deux associés n'ont fait nulle difficulté de le signer. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  91. Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  92. Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  93. Vous devez, vous devez rentrer chez vous tout au plus vite. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  94. Ce jeune Président que vous savez vous y attend peut-être à l'heure qu'il est. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  95. Cet article-là est bon, ce n'est pas comme l'autre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
  96. Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
  97. Je vous donne le bonjour, messieurs, je suis bien aise de vous rencontrer ensemble, et je ne pouvais trouver une meilleure occasion. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  98. Votre serviteur, Monsieur Cangrène. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  99. Au contraire, mon ami, plus que jamais : mais comme je vois un certain arrangement dans les miennes, et que je suis bien aise de me faire des amis et des protections, je suis un peu moins dur qu'il n'a fallu l'être pour commencer un établissement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  100. Il est bon de mettre un frein à ses passions, et de ne pas passer de certaines bornes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  101. Cela se pourrait bien : mais il y a de grands héros chez vous autres, sans vous compter, Monsieur Durillon. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  102. Votre beau-père scrupuleux sur le profit ! (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  103. Je me marierai peut-être bientôt : mais je n'aurai point de beau-père, Dieu merci. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  104. Et pour me remettre un peu l'esprit, que je suis bien aise de savoir votre sentiment sur cette affaire. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  105. Quand on a des difficultés, on ne saurait mieux faire que de consulter les maîtres de l'art. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  106. Sans nantissement et sans billet peut-être ; et c'est cela qui chagrine le beau-père ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  107. Point du tout, il m'a fait une lettre de change de place en place, payable en espèces à trois usances. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  108. Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  109. Je vais le trouver : vous n'avez point d'argent, je ne veux point de procès, accommodons-nous ; si vous m'aviez payé six cent livres, j'en aurais fait pour mille francs d5e papier, vous en auriez besoin, je vous les prêterais, vous me feriez un billet de pareille somme en espèce encore, dans trois mois comme l'autre. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  110. Aussi mon homme n'en fait-il point, tout se passe en douceur, je rends le premier billet, on en fait un autre, le temps s'écoule, l'échéance arrive, point d'argent encore. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  111. Voilà ce qui vous trompe ; autre facilité de ma part, nouvel accommodement. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  112. Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
  113. Fi, fi, le contrat était chez vous, la rente a couru entre vos mains, vous en avez eu la peine, il faut que le profit vous demeure ; il n'y a pas un de nos confrères qui fît la chose autrement. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
  114. Les meilleurs Jurisconsultes du métier ne décideraient pas d'autre manière. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
  115. Très humble serviteur à celui des deux qui est Monsieur Trapolin, jé baise les mains à l'autre. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  116. Monsieur, je suis votre humble valet. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  117. Oui, Monsieur, fort à votre service. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  118. Non sandis ; et faut avoir lé même titre, combien dé mes confrères se croient-ils en droit d'en faire autant ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  119. Comme jé suis avancé dans la mienne, et que vous marchez à pas de Géant dans la vôtre, c'est ce qui fait que je parle ici confidemment devant vous autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  120. Et sans vous connaître, cela n'est-il pas bien honnête ? (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  121. Lé vôtre ou le premier venu, j'y mets moitié de différence. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  122. Hé donc tout devient os entre vos mains, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  123. Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  124. Voilà quatre cents pistoles dont je vous fais profit. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  125. Quatre cents pistoles ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  126. On ne vous contraint point, vous êtes le maître ; mais je vous connais, Monsieur, ce sont Messieurs de Trouffignac dont vous faites les affaires. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
  127. Dépêchez-vous donc, notre affaire presse. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
  128. Monsieur Trapolin, Monsieur Trapolin, vous me saisissez par mon faible, je ne veux pas qu'on se plaigne dé moi ; j'aime à me louer des autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
  129. J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
  130. Oui, possédée, Monsieur ; car il faut l'être, et c'est le diable qui se mêle de me faire jouer si malheureusement. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  131. Je suis en état de tout faire, de tout oser, de tout entreprendre. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
  132. Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  133. Quand je l'ai une fois perdu, je voudrais qu'il devînt feuille de chêne entre les mains de ceux qui me le gagnent. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  134. Comme il devient entre les vôtres. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  135. Je suis bien changée, je vous en réponds, je n'ai pas toujours aimé le jeu comme je fais, mes premières passions étaient tout autre chose ; mais je les ai toujours vives et onéreuses, et si mon bien n'était pas substitué, je serais tout è fait ruinée à l'heure que je vous parle. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  136. Vous consommez tous vos revenus d'avance, et vous ne devez déjà plus de quatre mille francs de délégation sur mille sept cent onze. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  137. Cela est bien aisé à dire : mais j'avance du comptant, et cela ne rentre qu'au bout d'un siècle. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  138. On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  139. Hé bien, Madame, je n'ai point d'effets : mais j'en emprunterai, je passerai demain chez vous, et je tâcherai de finir votre affaire. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
  140. Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  141. Mais il faut l'être avec les Dames. (Acte 2, scène 13, DURILLON)
  142. Vous me le pardonnez, je m'en réjouis, et je m'en vais mettre à la réjouissance. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
  143. Celle-là est peut-être une des plus extravagantes, et des plus dérangées : mais cela a plus de droiture, plus de probité. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
  144. L'impatience où me met ce coquin-là, qui me doit des lettres échues, et qui diffère à me les payer. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  145. Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
  146. J'entre pour cela dans son cabinet, et me rends dans l'instant au rendez-vous que vous m'avez donné. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
  147. Voilà qui est bien, Claudine : où est votre cousin ? (Acte 3, scène 2, SUZON)
  148. Vous m'attendez ici l'un et l'autre. (Acte 3, scène 2, SUZON)
  149. Mais, monsieur Trapolin, je suis donc fait pour être l'objet de vos vexations ? (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  150. Voilà pour huit mille livres de lettres de change à prendre sur vous. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  151. Ni vous, si fort dénué d'argent que vous le voulez paraître. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  152. À force d'être dupe, on apprend à ne plus l'être. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  153. J'ai été cassé il y a trois mois, parce que vous m'aviez manqué de parole, et que je ne pus, faute d'argent, ni remettre ma troupe, ni me mettre en campagne. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  154. Il y eut un peu de votre faute et de la mienne ; j'en ai été puni, il faut que vous le soyez à votre tour, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  155. Vous regretterez celle que je vous ôterai, je connais votre faiblesse. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  156. Je vous tiens par votre endroit sensible. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  157. Je remettrai dès aujourd'hui votre papier à gens qui m'en donneront tout ce qu'il vaut, pour le moins. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  158. Je suivrai votre avis, comptez là-dessus. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  159. Votre valet, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
  160. Il ne sera payé de plus de quatre mois, j'en sais plus que lui ; et mon papier, quelque bon qu'il soit, ne se négocie pas aisément, à moins que je ne m'en mêle. (Acte 3, scène 5, TRAPOLIN)
  161. Votre très humble valet, Madame. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  162. Je viens de rencontrer un jeune homme qui sort d'ici de bien bonne humeur. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  163. Il n'a pourtant pas trop sujet d'être content de moi. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  164. Le vôtre vous porte furieusement au bien, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  165. Savez-vous que vous êtes plus connu dans Paris que tout ce qu'il y a de plus illustre ? (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  166. Si j'étais homme, moi, je ne voudrais point d'autres talents, ni d'autres réputation que la vôtre. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  167. Je crois que sa fortune et la vôtre sont toujours faites, et son papier a sur la place un crédit... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  168. On ne saurait savoir tout ce que j'ai fait pour lui : je l'ai tiré de petit Commis où il était à Romorantin : je l'ai poussé dans le monde, presque sans savoir ni pourquoi ni comment, en aveugle, là, comme la fortune : je l'ai fait connaître ; je l'ai mis en place : il y est, je l'y soutiens. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  169. Je vois bien, Madame, que je puis vous être utile aujourd'hui, apparemment ? (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  170. Ni l'un ni l'autre. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  171. Il ne me faut que quatre mille francs ; mais j'en ai le fonds en papier, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  172. Cela est fort ; et une petite guenon que vous aimez, vous a cassé pour treize cents francs de porcelaines. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  173. Ma bonne amie Madame Aubry me les avait envoyées, pour un petit entresol que j'ajuste. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
  174. Laissez-moi faire, Madame, je connais votre Marchand de Dentelles, je m'accommoderai avec lui ; je paierai les Porcelaines, et nous compterons du reste : je vous ferai du profit, je vous en réponds. (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
  175. Il est prêt à manquer, ses affaires pressent ; il n'a fourni que du fil, il sera trop heureux d'être payé en papier, et autant de profit pour la Caisse. (Acte 3, scène 7, TRAPOLIN)
  176. Je l'ai cherché au jeu, au cabaret, chez sa maîtresse, on ne l'a vu nulle_part. (Acte 3, scène 8, DURILLON)
  177. Ne serait-ce point ici notre jeune sot, Monsieur Durillon ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  178. Bonjour, Messieurs ; je vous rencontre, à la fin, Monsieur Durillon ; c'est là Monsieur Trapolin, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  179. Oui, Monsieur, fort à votre service. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  180. Il faut vous mettre au fait, Monsieur Trapolin, je suis fort embarrassé, voyez-vous ; car j'ai un drôle de père, et une fort drôle de mère, au moins. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  181. Car je n'ai jamais voulu me battre à l'épée, non ; cela fait que je ne veux pas être de la Cour, voyez-vous ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  182. Mais à quoi votre penchant vous porte-t-il, vous, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  183. Quelque boulet de canon me déshériterait, je ne veux point être déshérité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  184. Et ils ne m'avanceraient pas quatre pistoles là-dessus, voyez un peu le ridicule. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  185. Vraiment, Monsieur Clapied, mon Précepteur, qui étudie encore pour achever d'être docteur, prête sur gages, comme vous savez, Monsieur Durillon ! (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  186. Vous croyez peut-être ayant père et mère, que sans donner de nantissement... (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  187. Allez, allez, si je pouvais mettre la main sur le portefeuille, je me passerais bien du secours du vôtre. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  188. Tout cela est beau et bon ; mais en faisant affaires avec vous, je n'en veux point avoir avec votre famille. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  189. C'est la seule bonne qualité dont je me pique, et d'être bon ami surtout. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
  190. Et moi donc, croyez-vous que je sois le vôtre ou non, Monsieur Daudinet ? (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  191. Je suis votre ami, et votre serviteur, et si Monsieur Trapolin veut se contenter de l'hypothèque que vous lui donnerez sur ma maison, que je vous prête, et que je prétends même que vous déclariez être à vous dans l'obligation... (Acte 3, scène 9, DURILLON)
  192. Fi donc, vous moquez-vous : vous me prêtez votre maison sans reconnaissance, et je prendrais un billet de vous de mille écus ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  193. Oui, oui, nous allons revenir, Monsieur Trapolin, et je vous mènerai dîner chez une belle Dame de mes amies, où vous verrez que je suis le maître, sans vanité. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
  194. Ce ne sera pas la plus mauvaise pièce de notre sac, que Monsieur_le_Marquis Daudinet : il faudra que la famille paie, et de jeunes badauds comme celui-là sont merveilleux, pour avancer en très peu de temps un nouvel établissement. (Acte 3, scène 10, TRAPOLIN)
  195. Et vous vous appesantissez sous treize mille francs d'espèces ? (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  196. Hâtons donc d'achever la nôtre. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  197. Voilà treize mille livres de monnaie blanche, et deux mille francs en or dans cetté bourse. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
  198. Le voilà qui rentre, Monsieur. (Acte 3, scène 11, UN LAQUAIS)
  199. Il n'y a rien de payé, Monsieur Trapolin, tout est protesté, les lettres de change... (Acte 3, scène 12, DUBOIS)
  200. Vous me rendrez compte de cela une autre fois ; aidez-moi à compter cet argent. (Acte 3, scène 12, TRAPOLIN)
  201. C'est que votre laquais est au cabaret, sauf correction, je n'ai pas voulu y aller, moi qui suis sobre. (Acte 3, scène 13, LE FIACRE)
  202. Diantre soit fait de l'homme dé mé venir, relancer jusqu'ici ; les Touffignac sont incommodes. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
  203. Ma foi je ne sais, Monsieur Dargentac et le Fiacre m'ont étourdi, je songeais à toute autre chose, je vous l'avoue ; recommençons pour plus de sûreté. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
  204. Non, non, c'est quatre-vingt-cinq, je m'en ressouviens, quatre-vingt-dix, quatre-vingt-quinze, un deux, trois, quatre, quatre-vingt-dix-neuf, avec la monnaie, cela est bon, voyons le reste. (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
  205. Je suis perdu ; il ne peut être loin, courons après. (Acte 3, scène 14, TRAPOLIN)
  206. Le traître ! (Acte 3, scène 15, TRAPOLIN)
  207. Voilà tout ce qu'il vous faut, Monsieur Trapolin : ne me donnez-vous point d'ordre pendant votre absence ? (Acte 3, scène 17, DUBOIS)
  208. Il n'y avait heureusement dedans que mes habits, mon argent et mon linge, et les papiers du procès qui m'amène ici étaient à l'arrière de ma selle, dans une petite valise : nous ne perdons guère ces effets-là de vue nous autres. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  209. Fort à votre service ; bon gentilhomme de très ancienne race, je m'appelle Monsieur de Chicanenville ; et j'ai tant de parents dans le pays, qu'on évoque ici mes affaires. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  210. J'en dépense pourtant moins qu'un autre, et je fais mes écritures moi-même da. (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
  211. Je pourrais bien faire votre affaire en son absence. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  212. Nous n'écrivons jamais, nous autres, nous ne prenons jamais d'autre engagement que la bonne foi. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
  213. Monsieur Trapolin ne fait les affaires qu'à trente-neuf, et je les fais à cinquante, moi, et avec un Gentilhomme de Normandie encore ; je prévois que j'irai loin. (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  214. Cet excédent de profit ne devrait-il pas être pour le Commis ? (Acte 3, scène 20, DUBOIS)
  215. Je ne désespère pas pourtant de rattraper partie de mon affaire ; j'ai donné de l'argent à trois ou quatre de ses camarades qui le cherchent, ils le trouveront peut-être. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  216. Où diantre ce coquin a-t-il pris un sac de mille livres ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  217. Voilà deux mille francs de papier, que je viens de troquer contre un sac de mille livres. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  218. Que m'as-tu fait là, traître que tu es, que m'as-tu fait là ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  219. Il y avait trois mille francs dans le sac, bourreau, il y avait trois mille francs ; de quoi diantre rte mêles-tu ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  220. Que je suis malheureux, toutes sortes d'accidents m'arrivent, et ce ne sera peut-être pas là le dernier de la journée. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
  221. Ne faites point de bruit de l'aventure, au moins, cela nuirait à votre crédit, et au mien, peut-être. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
  222. Le vela tout seul, par bonheur, j'en ferons plus aisément notre affaire ; et il vaut mieux s'adresser à stici qu'à l'autre. (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
  223. Ne va pas dire que je l'avons trouvé dans la maison, queuqu'un dirait que c'est à ly, peut-être. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  224. Alle sera comme il vous plaira, je ne vous taxons point : vous êtres un brave homme. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
  225. Les assurances que votre belle bouche m'a données de notre mariage, augmente mon amour, et ma félicité serait parfaite... (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
  226. Mais vraiment, c'est de l'écriture de votre filleul, Monsieur Zacharie. (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
  227. Votre nièce ? (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  228. Mon adorable Suzon, sans les persécutions de votre vieille extravagante de Madame Sara. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  229. Mademoiselle Claudine, Mademoiselle Claudine, votre cousin le paysan pourrait bien avoir cent coups de bâton, je vous en avertis. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  230. Lisez, lisez plus loin, Monsieu, la somme se trouvera à la fin, peut-être. (Acte 3, scène 24, LUCAS)
  231. Les vingt mille écus de la succession de votre oncle ne nous peuvent manquer. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  232. Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
  233. Oui, j'ai à vous dire, Monsieur Trapolin, que vous êtes un maître fripon, un pendard, un coquin à pendre. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
  234. Un fourbe, un traître, un scélérat, dont je ne veux plus entendre parler de ma vie. (Acte 3, scène 25, MADAME SARA)
  235. Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
  236. Encore sont-ils dans la bonne foi, eux-autres. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
  237. Hé bian, votre papier ne vaut rian, Monsieu Trapolin ; on ne trouve dessus que des coups de bâton et des injures, et si, on appelle ça des billets doux encore. (Acte 3, scène 25, LUCAS)
  238. La pluralité des voix n'est ni pour l'un ni pour l'autre, Monsieur Zacharie ; voici pour qui elle se déclare, aussi bien que mon coeur. (Acte 3, scène 26, SUZON)
  239. Elle est entre les mains de Monsieur, vous lui devez de l'argent, il a des comptes à faire avec vous ; il comptera les mains garnies. (Acte 3, scène 27, SUZON)
  240. Volontiers, Monsieur ; mais faisons rendre compte à votre coquin de filleul, et qu'il rentre dans le néant, d'où nous l'avons tiré. (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

  1. Regardent tout à contresens, v.4 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  2. Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  3. De ce qui se passe entre nous. v.18 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  4. Depuis un mois que j'ai l'honneur de le connaître, v.50 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  5. Nous avons fait l'un et l'autre en commun v.51 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  6. Quinze ou vingt affaires, peut-être, v.52 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  7. Au denier quatre, au denier un. v.53 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  8. Ah, le brave homme ! Il ne veut point paraître v.54 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  9. Qu'outre une réponse à lui rendre, v.59 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  10. En voilà pour quatre mille écus. v.63 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
  11. Ce marché-là s'est fait aussi sous votre nom ? v.68 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  12. Vous n'appréhendez pas de paraître ici ? v.92 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  13. Moins pour vous, il est vrai, que pour votre maîtresse, v.95 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  14. À me défendre ainsi de paraître à ses yeux ? v.104 (Acte 1, scène 4, VALÈRE)
  15. De lire le billet de l'un à l'autre bout ? v.110 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  16. Il faut que votre nom lui soit même inconnu : v.131 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  17. Nous autres femmes, grâce au Ciel, v.170 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  18. À propos d'être fausse, attendez, v.172 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  19. Votre air de Cour ? v.179 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  20. Là, qui vous fasse méconnaître. v.184 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  21. Non pas comme un faux petit-maître, v.186 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  22. Et surtout tâcher de paraître, v.189 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  23. Non, comme ils sont, mais comme ils devraient être. v.190 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
  24. D'entreprise plus épineuse. v.214 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
  25. Il est vrai ; vous pouviez fort aisément remettre v.225 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  26. Tout le discours que vous avez pu mettre v.227 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  27. Fait plus de plaisir qu'une lettre. v.229 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  28. Où maintenant est votre affaire, v.232 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  29. Malgré l'excès de votre passion, v.234 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  30. Aux volontés de votre père. v.238 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  31. Et comme il ne sait pas le nom de votre amant, v.248 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  32. Votre père n'a pu parler expressément. v.249 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  33. Votre félicité pour lors sera parfaite. v.273 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  34. De vous mettre dans un Couvent ; v.297 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  35. Il faut en paraître contente, v.298 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
  36. Votre maître ? On ne le voit guères : v.315 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  37. Le plus souvent contre Monsieur son père ; v.321 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  38. Tantôt au lansquenet, tantôt chez sa maîtresse, v.334 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  39. Ont un merveilleux entregent, v.340 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  40. Mon maître est fort généreux, il se rend v.346 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  41. Certes, ton maître a le coeur grand, v.349 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  42. Fort mal à la maison, quand notre bourse est vide. v.355 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  43. Nous serions bien plus à notre aise. v.360 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  44. Dont la suite pourrait ne pas être mauvaise. v.364 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  45. Mon maître m'a chargé de tâcher aujourd'hui, v.365 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  46. À t'engager à faire avec nous, contre lui, v.367 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  47. Contre Monsieur Harpin ? Touche, cela vaut fait ; v.369 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  48. Que l'on ait encore vu paraître. v.406 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  49. Tu le connais. Et de ton maître v.407 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  50. Qui peut-être soit jamais né, v.413 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  51. C'est toi, peut-être ? v.431 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  52. Tu me parais encore assez jeune pour être v.433 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  53. La maîtresse d'un vieux barbon. v.434 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  54. Climène ? Tu sais bien que mon maître en est fou. v.438 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
  55. À ton maître elle a craint de faire de la peine ; v.442 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
  56. De rencontrer ici ce maroufle fieffé. v.458 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  57. Monsieur votre fils est amoureux comme vous. v.468 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  58. Et mon maître est trop raisonnable. v.473 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  59. Mon maître n'aime rien, et quand il aimerait, v.484 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  60. Je vous connais l'un et l'autre à merveilles v.487 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
  61. À rire d'une autre façon. v.505 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  62. Votre Dame Brichonne est venue ici. v.506 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  63. Votre fille est fort chagrine d'avoir v.509 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  64. Mais y donnerez-vous votre consentement ? v.522 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  65. Épouser? là? quelque autre Amant, v.533 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  66. Il a quatre-vingt ans, Monsieur. Plus finement v.540 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  67. Mais si par un cas fortuit (car enfin tout peut être) v.570 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  68. Du dénouement n'êtes-vous pas le maître ? v.573 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
  69. Il est vrai, c'est bien dit. Ça fais-moi donc connaître v.574 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR HARPIN)
  70. Tout à votre discrétion. v.583 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  71. Doit lui paraître un grand bonheur ; v.609 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  72. Elle aurait tort de vous être cruelle. v.615 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  73. Peut-être on gloserait de voir un assemblage v.618 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  74. Notre intrigue secrète, et de lui faire entendre v.623 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  75. Quelque soupçon venait à contretemps, v.630 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  76. Fort bien : ce nom promet, sans paraître affecté, v.647 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  77. Faire enfermer mon fils, cloîtrer ma fille, v.666 (Acte 2, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  78. Votre charmante fille a rebuté mes voeux. v.675 (Acte 2, scène 3, VALÈRE)
  79. Qu'elle puisse jamais mieux rencontrer. Finette ? v.684 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  80. Votre Notaire est là qui vous demande. v.718 (Acte 2, scène 4, UN LAQUAIS)
  81. Assurément notre dessein v.723 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  82. Un moment d'entretien. v.731 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  83. Vous perdez votre rhétorique. v.733 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  84. Assez pour la mettre en courroux : v.739 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  85. Quoi, sans l'avoir entretenue, v.745 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
  86. Que son père aime sa maîtresse. v.768 (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  87. Hé bien, maître faquin, d'où venez-vous ? Un autre v.792 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  88. Vous donnerait cent coups. Suis-je votre valet, v.793 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  89. Et moi, Monsieur, qui suis le vôtre, v.794 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  90. Et le reste en d'autres espèces. v.821 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  91. Cet autre argent chez Dorimène, v.823 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  92. Maître fripon, l'affaire en était faite. v.833 (Acte 2, scène 8, CLITANDRE)
  93. M'a commandé d'être discret. v.836 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  94. Monsieur votre père? v.840 (Acte 2, scène 8, MERLIN)
  95. De l'être devant qu'il soit peu. v.869 (Acte 2, scène 10, CLITANDRE)
  96. Je t'avertis que contre toi v.871 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  97. Entre nous, v.885 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  98. Et ton père en devrait être moins étonné ; v.887 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  99. Car enfin autrefois lui-même il a donné v.888 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  100. Et qui doit être fort vanté. v.897 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  101. Çà, votre soeur est-elle ici ? v.899 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
  102. Que lorsque je me trouve entre vous deux ainsi. v.910 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  103. Je viens de chapitrer ton frère, v.912 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  104. Et contre toi je suis bien en colère. v.913 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  105. Contre moi ! Ce discours me trouble et m'interdit. v.914 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  106. Vous vous mêlez d'être amoureuse, v.916 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  107. Valère. Ah ! C'est donc là le nom de votre amant ? v.933 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  108. Tant mieux. Et ta maîtresse à toi ? v.936 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
  109. Tous quatre en ce lieu nous rassemble. v.945 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  110. Aux yeux de votre tante, avec douleur amère, v.956 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  111. Jusqu'à présent encor votre faute est légère : v.961 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  112. Fort à temps, Dieu merci, j'ai pour votre bonheur v.962 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  113. Votre conduite en tout est très fort condamnable ; v.981 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  114. Votre discours m'outrage, m'assassine. v.989 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  115. Votre Merlin chaque jour imagine v.996 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  116. L'un l'autre vous vous excitez v.998 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  117. Plus on vous contredit, plus votre coeur s'obstine, v.1001 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  118. Et satisfait d'être dupé, v.1003 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  119. Ce bien que vous deviez avoir de votre mère, v.1005 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  120. Je l'ai fait, j'ai paru peut-être me confondre : v.1009 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
  121. Qu'à m'obéir l'un et l'autre s'applique : v.1032 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  122. À toi, d'aller chez ta maîtresse, v.1035 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  123. Qui me paraît dans votre compliment. v.1038 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
  124. Vous aurez du plaisir à les entretenir. v.1043 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  125. Vous les verrez souvent l'un et l'autre à ma table. v.1055 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  126. Chacun de vous ne peut m'être agréable, v.1057 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  127. Notre père a-t-il perdu l'esprit v.1065 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  128. L'autre quelque vieille édentée. v.1068 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  129. Votre Finette heureusement? v.1074 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  130. Est d'humeur à tout entreprendre. v.1075 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  131. Elle doit être ici dans un moment : v.1076 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  132. Dans votre appartement, ma soeur, allons l'attendre. v.1077 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
  133. Qu'outre le plaisir d'obliger v.1079 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  134. Vous aurez lieu d'être contente, v.1092 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  135. Je vais m'y mettre, jusqu'au cou. v.1111 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  136. En l'entretenant ce matin, v.1123 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
  137. Et vous pouvez le faire à notre vieux Satyre. v.1133 (Acte 3, scène 1, FINETTE)
  138. Et nous le ferons mettre au net chez le Notaire. v.1146 (Acte 3, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  139. Hé bien, ma chère enfant, comment va notre affaire ? v.1149 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  140. Mais, comment diantre est-il possible v.1161 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  141. Plus de vingt fois sous sa fenêtre, v.1171 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  142. J'aurais gagé que cela devait être. v.1174 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  143. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'elle me peut connaître. v.1175 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  144. C'est le logis du père de mon maître. v.1200 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  145. Écoutez, donc, cela serait bien traître. v.1203 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  146. C'est mon maître, vous dis-je. v.1205 (Acte 3, scène 5, MERLIN)
  147. Que faisait-elle ici ? Que diantre pourrait-ce être ? v.1206 (Acte 3, scène -, MERLIN)
  148. Hé bien, Merlin, notre secret ? v.1210 (Acte 3, scène 7, FINETTE)
  149. Et mon maître est encor bien plus discret que moi, v.1214 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  150. Et quand on aime un maître? Il ne faut point tant rire. v.1219 (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  151. J'ai rencontré Madame à trente pas d'ici. v.1225 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  152. À votre vieux amant je vais vous annoncer. v.1237 (Acte 3, scène 8, MADAME BRICHONNE)
  153. Voici votre amoureux. v.1259 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
  154. Qui les a fait rencontrer toutes deux. v.1262 (Acte 3, scène 10, MADAME BRICHONNE)
  155. Je regarde votre alliance v.1281 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  156. L'honneur de saluer votre charmante fille, v.1307 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  157. Clitandre en aime une autre. v.1320 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  158. Ce que je vais tenter pour y mettre une fin. v.1324 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  159. Je tremble. v.1326 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
  160. Quel est le trouble où je vous vois paraître ? v.1329 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  161. On prend part à votre souci. v.1330 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
  162. Non, cela ne peut être, v.1331 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  163. Chose étrange ! De voir contre les gens d'honneur v.1339 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  164. On doit votre aimable présence, v.1348 (Acte 3, scène 12, CLITANDRE)
  165. Monsieur peut-être a dans l'idée v.1356 (Acte 3, scène 12, MADAME BRICHONNE)
  166. De tout autre désir mon âme est possédée ; v.1361 (Acte 3, scène 12, CLIMÈNE)
  167. Vous pouvez être sûr du plus heureux destin. v.1363 (Acte 3, scène 12, CLIM?NE)
  168. Que de vous mettre dans la tête v.1365 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  169. À notre première entrevue : v.1377 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
  170. C'est notre homme. v.1393 (Acte 3, scène 14, FINETTE)
  171. Qu'il entre, il le faut installer. v.1393 (Acte 3, scène 14, MONSIEUR HARPIN)
  172. L'heureux moment d'y paraître à vos yeux. v.1400 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  173. On y souhaite aussi beaucoup votre présence. v.1401 (Acte 3, scène 15, MONSIEUR HARPIN)
  174. On se lasse d'être soumis v.1415 (Acte 3, scène 15, VALÈRE)
  175. Puisque votre ardeur s'est flattée, v.1420 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
  176. Contre vous je suis irritée v.1423 (Acte 3, scène 15, ANG?LIQUE)
  177. Je ferai bien connaître qu'assez souvent v.1426 (Acte 3, scène 15, ANG?LIQUE)
  178. Madame votre belle-soeur v.1433 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
  179. Vous attend chez votre Notaire. v.1434 (Acte 3, scène 16, UN LAQUAIS)
  180. D'être avec vous : mais, Madame, j'espère v.1437 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  181. Point d'autre choix, ou le Couvent, ou vous. v.1446 (Acte 3, scène 16, MONSIEUR HARPIN)
  182. C'est par notre commune adresse v.1465 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  183. Que vous voyez ici votre Maîtresse ; v.1466 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
  184. A-t-on rendu notre billet v.1480 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  185. Le moyen ? Outre l'écriture v.1487 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  186. Difficile à connaître, il est sans signature. v.1488 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  187. Ton maître avec Valère ait soin de se trouver ; v.1494 (Acte 4, scène 1, FINETTE)
  188. Être fille amoureuse, et demander à d'autres v.1507 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  189. Hé, fi donc, j'en prendrais des vôtres. v.1509 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  190. Allez dans votre appartement v.1510 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  191. Votre tante avec votre père. v.1514 (Acte 4, scène 2, FINETTE)
  192. Sur quelque autre incident déssllera mes yeux ; v.1523 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  193. À vous connaître encore dans la suite un peu mieux. v.1525 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
  194. Il paraît entre vous quelque altercation, v.1531 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  195. Que le seul changement de votre volonté v.1552 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  196. Vous fait paraître criminelle. v.1553 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  197. Toues les fois qu'il m'a de vous entretenue, v.1565 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  198. En conscience, il n'a point d'autre vue. v.1567 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  199. Quand je devrais en être au désespoir. v.1587 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
  200. C'est moi, Monsieur, qui vais être la cause v.1588 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  201. Et contre ce Monsieur Boniface animée, v.1593 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  202. Qui contre vous elle a pu prendre. v.1600 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
  203. Soupçonnez-vous quelque autre chose encore ? v.1608 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  204. Vous me faites trembler, v.1612 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  205. Avec Monsieur votre beau-frère, v.1617 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  206. De mettre incessamment sa fille dans un Cloître, v.1622 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  207. Qu'il en coûte, du bien qu'il pourra vous connaître. v.1624 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  208. D'accord : mais mettre ainsi de la division ? v.1651 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  209. Voilà dans votre esprit, je gage, v.1652 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  210. Par exemple, voilà votre nièce ; elle enrage, v.1661 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  211. Entre nous, d'aller au Couvent. v.1662 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
  212. Venir aussi chez moi cet autre Amant. v.1683 (Acte 4, scène 4, MADAME ARGANTE)
  213. Au Couvent pour toujours elle veut s'aller mettre. v.1728 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
  214. Quoi ! Monsieur pourrait le permettre ? v.1731 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  215. À votre père ainsi mettre la mort au sein ? v.1734 (Acte 4, scène 6, MERLIN)
  216. Mon coeur avec regret contre elles se défend. v.1743 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  217. Çà, ma nièce, embrassez votre père au plus vite. v.1751 (Acte 4, scène 6, MADAME ARGANTE)
  218. Et mon maître ? v.1766 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  219. À de pareilles entreprises v.1777 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  220. Votre fils va se marier. v.1784 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  221. Trois ou quatre de mes amis v.1797 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  222. C'est pour votre intérêt, une nécessité. v.1806 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  223. Oui, ne voulez-vous pas mettre v.1807 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  224. La raison de votre côté ? v.1808 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  225. Pour cela, pouvez-vous vous promettre v.1809 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  226. Je suis un garçon qui peut-être v.1812 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  227. Elle se fait assez paraître, v.1814 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
  228. Oui, mon maître ? Que j'en rirai ! v.1823 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
  229. Vous êtes, grâce à votre heureux destin, v.1838 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  230. Vous pouvez informer toujours à la rencontre, v.1853 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  231. Quoi ? Faut-il qu'on vous montre v.1855 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  232. À votre âge, ancien de quartier, v.1856 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  233. N'attendez rien de moi contre ma conscience. v.1859 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
  234. À notre affaire, et je médite? v.1871 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
  235. De notre affaire, en guise de prélude? v.1887 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR HARPIN)
  236. Monsieur votre fils est dans un fort mauvais train. v.1894 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  237. Vous devez en être certain : v.1897 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  238. M'apprend que contre lui vous avez du chagrin. v.1899 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  239. Comme il est votre fils, de faire un mauvais coup. v.1911 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  240. Qu'il a tenus tantôt en votre absence. v.1919 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
  241. Et pour me mettre en droit d'enfermer le coquin, v.1940 (Acte 5, scène 4, MONSIEUR HARPIN)
  242. Qu'aime Monsieur votre fils, demeurait. v.1945 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  243. Qu'elle-même aujourd'hui viendrait peut-être ici. v.1948 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  244. C'est votre maîtresse, à ce que chacun croit ; v.1953 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  245. Et Monsieur votre fils prétend qu'il est en droit v.1954 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  246. S'il faut prendre parti, Monsieur, je suis du vôtre ; v.1958 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  247. Sans trop de vanité, je vaux autant qu'un autre, v.1960 (Acte 5, scène 5, FINETTE)
  248. Je viens d'exécuter votre commission. v.1964 (Acte 5, scène 6, MADAME ARGANTE)
  249. Qu'à mes conseils, aux vôtres il résiste, v.1989 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  250. Qu'ailleurs qu'entre nous, il n'en soit point parlé. v.1993 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  251. Lorsque entre amis le coeur peut se répandre. v.1995 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
  252. Peut-être saura-t-il le fait dont il s'agit ; v.2004 (Acte 5, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
  253. Et sans m'être en chemin permis la moindre pause, v.2006 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  254. Mon maître les a pris pour six fois mille écus, v.2023 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  255. Et mon maître s'apprête incessamment? v.2035 (Acte 5, scène 9, MERLIN)
  256. Avec Monsieur votre fils, une Dame. v.2036 (Acte 5, scène 10, UN LAQUAIS)
  257. Qu'on les fasse entrer. v.2037 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANTE)
  258. Modérez les transports de votre âme irritée. v.2048 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  259. Que vois-je ? Ah ! Tout le monde est contre moi. v.2057 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  260. Pour notre hymen donnez-nous votre voix, v.2059 (Acte 5, scène 11, CLITANDRE)
  261. Et me faire une autre famille. v.2074 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
  262. Entre Monsieur et le Couvent, mon père, v.2080 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
  263. Contre tous tant qu'ils sont mon courroux va s'armer. v.2087 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
  264. Quiconque veut prêcher aux autres d'être sage, v.2095 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

  1. Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  2. Je sis collecteur, moi, Dieu marci, cette année ; palsanguenne, j'aurai le plaisir de mettre notre nouviau Signeur à la taille. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  3. Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  5. Votre valet, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
  6. C'est une assez méchante engeance que la race paysanne, et notre Monsieur Grimaudin a toute la mine de n'être pas content dans la suite de l'acquisition qu'il vient de faire. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Quand des gens de notre profession ont un peu d'honneur et de conduite, ils font de bonnes maisons en bien peu de temps ; n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  8. Vous autres Procureurs de Cour Souveraine, vous avez souvent de bonnes occasions : mais un pauvre diable comme moi... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  9. J'en attends ici trois ou quatre, que j'ai priés de me venir voir avec leurs familles pendant les Vacances. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  10. Je veux la marier à un vieux greffier, dont je suis sûr qu'elle ne voudra point ; et je la gênerai tant, je la gênerai tant, qu'elle fera quelque sottise, qui m'autorisera à la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  11. Pour l'acquit de votre conscience peut-être. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  12. Il y a longtemps qu'elle est votre gouvernante ; et depuis la mort de la défunte, il n'est pas que vous ne lui ayez promis quelquefois... (Acte 1, scène 3, L?PINE)
  13. Qu'est-ce que c'est donc, Monsieur, est-ce vous qui faites venir ici une Compagnie de Gens-d'armes, pour prendre possession de votre terre avec plus d'éclat ? (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  14. C'est quelque Officier de votre connaissance, apparemment, qui vient vous rendre visite pour honorer votre prise de possession. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  15. Venez donc voir ce que vous en ferez ; ils veulent mettre leurs chevaux dans le Château, parce qu'il n'y a pas assez d'écuries dans le village. (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
  16. Ils disent tretous que vous leur faites pièce. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
  17. Vos petits États sont mal policés, mon parrain, il y faut mettre ordre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  18. Hé, Monsieur, vous n'y songez pas : ces gens-là jetteront votre Sergent dans le puits, et ils mettront le feu à la maison ; c'est moi qui vous le dis. (Acte 1, scène 5, MADAME LA ROCHE)
  19. Il est amoureux de vous sans contredit ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  20. Il est vrai pourtant que votre père est assez fou : mais il ne l'est point assez pour... (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  21. Ne vous plaignez point si fort, il n'est peut-être pas tant votre père que vous vous l'imaginez ; et la défunte... (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  22. Baste : le bon homme mérite assez d'avoir des héritiers de contrebande. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  23. Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  24. Votre associé est tout trouvé, je gage, ce n'est plus que la résolution qui vous manque ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  25. Allez, allez, les jeunes gens d'à présent ont beau être ridicules et s'en faire accroire, il n'y en a point qui pousse la sottise jusques-là. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  26. Vous ne vous en plaignez pas : mais vous avez sujet de vous plaindre peut-être ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  27. Tout ce qu'on peut l'être. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  28. Voilà une partie d'amour assez dérangée, à ce qu'il me semble ; et je ne vois pas que nous la puissions renouer à temps pour rompre celle du Greffier, vous verrez qu'il en faudra faire quelque autre. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
  29. Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
  30. Oh, ils n'y ont pas osé venir plus de trois ou quatre fois, et je leur ai bien dit que si cela continuait... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
  31. Il y a déjà de ces Messieurs à la chasse, des Dames dans le Parc, le reste joue à l'ombre dans la Salle de mon Château, et vous voilà encore ici, vous autres ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  32. Entre Seigneurs hauts Justiciers, on est obligé à certains devoirs l'un envers l'autre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  33. Ils ne les ont pas insultés, peut-être ? (Acte 1, scène 11, LE GREFFIER)
  34. Oh non, Monsieur, de toute la compagnie il n'y a eu que votre visage qui leur a déplu. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  35. Ils leur ont ôtés leurs fusils, peut-être ? (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
  36. Non, Madame, ils ont chassé avec eux-mêmes, et ils leur ont trouvé tant de disposition, l'air si noble, les armes si belles, qu'ils disent que ce serait dommage de ne pas mettre en oeuvre de si bons hommes ; ils les ont enrôlés, et à l'heure que je vous parle... (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  37. Cela me paraît comme cela, oui ; mais il n'y a pas de plaisir à être exposée... (Acte 1, scène 11, MADAME PERRINELLE)
  38. On n'est pas en sûreté dans votre maison. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
  39. Mais qu'est-ce que ce peut-être ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  40. Ils ont voulu aussi les enrôler, peut-être ? (Acte 1, scène 12, LÉPINE)
  41. Entrez au Château, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  42. Qu j'y entre, moi ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
  43. Que j'y entre ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
  44. Oh, palsanbleu, monsieur le Procureur, je vous ferai régaler de manière que vous vous repentirez d'être devenu Seigneur du Village aux dépends de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  45. Ventrebleu, j'avais bien raison. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  46. Je suis perdu, c'est mon dernier maître, c'est lui-même. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  47. Pardonnez-moi, Monsieur, vous me prenez pour un autre, je ne me nomme pas Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  48. Oui, Monsieur, et en faveur de l'ancienne connaissance, s'il y a quelque chose pour votre service... (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  49. Il n'y en avait que trente neuf, ou le diable m'emporte. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  50. Trente neuf fois. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  51. Mon diamant de quatre cents écus ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  52. Comment, quatre cents écus ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  53. Je suis honnête garçon, moi, si j'en ai eu plus de quatre cents trente cinq livres... (Acte 1, scène 14, L?PINE)
  54. Il faut me rendre tout, autrement tu peux bien compter... (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  55. Mon grand-père est sergent, mon père cabaretier, mon oncle fripier, et ma mère sage-femme ; ne déshonorez pas notre maison, je vous le demande en grâce. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  56. Je suis un des premiers Magistrats du village, Monsieur ; Procureur fiscal à votre service. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  57. Qui diantre vous y amène ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  58. Votre Compagnie ! (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  59. Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  60. Et les autres qu'en avez-vous fait ? (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
  61. Et à propos de ça : j'ai une petite grâce à vous demander, s'il vous plaît, vous nous ferez l'honneur de demeurer ici tout l'hiver, peut-être ? (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  62. Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  63. Morgué, je voudrais bian ne ly pas ôter mon chapiau, non plus que je fais à trois ou quatre filles qui m'avons fait pièce. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
  64. Voilà un maître fou qui ne nuira pas aux bons desseins que vous avez pour le Procureur. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
  65. Quelle maudite rencontre ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  66. J'ai envoyé mon mari passer l'hiver à Bourges, il ne nous ennuiera pas tant cette année-ci que l'autre. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  67. Au moins qu'on s'aperçoive un peu, je vous prie, que c'est à moi qu'on devra votre visite. (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
  68. Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  69. Vous m'avez dit que Monsieur vous aime, et que vous ne le haïssez pas ; je ne vois pas qu'on puisse être mieux d'accord. (Acte 1, scène 18, MADAME LA ROCHE)
  70. Je crois, Dieu me pardonne, que c'est votre frère, Madame, dont il y a si longtemps qu'on a eu de nouvelles ; ce pauvre Charlot ! (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  71. Réformez, réformez votre style, s'il vous plaît, je suis Premier Maréchal des Logis de la Compagnie de ce gentilhomme-là, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  72. Qu'est-ce à dire ivrogne, et votre frère encore ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  73. Pour toi, je te remets, tu es Lépine, le filleul de mon père, un grand fripon ; oui, je te reconnais : mais pour vous autres... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  74. Vous vous connaissez tous, vous vous rencontrez tous ici, vous vous entendez tous comme larrons en foire. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  75. Que votre Capitaine va devenir votre beau-frère. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  76. Au contraire, vraiment nous prétendons que tout le monde le sache, et que Monsieur votre père qui est ici en soit informé des premiers. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  77. Ce maroufle de Procureur à qui nous venons donner des étrivières, il se rencontre que c'est mon père, cela est par ma foi drôle. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
  78. Quoi, Madame, c'est Monsieur votre père qui... (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  79. La grande affaire est à présent de faire consentir votre père. (Acte 1, scène 19, MADAME LA ROCHE)
  80. Allez faire ensemble un petit tout de promenade seulement ; mais fort court surtout, je vous suis caution qu'à votre retour les affaires seront bien avancées. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  81. Laissons nos intérêts entre leurs mains ; allons ensemble, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  82. Je suis bien votre serviteur, Monsieur mon père, et j'ai bien de la joie... (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  83. Fort à votre service, mon père : mais ne m'appelez plus comme cela, je vous prie, cela vous ferait peut-être reprendre avec moi des prérogatives que je supprime. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  84. Nous sommes une famille bien fortunée, nous autres. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  85. Pour cela, mon parrain, vous êtes dans votre tort. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
  86. Oui, sans contredit. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  87. Votre fils et votre filleul se moquent de vous, je vous en avertis. (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
  88. Le neveu prend possession de la fille sans votre permission. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
  89. C'est Mademoiselle votre fille, et le Capitaine de ces gens-d'armes, qu'ils disont qui est votre gendre, qui les avont envoyés pour vous divartir, et pour commencer le prélude de leurs noces. (Acte 1, scène 22, COLIN)
  90. Monsieur veut m'épouser, il a déjà le consentement de mon frère et le mien, nous venons vous prier d'y joindre le vôtre, et de... (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  91. Voilà mon ceinturon, mon épée et mon plumet par dessus le marché : il faut être Chevalier pour recevoir les hommages du village. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  92. Voilà notre famille fort ennoblie. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  93. Écoutez, mon gendre, puisque vous voulez l'être, je prétends... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  94. Honneur à votre nouveau Seigneur, et au beau-père de notre Capitaine. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
  95. Il se rend maître d'un Château, v.17 (Acte 1, scène 24, LA SUISSESSE)
  96. Dit l'autre jour une coquette v.45 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
  97. Sur un bras de votre Rivière v.88 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
  98. En lettres d'or dans nos Archives v.98 (Acte 1, scène 24, LE PROCUREUR FISCAL)

LA DÉROUTE DU PHARAON (1693)

  1. Que diantre venez-vous faire ici, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. Vous aimez bien à prendre un peine inutile, et à persécuter Madame votre soeur infructueusement. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Elle a les mêmes desseins pour vous, et vous ne réussirez ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. La pauvre créature devient aussi folle que sa Maîtresse ! (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  6. Madame votre soeur, qui n'était que Lingère, s'appelle aujourd'hui Madame_la_Baronne, dans l'espérance de la devenir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  7. Est-il possible que ma soeur, qui avait autrefois de l'esprit, se repaisse ainsi de visions chimériques, et qu'elle ait quitté son négoce pour se livrer à un ridicule... (Acte 1, scène 1, BARTOLIN)
  8. Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
  9. Si c'est là votre dessein, faites votre visite courte ; ou si vous êtes raisonnable, soupez avec moi, passez-y la soirée, et vous connaîtrez par vous-même la prudence de mes allures, et l'élévation de mon génie. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  10. Marton, dites à un garçon de la chambre de dire à mon Maître d'Hôtel qu'on nous fasse bonne chère. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  11. Les Dames sont priées : qu'on mette au bas de chaque lettre, par apostille, que le rôt sera de chez la Guerbois, le vin de Darboulin, le fruit, de la rue des Lombards ; et que j'essaie un nouveau cuisinier dont les ragoûts seront autant de chefs-d'oeuvre. (Acte 1, scène 2, BELISE)
  12. Je vais faire exécuter tout cela moi-même à la lettre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  13. Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  14. Vous quittez votre magasin. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  15. Le magasin m'aurait ruiné, le jeu fera ma fortune et la vôtre, si vous le voulez ; il n'y rien aujourd'hui de plus solide que le produit du Lansquenet et du Pharaon. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  16. Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
  17. Je quitte mon magasin pour donner à jouer, vous avez quitté votre Étude pour devenir Agioteur ; vous croyez faire votre fortune avec du papier ; moi, je compte de faire la mienne avec des cartes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  18. Quand vous saurez mes raisons, peut-être ne vous paraîtrai-je pas si condamnable. (Acte 1, scène 3, BELISE)
  19. Fort à votre service, Monsieur_le_Baron, voilà mon frère que je vous présente. (Acte 1, scène 4, BELISE)
  20. Ni l'un, ni l'autre, Monsieur, je vis de mon bien. (Acte 1, scène 4, BARTOLIN)
  21. Voilà un maître fripon, si je ne me trompe. (Acte 1, scène 4, BARTOLIN)
  22. Et que pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 4, BELISE)
  23. Monsieur_le_Baron de Garbatacase n'est pas si sûr de son fait qu'il veut le paraître, ma soeur, je crains les suites de votre société. (Acte 1, scène 5, BARTOLIN)
  24. Vos ordres sont donnés, Madame, vous ferez grande chère, et vous aurez bonne compagnie ; mais on vient de me donner là-bas un papier qui troublera la fête peut-être. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  25. L'homme qui l'a apporté, a dit seulement que c'était une Lettre de Change de mille écus, je pense, que l'on tirait sur vous et sur M. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  26. le Baron, pour avoir donné à jouer sans permission ; et que si vous continuiez, on continuerait à en tirer d'autres à mesure qu'on le trouverait à propos ; que ces Lettres de change-là étaient payables à vue par provision, et qu'on nous mettrait au Châtelet faute de paiement. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  27. Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
  28. Les Jeux sont défendus, ma chère enfant : on dit qu'on ne parle d'autre chose dans tout Paris, et je voudrais de tout mon coeur, je te l'avoue, que cette nouvelle fût bien confirmée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  29. Elle ne l'est que trop, et l'on vient d'en donner avis à Madame votre mère en papier timbré. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  30. Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  31. Valère vous en débarrassera, c'est un fort joli homme, Mademoiselle ; et il faut qu'il vous aime bien tendrement pour ne s'être point rebuté du parti qu'avait pris Madame votre mère, et du refus qu'elle fît à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques jours. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  32. Je ne sais : mais il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est bien vraie, il devait être le premier à m'en informer, et ne pas tant attendre à se rendre ici. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
  33. Nous l'y verrons bientôt, sur ma parole, Monsieur votre oncle, qui sort dans le moment, et qui a bon esprit, n'aura pas manqué de passer chez lui, il est dans ses intérêts, et le regarde déjà comme son neveu. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  34. Adorable Célide, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans Paris, fera changer en ma faveur l'esprit et le coeur de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  35. Et croyez-vous qu'elle me pardonne à présent de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 10, VAL?RE)
  36. Je vous réponds de mon coeur, Valère ; mais je ne vous réponds pas de ma mère ; je vous ai déjà dit les raisons qui jusqu'ici, je crois, l'ont rendue contraire à notre engagement. (Acte 1, scène 10, CELIDE)
  37. Ce sont deux aventuriers tombés des nues, des Chevaliers de l'industrie, que l'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistent que par-là comme mille autres de leur caractère. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  38. Mais laissons-là les réflexions, s'il vous plaît, et songeons sérieusement aux moyens de tirer Madame votre mère de l'entêtement qu'elle a pour l'oncle et pour le neveu. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  39. Cela ne sera peut-être pas tout à fait impossible ; j'ai depuis quelques jours à mon service un maître fripon, que je crois reconnaître ; il ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein, et il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 10, VALÈRE)
  40. Depuis le peu de temps que j'ai l'honneur de vous servir, je vous ai pris en affection, je suis fort content de vous ; expliquez-moi votre affaire, que je vois si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier ou non. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  41. Et voilà vingt pistoles dans ma bourse qui te détermineront peut-être. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
  42. Votre affaire ira bien, voilà un heureux présage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  43. Comment diantre ! (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  44. Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  45. Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  46. Non, non, garde la bourse, on ne te l'a pas donnée pour être de moitié ; c'est déjà quelque chose, de t'être autrefois mêlé de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  47. Les illustres de même métier se connaissent ordinairement. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  48. Rêve un peu, tâche à rappeler ta mémoire, c'est le meilleur de tes amis, peut-être. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  49. Vous rêvez, Valère, de vous imaginer que ce Baron-là soit de la connaissance et des amis de votre valet. (Acte 1, scène 11, CELIDE)
  50. Crois-tu connaître celui que je t'ai nommé ? (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  51. Il y a beaucoup de Commanderies de notre Ordre du côté des Alpes ; mais il me semble que je n'ai pas encore ouï parler de ce Seigneur-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  52. Il faudrait lui faire voir les gens en question ; il connaîtra quelqu'un d'eux, peut-être. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  53. Je pourrais bien les voir sans les connaître, car nous changeons de personnage dans le monde. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  54. Si vous pouviez me faire jouer avec votre homme, ne fut-ce que quelques parties de Piquet seulement, pour peu que nous travaillions ensemble tête à tête, je vous dirai bientôt de quoi il est capable, de quelle école il est sorti, et en quoi il excelle, et quelque chose de plus encore, peut-être. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  55. Viens, suis-moi, tu prendras celui de mes habits qui te conviendra le mieux, et nous concerterons ensemble les moyens de te mettre aux prises avec le Baron. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  56. Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  57. Ne perdons point de temps, songeons à notre affaire. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
  58. Oui, mais ces lettres de change de mille écus, que l'on tire sur vous et sur moi, et qui sont payables à vue ? (Acte 1, scène 12, BELISE)
  59. Vous êtes la maîtresse, Madame. (Acte 1, scène 12, CELIDE)
  60. Hé bien, ma fille, voilà un terrible coup, à quoi je ne m'attendais guères, tout est perdu ; voilà notre fortune ruinée, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 13, BELISE)
  61. Voilà de terribles ressources, Madame, et je vous avoue qu'elles me font trembler. (Acte 1, scène 13, CELIDE)
  62. Où est tout notre monde aujourd'hui. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  63. Allez vous reposer dans votre cabinet, je vous avertirai quand Valère et son valet seront ici. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  64. Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
  65. Le Pharaon a tout englouti, jusqu'aux garçons qui ont joué les lettres de change qu'on leur avait données à recevoir ; il y a garnison dans le logis, la banqueroute est faite. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
  66. Ils ne sont pas tous de même, et j'en connais plus de quatre à Paris, à qui le Lansquenet et le Pharaon ont furieusement écorné les dépôts. (Acte 1, scène 15, MARTON)
  67. Que je vous sais bon gré d'être si sensible à ce funeste accident. (Acte 1, scène 16, BELISE)
  68. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  69. Mais cela ne peut pas être encore une fois. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  70. Madame, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
  71. Publier, Monsieur, c'est autre chose. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
  72. Voilà Madame la Marquise dans votre antichambre qui se trouve mal, Madame. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
  73. Voyez ce que c'est, Marton, qu'on la fasse entrer. (Acte 1, scène 17, BELISE)
  74. Une suffocation de parolis et de masse en avant, dont bien des femmes vont être malades. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  75. Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  76. Bon, bon, nous n'avons pas besoin de cela, laissez-moi faire, j'ai un remède dans ma poche qui vaudra mieux que tous les autres. (Acte 1, scène 18, MARTON)
  77. Le rétablissement de votre santé coûterait cher, et les mille écus d'amende que l'on s'expose à payer... (Acte 1, scène 18, BELISE)
  78. Ah, voilà notre petit caissier, qui sait les nouvelles apparemment, car il paraît bien en colère. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
  79. Mais ventrebleu on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  80. Que voulez-vous donc dire pour votre argent ? (Acte 1, scène 19, BELISE)
  81. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  82. Vous ne l'auriez pas fait si vous n'aviez été bien sûr d'y trouver votre compte. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  83. Bien sûr, Monsieur : à l'un cinquante pistoles, à l'autre deux dents, mille écus à celui-ci, quatre cents à celui-là. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  84. Il m'est dû plus de vingt-cinq mille francs à l'heure qu'il est, et je n'ai point d'autres sûretés que de mauvais billets, des cartes à postes, et la conscience de vingt fripons de profession. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  85. Où diantre, sans cela, pourrais-je attraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  86. Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  87. Oui, Madame, je suis fou, et à bon titre, je suis endroit de l'être pour ce qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
  88. Il a raison, dans le fond, cet argent n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
  89. Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perdra beaucoup. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  90. Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  91. Je ne sais à quoi il tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que ces défenses-là vont causer. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  92. Vous voulez plaisanter peut-être ; mais je vous assure qu'il y a bien des choses à dire là-dessus. (Acte 1, scène 20, BELISE)
  93. Moi, qui vous parle, moi, je suis à présent l'homme de France le plus embarrassé, peut-être. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  94. Pour moi, Mesdames, je vous l'avoue, je tremble des occupations qu'ils se vont faire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  95. De votre grand cabinet, Madame, où Monsieur_le_Baron joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point, mais qui est apparemment de la connaissance de Valère ; car il les regarde jouer avec attention. (Acte 1, scène 21, CELIDE)
  96. Et c'est ce jeu-là qu'il fallait défendre, et non pas le Lansquenet et le Pharaon, qui sont les plus beaux jeux du monde, les plus universels, qui peuvent amuser utilement trente ou quarante personnes à la fois, et où l'on ne saurait faire la moindre petite friponnerie. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  97. Mais cela me passe en effet, attaquer directement ces jeux-là, et souffrir tous les autres ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  98. Oui, pourquoi ne pas défendre plutôt ces vilains jeux d'exercices où l'on gagne quelquefois de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tout moment d'être estropié de quelque bon coup de balle ? (Acte 1, scène 21, MARTON)
  99. Je viens de courir pour votre affaire, ma soeur, on ne pressera point le paiement de l'amende, et on la fera diminuer de manière qu'il vous en coûtera peu ; mais il ne faut pas vous exposer à le récidive, on est au guet pour attraper les contrevenants, et les premiers pris paieront pour les autres. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  100. Vous voyez, Mesdames, que j'ai de bonnes raisons pour ne pas permettre qu'on joue, et Monsieur_le_Baron est entier là-dessus. (Acte 1, scène 22, BELISE)
  101. C'est lui qui attire l'attention de la Justice ; il n'y est pas en bon prédicament, et l'on m'a fait voir un petit registre où il est marqué en lettres rouges. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
  102. Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
  103. Que diantre vient-il de nous dire ? (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  104. Dépêchez-donc de nous proposer votre expédient. (Acte 1, scène 23, BELISE)
  105. Sandis, il va vous proposer de jouer sur les tuiles entre les gouttières, et si quelqu'un vient nous y surprendre, on pourra le faire sauter dans la rue sans le jeter par les fenêtres. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
  106. L'expédient ne serait pas mauvais dans un autre temps, mais à présent la place n'est pas tenable. (Acte 1, scène 23, BARTOLIN)
  107. Ce que j'ai à vous dire vaut mieux que tout ce que vous pouvez vous imaginer et à l'heure que je vous parle, il y a trois ou quatre grosses parties de commencées. (Acte 1, scène 23, LE MARQUIS)
  108. Mais si je vous proposais un expédient cent fois meilleur que les vôtres ? (Acte 1, scène 23, MARTON)
  109. En, voici bien une autre ? (Acte 1, scène 23, BARTOLIN)
  110. Oui, Madame, une de ces barques pontées qui depuis quelque temps viennent à la voile et qui apportent des huîtres. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  111. Si vous n'avez pas gagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pouvez aller jusqu'à Rouen, et de là au Havre ; et Madame se trouverait à moitié chemin de l'Angleterre où elle veut aller. (Acte 1, scène 23, MARTON)
  112. Messieurs, Messieurs, si vous ne vous séparez, je frapperai sur l'un et sur l'autre, et je vous séparerai à bons coups de canne. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  113. Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  114. Ma foi, Monsieur_le_Baron, je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  115. Moi, Monsieur, je ne voudrais pas me troquer contre lui ; il croit nous en imposer, avec son baragouin et sa grande mouche. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  116. Hé qué ti ricordé... Qu'il te souvienne à toi des coups de bâton que nous te donnâmes à Auxerre, pour avoir notre part des mille écus que tu voulais garder pour toi seul. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  117. Je ne l'avais pas bien remis d'abord ; mais sa culotte large, et l'enflure des deux côtés de son juste-au-corps, me l'ont fait connaître. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  118. Cela mérite d'être éclairci. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
  119. Ce n'est pas tout, Messieurs, il faut qu'il convienne qu'il n'a point d'autre métier que celui de fripon de jeu. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  120. Votre banque était en bonne main, Madame. (Acte 1, scène 25, CLITANDRE)
  121. J'y ai été trompée la première, et j'y perdrai peut-être plus qu'un autre. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  122. Et l'autre fripon, qu'en ferons-nous ? (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  123. Je suis ravie d'être désabusée, et je vous donne ma fille. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  124. Pendant que nous serons au jeu, que l'on commence l'un et l'autre, on continuera après le souper. (Acte 1, scène 25, BELISE)
  125. Mon maître a plus de deux cents louis sans sa bourse ; j'ai vingt pistoles, tâchons de trouver quelque associé pour enlever la banque. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
  126. Nous t'avons fait notre Cour ; v.7 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
  127. Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
  128. Moi, Monsieur, l'être in pon gentilhomme allemand : vous prendre garde. (Acte 1, scène 26, GARBATACASE)
  129. Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
  130. Nous voulions vous corriger à votre coup d'essai, pour vous empêcher de continuer. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
  131. Reprenons d'abord notre argent, et qu'on les abandonne à leur mauvaise destinée. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  132. Allons nous mettre à table, que le Bal continue, et que cette aventure nous corrige de l'extravagance qu'il y a de jouer avec des masques. (Acte 1, scène 26, BELISE)
  133. J'ai commencé par être dupe, v.84 (Acte 1, scène 27, MERLIN)
  134. Je finis par être fripon. v.85 (Acte 1, scène 27, MERLIN)
  135. Qu'aucun autre ne s'en chagrine, v.88 (Acte 1, scène 27, MERLIN)
  136. C'est peut-être un bonheur pour vous ; v.91 (Acte 1, scène 27, MERLIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

  1. Oui, mon pauvre Merlin, je veux savoir d'elle sa destinée et la mienne, et je ne saurais plus vivre dans la contrainte où nous sommes depuis si longtemps l'un et l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Ma foi, Monsieur, votre amour n'est qu'une bête, puisqu'il vous empêche de raisonner. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. Je voudrais bien savoir d'où diantre il peut venir ce chagrin où vous des si mal à propos. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  4. Hé morbleu, que vous ne savez guère bien user de votre fortune ! (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  5. Combien y a-t-il de jeunes gens à Paris, des mieux bâtis et des plus huppés, qui sous de pareilles conditions voudraient toute leur vit : être obligés de faire assidûment leur cour à Mélusine et à Urgande même, si elles vivaient encore. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  6. Il est vrai que Monsieur votre père l'aime aussi, qu'il se ruine pour l'enrichir. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  7. Il y aurait quelque chose a dire à cela, si Madame Gérante ne vous donnait pas merveilleusement bien votre revanche, et qu'elle ne fit pas les mêmes choses pour vous. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  8. Morbleu tu m'as engagé là dans une affaire qui ne va point aussi vite que je l'avais espéré ; nous restons longtemps dans un certain milieu, dont mon impatience ne me permet pas d'attendre la fin ; et outre la répugnance naturelle que j'ai pour les moyens dont tu te sers, je ne vois pas bien encore comment tu prétends parvenir au but que tu t'es proposé. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  9. Oh bien j'ai donc plus d'esprit que vous ; car je vois clairement moi, que pourvu que vous me laissiez faire, et que vous ne traversiez point mes desseins par vos impertinents scrupules, je vois, dis-je, Monsieur votre père et Madame Gérante dans la nécessité de faire tout ce que nous voudrons. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  10. Remettons la partie à une autre fois j'ai pour vos affaires quelque dessein dans la tête que vous m'allez gâter, si Madame Gérante vous trouve ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  11. C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  12. Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  13. Votre père me persécute pour me faire consentir à l'épouser ; il demanda hier l'aveu de ma mère, et vous jugez bien qu'il l'a obtenu. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  14. Hélas, Madame votre mère me fit hier aussi la même proposition. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  15. Ne serez-vous pas bien aise de devenir le beau-père de Monsieur votre père ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Madame, votre mère deviendra votre fille, à vous ; cela sera tout à fait plaisant, oui. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  18. Par exemple, vous, qui vous empêche de vous faire faire par le bonhomme une bonne donation dans les formes d'un certain contrat du trente mille écus qui lui restent ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  19. Lisette conduira fort bien celle affaire, et elle est venue à bout de choses bien plus difficiles : c'est une illustre, Madame. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  20. Pour moi, je vous promets foi d'honnête homme, de ruiner absolument Madame votre mère ; c'est tout ce que je puis pour voire service et quand vous serez une fois les maîtres de tout, vous pourrez cesser de vous contraindre, et vous leur déclarerez, alors vos véritables sentiments. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  21. Ventrebleu Madame, point de scrupules. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  22. Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  23. Et moi, de Madame Gérante, près de quarante mille francs pour mon maître. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  24. Et mon maître, lui, n'a jamais pris qu'avec chagrin tout ce que Madame Gérante lui a donné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  25. Cela est bien dur aussi d'être obligé comme cela de ruiner son père et sa mère, pour leur faire entendre raison. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Non vraiment, et c'est proprement comme l'argent du jeu, qui passe seulement d'une main dans une autre. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  27. Que fait ton maître ? (Acte 1, scène 1, MADAME GÉRANTE)
  28. J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  29. Des choses dont vous allez être charmée. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  30. Pour moi, Madame, j'ai cru qu'il était de mon petit devoir de vous attendre ici pour vous faire part des agréables rêveries de mon maître. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  31. Bon, elle n'est peut-être pas encore coiffée seulement. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  32. Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  33. Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  34. Vous êtes charmante en toutes manières mais les cheveux noirs, surtout, ne servent pas peu à faire paraître la blancheur de votre teint. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  35. Plus de quatre personnes me l'ont déjà dit. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  36. Vous seriez bien folle de l'avoir autrement ; et en teint comme en cheveux, il faut toujours prendre les plus belles couleurs. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  37. Parlons d'autres choses, Lisette. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  38. Que je serais heureux, Madame, d'être aussi digne des affections d'Angélique, que vous l'êtes de la tendresse de Valère ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
  39. Mais en effet, vous me paraissez charmants l'un et l'autre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  40. Qu'elle va être aise. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  41. Mais vous n'y songez pas de vous dérober ainsi pendant que Monsieur Oronte est dans le cabinet de Madame votre mère. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  42. Vous l'allez mettre au désespoir. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  43. Je ne sais ce que ce peut être ; mais je me doute que Valère et vous vous avez bonne part à leur entretien. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  44. Vous lui faisiez une triste mine, franchement, et ce n'est guère là le moyen de faciliter notre entreprise : je vous j'avais tant dit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  45. Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  46. Il fait tout ce qu'il peut pour paraître jeune. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  47. Mais voici Monsieur Oronte : montez vite dans votre chambre, et me laissez seule avec lui. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  48. Pour lui mettre le pied sur la gorge ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  49. Il n'en est pas besoin, Madame, il ne fera pas long séjour avec Mademoiselle votre fille ; car, elle se plaint d'un mal de tête épouvantable. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  50. Elle prend bien son temps pour être malade. (Acte 2, scène 4, MADAME GÉRANTE)
  51. Bon, quelle raison pourrait-elle avoir pour ne le pas être ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  52. Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  53. Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  54. Oh Valère n'est pas fait comme les autres ; et tenez, voilà Monsieur Merlin, qui vous en peut répondre encore mieux que moi. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  55. As-tu trouvé ton maître ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  56. Où pourrais-je le rencontrer ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  57. Serait-il arrivé quelque chose à ton maître ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  58. Je serai bien malheureux si je ne le rencontre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  59. Vous n'en serez pas la maîtresse, Madame, je vous connais, vous avez le coeur tendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  60. Mais promettez-moi donc, Madame, que mon maître ne saura rien de tout ceci. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  61. C'est que mon maître... (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  62. Ton maître ? (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
  63. C'est ce que j'ai dit d'abord ; mais il lui a fait autrefois une promesse de mariage. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  64. Oui vraiment au Châtelet et une preuve convaincante de ce que je vous dis-là, c'est qu'on vient d'y conduire mon maître. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  65. Ton maître est prisonnier ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  66. Vous me commandez de renouveler mes douleurs ; mais en revanche, je vais terriblement aigrir les vôtres. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  67. J'avais rejoint mon maître, et je vous l'amenais comme vous me l'aviez dit, lorsqu'un certain gros maroufle a passé tout proche de lui, et lui a arraché son épée. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  68. Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  69. Les porteurs qui avaient le mot, ont enfilé la vallée de misère, et je me suis mis à suivre comme les autres, pour voir un peu tout ce que cela deviendrait : nous sommes arrivés à la petite porte d'un grand hôtel, on a ouvert une barrière pour nous faire plus d'honneur. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  70. Mon maître est sorti de la chaise, deux de ces honnêtes personnes qui l'avaient amené, l'ont pris par la main, et lui ont servi d'écuyers. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  71. Quelques amis de mon maître, qui ont appris cette nouvelle-là, sont venus pour le voir, et nous avons tous de compagnie attendu qu'il fût visible. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  72. Enfin, un des officiers de la maison nous a fait entrer, et nous l'avons trouvé qui se désespérait. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  73. Mon maître s'est mis à table avec eux. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  74. Oui, de son nouveau domicile, j'ai rencontré notre partie ; un honnête pousse-cul m'a fait la grâce de me la montrer ; car, je ne la connaissais point. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  75. J'ai conclu, moi, que mon maître ne rait l'épouserait jamais et elle a conclu, elle, qu'il l'épouserait, qu'il était à elle ; mais, j'ai bien vu pourtant qu'elle ne serait pas fâchée de le revendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  76. Mon pauvre maître ! (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  77. Qu'y a-t-il pour votre service ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  78. Madame, mon maître serait trop en colère, si je faisais un coup comme celui-là il verrait bien que je vous aurais conté l'histoire, outre qu'il ne vous a déjà que trop d'obligations. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  79. Cela vous empêcherait peut-être de faire pour lui quelque chose qui lui serait plus avantageux. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
  80. C'est toi ; où est ton maître ? (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  81. J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  82. Dis-lui qu'il revienne une autre fois. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  83. Qui diantre s'imaginerait qu'un maroufle comme cela ferait une question aussi embarrassante ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  84. Ah ! Voilà quelqu'un qui est fait comme un honnête homme, ce pourrait bien être le notaire. (Acte 3, scène 3, LE-BÈGUE)
  85. Je crois que ce maraud-là me contrefait voyons un peu s'il continuera. (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
  86. C'est cet homme-là qui vient me battre, parce que je lui dis qu'il n'y a personne. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  87. C'est un insolent qui me contrefait. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  88. Personne ne se moque de vous, et ce garçon-là ne peut pas parler autrement. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  89. Et je devais aussi vous battre le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
  90. Ils n'y sont ni l'un ni l'autre. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  91. N'importe, je saurai bien où les trouver, pour me plaindre de votre insolence : vous verrez, vous verrez. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
  92. Oui, Madame, on m'a apporté près d'une douzaine de billets comme celui-là, que je n'ai jamais voulu rendre à mon maître mais enfin, comme on m'a dit que celui-ci était de conséquence, j'ai été bien aise de vous le faire voir, pour vous demander si je le lui dois donner. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  93. Madame, si j'osais vous prier de lire haut ; car enfin, je suis bien aise de savoir un peu les affaires de mon maître. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  94. "Si vous voulez rompre l'engagement que vous avez avec elle, j'ai deux cent mille francs de bien, dont je vous ferai absolument le maître. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  95. Le porter à mon maître, avec votre permission, afin que nous examinions cette proposition-là. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  96. Je vois mon maître à la veille de n'avoir rien. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  97. Monsieur son père donne tout son bien à Mademoiselle votre fille, je ne sais pas si vous le savez ; mais on vient de me le dire tout à l'heure. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  98. Si vous faisiez de même encore pour mon maître, passe, nous nous verrions quelque chose d'assuré ; mais, sans cela, vous voyez bien que deux cent mille francs sont bons à gagner, franchement. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  99. Arrête, Merlin, j'aime mieux donner à ton maître tout ce que je possède, que de m'exposer au chagrin de le voir à une autre. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
  100. Il vous faut un jeune notaire pour dresser votre contrat, les jeunes portent bonheur ; ne vous mettez en peine de rien, j'aurai soin de vos affaires et de celles de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  101. Je vais de ce pas chercher ce qu'il vous faut, et voilà mon maître tout à propos, qui vous tiendra compagnie en mon absence. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  102. Tout va bien, Angélique sera bientôt notre femme. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
  103. Vous allez donc être ma belle-mère, Mademoiselle ? (Acte 3, scène 9, VALÈRE)
  104. Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  105. Que diantre voulez-vous disputer contre Monsieur ? (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  106. Monsieur veut que ce soit Mademoiselle votre fille que j'épouse. (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
  107. Pardonnez-moi, Madame, je ne me suis point mépris, cela ne peut pas être autrement. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
  108. La, la, la, la, ne vous fâchez point, la colère fait mal ; vous avez mis votre bien à fonds perdu pour vous mais, il ne l'est point pour la famille vos enfants sont honnêtes gens, ils auront soin de vous et des enfants qui vous viendront. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  109. Voilà Monsieur votre père et Madame votre mère mariés ensemble, lorsqu'ils s'y attendaient le moins ; qu'ils consomment le mariage, si bon leur semble. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
  110. Songeons à ce qu'il faut faire pour le vôtre, et rendez grâce au ciel, que les extravagances de vos parents ne soient point sorties de leurs familles. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

  1. Mais vous êtes le maître ; vous voilà dans le logis, il ne tient qu'à vous d'y demeurer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Et pourquoi donc ne veux-tu pas nous donner cette satisfaction à l'un et à l'autre ? (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  4. Quand on nous surprendra, nous jettera-t-on par les fenêtres ? (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  5. Vous ne savez pas ce que c'est qu'un couvent pour une grande fille qui a coutume d'être dans le monde ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Ce logis est ouvert à tout le monde, et je suis peut-être le seul à qui il n'est pas permis d y venir librement. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  7. Tant pis ; nous ne tenons pourtant ici que pour cela, mon maître et moi ; et si vous faisiez bien l'une et l'autre, sans tant faire de façons, il enlèverait ta maîtresse, je t'enlèverais, moi : ce serait justement partie quarrée et nous vous ferions voir du pays, je t'en réponds. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  8. Fais-nous, fais-nous parler à ta maîtresse ; elle sera peut-être plus raisonnable. (Acte 1, scène 1, LA FLÈCHE)
  9. Je vous ai déjà dit qu'il y a trois joimis qu'il est à la chasse avec de ses amis : il ne fait guère d'ordures au logis, vraiment ; et ce n'est pas sa fille seule que notre vieil avaricieux fait enrager : il n'y a personne qui ne se sente de sa mauvaise humeur ; sa femme même a bien de la peine à le mettre a la raison. Il ne veut voir personne chez lui ; ce serait lui arracher l'âme que de tuer un lapin dans sa garenne, et il se désespère autant de fois qu'il voit à sa table quelque personne d'extraordinaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Mais tout est perdu, j'entends quelqu'un ; c'est lui, peut-être. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Non ; mais je voudrais bien que monsieur votre père fût allé les joindre aussi. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  13. Madame, nous n'avons donc rien à craindre de sa part, et votre frère est de mes amis. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. Et vous, tirez de ce côté, voilà votre père qui vient droit ici. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Peut-être. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  16. Voilà votre père sur nos talons. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  17. D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  18. Que tu m'obéisses, traître. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  19. Tenez, monsieur, j'aime mieux vous chagriner que votre femme; et quoique vous soyais bien diable, alle est morgue, sans comparaison, plus diable que vous quand aile s'y met. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  20. Ventregué, après ceux-là, il faut tirer l'échelle, et ce sont les plus belles philosomies de parsounes que j'aie jamais vues. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  21. Quatre : deux gros monsieux, qui m'ont la mêne d'aimer bien la joie, avec deux belles dames, qui ne la haïssont pas, je crois. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  22. Non ; le cocher est allé bouter le carrosse sous queuque hangar, dans le village ; car tous les vôtres sont pleins de jarbes ; mais il ramènera les chevaux, et j'ai dit que vous aviais une belle étable, où il en tiendrait plus de vingt-quatre. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  23. Ils m'ont tout l'air d'être bien nourris. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  24. Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
  25. Il y a ce gros abbé qui est si longtemps à table, et qui boit tant sans s'enivrer, avec un autre monsieur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Et puis cette jeune marquise qui gagna l'autre jour l'argent de madame. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Elle est avec cette autre dame qui est de si bonne humeur. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  28. Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  29. Elle paraît bien fâchée contre eux. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  30. Ventrebleu, je leur ferai si mauvaise mine, qu'ils n'y seront pas si longtemps. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  31. Quatre personnes, six chevaux, et un tas de valets ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  32. Mais ventrebleu, faudra-t-il que j'aie des pensionnaires comme ceux-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
  33. C'est de la part de monsieur votre neveu, monsieur. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
  34. Mon neveu sait mieux vivre que le autres, encore. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  35. Ils s'ennuient comme tout à ce camp, et votre maison leur vient bien à point. (Acte 1, scène 6, LE SOLDAT)
  36. Comment morbleu, il m'envoie un faisan et quatre perdreaux, et il m'amène cinq ou six bouches à nourrir ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  37. Monsieur, je ne sais pas ce que cela veut dire ; mais, si vous n'y mettez ordre, on viendra au premier jour tuer vos poules jusque dans votre basse-cour. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  38. On a chassé toute la journée dans votre petit bois, et ils sont venus tirer jusque dans votre clos. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  39. Pourquoi ne leur pas mettre du plomb dans la cervelle ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  40. Ils sont trois on quatre grands escogriffes de ce camp, et monsieur votre neveu «st avec eux. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  41. Ah ! le traître. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  42. Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  43. Je ne viendrais jamais ici, si j'étais en votre place. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
  44. Mon cher monsieur, votre très humble serviteur. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  45. Pour moi, qui ne suis point joueur, je me range auprès du maître du logis ; et je vous jure que, sans l'envie que j'avais de le connaître, je n'aurois pas fait ce petit voyage. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  46. Savez-vous que c'est un bijou que votre petite maison, hem ? (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  47. Eh ! Allons, allons, vous êtes un compère qui avez l'air de vous bien traiter, et nous savons que votre épouse est d'un goût délicat sur tout. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
  48. Vous vous moquez de moi, monsieur ; et pour être voisins, il n'est pas dit qu'on doive être toujours les uns chez les autres. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR BERNARD)
  49. Je m'en vas avec vos garçons raveindre votre oisel ; ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 10, THIBAUT)
  50. Sandis, mon cher, voilà une des plus heureuses rencontres que j'aie eues de ma vie. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
  51. Je suis bien heureux , madame, d'être voisin d'une si belle personne, et le peu de bien que j'ai dans ce pays-ci me sera désormais plus précieux que les plus belles terres du monde. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
  52. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 11, MADAME-BERNARD)
  53. Monsieur, votre oisel est retrouvé, et nan lui a reboutc sa calotte. (Acte 1, scène 10, THIBAUT)
  54. Morbleu, madame, vous êtes cause que je ne suis pas le maître chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  55. Vivent, vivent morbleu les gens de chez nous, pour être francs et généreux ! (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  56. Vous avez la basse-cour, le gibier ne vous manque pas ; il ne vous faut point d'autre extraordinaire. (Acte 1, scène 3, LE MARQUIS)
  57. Si j'étais bien le maître, tu n'aurais pas seulement du pain des valets. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
  58. Et il semble que je ne sois devenue votre femme que pour être déshonorée dans le monde par vos manières. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  59. Eh ventrebleu, madame , je suis ruiné par les vôtres, moi. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
  60. Il n'y a pas jusques à vos paysans qui se plaignent que vous ne voulez pas qu'ils raccommodent les chemins du village, pour rendre votre maison plus difficile à aborder. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
  61. On dit qu'il faudra deux ou trois jours pour le mettre en état de marcher. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  62. Tenez, voilà votre cousin que vous allez faire bien aise. (Acte 1, scène 16, MADAME-BERNARD)
  63. Nous avons pensé mourir tous deux, et nous venons achever d'être malades chez vous. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  64. Nous venons un peu prendre l'air, pendant quinze jours ou trois semaines, pour nous remettre un peu. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  65. Je vous aurais bien amené mon autre soeur, avec mon petit frère, mais la cariole était trop petite, et ils ne viendront qu'après-demain, avec ma mère. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  66. Allons, ma soeur, allons faire mettre nos hardes dans une chambre, et puis nous irons voir ma petite cousine. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
  67. Une bonne résolution : je m'en vais être homme à la barbe de ma femme. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
  68. Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  69. Je l'ai bravement laissé passer, je li ai bravement ôté mon chapiau, et j'ai dit à part moi : bon, v'ià de la provision pour dieux nous, et notre maître ne sera plus si enragé. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  70. Il croyait être bian caché là ; mais, morgue, il n'avait pas affaire à un gniais. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  71. Hé bian, morgue, jurerez-vous contre moi d'avoir laissé entier sti-là ? (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  72. Ne vous boutez pas en peine : il n'est pas tout seul, il y a je ne sais combien de chiens qui japons dans le village après d'autres, je gage ; je m'en vas au bout de la petite ruelle, et tout autant qu'il en viendra, je les détornerai envars ici, et ils seront pris comme des sots. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
  73. Est-ce vous qui avez dit qu'on les amenât dans votre jardin ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  74. Ils sont, je crois, plus de quarante, qui accommodont bian votre parterre et vos choux. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  75. Il en est entré trois ou quatre dans ma cuisine, qui ont emporté la moitié de votre soupe, que j'allais mettre à la broche. (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  76. Voirement, ce ne sont pas les chiens qui font le plus de désordre ; ils sont trois ou quatre grands escogriffes, et autant de valets, qui ne demandons qu'où est-ce ? (Acte 1, scène 19, NICOLE)
  77. Oh, palsanguoi, en voilà bien d'une autre ; ils voulont ravoir leur cerf à toute force, mais ils ne l'auront morgue pas. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  78. Oh, ventregué, ne vous boutez pas en peine ; je leur tiandrai bian tête moi tout seul. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  79. Il faut mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  80. Bon, bon, vous ne savez pas tout : chiens, chevaux, maîtres et valets, tout restera ici jusqu'à demain matin, pour être au bois de meilleure heure. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  81. Quoi, ventrebleu ! Des gens que je ne connais point ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
  82. Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
  83. Mais ventrebleu, rira bien qui rira le dernier. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  84. Par ma foi, il n'a pas trop de tort d'être fâché, et je lui trouve assez belle patience. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  85. Vous quittez ainsi votre belle-mère ? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  86. En vérité, mon père a bien raison de n'aimer point la campagne ; et, outre la dépense qu'il est obligé d'y faire, on n'y vit point assez tranquille. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  87. C'est un petit étourdi, qui fera quelque coup de sa tête, s'il n'a point de vos nouvelles; vous savez qu'il vous l'a promis, il est homme à vous tenir parole, et, dans le chagrin où est votre père, il ne ferait pas bon de l'irriter encore par cet endroit-là. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  88. Et comment fera-t-on pour lui rendre ma lettre ? (Acte 1, scène 23, MARIANE)
  89. Il prenait ma soeur pour quelque maîtresse que je menais promener en catimini. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
  90. Et que diantre personne ne vous verra là ; et puis voulez-vous faire perdre dix pistoles à votre cousin chonchon ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  91. Quel autre incident est-ce encore ici ? (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  92. Tiens, notre maître et monsieur Griffard venont de plaquer une vieille épée toute rouillée au-dessus de la porte, avec un bouchon de lierre, et ils ont griffonné au-dessous, avec lin gros charbon : à l'Epée royale. (Acte 1, scène 25, THIBAUT)
  93. En voici bien d'une autre. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  94. Tu peux à présent laisser entrer tout le monde. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR BERNARD)
  95. J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
  96. Vlà monsieur votre fils, qui ne se doute pas de la manigance. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
  97. Vous êtes le maître ; on vous fait honneur et à moi aussi. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  98. J'en suis ravi, je vous assure ; il est bon de connaître d'honnêtes gens. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
  99. C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  100. Les uns vont arriver, et les autres seront ici demain matin. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
  101. Il va leur jouer quelque tour de maître Gonin. Tudieu, via un futé manoeuvre. Il ne faut faire semblant de rien. (Acte 1, scène 28, THIBAUT)
  102. Monsieur, c'est que... morgue, c'est un drôle de corps que votre père ! (Acte 1, scène 28, THIBAUT)
  103. Cette maison-ci devrait être à moi ; et c'est feu mon grand-père qui l'avait vendue au père de celui qui l'a vendue à monsieur votre père. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  104. Où sont donc ces autres messieurs ? (Acte 1, scène 29, DORANTE)
  105. Moi, je trouve qu'il n'y a rien de si commode que de ne se botter qu'avec des guêtres. (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
  106. Vous vous moquez de nous, monsieur, et votre ordinaire nous suffit. (Acte 1, scène 30, PREMIER-HOUBEREAU)
  107. Quel est votre dessein ? (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  108. C'est l'Épée royale, à votre service. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  109. Vous pouvez voir ailleurs, messieurs, on vous accommodera peut-être mieux ; mais pour moi je suis cher, je vous l'avoue. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
  110. Moi, votre fils ! (Acte 1, scène 30, DORANTE)
  111. Il n'y avait point d'autre remède pour vous défaire de tous ces gens-là. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR GRIFFARD)
  112. Oui ; mais je serais ravi d'entendre ce qu'ils disent entre eux de l'invention que j'ai trouvée. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)
  113. Oui, te dis-je, c'est l'oncle de mon maître, qui est capitaine des chasses de tout ce pays-ci. Il aime son neveu à la folie. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  114. Rien, monsieur : je demandais une chambre à cette fille pour mon maître. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  115. Une chambre pour ton maître ! (Acte 1, scène 32, MONSIEUR BERNARD)
  116. Oui, monsieur : Éraste est là-haut avec madame et mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
  117. Oui, monsieur ; mais je voudrais bien savoir où il couchera, pour y mettre nos hardes. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
  118. Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
  119. Je me moque de cela, et je ne veux point être ruiné. (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)
  120. Oh bien, monsieur, vous êtes plus près de l'être que vous ne vous l'imaginez : je n'entends point du tout les affaires ; mais il y a là-haut des gens en disposition de vous en faire une très mauvaise. (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
  121. La sottise qu'a faite un de vos valets de tuer un cerf qui s'était sauvé chez vous, et qu'on a trouvé caché dans votre écurie, suffirait pour renverser une fortune encore mieux établie que la vôtre ; et je ne sais même si mon oncle ne risquera pas la sienne en ne poussant pas la chose. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  122. Cependant, monsieur, si vous voulez bien que j'aie l'honneur d'être votre gendre, il n'en sera jamais parlé. (Acte 1, scène 34, ?RASTE)
  123. Qu'à cela ne tienne, monsieur ; je vous rendrai tout ce qu'elle vous a coûté, et vous y serez toujours le maître. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  124. Je vous donne donc ma fille pour être défait de ma maison. (Acte 1, scène 34, MONSIEUR BERNARD)
  125. Nous accommoderons tout, madame, et ces messieurs qu'il avait amenés ne refuseront pas d'être des noces. (Acte 1, scène 34, ÉRASTE)
  126. Mon maître n'est pas mal dans ses affaires : avec une jolie femme et une maison de bouteille, il aura plus d'amis qu'il ne voudra. (Acte 1, scène 34, LA FLÈCHE)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

  1. Quand ton maître saura de quelle part je viens v.1 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  2. Lui demander ce soir une heure d'entretien... v.2 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  3. On ne saurait mieux l'être : v.23 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
  4. Soit, mais fais que je parle à ton maître, v.24 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  5. Une Dame, Monsieur, qui n'est pas ma maîtresse, v.35 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
  6. M'a fort recommandé de remettre en vos mains v.37 (Acte 1, scène 1, B?ATRIX)
  7. Qu'à d'autres feux un coeur se trouve disposé, v.46 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
  8. Comment, bélître, fat. Belle comparaison ? v.65 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  9. Je suis votre valet, et vous avez raison ; v.66 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  10. Mais lorsque le valet est fidèle à son maître, v.67 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  11. Le maître à son valet a tort de ne pas l'être. v.68 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  12. Vous êtes le maître. v.84 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  13. Oui, sans contredit. v.84 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
  14. Du droit de maître ici, puisque vous vous servez, v.85 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
  15. Non, qu'on le fasse entrer. v.93 (Acte 1, scène 4, DON ANDRÉ)
  16. De ce manque de bien par un autre avantage. v.108 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  17. C'est être bienheureux qu'un objet plein de charmes... v.119 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
  18. Des soins, du temps, des pleurs ; et peut-être, après tout, v.121 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  19. Tout autre qui voudra hasarder de m'en faire, v.124 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  20. J'entre sans lui déplaire en son appartement : v.130 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  21. Non que de votre amour j'appréhende les suites ; v.139 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  22. N'ont produit d'autre effet que de la chagriner ; v.142 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
  23. Plût au Ciel que mon maître en pût avoir autant. v.150 (Acte 1, scène 6, FABRICE)
  24. Je m'en trouve entre nous quitte à très grand marché. v.162 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  25. Comment ! A-t-il sujet d'être plus en colère ? v.163 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  26. Peut-être de la sienne aussi. v.172 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  27. Dont à d'autres beautés je sais faire ma cour. v.174 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
  28. Que pour être bien mort, il fallût mourir quatre ! v.207 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  29. C'est alors qu'on pourrait hasarder de se battre. v.208 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  30. Sa maîtresse est dondon, prenez-en quelque maigre, v.212 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
  31. Ce début me paraît très fort semblable à l'autre : v.235 (Acte 1, scène 8, FABRICE)
  32. Quel objet est le vôtre ? v.236 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  33. Sur ses pas en tous lieux vous cherchez à paraître, v.243 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  34. Vous passez fort souvent la nuit sous sa fenêtre, v.244 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  35. Il ne se flatte pas d'en faire une maîtresse ; v.252 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  36. Et peut-être les siens sont mes moins mal reçus... v.261 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
  37. Arrêtez, Don André, votre discours m'irrite, v.263 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  38. L'accorder à ses feux ! Quelle erreur est la vôtre ? v.267 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  39. Apprenez qu'elle n'est ni pour l'un ni pour l'autre, v.268 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  40. Don André, de chagrins n'outrez point ma vieillesse. v.271 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  41. C'est que j'ai pris pour elle un autre engagement. v.274 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  42. Comme votre dessein n'est pas de l'épouser, v.281 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
  43. J'en prends votre parole, et me retire. Adieu. v.286 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
  44. De bien plus doux objets votre âme est possédée ; v.292 (Acte 1, scène 9, FABRICE)
  45. Que pourrait-ce être ? v.306 (Acte 1, scène 9, DON ANDRÉ)
  46. Est encor au-dessus du vôtre assurément. v.310 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  47. Le plaisir que d'abord m'a donné votre vue. v.320 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  48. Votre étoile ! Morbleu, dites votre comète : v.328 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
  49. C'est un astre malin qui vous conduit ici. v.329 (Acte 1, scène 10, DON ANDR?)
  50. Astre malin, comète, étoile, m'y voici. v.330 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  51. Et de changer de maître, au moins pour quelques jours. v.349 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
  52. Sachez si l'on a point de lettres à me rendre. v.352 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
  53. Je suis dans un chagrin qu'aucun autre n'égale ; v.355 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  54. Isabelle entre nous, c'est assez vous en dire. v.360 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  55. Le vôtre se sert-il de ses droits contre vous ? v.365 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  56. Mais il fallait du moins lui donner à connaître, v.379 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  57. Des sentiments du coeur qu'on n'est souvent pas maître, v.380 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  58. Je le préfère à l'autre, et j'en fais votre époux. v.390 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  59. Hé, ne suffit-il pas pour lui que j'y puisse être ? v.403 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  60. Mais il passe les jours, les nuits sous ma fenêtre. v.404 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  61. Nos fenêtres aussi ; cela fait, mon enfant, v.409 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  62. Que ce qui m'a paru se trouve être une erreur. v.422 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
  63. Mais quand il entrera, prends garde que mon père... v.428 (Acte 2, scène 2, LÉONOR)
  64. Céans en sa faveur tout semble être séduit, v.433 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  65. C'est n'être pas d'accord ; mais je crois qu'aujourd'hui v.441 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  66. Qu'il sera votre époux, plus il fait diligence, v.456 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  67. Vous l'y suivrez, alors votre père bonhomme, v.460 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  68. Mourra peut-être, et puis tout s'accommodera. v.462 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  69. N'entrez point en fureur, Madame, on vous le cède. v.472 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
  70. D'un autre époux, Madame, acceptez-vous la main ? v.474 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  71. Je suis à votre sort tellement enchaînée, v.480 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  72. Ah ! De quel doux transport je me sens pénétrer ! v.482 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  73. Et contre mon bonheur quoi qu'on puisse entreprendre, v.483 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  74. Madame, votre aveu semble m'autoriser. v.490 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  75. Mais après les refus que m'a faits votre père, v.495 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
  76. Sont des titres souvent pour obtenir ensuite. v.500 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
  77. Que je n'aurai jamais d'autre époux de ma vie. v.508 (Acte 2, scène 3, LÉONOR)
  78. Votre père là-bas vient d'entrer brusquement, v.514 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  79. C'est de l'une ou de l'autre, à coup sûr. v.516 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
  80. Et peut-être à vous voir il s'accoutumera. v.520 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  81. Il va jurer, pester, une fois, deux, trois, quatre, v.525 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  82. Il blâmera vos feux ; puis las de les combattre, v.526 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  83. Madame, croyez-moi, c'est d'être incorrigible. v.530 (Acte 2, scène 4, JACINTE)
  84. Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  85. Est une liberté qui peut m'être soufferte ; v.542 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
  86. Hé bien il peut entrer. v.551 (Acte 2, scène 6, DON FÉLIX)
  87. Seigneur, je n'ai pu faire une autre diligence, v.562 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  88. Donne-lui votre main. v.566 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  89. Dans votre coeur pour moi fait naître quelque estime, v.574 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  90. Que sur le mien d'abord fit votre seul portrait ! v.576 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
  91. Votre époux prétendu n'est point un fat, Madame. v.577 (Acte 2, scène 7, JACINTE)
  92. Le trouble de mes sens... voudrez-vous bien permettre ? v.581 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
  93. J'ai besoin d'être seule afin de me remettre. v.582 (Acte 2, scène 7, L?ONOR)
  94. Ces diantres de vapeurs... v.584 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  95. Ô fille impertinente ! Ô contretemps fâcheux ! v.591 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  96. Vous êtes maître ici, commandez, ordonnez, v.603 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
  97. Près de l'original votre tendresse augmente, v.610 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  98. Oui, je veux bien l'avouer entre nous; v.611 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
  99. Déjà ! C'est être prompt à prendre de l'ombrage, v.613 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
  100. Ai-je tort de crier contre le mariage ? v.614 (Acte 2, scène 8, DON ANDR?)
  101. Seigneur, votre valet... v.622 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  102. Votre valet et sa mule, tous deux v.631 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  103. Vient d'envoyer à l'Ours la lettre que voilà. v.636 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  104. Cette lettre est de mon père, je pense. v.638 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  105. J'entre dans la douleur que votre coeur ressent, v.644 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  106. Oui, oui, faites, Monsieur, comme mon maître a fait, v.647 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  107. Vous avez bien raison d'en être bien fâché. v.656 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  108. Vous croyez Léonor à d'autres feux sensible ? v.670 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  109. Le traître ! v.675 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
  110. Fabrice nous peut même être utile en ce point. v.676 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  111. Avant votre départ, vous instruirez, je pense, v.677 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
  112. Que laissant ce valet avec votre équipage... v.681 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  113. S'ils ont pris l'un pour l'autre un mutuel amour, v.687 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
  114. D'en savoir le détail avant votre retour. v.688 (Acte 2, scène 9, DON ANDR?)
  115. Il faut être jaloux, furieux comme moi, v.692 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  116. Pour perdre mon rival mettre tout en usage. v.693 (Acte 2, scène 9, DON JUAN)
  117. Va, suis ton nouveau maître. v.701 (Acte 2, scène 10, DON ANDRÉ)
  118. Il faut pour son valet qu'il te fasse connaître. v.702 (Acte 2, scène 10, DON ANDR?)
  119. Et d'un autre côté ne disant rien, la peine v.713 (Acte 2, scène 11, FABRICE)
  120. Le Ciel en soit loué. Mais voici votre père. v.721 (Acte 3, scène 1, JACINTE)
  121. Jusques ici du moins, je n'ai rien vu paraître v.729 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  122. Qui me puisse donner aucun sujet de l'être ; v.730 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
  123. Par vos lettres que je reçois, v.737 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  124. Allez donc, et surtout hâtez votre retour. v.747 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  125. Vous laisserez ici votre équipage ? v.754 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  126. Votre époux pour un temps s'éloigne de ces lieux. v.764 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
  127. J'attends votre retour avec impatience. v.766 (Acte 3, scène 2, DON F?LIX)
  128. Je pars, et je crois voir dans le fond de votre âme... v.770 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  129. On pénètre aisément les sentiments d'un coeur, v.771 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  130. Ces sentiments pour moi sont fâcheux à connaître. v.773 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  131. Avec prévention vous en jugez peut-être ? v.774 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  132. Votre éloignement seul ne peut-il les causer ? v.776 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
  133. Hé, me croirais-je heureux d'obtenir votre foi, v.787 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  134. Si l'amour vous engage à quelque autre qu'à moi. v.788 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
  135. Partez donc ; au retour, si c'est votre plaisir, v.795 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
  136. Et pour cet autre amant vous avez de la haine ? v.809 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  137. De cet éloignement si l'autre ne profite, v.817 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  138. Dans votre appartement, D. Garcie introduit... v.828 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  139. Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  140. Entrez dans votre chambre et soyez-y tranquille. v.845 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  141. Ne va pas faire au moins d'entreprise inutile. v.846 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  142. Je suis tremblante, et je ne sais pourquoi. v.847 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  143. Je n'entre en tout ceci pour rien. v.849 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
  144. Rentrez. v.850 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
  145. Ah, ah ! Quelle est votre insolence, v.866 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  146. Comment, faquin, bélitre, v.869 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  147. De quel droit ! À quel titre ? v.870 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  148. Quand, comment, et par où le traître est-il entré ? v.871 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  149. C'est sur ce titre-là que j'ose ici paraître, v.877 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  150. Et j'y suis de l'aveu, de l'ordre de ton maître. v.878 (Acte 3, scène 6, FABRICE)
  151. Ceci de nos amants peut troubler l'entrevue. v.882 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  152. La rencontre est plaisante, et la friponne m'aime : v.910 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  153. Pour se cacher ici, je dois le faire entrer, v.915 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  154. Quand cela sera fait, où diantre le fourrer ? v.916 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  155. Qu'il entre, tout coup vaille, allons ouvrir la porte. v.925 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
  156. Entrez sans faire bruit. v.933 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  157. Il entre moins d'amour ici que de caprice. v.945 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
  158. Chut, taisons-nous, Monsieur, de peur d'être entendus. v.972 (Acte 3, scène 11, FABRICE)
  159. Je viens sans qu'on me mande, un autre est attendu. v.980 (Acte 3, scène 13, DON ANDRÉ)
  160. Oui, c'est votre rival, défendez votre vie. v.982 (Acte 3, scène 13, DON GARCIE)
  161. Don Garcie, attendez, quelle erreur est la vôtre ? v.985 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
  162. Vous allez égorger Don André pour un autre. v.986 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
  163. Quoi, traître... v.1003 (Acte 3, scène 14, DON GARCIE)
  164. Ce silence me fait connaître mon malheur ; v.1023 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  165. L'un de vous deux doit l'être, v.1025 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  166. Et vous l'êtes tous deux également peut-être. v.1026 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  167. Don Garcie interdit, votre ami l'âme émue... v.1030 (Acte 3, scène 15, DON ANDRÉ)
  168. L'un est mon ami, l'autre amant de Léonor : v.1032 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  169. C'est celui qu'en secret votre coeur justifie ; v.1034 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  170. Sortez d'ici tandis que je l'entretiendrai, v.1039 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  171. Rentrez, et suspendez les troubles de votre âme. v.1042 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
  172. En montant à cheval, je viens d'être averti v.1044 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  173. Que j'allais entreprendre un voyage inutile. v.1045 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  174. Ou sortons, ou passons de quelque autre côté. v.1056 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  175. D'un ami tel que vous plus sûr que de tout autre. v.1065 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
  176. Si vous êtes le mien comme je suis le vôtre... v.1066 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
  177. J'ai dit de votre part qu'il n'en fallait rien faire, v.1082 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  178. Il ne peut éviter de se battre avec lui. v.1088 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  179. Mais, quoi qu'il arrive, entre nous, il me semble v.1089 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  180. J'ai de votre part été chez Donne Elvire. v.1098 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  181. À votre amant je viens en ce moment de dire v.1101 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
  182. Elle n'a pas sujet d'être satisfaite. v.1126 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  183. Car je crains très fort, moi, que ce soit autre chose. v.1138 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  184. Autre chose, Monsieur ? En conscience, non. v.1139 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  185. Quand on attend surtout, Monsieur, d'être tranquille. v.1142 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  186. Quel bruit se passa hier dans votre appartement ? v.1152 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  187. Si je me mêle, moi, d'être son interprète, v.1165 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
  188. Rentrez. v.1168 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
  189. Il ne s'y trouve point : ah, traître Don Garcie ! v.1173 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  190. Don Juan, de quel trouble est votre âme saisie ? v.1174 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  191. Nous sommes seuls, je dois être votre beau-père, v.1186 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  192. Et je suis votre ami... v.1187 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  193. Comme ami, comme fils, ouvrez-moi votre coeur, v.1188 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  194. Tant que de rencontrer quelqu'un qui les partage. v.1190 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  195. Je meurs d'en être instruit. v.1196 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  196. Je tremble en lui parlant. v.1198 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  197. C'est votre fille en pleurs, interdite, éperdue, v.1202 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  198. Qui les avait chez moi fait entrer ? v.1205 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  199. De Léonor qu'un traître allait perdre d'honneur, v.1223 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  200. Pour votre compte seul y serait entré ? v.1228 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  201. Votre erreur est extrême. v.1233 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  202. Non, non, une autre dame est l'objet de ses soins, v.1235 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
  203. Les valets, qui toujours ou curieux ou traîtres, v.1245 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
  204. Épient avecque soin les actions des maîtres. v.1246 (Acte 4, scène 5, DON F?LIX)
  205. Que de cet entretien j'appréhende la suite ! v.1257 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  206. Si pour quelques soufflets j'en pouvais être quitte ? v.1258 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  207. Tu trembles ? v.1265 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  208. Il te faut, je le vois, parler d'un autre ton. v.1280 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
  209. Oh ! Cet article-là va vous mettre en colère, v.1318 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  210. Et contre moi, Monsieur, terriblement. v.1319 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  211. Comptant sur votre absence, v.1321 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  212. Pour chercher les moyens d'être défaits de vous. v.1324 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  213. Si je l'ouvris je veux être pendue. v.1330 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  214. Ah ! C'est de Don André que vous parlez peut-être ! v.1333 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  215. Ne vous y trompez point, Monsieur, c'est un grand traître. v.1334 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
  216. Hé ! Que diantre en avez-vous affaire. v.1342 (Acte 4, scène 8, JACINTE)
  217. De votre coeur vous n'êtes plus maîtresse, v.1345 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  218. N'en craignez rien, ce n'est pas contre vous. v.1348 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  219. L'amour selon nos voeux n'entre point dans une âme. v.1350 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  220. Je crois, si votre coeur était moins prévenu, v.1351 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
  221. Vous promettre le coeur, ce serait faire un crime. v.1362 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
  222. Chez Don Garcie il m'a fait porter une lettre, v.1377 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  223. Que ne le trouvant point, j'ai cru pouvoir remettre v.1378 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  224. Enragé, furieux, faisant le diable à quatre, v.1381 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  225. Il a pris une canne, et s'est mis à me battre. v.1382 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
  226. Vous puis-je être utile en quelque affaire ? v.1389 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  227. Don André est votre amant, Madame ? v.1393 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  228. Et sauver un duel, Madame, à votre frère. v.1406 (Acte 4, scène 10, DON JUAN)
  229. Trêve aux douleurs, que diantre avez-vous donc à craindre ? v.1410 (Acte 4, scène 12, JACINTE)
  230. La vôtre finira, sans doute, où l'on vous mène. v.1414 (Acte 5, scène 1, LÉONOR)
  231. Mais c'est le nôtre à nous, et pour la bienséance, v.1429 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  232. Entrez vite, il n'est pas à propos qu'il vous voie. v.1442 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
  233. Mon enragé de maître... v.1444 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  234. Être un peu moins brutale, à moins que d'oublier v.1451 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  235. Parbleu, crois-tu de moi que je pense autrement ? v.1463 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  236. Si pourtant tu veux être aujourd'hui sans rancune, v.1465 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  237. Bon, bon, je menais l'un, et toi tu menais l'autre, v.1469 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  238. Hé bien, nous avions fait entrer chacun le nôtre. v.1470 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  239. Que nos maîtres entre eux songent à la vengeance, v.1473 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
  240. Contre Don André même. v.1485 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
  241. Je trouble l'entretien ; mais quel est ce beau fils ? v.1488 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  242. Je les accepte, et vois qu'une autre est ta maîtresse ? v.1494 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  243. Cette nuit tu l'as entretenue ? v.1497 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  244. Quoi, ton maître avec toi n'est pas venu chez nous, v.1499 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
  245. Qu'avait dès le matin retenu sa maîtresse ; v.1501 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  246. Ton maître avait ici rendez-vous cette nuit ? v.1503 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
  247. Point de rival jaloux, d'amant pris pour un autre : v.1505 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  248. Oh ! Cette maison-là vaut bien mieux que la vôtre ! v.1506 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
  249. Mon maître est un maroufle, et m'exemple me gâte. v.1518 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  250. Ma foi, du contretemps, je suis pourtant fâché ; v.1519 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
  251. Puis-je vous être utile ? v.1525 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  252. Point d'autre assurément, que le cours de la lune, v.1534 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  253. Je le cherche, et je tremble en ce moment, v.1539 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  254. Ce valet doit être informé de l'affaire. v.1542 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  255. Oui, je suis un coquin, et dans votre courroux, v.1559 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  256. Je ne vaux pas l'honneur d'être tué par vous. v.1560 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  257. Traître, tu vas ouvrir la porte à Don Garcie ? v.1562 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  258. Lui, votre ami ? v.1569 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  259. Je veux être pendu, Monsieur, dès aujourd'hui, v.1571 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  260. Qu'il cherche à me donner des soupçons contre toi. v.1576 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  261. Et vous l'en croiriez, lui, c'est bien le plus grand traître, v.1577 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  262. Le plus grand chien qui soit dans Valence, peut-être. v.1578 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  263. Il paraît votre ami ? v.1579 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  264. C'est votre rival. v.1579 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  265. Moins peut-être par goût, que par bizarrerie, v.1582 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  266. Et d'une autre beauté je sais qu'il est épris, v.1588 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
  267. Ce n'est que d'hier matin qu'il promit l'entrevue, v.1593 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  268. De vingt autres comme elle il se moque de même. v.1598 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
  269. Don Juan, Don Félix, Don Garcie et mon maître, v.1613 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  270. Léonor... Tout cela n'a pas sujet de l'être. v.1614 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
  271. Entrez chez Donna Elvire, et moi qui resterai, v.1623 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  272. Être en droit de me faire à moi des remontrances. v.1634 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  273. Si ce n'est avec moi d'être un peu trop brutal, v.1636 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  274. Maître de vous, surtout... C'est là le beau. v.1643 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  275. Je ne souffrirai point qu'on la donne à d'autres ; v.1653 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  276. Les meilleurs sont les vôtres, v.1654 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  277. Sans contredit. v.1655 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  278. Et je n'aurai pas fait de vaines entreprises. v.1658 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  279. Tu peux compter qu'après l'autre ne tiendra guère. v.1662 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  280. Le lâche... Il n'est hardi que pour battre un valet. v.1668 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
  281. Songe à me bien garder le secret... Autre ment... v.1676 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
  282. De nous y rencontrer je suis bien aise aussi. v.1680 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
  283. À juger mal de moi votre âme est un peu prompte ; v.1697 (Acte 5, scène 9, DON ANDRÉ)
  284. Restez dans votre erreur. ? v.1698 (Acte 5, scène 9, DON ANDR?)
  285. Si jamais à mes yeux il ose se montrer... v.1707 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)
  286. Au meurtre, à l'assassin. v.1717 (Acte 5, scène 11, PLUSIEURS VOIX)
  287. Pour être tous témoins, comme je viens de l'être, v.1725 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  288. Du juste châtiment qui tombe sur mon maître. v.1726 (Acte 5, scène 12, FABRICE)
  289. Ah, quel monstre ! v.1730 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)
  290. Sans prendre mes avis vous faites choix d'un autre, v.1741 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)
  291. Je suis bon, et veux bien que mon choix cède au vôtre. v.1742 (Acte 5, scène 12, DON F?LIX)

LE GALANT JARDINIER (1704)

  1. Pour cela, monsieur Dubuisson, vous prenez bien mal votre temps pour faire ce mariage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  2. Quand on a des filles d'un certain âge, d'un certain esprit, d'une certaine tournure, on ne peut trop se hâter de les marier, et il n'y a point de contretemps pour s'en défaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  3. Il n'y a rien à craindre de la vôtre. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  4. Mais, mon fils, quand je l'ai été chercher en Lorraine, d'où nous arrivons, vous aviez pour elle un autre parti que celui que vous lui voulez donner. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  5. Sur la proposition de mon frère l'avocat, je m'étais résolu de la donner au fils de monsieur Orgon, un de mes anciens camarades de collège, homme fort riche, qui n'a que ce fils-là : nous étions en paroles pour cela, monsieur Orgon et moi ; mais outre que ce fils-là ne m'est point connu, c'est qu'il me revient de plusieurs endroits que c'est un libertin, qui s'est fait capitaine malgré son père, grand dissipateur de biens, homme de plaisirs, de bonne chère, et aimant les femmes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  6. Il y a encore autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  7. Ce fils de monsieur Orgon devait être rendu à Paris il y a trois semaines, pour terminer l'affaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  8. Si je me hâte de la marier à ce monsieur Caton, qui ne me plait guères, c'est que je suis prévenu que l'autre me plairait encore moins, et que je me veux mettre hors d'état d'être persécuté par monsieur Orgon, qui, comme l'on m'a dit, ne songe à marier son fils que pour le tirer du libertinage, et je ne veux point que ce soit ma fille qui ait cette peine-là. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  9. Mais, savez-vous bien que votre fille hait à la mort ce monsieur Caton que vous voulez qu'elle épouse. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  10. Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  11. Et de quoi s'avise donc votre monsieur Caton, que vous trouvez si économe, de régaler tous les jours tout le village ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  12. De donner des violons et de la musique dans les avenues de notre bois ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  13. Quelque chose là-dessous, que pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  14. C'est le neveu de notre jardinier, un sergent de milice, qui vient voir son oncle en allant à la garnison. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  15. Votre jardinier vous en fait bien passer, monsieur Dubuisson. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  16. Ce sont les vôtres, et tout cela vit aux dépens du maître. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  17. Outre la fatigue du voyage et le mouvement de ce vilain carrosse de voiture, dont je ne saurais me remettre, j'ai une migraine si horrible, un si grand mal de tête... (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
  18. Allez, ma femme, allez vous remettre sur votre lit, et ne vous inquiétez de rien, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
  19. Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  20. Je ne m'en suis pas tenu là, j'ai été jusqu'à Paris pour être mieux informé. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  21. Il a trois ou quatre personnes dans le village qui ne font autre chose qu'aller et venir. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  22. Monsieur, nous sommes arrivés : l'un a été dans la rue Saint-Honoré, chez des marchants d'étoffes, l'autre chez des marchands joailliers, sur le quai des Morfondus, celui-ci chez Crépi, celui-là chez Lamorlière. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  23. Non, vraiment, ce sont des gens fort discrets : mais cela n'empêche pas qu'on ne voie fort bien que des joailliers, des marchands de vins, des rôtisseurs... Il y a bien de la profusion là-dedans, bien du dérangement d'esprit, et je ne crois pas moi, que vous fussiez d'humeur à donner votre fille à un homme comme cela. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
  24. Vous voilà, monsieur de la Montagne, il y a une heure que votre maître... (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  25. Paix, paix, madame Mathurine ; êtes-vous folle de ne me pas appeler votre neveu ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  26. Votre maître donc, il y a une heure... (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  27. Est-ce que j'ai un maître, moi ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  28. Ce jeune monsieur qui a baillé de l'argent à notre homme pour être garçon jardinier, n'est pas votre maître ? (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  29. Votre garçon jardinier est un jardinier, et moi je suis votre neveu, sergent de milice. (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
  30. Mais songez donc que votre maître... Le garçon jardinier vous cherche pour vous parler, mon neveu de la milice. (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
  31. Mais quelle fantaisie a ce monsieur de se faire paysan, et à son homme de chambre de vouloir être le neveu de Lucas ? (Acte 1, scène 4, MATHURINE)
  32. Morgué, pourquoi faut-il que je ne sachions pas lire ni l'un ni l'autre ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  33. Qu'est-ce que ça fait à notre fortune ? (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  34. Tiens, voilà un papier qui est tombé de la poche de ce drôle que j'appelons notre neveu. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  35. Ils m'ont baillé, tu sais, quinze pièces d'or pour que le capitaine devenît notre garçon, et son homme de chambre notre neveu, tu sais ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  36. Morguenne, bellement, Mathurine ; Tredame, t'es bien prompte. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  37. Ce que je te dis là, vois-tu, c'est à celle fin de te faire mieux entendre que ce capitaine-là est un homme riche, vois-tu, queuque maltôtier ; que c'est là, vois-tu, queuque bon papier de conséquence, queuque contrat de constitution, vois-tu, queuque lettre de change. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  38. Ça pourrait bien être. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  39. Si j'ai une fois de l'argent, crac, je me boute dans les affaires, je me fais partisan, tu seras partisane ; j'achèterons queuque charge de noblesse, et pis, et pis, on oubliera ce que j'avons été, et je ne nous en souviendrons morgué peut-être pas nous-mêmes. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  40. Montre-moi ce papier, Lucas : donne, Lucas, donne. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  41. Tiens, Mathurène, que je te montre ; tout ce qui est blanc, vois-tu, c'est le papier, et tout ce qui est noir, c'est les lettres. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  42. Tredame, Lucas, tu sais déjà lire. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
  43. Tredame, toi-même. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  44. Il faut finir cette affaire-ci d'une manière ou d'une autre, monsieur ; et si monsieur votre père est encore huit jours sans apprendre de vos nouvelles, je vous le garantis défunt, ou, tout au moins, fou à lier. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  45. Tenez, monsieur, voilà les billets que fait courir monsieur votre père ; il y en a même d'affichés au coin des rues. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  46. Où diantre aurai-je mis ce billet ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  47. Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  48. Trente pistoles à gagner ! (Acte 1, scène 6, LUCAS)
  49. Vous vous livrez de bonne grâce à la vôtre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  50. À trente lieues de Paris, qui se serait défié de l'embuscade ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  51. Elle ne sait rien encore de votre amour ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  52. Il a des engagements avec un autre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  53. Il nous faudra le consentement du vôtre. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  54. Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
  55. Avec votre permission, mon neveu de la milice, j'ai queuque petite parole à vous dire. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  56. Qu'est-ce que c'est donc que ces trente pistoles qu'il y a à gagner pour qui baillera de certaines nouvelles, là... (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  57. Trente pistoles à gagner ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  58. Ces trente pistoles-là me feront perdre l'esprit ; oh ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  59. Sur ce que pour servir mon maître, tu trompes le tien ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  60. Et, mais, vous m'avez baillé quinze pistoles pour ne rien dire que c'est votre maître qui est ici. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  61. Et son père en promet trente à sti qui li dira où il est : je me fais comme ça des scrupules. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  62. Voilà un maître maroufle avec ces fantômes. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  63. Je vois bien ce qu'il y a à faire : tiens, voilà encore quinze louis d'or pour mettre les choses dans l'équilibre. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  64. Palsangué, oui, je ne suis plus queu parti prendre avec votre peste d'équilibre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  65. Voilà encore quatre louis, seras-tu content ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  66. Et qui diantre veux-tu qui le lui dise, gros animal ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  67. Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  68. Va, ne crains rien : elles n'ont garde de parler ni l'une ni l'autre, et Mademoiselle Lucille ne sait encore rien de la passion de mon maître, elle ne le connaît pas pour ce qu'il est. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  69. Il ne faut pas qu'elle sache que mon maître a son portrait ; nous ne l'avons eu que par surprise. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  70. Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
  71. Tatigué, l'habile peintre ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  72. Ils sont un tas de bourgeois et de bourgeoises, qui avont chacun envoyé leur plat, parce qu'ils savont que notre maître est un tantinet ladre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  73. Parguenne, il y a de quoi manger ; j'avons morgué deux cochons de lait, trois longes de viau, un gros aloyau, quatre gigots et une tarrinée de boeuf à la mode. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  74. Vous voilà fraîchement sortie du couvent, où je sais bien que vous enragiez d'être ; on va vous marier, et vous avez du chagrin ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  75. Vos parents ont fait un choix pour vous sans vous consulter ; vous en avez fait un autre, vous, en votre petit particulier, sans prendre leur avis, et vous n'avez pas grand tort ; leur monsieur Caton est bien le plus vilain mâtin, le plus disgracié mortel, avec son tic et son bégaiement ; je ne connais que votre cousin, monsieur l'avocat, qui soit encore aussi ridicule. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  76. Si tous les hommes étaient faits comme eux, votre petit coeur serait moins agité, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  77. Non, Marthon, ce n'est point lui ; il ignore où je suis, mon nom même ne lui est peut-être pas connu. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  78. Comment, diantre, voilà du style le plus tendre, le plus délicat. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  79. Mais ma mère, qui, comme tu sais, est venue me chercher à Metz elle-même, nous a si fort observée l'un et l'autre pendant toute la route... (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  80. Je me suis dit tout ce qu'on se peut dire ; je sens tout le ridicule de ma passion ; mais elle est telle, chère Marthon, que je ne suis plus maîtresse de la vaincre, et que je serai malheureuse toute ma vie. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  81. Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  82. Il y avait dans notre même carrosse une jeune fille qui n'avait point de mère. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  83. Mademoiselle, c'est le vôtre. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  84. C'est lui, mademoiselle, c'est votre joli homme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  85. Moi qui brûlais de me découvrir à vous, moi qui ne respire et qui ne veux vivre que pour vous, qui n'adore que vous et qui n'ait point d'autre objet, point d'autre passion que d'être à vous tour ma vie ! (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
  86. Mademoiselle, voilà votre père et ce vilain monsieur Caton. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
  87. Rian, rian, monsieur : c'est que j'expliquais à ces madames que si vous vouliez, j'aurais dessein de prendre votre potager pour mettre en parterre. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  88. C'est que de cette manière-là, il ne manquerait plus rian à votre jardin. (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  89. En ce cas, nan pourrait d'un autre côté... (Acte 1, scène 10, LÉANDRE)
  90. D'un autre côté ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  91. Va-t'y en, toi, d'un autre côté. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  92. Et vous, mademoiselle, allez tenir compagnie à votre mère. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  93. Mettre mon potager en parterre, le beau projet ! (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  94. Et que mettre dans ma soupe ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  95. Écoutez, monsieur Caton, j'avais dessein de vous donner ma fille, parce que je vous croyais un homme réglé, grand ménager, bon économe ; et par vos discours et vos actions, vous me paraissez tout autre. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
  96. Vous : on dit que toutes ces dépenses ridicules qui se font depuis quelque temps dans le village sont de votre façon. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
  97. Il viant d'arriver là-bas quatre hottées de volailles et gibier, avec six charges de bouteilles de vin, quatre grands marmitons et cinq ou six petits, qui, pour vous accommoder à souper, s'établissont dans votre cuisine aussi familièrement qu s'ils étiont chez eux. (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
  98. Votre homme de chambre a dit que si on ne le trouvait pas ici, qu'on vous le donnât à vous-même. (Acte 1, scène 10, LE ROTISSEUR)
  99. Parbleu voyons, ce mémoire nous éclaircira peut-être. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  100. Par la ventrebleu il ne l'est pas encore. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  101. Un marcassin, six perdrix, une douzaine de cailles, quatre gelinottes de bois. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  102. Cent quatre-vingt-deux livres dix sous. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
  103. Il y a itou votre cousin monsieur l'avocat qui est venu avec elle. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  104. Que diantre vient-il faire ici ce grimacier-là, avec son baragouin ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
  105. Il dit qu'il viant voir monsieur Caton votre gendre, qu'il n'a jamais vu. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  106. Votre répu... putation m'est co connue. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  107. Pa pa parbleu, il me contrefait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  108. Ce sera bien de l'ho l'honneur pour moi d'être allié à un homme comme vous, qui est un fou foudre d'éloquence. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
  109. Quelque dépense que vous fassiez, on on sait bien que vous sortez de le cai de la cai de la caisse moins d'argent que vous n'y faites entrer. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
  110. De quoi ce vi visage-là s'avise-t-il de me contrefaire ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR CATON)
  111. Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
  112. Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
  113. C'est tout autre chose. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR CATON)
  114. Je suis votre valet, monsieur Caton. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
  115. Il faut être fou à lier pour faire les choses que vous faites. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
  116. Je ne suis pas le maître dans ma maison depuis que vous y êtes. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
  117. Il n'est bruit ici que de votre gal galanterie. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BAVARDIN)
  118. Je veux être pen pendu, si je sais ce que c'est. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR CATON)
  119. Il n'y a pas moyen de faire sortir ceux qui sont entrés, ni d'empêcher d'entrer ceux qui sont dehors. (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
  120. Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  121. Je vais mettre ordre à cela. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BAVARDIN)
  122. Non, non, ne craignez rian ; ce sont d'honnêtes gens, ils se recommandent tretous de monsieur Caton. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  123. Elle m'a avoué que tout ceci était de l'invention d'un homme qui voulait faire à mademoiselle votre fille des présents de noces d'une manière galante. (Acte 1, scène 21, LA MONTAGNE)
  124. Le beau remède contre ma migraine, qu'une cohue de masques et de violons ! (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
  125. Vous qui dans votre doux ramage v.6 (Acte 1, scène 22, LA PAYSANNE)
  126. Apparemment cette autre manne renferme la petite oie ? (Acte 1, scène 22, MARTHON)
  127. Allons, amusons-nous plus agréablement, et donnez-nous quelque joli tour de votre métier. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  128. Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
  129. Comment, diantre, que vois-je ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  130. Le père de mon maître ! (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)
  131. Votre fils ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  132. J'ons gagné les trente pistoles de l'affiche. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  133. Votre fils déguisé ici en jardinier et amoureux d'une personne à qui il donne des fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  134. De votre fille ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  135. Quand j'ai fait revenir ton maître d'Allemagne, c'était pour le marier avec la fille de monsieur. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
  136. Je suis tout prêt à vous tenir ma parole ; mais cependant j'hésitais à donner à monsieur Caton, à cause des dépenses excessives dont je le soupçonnais, et c'est notre faux jardinier qui les faisait. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  137. Allons nous mettre à table, remettons le bal après le souper. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)
  138. Avouez tretous, que je sis un habile homme. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES CURIEUX DE COMPIÈGNE (1698)

  1. Fort au service de la vôtre, Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  2. C'est tout comme chez nous, Monsieur ; et à l'amour près, dont mon maître a bonne provision, vos destinées sont assez pareilles. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  3. Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  4. Je n'ai pas quatre pistoles, et je me divertis toujours, tout coup vaille. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  5. Hé, de quoi diantre vous avisez-vous de défrayer cette caravane ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  6. Ce sont bien là les allures d'un homme de votre pays ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  7. Paix, tais-toi, je leur garde bonne : ce sont de bonnes connaissances subalternes, de Robe, Marchands, Usuriers pour la plupart : je suis un peu sur leurs parties, je m'y veux mettre pour davantage ; et je leur paie consciencieusement par avance l'intérêt de leur argent, parce que le principal est mal assuré. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  8. Cela est de bonne foi pour un Chevalier de Gascogne, et je croyais qu'il n'y avait que mon maître capable d'une si grande délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  9. Monsieur Nicolas Valentin, honnête Marchand, qui fournit le Régiment, Madame Judith Valentin sa femme, Mademoiselle Angélique Valentin leur fille, avec d'autres Bourgeois et Bourgeoises des environs de la rue du Roulle, se sont avisés de venir voir le Camp : Monsieur mon maître, qui est fort libéral, quoiqu'il n'ait pas le double, les a généreusement régalés presque tous les jours. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  10. Ce qui nous embarrasse le plus, nous autres, c'est que mon maître est amoureux de Mademoiselle Valentin la fille ; cela nous pique d'honneur, voyez-vous ; et il faut ou crever, ou faire bien les choses. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  11. Le voici, ton maître. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
  12. Ma foi, je ne sais, Monsieur : ce qui me paraît de plus facile, c'est que vous consoliez Monsieur le Chevalier, que Monsieur le Chevalier vous console, et que je vous exhorte tous deux à prendre patience ; car je ne vois pas que nous soyons en état de nous rendre réciproquement d'autre service. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  13. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre pour me tirer de cette affaire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  14. Si tu n'imagines pas autre chose, je ne vois pas? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  15. Abandonnons-nous réciproquement nos curieux, vous ferez ce que vous pourrez des miens ; et des vôtres, moi, j'en tirerai raison, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  16. Cela m'ouvre l'esprit, Monsieur : notre Monsieur Valentin, à son négoce près, est un Bourgeois aussi bourgeois et aussi neuf? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  17. Les miens sont à peu près de même, habiles gens dans leur commerce, mais d'autre part très imbéciles. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  18. Et c'est Madame Pinuin, la maîtresse des trois Rois. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  19. Oui, je vais la mettre dans ma manche, laissez faire, et retirez-vous, je ne vous ferai pas attendre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  20. Sitôt que je vous aperçois, j'écarte les importuns, comme vous voyez ; et je connais à votre physionomie que je ne vous fais pas de chagrin. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  21. Devenez veuve, Madame Pinuin, je fais votre fortune, devenez veuve, encore une fois, et je vous épouse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  22. Votre compère ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  23. Il n'y a point de conditions à faire entre vous et moi. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  24. J'ai d'autres vues pour vous, Monsieur le Chevalier, je veux faire votre fortune à vous qui m'offrez de faire la mienne. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  25. Bail ou Contrat, je ne dispute point des termes, sachons seulement qui ce peut être. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  26. C'est la maîtresse de Monsieur Mouflard, un de ces Messieurs que j'ai logés chez vous ; c'est avec lui qu'elle est venue de Paris, ils sont fiancés depuis quatre jours. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  27. Vous en profiterez seul, et de trente mille écus d'argent comptant que je vous offre de sa part, aux conditions de l'épouser. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
  28. Trente mille écus, Madame Pinuin ! (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  29. Agis donc, achève, termine, je me repose sur tes soins et sur mon mérite : elle m'aime sans trop me connaître ; quand elle me connaîtra, qui pourrait-elle me préférer ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
  30. L'affaire ne manquera pas, à ce que je prévois : la Dame est éprise du Gascon, le Gascon est fort épris de trente mille écus. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
  31. Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  32. Vous n'avez pas mal fait votre compte avec eux, et le voisinage du Camp ne vous a point apporté de dommage. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
  33. Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  34. Il y a morgué de ces masques-là qui avons fait garder la maison aux Procureux pendant qu'alles s'en venont ici courir la prétantaine avec des maîtres Clercs. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
  35. Votre maître m'a dit que je vous trouvisse ici, qu'il avait queuque chose à me dire ; et comme ces parsonnes qu'il a logées cheux nous s'en allont demain, je crois qu'ils ne demandont point à compter : je voudrais bian savoir, ou d'eux, ou de ly, qui me baillera de l'argent ; car je suis homme d'accommodement, il ne m'importe pas qui m'en baille, pourvu que j'en aie. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  36. Pargué, tout à l'heure, le plutôt vaut le mieux : finissez avec la couseine, je m'en vais cheux elle faire tirer du meilleur ; si vous tardez trop, je boirai tout seul en vous attendant, et vous me trouverais peut-être ivre. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  37. Sans adieu, Monsieur Frontin ; votre valet, couseine. (Acte 1, scène 7, GUILLAUME)
  38. C'est votre cousin que ce Monsieur Guillaume, Madame Pinuin ? (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  39. Fort à votre service, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  40. Mais toi, en faveur de l'ancienne connaissance, serais-tu d'humeur à rendre un bon office à mon Maître ? (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  41. Je comprends cela : mais si ton maître est dans le dessein d'épouser leur fille, il leur fait honneur : quelles difficultés y a-t-il à vaincre ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  42. Cet honnête Marchand est un Bourgeois fort riche, et mon maître est un Gentilhomme fort gueux. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  43. Autre difficulté : le bonhomme sait le mauvais état de nos affaires ; il a aidé lui-même à les déranger, en nous vendant très cher à crédit de mauvaises marchandises, qu'il nous faisait revendre comptant à très bon marché, et en nous prêtons quelquefois cent pistoles dans le besoin, dont il tirait des billets de mille écus. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  44. Et ton maître veut épouser la fille d'un fripon ? (Acte 1, scène 8, MADAME PINUIN)
  45. Celui d'apprendre à la petite fille que mon maître est amoureux d'elle. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  46. Non, mon enfant, on ne s'est encore fait que des mines de part et d'autre ; et outre que nous ne savons pas bien si elle entend les nôtres, nous ne comprenons pas trop ce que les siennes signifient. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  47. Vous n'avez pas de regret à votre voyage, Madame ? (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  48. Et moi, je ne suis pas surprise qu'après avoir vu tant de belles choses, la Bourgeoisie soit si peu de votre goût. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  49. Hé bien, Madame, vous devez être la personne du monde la plus contente : Monsieur le Chevalier m'a prévenue sur tout ce que je m'étais proposé de lui dire de votre part ; il est amoureux de vous à la folie. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
  50. Je n'en fais jamais d'autre, et je me suis toujours bien doutée qu'il m'en voulait. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  51. Je ne sais pas ce que je ne donnerais point pour être défaite de ce vilain Monsieur Mouflard. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  52. Nous nous en déferons, Madame, ne vous mettez pas en peine : j'en ai bien expédié d'autres. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
  53. Je vais retrouver ma tante et ma soeur, pour leur faire part de ma bonne fortune, et tâcher, en me promenant, de rencontrer ce petit étourdi de Chevalier. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
  54. À quoi diantre songes-tu donc ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  55. Nous n'avons parlé d'autre chose ; et si vous étiez venu de ce côté, vous auriez trouvé Madame Robin toute charmée de l'espérance qu'elle a de vous posséder. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  56. Les trente mille écus sont comptants, au moins ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  57. Allez-vous-en la joindre, Monsieur, et prenez soin de l'entretenir dans les agréables idées que nous lui avons données de son bonheur. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
  58. Hé allez, Monsieur, quand ils partiraient demain, nous leur donnerons ce soir un petit bal d'armée pour leur faire nos adieux : songez seulement à vous rendre au plutôt dans la tente de mon maître. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
  59. Tu n'as maintenant qu'à me faire connaître la femme et la fille de Monsieur Valentin, je trouverai bientôt les moyens d'apprendre à la petite personne ce qu'il faut qu'elle sache, et de pénétrer ce qu'elle a dans l'âme. (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  60. Nous ne te demandons pas autre chose. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  61. Hé parbleu, je crois que les voilà, le hasard nous les amène ici le plus à propos du monde, cela est d'un heureux présage pour notre entreprise. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  62. Dans notre tente : tu sais bien où campe le Régiment. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
  63. Bon, n'y déjeunâmes-nous pas l'autre jour ensemble ? (Acte 1, scène 12, MADAME PINUIN)
  64. Votre père est un plaisant animal, vraiment, de nous avoir fait faire un si sot voyage. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  65. Madame, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  66. Je suis la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  67. Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  68. Son animal de frère, votre imbécile de tante, son grand benet de fils, qui ne nous donne pas seulement la main, où tout cela s'est-il fourré ; il faudra les attendre, cela est bien agréable. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  69. Voilà un fort sot compliment, et je ne suis point en âge de paraître changée. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  70. Tredame, Madame, un visage taillé comme le mien n'a pas grand besoin d'embellir. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  71. Hé, vraiment oui, je le sais bien ; c'est de ce temps-là que j'ai l'honneur de vous connaître, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  72. Madame, je n'ai encore que seize ans, et ma mère n'a été mariée qu'à trente-neuf. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  73. Cette impertinente, avec ses seize ans, et les trente-neuf ! (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  74. On va s'imaginer que j'en ai soixante : je ne vous mènerai jamais avec moi, votre père aura beau dire et beau faire. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  75. Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  76. Je suis toujours en garde là-contre. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
  77. Il faudrait être bien fin, à moins que de se faire entendre avec des mines? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  78. Vous devez être bien contente de cette belle enfant-là, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  79. Et si vous aviez des parents bizarres qui s'opposaient à votre bonheur, qui voulussent forcer votre inclination ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  80. Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  81. Hé, Madame, l'amour ne doit-il pas pardonner tout ce que l'amour fait entreprendre ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  82. Je n'y manquerais pas, je vous en réponds : votre très humble servante, Madame Valentin. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
  83. Hé, ma mère, voilà Monsieur Mouflard, notre voisin ! (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  84. Je le crois bien, vraiment : s'il n'y avait que votre père d'extravagant dans tout lez quartier, ce serait un beau miracle. (Acte 1, scène 15, MADAME VALENTIN)
  85. Votre valet, Madame Valentin. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  86. Pas tout à fait, mais il ne s'en fallait guères ; et avec tout cela, je crois que tout le monde s'était donné le mot pour nous reconnaître. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  87. Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
  88. Que votre père mériterait bien qu'il lui en arrivât autant. (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
  89. Non, car cela ne vous convient pas, aussi bien qu'aux autres ? (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
  90. C'était notre plus court. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  91. Le beau plaisir de faire vingt lieues pour se faire battre par des sentinelles ! (Acte 1, scène 17, MADAME VALENTIN)
  92. C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)
  93. Monsieur votre mari a l'esprit bien fait, Madame Valentin, vous devez être bienheureuse avec cet honnête homme-là. (Acte 1, scène 17, FRONTIN)
  94. Margué, n'an les mettra tretous sur le cheval de bois, n'an dit que ce sont des espions. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  95. Dame, accoutez, songez à votre conscience, autant de grimpé, il n'y a pas là de façons. (Acte 1, scène 18, GUILLAUME)
  96. Au pis aller, Monsieur, si on vous faisait ce chagrin-là, il ne durerait pas du moins ; mon maître a des amis, et vous ne seriez pas là plus de trois ou quatre heures. (Acte 1, scène 18, FRONTIN)
  97. C'est pourtant un fort honnête homme, un des intimes amis de mon maître (Acte 1, scène 19, FRONTIN)
  98. Qu'on me lui fende l'estomac de trente coups de pertuisanes. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  99. Votre mari ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  100. Votre père ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  101. À votre considération, Mesdames, on ne lui mettra que vingt livres pesant de boulet à chaque jambe. (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
  102. Hé mon pauvre Monsieur Frontin, où est votre maître ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
  103. Ouais, tout ceci est trop bien concerté pour être naturel, c'est un tour qu'on me joue, assurément. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR VALENTIN)
  104. Écoute, Chevalier, voilà ton ami, voilà le mien, j'ai les mêmes ordres que toi, l'un me répondra de l'autre. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  105. Hé, jarnigué, laissez-les à pied tous deux, pis qu'ils s'y trouvont bian, ils aimeront peut-être mieux porter la tarre à cette fortification que n'an va faire. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  106. Cela ne peut manquer d'être su, l'ordre est exprès ; si nous y manquons, demain nous voilà cassés, je t'en avertis : hé donc, qui nous dédommagera de cet inconvénient ? (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  107. S'il ne tenait qu'à de l'argent, j'ai quatre-vingt-dix louis dans ma bourse. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MOUFLARD)
  108. Et j'en ai cent trente, moi, Monsieur. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR VALENTIN)
  109. Vous vous moquez de nous, je pense, avec votre argent. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  110. Oh que si fait, voilà votre fille ; que mon ami l'épouse. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
  111. Hé bian, palsanguienne, épousez sa femme ; il y a une Madame ici qui ne l'est pas encore ; mais que n'an dit qui allait bientôt l'être, faut-il tant de façons ? (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  112. Qu'alle devienne la vôtre. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
  113. Oh tâtiguenne, il est bien question de Bal, couseine, vela Monsieur Mouflard que n'an va mettre sur le cheval de bois, à moins que Madame n'épouse Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
  114. Oh, cadédis, fussiez-vous liés du noeud gordien, je le coupe, c'est mon affaire ; et nous ne nous quitterons pas que toutes nos conventions ne soient bien signées de part et d'autre, je les garde à vue. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  115. Rendez grâce à votre destin. v.18 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  116. Notre bête est d'une allure, v.65 (Acte 1, scène 24, MADAME ROBIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

  1. D'un Théâtre que mon absence v.4 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  2. Où vous aviez dit-on, fixé votre séjour. v.29 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  3. D'être autant de vos favoris v.34 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  4. En termes assez bons on m'a parlé des vôtres, v.41 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  5. À d'autres, v.42 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  6. D'autres que moi? v.52 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  7. Le théâtre était appuyé? v.66 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  8. Les Acteurs parlent autrement, v.82 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  9. Il en viendra quatre à sa place. v.91 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  10. Grand changement d'un temps à l'autre y a ; v.100 (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. Si par hasard la chose est autrement, v.108 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  12. Quoi qu'il en soit, faites-les-moi connaître, v.112 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  13. Et suivant ce qu'ils pourront être, v.114 (Acte 1, scène 2, THALIE)
  14. Venez tous reconnaître en moi, v.142 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  15. Une des Muses du Théâtre. v.143 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  16. Allons gaiement, la Muse est gaillarde et folâtre v.144 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  17. Et peut-être me plaira-t-elle ; v.161 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  18. À qui sans contredit ce défaut sied le mieux. v.169 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  19. Votre ombre impénétrable à la clarté du jour, v.171 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  20. Les autres Acteurs marcheront, v.191 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  21. Approuvez nos efforts, approuvez notre zèle, v.203 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  22. Mettre des Pièces d'agrément. v.210 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  23. Pourquoi donc ? Nous venons de remettre Psyché, v.213 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  24. Avec tout le succès qu'on s'en pouvait promettre. v.214 (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  25. Oui : mais au double il a fallu la mettre, v.215 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  26. Si vous ne les aidez de votre Rhétorique. v.229 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  27. Je me souviens autrefois d'avoir vu v.230 (Acte 1, scène 3, THALIE)
  28. Et lui dire à l'envi, qu'être de ses plaisirs v.257 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
  29. À quoi peuvent-ils être bons, v.301 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  30. L'un dort tandis que l'autre gronde ; v.304 (Acte 2, scène 2, LA JEUNESSE)
  31. Mais je me vengerai dans peu sur votre coeur. v.320 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
  32. Approchez, notre conducteur, v.323 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  33. C'est à vous d'entrer sur la Scène. v.324 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  34. Et j'aime mieux en être quitte v.349 (Acte 2, scène 3, LA JEUNESSE)
  35. Et veut mettre à ses pieds mon arc et mon carquois. v.354 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
  36. J'ose attendre beaucoup d'un entretien si doux. v.364 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  37. Et de notre Inconnu par eux? v.378 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
  38. Il connaît mieux que moi ce que c'est qu'être Amant, v.387 (Acte 3, scène 1, LE MARQUIS)
  39. Du moins j'ai tout sujet d'en être satisfaite. v.389 (Acte 3, scène 1, LA COMTESSE)
  40. Qui soit de votre connaissance, v.392 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  41. Je suis un grand Maître en Festins, v.395 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  42. M'a fait Maître d'Hôtel de la Cérémonie. v.400 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  43. Vous y trouverez votre compte. v.405 (Acte 3, scène 2, COMUS)
  44. J'ai besoin d'une main, la vôtre est-elle prête, v.426 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  45. Vous vous montrez plus jaloux que vous n'êtes. v.434 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  46. Je connais votre coeur mieux que vous, v.435 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  47. Et c'est si rarement que le trouble y peut naître? v.436 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
  48. Oui, Madame, j'ai tort de paraître jaloux, v.437 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  49. Car je n'ai pas sujet de l'être. v.438 (Acte 3, scène 2, LE MARQUIS)
  50. Il aura tout le loisir de s'en rendre le maître : v.440 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  51. Allons, faites de votre mieux, v.447 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  52. Et qu'à l'envie chacun de montre infatigable. v.448 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  53. L'autre nous attrape : v.456 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  54. Tôt ou tard les maîtres de nous. v.458 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  55. Tôt ou tard les maîtres de nous. v.468 (Acte 3, scène 3, MADEMOISELLE DESMARRES)
  56. Hé bien, pour toucher votre coeur v.488 (Acte 3, scène 3, COMUS)
  57. Je veux connaître avant qu'entrer en confidence. v.505 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
  58. Mais après quelques mots que peut-être moi-même v.512 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
  59. Mais rien n'approche là de ce qu'on voit paraître, v.530 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  60. Où vos divins attraits cessent d'être cachés. v.531 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  61. Comme de tous les coeurs leur éclat se rend maître, v.532 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  62. Souffrez qu'en l'admirant, nous vous fassions connaître v.533 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  63. Les autres ne font que mentir. v.543 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  64. Mais en vain contre vous la brigue emploiera tout, v.545 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  65. Marque pour votre gloire un murmure fatal ; v.553 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  66. Si notre gaillarde figure, v.559 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  67. Contre vous quelque temps cause un fâcheux murmure, v.560 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  68. Votre coeur est brigué par quantité d'amants ; v.563 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  69. Mais le premier de tous pourrait s'en rendre maître, v.564 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  70. Si le dernier, sans se faire connaître, v.565 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
  71. Si vous voulez, je vous dirai la vôtre. v.586 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  72. Je vous écouterai plus volontiers qu'un autre, v.587 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
  73. Avant toute autre chose, il faut que je la baise : v.591 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  74. Mais comme un autre en secret vous enflamme, v.600 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
  75. D'être éclairci, v.622 (Acte 4, scène 1, MADEMOISELLE DESMARRES)
  76. Ayant plus d'une fois eu l'honneur de paraître v.647 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
  77. Devant leurs Majestés, je croirais mal connaître v.648 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
  78. Ce que l'on doit, Madame, à votre qualité, v.649 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
  79. Je suis fort obligée à votre complaisance ; v.652 (Acte 5, scène 1, LA COMTESSE)
  80. Un moment suffira pour dresser un Théâtre. v.663 (Acte 5, scène 1, LE COMÉDIEN)
  81. La Comédie enchante, et j'en suis idolâtre. v.664 (Acte 5, scène 1, OLIMPE)
  82. Qui pour plaire n'a qu'à paraître ; v.690 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  83. Dans votre coeur sa flamme ne peut naître, v.692 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  84. Un Inconnu cherche à s'en rendre maître. v.694 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  85. Pourquoi chercher à connaître l'Amant, v.695 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  86. Quand l'Amour est un Dieu qu'on ne veut pas connaître ? v.696 (Acte 5, scène 2, ALCIDON)
  87. Prend-on de l'amour sans connaître l'amant ? v.702 (Acte 5, scène 2, AMINTE)
  88. De se faire connaître. v.712 (Acte 5, scène 2, OLIMPE)
  89. Qui devient coquette à trente. v.722 (Acte 5, scène 2, MADELOISELLE SALLÉ)
  90. On ne saurait être heureux, v.723 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR SALLÉ)
  91. On ne saurait être heureux, v.726 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR SALL?)
  92. On ne saurait être heureux, v.728 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR SALL?)
  93. L'on ne saurait être heureux, v.730 (Acte 5, scène 2, MONSIEUR SALL?)
  94. Mais en chantant toujours le Théâtre s'oublie. v.733 (Acte 5, scène 2, OLIMPE)
  95. Hé ! Cela vaudrait mieux que votre Comédie, v.738 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  96. Et vous en ferez cas sans doute à votre tour. v.740 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  97. À dessein d'obliger notre troupe obstinée, v.742 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  98. Il est de notre cru, nous y ferons figure. v.750 (Acte 6, scène 1, LA MONTAGNE)
  99. Entre autres l'on y voit, outre la mariée, v.754 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  100. Non ? À votre ordinaire v.771 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  101. Voulez-vous être ma vivandière, v.807 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  102. À votre avis ? v.857 (Acte 6, scène 1, COLIN)
  103. Et j'ons des qualités que bian d'autres n'ont pas. v.860 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
  104. Je veux vous mettre en train. v.865 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  105. Que je cachons sous notre bonnet. v.896 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
  106. J'ai bien valu mon prix autrefois, sur mon âme. v.900 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  107. J'étais jeune Coq autrefois, v.901 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
  108. Outre qu'il est mon voisin, v.907 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALLÉ)
  109. Fessons notre vin, v.911 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  110. Fessons notre vin, v.913 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  111. D'en être le père, v.922 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR SALL?)
  112. Madame. Parlez donc, Sieur Grosset, autrement. v.932 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
  113. Il est juste, et j'en fais le prix de votre flamme. v.950 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
  114. Madame, je puis donc prétendre à votre foi ? v.956 (Acte 6, scène 1, LE CHEVALIER)
  115. Je vous vois là tous quatre en bonne intelligence, v.958 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

  1. Cela ne sera pas nouveau ; mais ces bienfaits-là ne seront que pour les Vignerons, et il faut que tout le monde se ressente ici de l'honneur de votre présence. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  2. Nous avons deux jeunes filles qui ont grand besoin de votre secours, et nous vous prions, l'Amour et moi, de vous unir avec nous pour les rendre heureuses. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  3. L'une est fille d'un vieil usurier de Marchand de vin, qui a fait fortune, et l'autre est la nièce de son associé ; ils ne veulent pas qu'elles épousent deux jeunes gens de Paris, qui les aiment éperdument. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  4. Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  5. Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
  6. Laissez-moi faire, je ne les quitterai point, et je ne me ferai pourtant point connaître à eux, que pour les assurer de votre protection. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
  7. Ne rougissez-vous point, dites-moi, d'être si timide, quand je marque tant de fermeté ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
  8. Ce qu'on pardonne à votre sexe ; ne serait pas excusable dans le nôtre. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  9. Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  10. Mon cher Éraste, que notre bonheur est éloigné ! (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  11. Il y a de la folie dans votre proposition. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
  12. Venez, charmante Nérine, venez m'aider à persuader votre aimable compagne de ne pas désespérer un amant que vous savez bien qui l'adore (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  13. Afin qu'il m'ait plus d'obligation de n'en rien faire, et que la passion que nous avons l'un pour l'autre s'augmente par les difficultés. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  14. D'aimer et d'être aimée : d'attendre, du temps et de la fortune, un changement à la nôtre ; mériter par la persévérance un bonheur que les obstacles auront rendu plus sensible. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  15. Nous sommes dans le même cas l'un et l'autre, et nous en ignorons le sujet. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  16. Vous me méconnaissez tous quatre, et vous me regardez à deux fois ? (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  17. Nous ne nous défendons point d'être de votre domaine. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  18. Contre ma famille et la vôtre. (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  19. Contre toute la terre ensemble. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
  20. Mais quels moyens mettre en usage? (Acte 2, scène 5, LUCILE)
  21. Bacchus, l'Amour et la Folie s'intéressent à notre sort ! (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
  22. Vos maîtresses sont faites pour l'Amour ; vous l'êtes tous quatre pour la Folie. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  23. Ce que c'est que d'avoir du mérite, il ne manque jamais d'être récompensé. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  24. Voici Bacchus avec votre père, éloignons-nous : tout en marchant je vous instruirai de ce que vous aurez à faire. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
  25. Voilà une nouvelle manoeuvre ; Mais pour vous punir, je rendrai les vendanges prochaines si abondantes, que vous vous repentirez de votre usurière précaution. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  26. Puissant Dieu des buveurs, pouvais-je mieux marquer mon respect pour vous et pour votre divine liqueur, qu'en la conservant chèrement comme j'ai fait. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  27. Il y a un temps infini qu'on ne voit plus de Bourgeois ivres dans les rues, ni de petits Maîtres entre deux vins rendre hommage au beau sexe dans les bosquets des Tuileries. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  28. Oh, j'y veux mettre ordre. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  29. Ce n'est pas votre faute ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  30. Je sais de vos nouvelles, et vous avez un associé qui est dans le même cas, à ce qu'on m'a dit ; mais je vous corrigerai l'un et l'autre, ou je vous ruinerai tous deux. Je vous en avertis. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  31. Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  32. Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  33. Ce prix servait de règle au Bourgeois délicat et au riche gourmet, chacun se pressait d'en avoir ; les aisés se ruinaient, l'artisan souffrait, le malheureux languissait, le Brasseur gagnait, et nous ne perdions pas nous autres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  34. Laisse-moi faire le reste, je te fournirai un bon Cuisinier, des garçons actifs et vigilants, de jolies servantes : et nous établiront une petite guinguette, où je ne te laisserai pas manquer de pratiques, et j'en serai le maître garçon, moi. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
  35. Bacchus le maître garçon de ma guinguette ! (Acte 2, scène 6, FORÊT)
  36. Il en deviendra bientôt le maître. (Acte 2, scène 6, FOR?T)
  37. Tout est au pillage dans votre magasin. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  38. Il est tombé dans la maison une nuée d'affamés qui feront la cuisine jusques dans le jardin, et ils disont comme ça, qu'il y en a encore davantage de l'autre côté de l'iau, qui s'apprêtont à venir faire comme eux. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  39. Venez mettre ordre à ça, s'il vous plaît. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  40. On ne sait auquel entendre, et ils mettront peut-être le feu à la maison, s'ils ne voyont parsonne à qui parler. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
  41. Commencez par m'envoyer votre jolie fille et sa camarade, cela contiendra tout. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
  42. Avez-vous oublié notre projet, et que nous y avons affaire ? (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  43. Il y a un temps infini que nous n'avons pas fait de petite débauche avec notre gros ami le Dieu du vin. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  44. Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  45. Il n'y en a pas de moins excusables ; ni qui fassent tant murmurer contre moi. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  46. De quoi vous embarrassez-vous de l'indignation de la famille de robe, quand vous avez le plaisir d'avoir établi la fortune d'un joli homme, qui par plus de cent autres folies saura vous faire honneur de celle que vous avez fait faire en sa faveur ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  47. Je ne prends point le change, et j'en veux pour juge notre ami ; c'est à vous que le petit homme sait gré de sa fortune, et c'est à moi que l'on se prend de l'extravagance de la vieille. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
  48. C'est moi qu'on en accuse, quoique je ne m'en mêle, ni de part, ni d'autre : il n'est point amoureux, il n'est point aimé, la folie seule et la débauche ruinent ses affaires, et c'est pourtant l'Amour qu'on rend responsable de l'événement. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  49. C'est là notre malheur, à nous autres Divinités ; on nous impute quelquefois des choses où nous n'avons pas la moindre part. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  50. Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
  51. Vertu de ma vie, quelle provision pour notre guinguette ! (Acte 2, scène 10, BACCHUS)
  52. Je dégarnis mes temples pour faire honneur aux vôtres. (Acte 2, scène 10, L'AMOUR)
  53. N'ayons point de dispute là-dessus, et allons prendre possession de la nouvelle guinguette ; comme maître-garçon, j'y ai ma table, et ce ne sera pas la plus mal servie. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  54. Nous allons être accablés de monde : il nous faudrait quelqu'un pour écarter un peu la foule, et ne laisser entrer que des masques de connaissances. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
  55. J'ai fait dire au bonhomme Silène de se rendre ici, nous en ferons notre Portier. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
  56. Ne laissez point entrer mon père, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 11, LUCILE)
  57. Charmante, je ne vous manque point de respect ; et si la vivacité de la passion autorise des mouvements de coeur? qui causent? une palpitation, qu'on n'est pas maître de renfermer dans une imagination toute remplie de vos charmes? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  58. Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  59. Le moyen de n'en pas être, il est si engageant. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
  60. Mon amour, à moi est une passion qui est la suite d'une autre ; je ne veux épouser Madame que le soir, et Madame ne veut m'épouser que les matins ? Vous comprenez bien la différence ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
  61. Allez-vous-en trouver de ma part Bacchus et l'Amour qui tiennent table au fond de ce petit bois, vous ne sortirez pas d'ici sans être d'accord. (Acte 2, scène 13, LA FOLIE)
  62. Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  63. Je crois l'être, je crois ne l'être pas ; ma folie me parait sage, la sagesse des autres me parait folie. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  64. Je ne connais personne sans ridicule, les uns plus outrés, les autres moins. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  65. J'ai les miens, j'en suis persuadée ; mais ils me font plaisir, et je craindrais de les connaître, de crainte de m'en corriger. (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
  66. Cela doit être, c'est la règle. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
  67. Le hasard ne vous a pas trop mal adressés l'un et l'autre. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
  68. Cherchons des belles ; je m'en informe, on me mène au Cours, on y voit les visages qu'au travers des glaces, ce sont des pastels, je n'achète point chat en poche, je veux connaître. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  69. Où la prendre pour n'être point trompé ? (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  70. Pour ma famille, je n'en parle pas : le soleil n'a que douze maisons, et nous avons trente châteaux que je parcours toute l'année. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  71. Magnificence, grand régal, et de l'argent partout ; nous jouissons entre nous de quatre-vingt-quinze mille livres de rente. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  72. Fi donc, Madame, je suis cadet de treize frères. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  73. Volontiers, je suis sans façons, et ne refuse ni partie d'amour, ni partie de table, ce sont mes centres. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
  74. Bacchus m'a donné ordre de faire garder la porte pour éviter les inconvénients ; la pratique donne bien, comme vous voyez, la maison ne désemplit point, on se bat pour entrer. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  75. Il est vrai, on se bat pour entrer ; mais tout le monde sort sans payer. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  76. Voilà une bonne chienne de pratique, les bords de l'eau sont pleins d'ivrognes, qui emportent des bouteilles, et qui boivent en chemin à la santé du maître-garçon. (Acte 2, scène 16, FOR?T)
  77. Le maître garçon leur fait crédit, il prend tout sur son compte, ils en ont de la reconnaissance ; voilà d'honnêtes gens, il n'y a rien à dire. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  78. Vous l'y trouverez, ne vous mettez pas en peine, tout votre vin vieux sera consommé, il n'en restera pas une goutte : oh pour cela, il n'y a que Bacchus qui puisse imaginer des choses comme cela. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  79. Paix, paix, taisez-vous, et nous laissez faire, nous rétablirons l'abondance, il faut bien faire renaître le crédit. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  80. Non, diable ; nous avons affaire à d'honnêtes gens, tous enfants de Paris ; et j'ai bien recommandé qu'on ne laisse entrer que des personnes de connaissance. (Acte 2, scène 16, SILENE)
  81. On laissera entrer qui on voudra ; mais je vais être le Portier, moi, pour ne laisser sortir personne qu'à bonnes enseignes. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  82. Que peut-il m'arriver de pis, que d'être ruiné ? (Acte 2, scène 16, FORÊT)
  83. Oser faire du désordre dans notre guinguette ? (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  84. Votre guinguette, Madame ? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  85. Oui, ta patronne, et celle de bien d'autres. (Acte 2, scène 17, SILENE)
  86. Il a raison, il faut être fou pour confier sa cave au Dieu des ivrognes. (Acte 2, scène 17, FORÊT)
  87. Est-ce que nous allons jamais l'un sans l'autre. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
  88. Que pourrait-ce être ? (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)
  89. Mais pour l'être par de jolies filles, il ne leur faut commander que ce qu'elles souhaitent. (Acte 2, scène 18, LA FOLIE)
  90. Taisez-vous, insolent, vous manquez de respect au maître garçon, c'est lui qui se mêle de cette affaire. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
  91. Et vous, Nérine, sans celui de votre oncle ? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  92. Je te donnerai une Lettre de change sur la Fortune, moitié comptant, et le reste après vendanges. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  93. Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  94. Mais par votre moyen, avec un de ces Arrêts de Guinguettes, qui s'exécutent par provision, on pourrait toujours en attendant? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
  95. C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
  96. À l'autre bord de la Seine v.127 (Acte 2, scène 20, L'AMOUR)
  97. Sans folâtrer à Suresnes. v.142 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

  1. Il est vrai que j'ai une soeur tout à fait folle, et deux filles qui ne seront pas trop sages, peut-être. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  2. Ah, qu'on est sot de faire des enfants, et de n'être pas tout seul de la famille ! (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
  3. Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Hé, non vraiment : si vous l'étiez, auriez-vous fait le dessein ridicule de donner votre fille à un subalterne de robe, un vieux conseiller Présidial, un crasseux qui? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Vous êtes un peu crasseux aussi, j'en demeure d'accord, puisque vous le voulez ; mais comme vous avez du bien? croyez-moi, Monsieur, je ferais un peu décrasser ma fille, si j'étais à votre place. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Il en arrivera tout ce qui pourra, nous ne laisserons pas d'y en mettre, si nous pouvons. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  7. On ne peut pas l'être davantage. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  8. Cela est fort bien réglé dans notre petite imagination ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  9. Mais votre père et votre tante ne seront pas de votre avis, peut-être, et? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  10. Voilà qui est bien pour votre tante : mais votre père, de qui la chose dépend le plus? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  11. Vous l'obstinez tous, vous le chagrinez ; et moi je lui dis toujours qu'il a raison de quereller, que vous êtes des canailles ; il ne faut que cela pour être de ses amis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  12. Il en doit être plus qu'un autre. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  13. Mon père sera fâché dans quelque temps de lui avoir fait épouser ce magot-là ; et cela fera qu'il me mariera mieux, ou qu'il me laissera peut-être choisir moi-même un petit mari comme je le voudrai. (Acte 1, scène 4, MIMI)
  14. Votre tante amoureuse ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  15. Mais voici votre tante, je pense : c'est elle-même. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Vous n'avez point été à votre Clavecin d'aujourd'hui ? (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  17. Hé bien, votre maître d'Italien va venir, allez-vous-en l'attendre dans ma chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
  18. Vous en ferez votre héritière, apparemment ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  19. De votre façon, Madame ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  20. Vous n'y songez pas, Madame, et Monsieur votre frère est un bourru, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  21. Oh pour cela non, vous êtes hors de tutelle, sans contredit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  22. Je vous trouve à propos, ma soeur, et je reviens exprès pour vous dire que votre procès se juge demain, et que si vous négligez de voir aujourd'hui votre rapporteur, vous pouvez compter votre affaire perdue. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  23. Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
  24. Voilà votre tante. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  25. Nous savons pourtant bien que c'est quelque chose de bon qu'un bon mariage : mais celui que nous propose Monsieur votre frère, n'est point du tout de notre goût, je vous assure. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  26. De faire nos petites noces en notre petit particulier ; et quand cela sera fait, que le bonhomme crie tant qu'il voudra, nous le laisserons crier tout à son aise. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  27. Vraiment oui, chacun a sa faiblesse dans le monde : Madame a la bonté de se prêter à la vôtre, il faut bien que vous lui passez la sienne. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  28. Hé oui, vous dis-je : vous aimez un joli petit homme, Madame aime un joli petit homme aussi, et vous aurez chacune votre joli petit homme. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  29. Ce sont de fort jolis oiseaux à tenir en cage, au moins : il n'y a qu'une petite difficulté qui nous embarrasse nous autres. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  30. Nous ne savons où prendre le nôtre, nous ignorons où il est, il ne sait où nous sommes, et il y a près de trois mois que nous n'avons eu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  31. Oui, il n'y a qu'à bien marquer dans l'affiche le poil et les oreilles, quelque curieuse le ramènera, peut-être. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  32. En attendant que le vôtre revienne, je vous ferai voir le mien ; mais au moins, ma nièce, écoutez donc? (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
  33. Je voudrais qu'elle le fût cent fois davantage, et que sa folie pût nous être utile à détourner, ou à différer, du moins, ce maudit mariage que votre père s'est mis dans la tête. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  34. Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  35. Voilà ce que vous coûte votre dissimulation, et vos scrupules chimériques d'une bienséance ridicule, que vous enragez d'avoir eus, je gage. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  36. Il ne vous trouvera pas, à coup sûr : et comme ce sont les spectacles qui ont fait tourner la cervelle à Madame votre tante, votre père ne permettra jamais que vous y alliez. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  37. Le valet de chambre de votre petit homme qui demande votre tante ! (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  38. Holà, ho, Monsieur mon maître, montez vite. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  39. Voilà un beau contretemps de sympathie ! (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
  40. Hé allons, mort de ma vie, revenez à vous : vous prenez bien mal votre temps pour vous évanouir. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  41. Je vous revois après une longue absence, Monsieur ; mais je vous revois infidèle peut-être ? (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  42. Pour cela non : c'est notre tante ; on a demandé Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  43. Si je connais votre tante, Madame, si je l'ai jamais vue? (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  44. Ma soeur, ma tante vous prie de lui venir parler tout à l'heure, elle veut vous montrer? (Acte 1, scène 13, MIMI)
  45. Il ne l'a jamais vue qu'à la chandelle, peut-être, dans la loge de l'Opéra : c'est ce qui fait qu'il l'aime. (Acte 1, scène 13, MIMI)
  46. Vous m'avez trahie, Monsieur, le hasard vous trahit à votre tour : je suis fâchée que votre procédé? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  47. Écoutons-les, Madame, peut-être y a-t-il du malentendu dans tout ceci. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  48. Allez, Monsieur, le choix que vous avez fait, me venge bien de votre légèreté, je vous assure : cela suffit, et je ne prétends pas? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  49. Il est vrai que depuis que nous vous avons perdues, désespérés de ne point trouver dans le quartier de l'Université de quoi nous consoler de notre infortune, nous nous sommes logés dans le faubourg ; et par les conseils de Madame Jaquinet, Monsieur postule pour être Officier de Dragons. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  50. Votre tante aime furieusement ce corps-là, Madame. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  51. Nous songeons à notre établissement, comme vous voyez. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  52. Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  53. Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
  54. Si le vôtre était tout à moi? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  55. Il y a une autre difficulté qui est bien plus embarrassante. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  56. Votre père ! (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  57. Il nous réduit par son avarice, à faire notre cour à des vieilles, pendant qu'il veut épouser les jeunes, lui. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
  58. Nous en sortirons bien, ne te mets pas en peine : notre Monsieur Filassier aime Monsieur son fils à la folie, quoiqu'il n'en use pas bien avec lui : il n'a que cet enfant-là. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  59. Elle a la réputation d'être un peu folle, Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  60. J'ai vu Armide trois ou quatre fois avec Madame Jaquinet, dans les commencements, avant que vous eussiez fait connaissance. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  61. Trois ou quatre fois ! (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  62. Voici le père de ma maîtresse, et Monsieur Filassier ; il ne serait pas à propos qu'ils se vissent. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  63. Voici à propos une espèce de sceptre. (Acte 1, scène 15, LOLIVE)
  64. Que diantre veut-il dire ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  65. Votre servante, Monsieur. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  66. Que de monstres horribles. v.8 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  67. Monstres, allez cacher votre inutile rage v.10 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  68. Messieurs les monstres, si vous m'approchez de trop près, le sceptre enchanté jouera son jeu, je vous en avertis. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  69. Vous voyez bien que c'est un extravagant, vous n'auriez pas d'honneur de le battre ; il vous donnerait peut-être quelque coup qui vous ferait mal. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  70. Ils vont surprendre ton maître avec elles, ils ne sont encore avertis de rien. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  71. Je perds l'esprit, Monsieur, je vous l'avoue, et c'est Monsieur votre fils qui me le fait perdre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  72. Mon maître, mon cher maître, mon pauvre maître ! (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  73. Vous avez tort, il est bien votre fils, je vous assure. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  74. Il lui est arrivé par la poste, Monsieur, dans vos dernières lettres. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  75. Dans mes dernières lettres ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  76. Désespéré de vous avoir déplu, et de voir que nous ne recevions plus ni de vos nouvelles, ni de votre argent, il s'est abandonné à la douleur, il s'est jeté dans le jeu à corps perdu, il a gagné sept ou huit cents pistoles. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  77. Il s'est mis dans la tête des idées confuses de Palais, de Démons, d'enchantements, il croit être Renaud. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  78. Il croit être Renaud ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  79. Nous étions auprès de lui trois ou quatre ; car on le garde à vue, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  80. Nous n'en avons rien voulu faire, comme vous jugez bien ; et pour y aller tout seul, il a sauté par la fenêtre. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  81. Par la fenêtre, mon cher enfant ! (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
  82. Il ne s'est point fait de mal en se jetant par la fenêtre ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR GROGNAC)
  83. Peut-être quand il vous verra, il rougira de faiblesse, v.20 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
  84. La folie de ce pauvre jeune homme et l'extravagance de Madame Jaquinet, ne font que croître et embellir. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  85. Cela signifie qu'un clou chasse l'autre, comme vous savez ; et s'il pouvait prendre de l'amour pour quelque jolie personne qu'on lui ferait épouser? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  86. Tu n'y songes pas : marier un homme pour le remettre dans le bon sens ; c'est le moyen de le faire devenir fou. (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
  87. Mais, vraiment oui, je pense que c'est tout de bon, qu'ils ont perdu l'esprit l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
  88. Hé bien, mon frère, vous êtes témoin de notre amour extrême, ayez bien soin de ce pauvre garçon pendant mon absence, je ne serai pas longtemps sans revenir. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
  89. Mais c'est entretenir son extravagance, au lieu de songer à le guérir. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR FILASSIER)
  90. Allons, ma Reine, la passacaille d'Armide ; chorus, vous autres. (Acte 1, scène 21, LOLIVE)
  91. Si mon Maître est atteint de folie, v.34 (Acte 1, scène 21, LOLIVE, LISETTE)
  92. Voilà le remède qu'il faut à votre fils, Monsieur, que cette grande fille-là. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  93. Le valet est aussi fou que le maître, je pense. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GROGNAC)
  94. Le Ciel veut vous faire connaître, v.42 (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  95. Ciel ! Quelle honte de paraître v.44 (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  96. Oh pour cela, oui, le diable m'emporte, il ne tient qu'à lui de l'être davantage même, vous n'avez qu'à dire. (Acte 1, scène 22, LOLIVE)
  97. De quelque manière que la chose puisse être, je vous demande votre fille pour mon fils, me la refuserez-vous ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR FILASSIER)
  98. Hé, allons, Madame, contre fortune bon coeur. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  99. Traître, attends, je le tiens, je le tiens, son coeur perfide. (Acte 1, scène 23, MADAME JAQUINET)
  100. La folie de mon maître était plus facile à guérir que celle de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  101. Et va, va, mon enfant, tu n'en mourras pas non plus qu'une autre. (Acte 1, scène 23, LOLIVE)
  102. Allons donc ; et si nos maîtres sont d'accord, nous n'aurons pas de peine à nous accorder. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LE CHEVALIER À LA MODE (1687)

  1. Votre personne qui est toute de clinquant, votre grand carrosse doré qui roule pour la première fois, deux gros chevaux gris pommelés à longues queues, un cocher à barbe retroussée, six grands laquais, plus chamarrés de galons que les estafiers d'un Carrousel, tout cela n'a point imprimé de respect à votre Marquise ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Les autres sont plus chiffonnés que moi, et je venais dire à Madame que la Fleur et Jasmin ont la tête cassée par les gens de cette Marquise, et qu'il n'a tenu qu'à moi de l'avoir aussi. (Acte 1, scène 2, LA-BRIE)
  3. Ce n'est pas à votre personne qu'ils ont fait insulte, c'est à votre nom. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  4. J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  5. Que diriez-vous, si vous vous trouviez réduite à gagner à pieds votre logis, comme quelques-unes à qui cela est arrivé depuis peu ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  6. Oui, oui, j'aimerais mieux être Marquise la plus endettée de toute la Cour, que de demeurer veuve du plus riche Financier de France. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  7. Votre Beau-frère ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  8. Pardonnez-moi, Madame, J'ai cru qu'il était votre Beau-frère, parce qu'il était frère de feu Monsieur votre Mari. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Mais, est-il possible qu'il y ait des gens qui se puissent méconnaître jusqu'à ce point-là ? (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  10. Il n'est que votre beau-frère, et elle n'est que votre belle-soeur, une fois. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  12. Et qu'a de commun ce qui vient de vous arriver, avec les deux mariages que l'on a conclu, de vous avec Monsieur Migaud, et du fils de Monsieur Migaud avec Lucile votre nièce. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Ah, ah, ceci ne vaut pas le diantre pour Monsieur Migaud. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. Que Monsieur Migaud sera surpris quand vous lui apprendrez votre dessein ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Pour m'épargner l'embarras d'y répondre, je ne veux point que l'un ni l'autre sache cette affaire, qu'elle ne soit tout à fait conclue. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
  16. Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  17. Oui, Madame ; une vieille Baronne qui a un Procès dont je suis Rapporteur, m'apporta hier une recommandation de votre part. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
  18. Mais, Monsieur, je ne prétends pas qu'on dise dans le monde qu'une recommandation comme la mienne n'a servi de rien ; et je ne suis pas assez laide, ce me semble, pour avoir la réputation de n'avoir pu mettre un Juge dans les intérêts des personnes que je protège. (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
  19. Quel accueil ma fait ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  20. Trouves-tu que j'aie sujet de l'être ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  21. Aide-moi, je te prie, à le pénétrer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  22. Vous aimez Madame Patin ma Maîtresse, et vous avez cru jusqu'ici que Madame Patin vous aimait ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  23. J'aurai moins à souffrir que tu ne penses : et je suis, grâces au Ciel, d'une profession et d'un caractère à mettre aisément une femme à la raison. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  24. Commencez donc dès à présent à y mettre Madame Patin ; car je vous avertis que si vous attendez pour la rendre sage que vous soyez son mari, vous courez risque de la voir mourir folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  25. Je me suis senti de l'inclination à vous rendre service ; et il me semble que Monsieur votre fils, qui est un garçon si sage et si honnête, fera un bien meilleur usage de quarante mille livres de rente à qui vous en voulez, que le petit fat à qui Madame Patin les destine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Ta Maîtresse aurait-elle changé de pensée ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR-MIGAUD)
  27. Elle s'est mis la Cour en tête ; et pour y paraître avec éclat, elle prétend épouser le Chevalier de Ville-Fontaine. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  28. Voici notre Chevalier, adieu. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  29. Je veux mettre mon Ouvrière en crédit. (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  30. Pardonnez-moi, Monsieur, je serai bien aise qu'on l'avertisse de votre impatience ; aussi bien, voilà Crispin qui a quelque chose à vous dire. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  31. Eh ventrebleu, maraud, ne t'ai-je pas dit que quand je suis chez une femme, je ne veux point que tu me viennes parler d'aucune autre. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  32. Mais, Monsieur le fat, taisez-vous, encore une fois ; et ne venez point gâter une affaire, qui est peut-être la meilleure qui me puisse arriver. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  33. La Maîtresse du logis parle-t-elle de mariage, et songez-vous à l'épouser ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  34. Ce serait quarante mille livres de rente qu'elle possède, dont je pourrais être amoureux. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  35. C'est-à-dire, que s'il en venait encore quelque autre plus riche que ces deux-là, vous prendriez parti avec la dernière ? (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  36. Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  37. À propos d'aimer, je crois que vous n'aimez rien, vous, que votre profit. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  38. Je ne sais si je n'aimerais point une petite brune, qui est la plus charmante du monde ; et si elle était aussi riche qu'elle voudrait me le faire croire, je n'hésiterais point à lui sacrifier toutes les autres. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  39. Ce n'est que depuis quatre jours que je la vois tous les soirs aux Tuileries. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  40. En quatre jours ! (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  41. J'ai des entêtements de fortune, et je craindrais de me faire avec cette petite personne, une affaire de coeur qui me mènerait peut-être trop loin. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
  42. Hé, Monsieur, c'est par exemple, un fort beau carrosse qu'elle a fait mettre sous une de vos remises, deux gros chevaux dans votre écurie, un cocher et un gros barbet qui ont amené tout cela, et que je vais renvoyer, puisque vous le voulez. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
  43. Comme je n'y veux être que pour vous, je suis bien aise de me dérober aux importunités de quelques gens qui se croient en droit de me parler à toute heure, et à qui mes gens n'osent fermer la porte au nez, quoique je leur aie commandé plus de mille fois de le faire. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  44. Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  45. Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  46. Je sais que je vous fais plaisir de me bien mettre en équipage ; et je meurs d'impatience de voir si vous devez être contente de celui-ci. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  47. Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  48. Cela seul suffirait pour découvrir ce que nous avons intérêt de cacher ; et je serais au désespoir, que quelques soupçons nous attirassent de chagrinantes remontrances de votre famille et de la mienne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  49. Assurément, Madame, et il ne serait pas honnête que mon Maître essayât son carrosse devant vous. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  50. Adieu, Madame, je reviendrai dans un instant si vous voulez me le permettre... (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
  51. Ne tardez pas, je vous prie, et passez chez votre notaire pour ce que vous savez. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
  52. Ma foi, Madame, ce n'était pas la peine de quitter le jeu pour être sacrifiée par Monsieur le Chevalier, à l'impatience de voir son carrosse. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  53. Je gage qu'il y aura fait mettre des chiffres. (Acte 1, scène 9, MADAME-PATIN)
  54. Celui-ci, encore qu'il soit votre Amant, vous voyez avec quelle brusquerie il vous quitte, pour aller voir un carrosse neuf. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  55. S'il est jamais votre mari, il se lèvera d'auprès de vous dès quatre heures du matin, pour voir panser ses chevaux. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  56. Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  57. Ne te mets pas en peine, je la chapitrerai de manière qu'elle n'aura pas la hardiesse de quereller de plus de huit jours. (Acte 2, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  58. Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  59. Vous êtes la tante de ma fille, veuve de Maître Paul Patin mon frère, et je ne veux point que l'on dise dans le monde que la veuve de mon frère, la tante de ma fille, est une folle achevée. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  60. Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  61. Vous devriez, Monsieur Serrefort, ne me point reprocher des choses où je ne me suis exposée que parce qu'on me croit votre belle-soeur ; mais, voilà qui est fait, Monsieur Serrefort, je ferai afficher que je ne la suis plus depuis mon veuvage, je vous renonce pour mon beau-frère, Monsieur Serrefort ; et puisque jusqu'ici mes dépenses, la noblesse de mes manières, et tout ce que je fais tous les jours, n'ont pu me corriger du défaut d'avoir été la femme d'un partisan, je prétends... (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  62. Tête-bleu, Madame Patin, c'est le plus bel endroit de votre vie que le nom de Patin ; et sans l'économie et la conduite du pauvre défunt, vous ne seriez guères en état de prendre des airs si ridicules. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  63. Courage, courage, Monsieur Serrefort, vous faites bien de jouer de votre reste. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  64. Que faites-vous entre autres choses, de ce cocher à barbe retroussée ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  65. Non ; mais qu'elle en prenne un autre. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  66. Quand Monsieur Migaud sera le vôtre, il fera comme il l'entendra, Madame ; car je crois que vous ne vous manquerez pas de parole ; et si vous aimez tant la dépense, ce mariage au moins vous donnera quelque titre qui rendra vos grands airs plus supportables. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
  67. Oui, Monsieur, quand Monsieur Migaud sera mon mari, je prendrai ses leçons pourvu qu'il ne suive pas les vôtres. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
  68. Mais, voici votre petite nièce bien échauffée. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  69. Et qu'a-t-on pu dire à votre père ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  70. Le Chevalier a causé, peut-être. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  71. Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  72. Vous aurez bientôt ce plaisir-là, et je vous conseille par avance de commencer de bonne heure à garder avec moi certain respect où vous devez être, et où vous auriez peut-être peine à vous accoutumer dans la suite. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  73. Défaites-vous surtout de ma tante, et servez-vous du mot de Madame, je vous prie, ou demeurez chez votre père. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  74. Mais, ma tante, puisque vous êtes ma tante, pourquoi faut-il que je vous appelle autrement ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  75. C'est, qu'étant Femme de qualité, et vous ne l'étant pas, je ne pourrais pas honnêtement être votre tante, sans déroger en quelque façon. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  76. Il ne tiendra qu'à moi d'être pour le moins aussi grande Dame que vous. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
  77. Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
  78. Il faut que je vous en aie encore une autre, ma tante. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
  79. Sa fille est entêtée d'un homme de Cour, un homme de Cour la veut épouser, et elle meurt d'être épousée. (Acte 2, scène 5, MADAME-PATIN)
  80. Mais, Madame, est-ce que vous donnerez les mains aux desseins de votre nièce ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  81. Jugez de la mienne par la vôtre, Madame ; faites-moi, je vous prie, la justice de croire que je ne vis, qu'autant que je suis auprès de vous. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
  82. Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
  83. Hé bien, Chevalier, êtes-vous bien content de votre équipage ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  84. Il marchera ce soir, et s'il est de votre goût, Madame, il ne lui manquera aucune chose pour être parfaitement au mien. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  85. Vous y avez fait mettre vos armes ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  86. En vérité, Madame, je ne sais ce que le peintre s'est avisé d'y mettre. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  87. Le Chiffre doit être fort beau, l'N et l'U, font un assemblage fort agréable. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
  88. Vous êtes une sotte, ma mie, votre Maîtresse y est toujours pour moi. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  89. Voici bien un autre embarras. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  90. Par où diantre me tirer d'intrigue ! (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  91. Est-ce pour des personnes comme elle qu'on n'y veut pas être ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  92. En vérité, Madame, je ne comprends point d'où vient votre curiosité sur le chapitre de Monsieur le Chevalier, ni par quel motif ? (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  93. (Ne parlez pas de notre mariage.) (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  94. Ignores-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu'il y a d'illustre à Paris ? (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  95. Que pour être en réputation dans le monde, il faut être connu d'elle ? (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  96. (Ne lui dites rien de notre dessein.) (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  97. De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  98. Soyez amies pour l'amour de moi, je vous en conjure ; et que celle de vous deux qui m'estime le plus, embrasse l'autre la première. (Acte 2, scène 8, LE CHEVALIER)
  99. Madame, je suis votre servante. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  100. C'est moi qui suis la vôtre, Madame. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  101. Parlons, parlons de votre procès, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  102. Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
  103. Je vous demande pardon, Madame ; mais, je n'ai pas l'honneur de les connaître. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  104. N'était la considération de votre Maîtresse... (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
  105. Revenons à votre procès, Madame, et finissons, je vous prie. (Acte 2, scène 8, MADAME-PATIN)
  106. Lisette, dis un peu à mon Maître qu'il vienne me parler, j'ai quelque chose à lui dire. (Acte 2, scène 9, CRISPIN)
  107. En vérité, Madame, je ne comprends rien dans les affaires ; mais, je parlerai encore de la vôtre à Monsieur Migaud, je vous assure. (Acte 2, scène 9, MADAME-PATIN)
  108. Que veut Crispin à son Maître ? (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  109. Observons d'ici ce que ce peut être ? (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  110. J'ai une lettre, qui vous expliquera toutes choses. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  111. Le porteur m'a dit que ce n'était point de la bagatelle, et qu'il y allait de votre fortune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  112. C'est la liste de vos Maîtresses, que nous fîmes l'autre jour, Jeanneton et moi, à la porte des Tuileries. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  113. Quand vous reprendrez du goût pour la bagatelle, vous serez bien aise, peut-être, de relire ce petit mémoire. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  114. Donne donc la lettre. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  115. Non, non, ce sont les vers que vous fîtes faire l'autre jour, pour la Baronne, par ce misérable poète, à qui vous donnâtes ce vieux justaucorps, qui vous avait tant servi à la chasse. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  116. Je n'aurai donc la lettre d'aujourd'hui ? (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  117. Vous avez témoigné tant d'envie de me connaître, que je me suis résolue à satisfaire votre curiosité. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  118. Diable, votre garde-robe serait bientôt dégarnie de justaucorps. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  119. Ma foi, je ne sais ; mais puisque la voici, je vais lui laisser ces tablettes ; elle les donnera à sa Maîtresse ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  120. Ma foi, Monsieur, je serais bien aise d'aller voir ce que c'est votre petite brune. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
  121. Si ta Maîtresse revient avant moi, donne-lui ces tablettes, je t'en prie. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  122. Tu n'as que faire de les ouvrir, il n'y a encore rien de drôle ; et mon Maître ne les a que depuis peu. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
  123. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités... (Acte 2, scène 11, LISETTE)
  124. Non, Monsieur, Madame Patin n'est pas seule entêtée d'un homme de Cour ; Lucile, sa nièce, et votre prétendue bru, suit l'exemple de sa tante. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  125. Ouais, voilà une étrange famille ; et il faut être bien ennemi de son repos, pour vouloir épouser et la tante et la nièce. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  126. Toute la question est de lui faire perdre cet entêtement ; car après cela, vous ne vous ferez pas une affaire de la mettre à la raison. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  127. Il n'y a seulement qu'à rompre le cours d'une intrigue naissante ; elle n'est encore guère avancée, Dieu merci ; et pourvu qu'on fasse diligence, il n'y a rien, ce me semble, à risquer pour Monsieur votre fils. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  128. Une jeune femme, dont on force les volontés, tombe souvent dans de terribles irrégularités ; surtout quand son mari a du faible pour elle, et qu'elle a du penchant pour un autre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  129. Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
  130. Et pour confirmer ces soupçons, je vais mêler adroitement le Chevalier dans une affaire, dont je viens donne avis à ta Maîtresse. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
  131. J'aimerais bien mieux que celui-là se fût impatienté que l'autre. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  132. Je viens de chez vous, Monsieur ; et cela est fort mal, de ne vous y être pas trouvé. (Acte 3, scène 2, MADAME PATIN)
  133. Il me semble que des personnes comme vous, dévouées au public, ne doivent être que chez eux ou au Palais, occupés uniquement à leurs affaires, ou à celles de leurs parties. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  134. Nous préférons souvent celles de nos amis, et je veux bien vous avouer que quelques avis qu'on m'a donnés sur quelque chose qui vous regarde, m'ont fait remettre à deux ou trois jours le jugement de ce procès dont vous m'avez écrit. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  135. C'est une bonne impertinente que votre Marquise Dorimène, et je vous trouve bien plaisant d'aller chez elle, et de me le venir dire à mon nez, vous-même. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  136. Votre magnificence est soutenue d'un fort gros bien, que mille gens enragent de vous voir posséder si tranquillement. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  137. Pour cela, Monsieur, je ne crains point que votre Marquise me fasse tomber aussi facilement qu'elle a fait reculer mon carrosse. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  138. Mais je ne connais point les amis de cette femme-là, et je ne veux point me donner de peine pour les connaître. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  139. Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  140. Il y en a cinq ou six entre autres avec qui il a quelque espèce d'engagement, pour quelque façon de mariage, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  141. L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
  142. Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
  143. Il s'attend à devenir votre époux au premier jour. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  144. Ah, Lisette, le Chevalier me trompe assurément ; et je suis peut-être une de ces cinq ou six à qui il a promet tour à tour. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  145. Il a écrit quelque chose dessus, et ce sont peut-être les raisons qui l'ont empêché de vous attendre. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  146. Ce sont les vers les plus tendres du monde ; et si son coeur les a dictés, j'ai bien lieu d'en être contente. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  147. Liste des Maîtresses de mon Maître, avec leurs noms, demeures et qualités. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  148. Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  149. Le traître ! (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
  150. C'est un monstre. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  151. La grosse Marquise au teint luisant, rue du Plâtre, proche des Enfants rouges. (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
  152. Je cours au-devant de lui, pour lui donner son congé de votre part. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  153. Je vais faire une petite commission que mon Maître m'a donnée, je reviens tout à l'heure. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  154. Monsieur, c'est la liste de vos Maîtresses, que Madame a achetée au Palais. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  155. La liste de mes Maîtresses ! (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  156. Ne vous ai-je pas dit, Monsieur, que c'était l'autre jour, en badinant avec Jeanneton. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  157. C'est une des Maîtresses de Monsieur Crispin, apparemment. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  158. Oh diable, c'est une illustre, vous dis-je, et qui ménage elle seule plus d'intrigues, que la Guerbois ne vend de lapins en toute une année. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  159. C'est pour vous dire, Madame, que cette Jeanneton est une des amies de mon Maître, et que comme je la trouve drôle, je suis de ses amis ; et que l'autre jour, comme je vous ai dit, nous nous mîmes à griffonner ensemble cette liste, et nous forgeâmes des noms, des qualités et des demeures, qui ne sont que dans l'imagination de Jeanneton et dans la mienne. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  160. Fort bien, voilà ton Maître pleinement justifié. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  161. Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  162. Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  163. Non, non, votre imagination a fait la sottise, il faut que ce soit votre bouche qui la répare. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  164. Cette Comtesse-là est une folle, et c'est par une espèce de sympathie que mon Maître... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  165. Que diable, vous me ferez dire quelque sottise, et puis vous vous fâcherez contre moi. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  166. Quand il est un peu en train sur les trois ou quatre heures du matin, il va faire du bruit chez elle pour se divertir. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  167. Il y a quarante ans qu'elle en avait trente, et elle n'en a présentement que trente deux tout au plus. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
  168. Votre laquais est bien instruit. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  169. Il n'importe, je veux bien vous croire innocent, puisque vous tâchez de le paraître ; et je vous aurais, je crois, pardonné, si je vous avais trouvé coupable. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  170. Non, non, Madame, non, je ne prétends point abuser de votre indulgence. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
  171. Les apparences sont terriblement contre moi, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  172. Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE CHEVALIER)
  173. Je sens bien que vous me trompez, et je ne puis m'empêcher d'être trompée. (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
  174. Il faut le renvoyer, Madame, s'il vous plaît ; je lui avais dit de venir, comme nous en étions demeurés d'accord ; mais nous n'avons pas maintenant l'esprit assez libre, l'un et l'autre, pour songer à des affaires si sérieuses. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  175. Non, qu'il entre au contraire. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
  176. Je veux vous croire aveuglément, je m'abandonne à votre bonne foi. (Acte 3, scène 5, MADAME PATIN)
  177. Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  178. Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  179. Que voudriez- vous que j'allasse faire avec Monsieur dans votre cabinet ? (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  180. Quoi, vous dire qu'un jeune homme de qualité n'épouse guère une veuve de Financier sans quelque avantage considérable ; que tout l'amour que j'ai pour vous ne me mettrait point à couvert des reproches qu'on me pourrait faire dans le monde, et qu'enfin, pour me justifier aux yeux de tous mes amis, il faudrait que vous parussiez m'avoir acheté de tout votre bien ? (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  181. Non, Madame, je ne saurais dire ces choses-là, cela n'est point de mon caractère, et j'aimerais mieux être mort, que d'en avoir jamais parlé. (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  182. Madame, voilà Mademoiselle votre nièce qui vous demande. (Acte 3, scène 7, LA-BRIE)
  183. Vous rencontreriez ma nièce par là, sortez par le petit escalier. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
  184. Faites entrer ma nièce. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
  185. Hé bien, ma nièce, je vais achever mon affaire avec Monsieur, et nous songerons ensuite à la vôtre. (Acte 3, scène 8, MADAME-PATIN)
  186. Vous n'avez pas la mine de la garder longtemps, et si votre père vient à savoir... (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  187. Il n'y a pas de meilleur moyen d'obéir à l'un, et de gagner les bonnes grâces de l'autre. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  188. Mais quand on vous a tant prêché de plaire à votre tante, c'était afin qu'elle épouse Monsieur Migaud, et qu'elle vous fît son héritière ; mais en se mariant à un homme de Cour, elle vous frustre de tout votre bien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  189. Et croyez-vous qu'un homme de Cour puisse être riche au temps où nous sommes ? (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  190. Celui-ci n'est pas comme les autres. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
  191. Vous avez toute la mine d'avoir perdu votre Impromptu. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  192. Pour cela, entre vous le débat, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  193. Cela est bien impudent à une femme de votre âge. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
  194. Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  195. Châtiez l'insolence de votre nièce, ou je la châtierai moi-même. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  196. Mais, quel est votre différend ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  197. Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  198. La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  199. Et quand cela serait, Madame, est-il bien séant à votre âge d'en venir à ces extrémités, et ne devriez-vous pas rougir de clabauder de la sorte pour de méchants vers ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
  200. Je vais vous les dire par coeur, et vous connaîtrez bien par là que votre nièce ne sait ce qu'elle dit. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  201. Vous voyez bien, Madame, que je ne vous fais point d'imposture, et que votre nièce n'a pas raison. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
  202. Oh bien, je ne connais point votre Chevalier ; mais j'ai vu faire les vers moi-même, et je vous ferai bien voir que je dis vrai. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
  203. Il en tromperait mille autres sans scrupule, Madame. (Acte 3, scène 12, LISETTE)
  204. Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
  205. Ma foi, Monsieur, je n'y comprends rien, et il y a là-dessous quelque chose que nous n'entendons ni l'un ni l'autre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  206. Il ne faut pas être sorcier pour deviner cela ; et dès qu'il vous arrive quelque petit chagrin, on peut dire à coup sûr que c'est la suite de quelque sottise. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  207. Oui vraiment, et il y a plus de quinze jours que je n'en ai point employé d'autres. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  208. De la Baronne elle-même, que j'ai trouvée dans une colère épouvantable contre moi. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  209. D'accord ; mais nous savons, Dieu merci, l'art de la mettre à la raison. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  210. Non, elle s'est emportée plus fort que jamais ; et je n'ai point trouvé d'autre moyen de la réduire, que de prendre un air de mépris pour elle, qui l'a piquée, qui l'a piquée jusqu'au vif. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  211. Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  212. Celle-ci tire un lièvre aussi sûrement qu'un homme, comme vous savez, et elle ne craindra peut-être pas plus de tuer un homme que de tirer un lièvre. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  213. Hé là, Monsieur, ne raillons point ; elle ne perdrait peut-être pas au change, je vous en réponds. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  214. Je crois que je suis amoureux, Crispin, moi qui ne croyais pas pouvoir l'être. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  215. La ménager comme la Baronne, et il faut que dans cette affaire, l'une ou l'autre me rende un service considérable. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  216. Hé, à quoi la Baronne et Madame Patin vous peuvent-elles être unies dans cette affaire ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
  217. Je ne suis pas en argent comptant, comme tu sais, et je veux que mes deux vieilles m'en fournissent à l'envi l'une de l'autre, et facilitent la conquête de ma jeune Maîtresse. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  218. Palsambleu, laisse-moi rire, Crispin, laisse-moi rire, quand j'en devrais être malade, il m'est impossible de m'en empêcher. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
  219. Le plaisant, Madame, est que quatre ou cinq godelureaux se sont fait honneur de mes vers. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  220. Notre Baronne au reste n'a pas peu contribué à les mettre en vogue. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  221. J'ai passé chez elle pour lui parler de quelque argent qu'elle m'a prêté, et que je lui veut rendre, s'il vous plaît, Madame, pour en être débarrassé tout à fait. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  222. Et j'annonce, quand il dirait vrai pour la Baronne, comment se tirerait-il d'affaire pour votre nièce ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  223. Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  224. Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  225. Eh, merci de ma vie, pouvez-vous faire mieux, en vous fâchant contre un petit fourbe comme celui-là ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  226. Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
  227. Si cela est, Madame, j'irai déchirer sa robe entre les bras même de la justice, et je me ferai la plus sanglante affaire... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  228. Allez attendre chez votre notaire, et me laissez Crispin pour vous faire avertir quand je serai seule. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  229. Tiens-toi sur ce petit degré par où sort ton Maître. (Acte 4, scène 3, MADAME-PATIN)
  230. Cela ne fait rien, Madame, et je suis bien aise de savoir ce que vous me vouliez, outre que j'ai de mon côté quelque chose à vous communiquer touchant l'affaire de ce matin. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  231. Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  232. Oui, Madame, mais savez-vous bien que vous n'avez point d'autre expédient pour sortir d'affaire, et que ce sont les dernières paroles qu'elle nous a fait porter par son écuyer ? (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  233. Oh, vraiment, il faut attendre à faire cet accommodement, que j'aie un écuyer comme elle ; et quand nous agirons d'écuyer à écuyer, il ne faudra peut-être pas tant de cérémonie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
  234. Ah, je vois ce que c'est, votre entêtement continue, il est désormais impossible de vous en corriger ; et vos manières me confirment à tous moments les avis qu'on m'a donnés. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  235. Je sais de bonne part que ma fille s'entête de quelque Marquis plus gueux peut-être que votre Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  236. Monsieur Migaud sait tout cela comme moi ; mais, nous ne demeurerons pas les bras croisés ni l'un ni l'autre, et nous vous rendrons raisonnables malgré vous-même. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR SERREFORT)
  237. Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
  238. Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  239. Tout ce que je crains, c'est que le Chevalier ne vienne à connaître Monsieur Serrefort, et qu'il ne se dégoûte en me voyant si mal apparentée. (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
  240. Va dire à ton Maître que pour de certaines raisons, je ne le puis voir que sur les dix heures, et qu'il ne manque pas de venir juste à cette heure-là. (Acte 4, scène 6, MADAME-PATIN)
  241. Oh çà, puisque je n'ai point d'argent à porter à mon Maître, ce que j'ai à lui dire n'est point si pressé. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  242. Il m'arrivera peut-être d'un autre côté quelque bonne fortune, à quoi je ne m'attends pas. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  243. S'il était vrai que Madame_la_Baronne ne voulût qu'un mari, je serais son fait aussi bien qu'un autre, elle pourrait bien m'épouser par dépit. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  244. Il arrive tous les jours des choses moins faisables que celle-là, et je ne serais pas le premier laquais, qui aurait coupé l'herbe sous le pied à son Maître. (Acte 4, scène 7, CRISPIN)
  245. Au moins, Monsieur, vous savez bien que ma petite fortune dépend d'elle en quelque façon ; et si ce n'était que vous donnez des commissions à mon père, à mon cousin, et à celui qui veut m'épouser, je ne trahirais pas ma Maîtresse pour vous faire plaisir. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  246. Il y a une vieille plaideuse de par le monde, qui est aussi amoureuse du Chevalier que Madame votre belle-soeur, pour le moins. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  247. Oh, ventrebleu, ma pendarde de belle-soeur n'est pas encore où elle s'imagine. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
  248. Elle fait de grands projets pour votre satisfaction, et il ne tiendra pas à elle que Mademoiselle votre fille ne suive l'exemple qu'elle prétend lui donner. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  249. Non, mais c'est elle qui lui conseille de vous donner un gendre à sa fantaisie, sans se mettre en peine qu'il soit à la vôtre. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  250. Monsieur Serrefort verra peut-être ce soir plus d'incidents qu'il ne s'imagine. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  251. Le beau joyau pour en être si fort éprise ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
  252. Madame, je suis votre servante. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  253. Oh, vraiment, ma pauvre Madame, ce ne sont pas mes procès qui m'occupent à présent, et j'ai bien autre chose en tête. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  254. Quel est votre dessein, Madame ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  255. Mes enfants, jetez-moi Madame par les fenêtres, je vous en prie. (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
  256. Merci de ma vie, le premier qui avance, je lui donnerai de ces deux épées dans le ventre. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
  257. Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  258. Elle est furieusement emportée, oui ; et je crois que si je n'avais pas appelé du secours, elle nous aurait fait un mauvais parti à l'une et à l'autre. (Acte 5, scène 4, MADAME-PATIN)
  259. Je viens implorer votre protection, ma tante, et vous demander un asile contre la violence et les injustices de mon père. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  260. Ma tante, qu'on est malheureuse d'être fille d'un père comme celui-là ! (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  261. Marton, la fille de chambre de ma mère, l'avait fait entrer par la porte du jardin. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  262. Hé bien, ma nièce, qu'a fait votre père ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  263. Il ne l'a pas frappé peut-être ? (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  264. Dès que votre amant sera au rendez-vous, il faut qu'il vienne ici, je serai bien aise de le voir ; je ferai mettre six chevaux à mon carrosse, et vous irez ensemble à une maison de campagne, où je répondrais bien qu'on n'ira pas vous chercher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)
  265. Au moins, ma tante, ce n'est que par votre conseil que je me laisse enlever ; et je me garderais bien de m'engager dans une démarche comme celle-là, si vous n'étiez la première à l'approuver. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
  266. Oui, Madame, j'avais prié Mademoiselle votre nièce de... (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  267. Pourquoi nous choisissais-tu l'une et l'autre pour l'objet de tes perfidies ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  268. Hé, que diantre voulez-vous que je vous dise, Mesdames ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  269. Mais, à prendre les choses au pied de la lettre, suis-je si coupable que vous vous l'imaginez, et est-ce ma faute si nous nous rencontrons tous les trois ici ? (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
  270. Pouvais-je deviner que vous êtes la tante de Mademoiselle, et que Mademoiselle est votre nièce ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  271. Si nous avions su cela, nous aurions pris d'autres mesures. (Acte 5, scène 6, CRISPIN)
  272. Si vous ne vous étiez point connues, vous ne vous seriez point fait de confidence l'une à l'autre, et nous n'aurions point à présent l'éclaircissement qui vous met si fort en colère. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  273. Peut-on être insensible, Madame, et se trouve-t-il des coeurs dans le monde qui puissent résister à tant de charmes ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  274. Mesdames, il ne faut point vous brouiller pour une bagatelle ; et s'il est vrai que vous m'aimiez autant qu'il m'est doux de le croire, que celle qui a le plus d'envie de me le persuader, fasse un effort sur elle-même, et me cède à l'autre. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  275. Oui, Monsieur, et c'est ce même Chevalier que Mademoiselle votre fille court aux Tuileries, et qui sans moi serait peut-être votre gendre à l'heure qu'il est. (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
  276. Nous sommes heureux à nous rencontrer, comme vous voyez. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  277. Moi, Monsieur, au contraire ; et pour vous faire voir que je veux être de vos amis, avantagez de ces deux dames celle que vous haïssez, et j'en ferai ma femme tout aussitôt. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
  278. Oh, je ne prétends pas que vous épousiez ni l'une ni l'autre. (Acte 5, scène 6, MONSIEUR-SERREFORT)
  279. Voilà ma main, Monsieur : et dès demain, je vous épouse, pourvu qu'en même temps Monsieur votre fils épouse ma nièce. (Acte 5, scène 8, MADAME-PATIN)

LA FOLLE ENCHÈRE (1690)

  1. Hé bien, Monsieur Champagne, où diantre venez-vous ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Angélique demeurera-t-elle encore longtemps déguisée sous les apparences trompeuses d'un autre sexe que le sien ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  3. Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Il faut savoir, au juste, dans quelle situation est le coeur de Madame votre mère pour le petit Comte supposé ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  5. On vous en tirera le plus tôt qu'on pourra, Madame votre mère ne me soupçonne point d'être à vous. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  6. Et le Notaire de Madame votre mère ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Mille écus, c'est donner les choses pour rien, je tirerai cette somme de Madame votre mère, et quelques chose de plus, même : comme j'avais prévu que nous aurions besoin d'argent, j'ai déjà pris mes mesures, et la machine est toute trouvée. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Cela passe l'imagination, et je ne sais pas si vous ne devriez point vous faire conscience d'avoir aidé à la mettre dans l'état où elle est. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Une mère, parce qu'elle est maîtresse de tout le bien, se croira en droit de faire enrager Monsieur son fils ; elle lui refusera son consentement pour un mariage honnête ; elle ne voudra lui faire aucunes avances sur sa succession : et moi qui fais profession d'être le vengeur des injustices, je verrai cela d'un oeil tranquille ? (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  10. Non, je ne ferai point ce tort à ma réputation, et la bonne Dame apprendra à se connaître en gens, sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  11. Le Chevalier de Pharnabasac veut être payé ; elle sait ce que cela signifie. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  12. Adieu, voici bientôt les moments qui décideront de votre destinée. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  13. Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  14. L'aimable petit homme, que ton Maître ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  15. Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Elle est vieillotte et très coquette : un jeune garçon, ou qui paraît l'être, du moins, tout des plus beaux et des mieux faits, s'attache à lui en conter ; elle serait bien ennemie d'elle-même, si elle ne le croyait pas. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  17. Mais en effet, il y a mille Coquettes à Paris qui n'en portent point d'autres. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  18. Nous ne l'entretenons d'autre chose. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  19. Monsieur_le_Comte a-t-il fait connaître adroitement à Madame Argante qu'il a besoin d'argent ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  20. C'est ma Maîtresse qui m'y envoie, Madame. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  21. Et qui est-elle ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  22. Oui, Madame ; mais je vais dire à ma Maîtresse que je ne l'ai point trouvé, et que j'ai eu seulement l'honneur de faire la révérence à Madame sa grand'mère (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  23. Je viens de rencontrer le petit Comte dans un carrosse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  24. Il porte exprès des perruques brunes, et il dit partout qu'il a trente cinq ans, pour m'empêcher de paraître aussi jeune que je le suis. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  25. Et quand il en aurait, Madame, il ne devrait vous en paraître que plus aimable. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Non ; mais, je ne voudrais point un mari qui me sacrifiât à ses Maîtresses. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
  27. Oui par ma foi, tout ceci pourrait bien ne pas tourner aussi heureusement que Monsieur Merlin se l'est imaginé ; cette femme est soupçonneuse, elle cherche à découvrir quelques intrigues de notre petit Comte, et elle découvrira peut-être qu'il ne lui est pas possible d'en avoir ; mais le voici. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  28. Non, non, mon enfant, dis à ta maîtresse que cela ne se peut. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  29. J'ai d'autres affaires, j'ai d'autres affaires, te dis-je : voilà trente fois que je te le répète ; fais-moi le plaisir de ne me plus importuner. (Acte 1, scène 8, ANG?LIQUE)
  30. Est-il possible que tant de froideur ne rebute point les unes, ou ne fasse point ouvrir les yeux aux autres ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  31. Oui, pour les airs de nos jeunes gens, vous les prenez tous à merveille, et il semble que vous les ayez étudies toute votre vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  32. Je les copie d'un bout à l'autre ; je n'ai de la complaisance que pour moi, des égards pour qui que ce soit, un palsambleu ne me coûte rien devant des femmes de qualité, même je brusque de sang-froid la plus jolie personne du monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  33. Il est vrai, c'est la seule chose qui vous manque ; mais toutes ces perfections ne serviront de rien pour votre affaire, et Madame Argante est peut-être détrompée à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  34. Je ne l'envisage qu'avec frayeur, et j'aurais voulu pouvoir être heureuse sans le secours de tous les artifices dont nous nous servons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  35. Petit monstre de perfidie ! (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  36. Votre chagrin est encore augmenté ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  37. Hé bien, Lisette, il est dans la même disposition pour une douzaine d'autres. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  38. Pour une douzaine d'autres ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  39. Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
  40. Elles ne vous paraissent pas toutes si affreuses, Monsieur, et certaine Marquise entre autres? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
  41. J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  42. Il y a tant d'autres gens qui ne savent que faire ; et la Robe ne fournit-elle pas d'aussi jolis hommes que l'Épée ? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  43. Un bon mariage dans les formes guérira Madame de ses soupçons, et pourra vous mettre à couvert des persécutions qu'on vous fait. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  44. Que fais-je si son caprice n'irait point jusqu'à ne pas souffrir ce mariage, quelque avantageux qu'il me puisse être, s'il ne trouvait en mêle temps un parti considérable pour ma soeur ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  45. Vous êtes le maître, qu'il vienne. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
  46. Bonjour, Madame, votre valet. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  47. J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  48. En vérité, Monsieur de Pharnabasac, vous prenez aussi mal votre temps. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  49. Quelle petite conversation avez-vous là tous trois, en votre petit particulier ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  50. Il est engagé, au moins, ce jeune homme ; mais baste, ce n'est pas là ce qui m'amène : parlons d'autres choses. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  51. Veux-tu me donner une lettre de change sur quelqu'une de tes maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  52. Sur quelqu'une de ses maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  53. Cela m'est indifférent, moi ; çà, dépêchons, je vous prie, j'ai d'autres affaires : allons, Madame, de l'argent. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  54. Ils s'égorgeront dans votre chambre, si vous n'y mettez ordre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  55. Quel ordre y mettre, à moins de lui donner trois cent pistoles ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  56. Madame, il n'y a point d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  57. Non, s'il vous plaît, Madame, je ne les veux pas recevoir de votre main ; je ne prétends pas qu'on dise que je suis un voleur. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  58. La vérité est, que si je ne les ai pas tout à l'heure, d'une façon ou d'une autre, je vous estime et vous respecte, Madame, je ne veux point faire de bruit dans votre maison, mais j'aurai le plaisir de le tuer à votre porte. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  59. Allez, allez, Madame, ne craignez rien, je les séparerai s'ils se veulent battre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  60. Nous battre ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  61. Hé morbleu, pourquoi nous battre, puisque Madame nous accorde ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  62. Vous me promettez d'être sage ? (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
  63. Pourquoi donc affecter de le paraître ; tu m'as d'abord fort embarrassée ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  64. Une jeune personne se résout sans peine à perdre un amant dans l'espoir d'en faire aisément un autre ; mais une vieille amoureuse craint de lâcher prise : ce serait passer pour n'y plus revenir. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  65. Oui, je vous le dis naturellement, moi, cette Madame Argante est mieux votre fait qu'aucune autre : une brave femme, belle, bien faite, jeune avec cela ; et qui dans les choses assurément, fait voir que? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  66. Douze livres dix sols, je n'en ai point d'autre. (Acte 1, scène 15, MADAME-ARGANTE)
  67. Votre valet, adieu, jusqu'au revoir : voilà la plus obligeante personne que je connaisse. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
  68. Un de vos laquais est allé chez lui, voulez-vous que j'en envoie encore un autre ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
  69. Quel contretemps ! (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  70. Ne devinez-vous point qui ce peut être ? (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  71. Ma bonne Dame, votre très humble servante. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  72. Votre père et mon neveu le Chevalier Jumeau, nous attendent. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  73. Ne doit-il pas être mon mari, ce jeune homme ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  74. Votre mari ? (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  75. Lui, votre mari ? (Acte 1, scène 18, MADAME ARGANTE)
  76. Il est vrai qu'il faut être étrangement entêtée de chimères. (Acte 1, scène 18, MADAME-ARGANTE)
  77. N'ai-je pas la parole de votre père ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  78. Votre soeur ne doit-elle pas épouser mon neveu ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  79. À quoi vous entretenir de ces bagatelles ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  80. Vous devez, après sa mort, être le maître de tout son bien ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  81. N'est-il pas juste qu'il cherche à assurer la fortune de votre soeur ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  82. Et à faire serment à Madame, que je me donnerai plutôt la mort, que de me soumettre à l'épouser. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  83. Et là, là, petit garçon, votre père vous rangera ; donnez-vous patience. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  84. Mon père est trop raisonnable, Madame, pour me forcer d'être la victime d'un entêtement comme le vôtre. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  85. J'ai sacrifié tout à tes folles dépenses, et je te souffrirais après cela dans les bras d'une autre ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
  86. Hé bien, Madame, sont-ce là des titres pour me forcer à devenir votre époux malgré moi ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  87. Nous amener Monsieur votre père ; quelle aubade ! (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  88. Monsieur votre père est-il fort entêté de cette Marquise ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  89. Si Monsieur votre fils était un garçon à faire les choses de bonne grâce, encore, on pourrait raisonner sur ce principe. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  90. Vous ne connaissez peut-être pas cette Marquise, Madame, c'est une terrible femme, et qui a de grandes prétentions sur Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  91. Elle sort d'ici, et Madame votre mère aura grand besoin de vous dans cette affaire. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  92. Mais outre la nécessité, Madame, s'il ne consent à épouser la soeur, le frère ne sera point pour vous, sur ma parole. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  93. Mais outre la nécessité, Madame, en la mariant de cette manière, vous n'aurez pas le chagrin que de petits marmots vous appellent ma grand-maman ; et les enfants de Monsieur votre fils ne seront que vos neveux. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  94. La rencontre est tout à fait heureuse ; il faut qu'il prenne la place du neveu, vous dis-je. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  95. Et vous auriez la bonté d'agréer que dans le Contrat, Madame votre mère vous fît une donation de son bien comme à son beau-frère. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  96. Mais je ne suis pas cause de tout le mépris que Monsieur votre fils a pour elle. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
  97. Votre Notaire, Monsieur de Bonnefoi ! (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  98. C'est bien le nôtre, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  99. Avec votre permission, Madame. (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  100. Je ne comprends rien à tout votre procédé. (Acte 1, scène 22, MADAME-ARGANTE)
  101. Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  102. Rendez justice à votre choix et au mien. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  103. Vous me l'avez promis, je le veux avoir, ou votre fille n'aura ni mon bien, ni mon neveu. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  104. Hé bien, mon père, si l'établissement de ma soeur est une chose où vous soyez si sensible, il se rencontre ici une aventure merveilleuse. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  105. Oui, j'ai encore pour deux mille écus de pierreries, que je m'oblige de donner à votre fille. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
  106. Ne voudriez-vous point y mettre quelque chose de plus ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
  107. Vous voilà maîtresse du champ de bataille. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  108. Holà, Comte, accompagnez Monsieur jusqu'au logis ; faites signer votre soeur, et l'amenez ici. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
  109. Le plus joli esprit : vous serez charmée d'avoir une belle-soeur comme elle ; car il ne faudra pas la nommer votre bru. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  110. Il y a quelque chose de trop sérieux dans l'autre. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
  111. Il faudra bien qu'elle prenne patience : ne songez qu'à votre bonheur. (Acte 1, scène 25, MERLIN)
  112. Vous allez posséder Angélique, vous devez être content. (Acte 1, scène 25, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

  1. Vous faites coucher toute la maison à trois heures après minuit, on ne s'y lève qu'à proportion ; votre musique n'a réveillé parsonne. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  2. Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  3. Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  4. Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  5. Je n'ai que faire de votre naturel, taisez-vous. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  6. Le coeur me saigne de vous voir dépenser notre bian à être amoureux d'une parsonne qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  7. Ce que j'en dis, n'est pas que j'en parle : mais cet argent-là serait bian mieux employé à faire subsister notre soeur Nicole, qui garde des vaches auprès de Corbie, et le cousin Guillaume, qui n'est que le bediau d'une petite paroisse. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
  8. Si vous me parlez jamais de ces gens-là, vous n'avez qu'à faire votre paquet, et les aller joindre, entendez-vous ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
  9. Morgué, tope, je me tians révoqué : Il me déplaît par trop d'être le rat de cave de mon frère, et de le voir Monsieur ; j'aimerais palsanguenne mieux être le valet d'un autre. (Acte 1, scène 2, MATURIN)
  10. Votre servante, Monsieur Maturin. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  11. Votre valet, Mademoiselle Toinette, comment vous en va ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  12. Moi, je suis toute malade ; et je voudrais que le diable vous eût emporté, vous et votre Monsieur Rapineau, avec sa chienne de musique : cet animal-là nous assassine tous les soirs de grands repas, on en a des indigestions toute la nuit ; et quand on a commencé à s'endormir, il vous envoie des réveille-matin aussi désagréables? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  13. Oui, des chansons en latin, où lui-même il n'entend goutte, non plus que les autres. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  14. Il est bian fou de faire tout ça pour votre Mademoiselle Henriette, alle ne l'en aime pas davantage. (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  15. Quand il n'y a que de la robe et de la Finance dans le commerce, les Sous-fermiers brillent, on les trouvent passables : mais sitôt qu'on revoit des Officiers, ces autres Messieurs-là deviennent si laids, si laids? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  16. Le nôtre aura bientôt son congé, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, MATURIN)
  17. Je crois qu'on doit aujourd'hui commencer à lui faire la mine, on boudera demain plus sérieusement ; dans trois ou quatre jours on lui cherchera querelle, et on lui fermera la porte au nez sur la fin de la semaine. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  18. Votre congé ? (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
  19. Et que diantre, à qui en avez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  20. Et, qui est ce mortel-là qui s'expose à vous épouser sans votre permission. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  21. Ah, le traître ! (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  22. Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  23. Il s'adresse à Madame votre mère, sans vous en rien dire ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
  24. Il y a quatre jours que je n'ai pas de nouvelles d'Éraste, et ma cousine ne reçoit point de lettres de Clitandre. (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
  25. Il sera peut-être moins ridicule en Conseiller qu'en abbé : au pis aller, ce sera une nouvelle figure qui nous réjouira. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  26. C'est cette absence-là qui les fait valoir : et crois-moi, cousine, on les trouverait aussi ennuyeux que d'autres, si on les voyait toute l'année. (Acte 1, scène 5, ISABELLE)
  27. Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
  28. Je voudrais qu'il en eût aujourd'hui quatre pieds par-dessus la tête, le bourreau qu'il est. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
  29. Je prétends être obéie, et je ne veux pas qu'ils mettent le pied chez moi, ni eux, ni toutes ces connaissances de l'année passée, que l'hiver va ramener. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  30. Oh çà, ma fille, je vous ai expliqué les sentiments où je suis pour Monsieur Rapineau, vous prendrez votre parti là-dessus, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  31. Votre père était Greffier, à vous, il m'a laissé du bien : le vôtre avait la Ferme du Tabac, il est mort riche. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
  32. Vous voilà aussi mal loties l'une que l'autre, et vous n'aurez rien à vous reprocher ; mais enfin la chose n'est pas sans remède. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  33. C'est la profession d'Éraste et de Clitandre qui l'effarouche, c'est celle de ces deux autres qui lui a gagné le coeur ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  34. Hé bien, ne pourrions-nous point ménager un petit troc entre ces Messieurs ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  35. Je me chargerai quasi, moi, de les faire consentir tous quatre à la chose. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  36. Je vois bien qu'il n'y a que de l'imagination dans votre fait. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  37. Les gens d'esprit et de mérite sont toujours les mêmes dans tout ce qu'ils font ; un sot ne cesse point de l'être. (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
  38. Vous mériteriez peu que votre retour fît plaisir, si vous doutiez de la joie qu'il nous donne. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  39. Je juge de votre coeur par les mouvements du mien, et je veux croire? (Acte 1, scène 8, HENRIETTE)
  40. Je me donne au diable, c'est un Amadis que votre Éraste, pour l'amour s'entend ; je le suis pour la valeur, moi ; il n'a fait que languir, (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  41. Votre très humble servante, Monsieur. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  42. Je tirai l'autre jour au fourrage le dernier coup de pistolet, je pense, et je ne tuai personne en signe de paix, j'ai fermé la guerre. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  43. Robins ou autres gens ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  44. C'est ce qui vous fait tort, peut-être, elle songe à vous pour elle-même ; que sait-on ? (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  45. Serait-ce aussi Madame votre mère, belle Henriette, qui s'opposerait à mon bonheur. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  46. Çà, ne battons point le pays, sans compliments de part et d'autre ; parlons clair et bref. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  47. Je suis incapable d'en aimer d'autre. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
  48. Nous sommes les parties intéressées, le nôtre ne suffit-il pas ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  49. Et vous, allez voir Madame avec ces Demoiselles ; quoique elle ait ordonné qu'on vous donnât votre congé, elle ne refusera pas votre première visite. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  50. Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
  51. Je te vois venir ; tu vas me rendre l'intrigant de ces deux affaires, tu me crois plus d'esprit qu'à l'autre. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  52. Vous ne seriez pas de votre pays, si vous n'en aviez davantage. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  53. Autre faible par où tu me prends. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  54. Mais répondriez-vous bien que votre ami Éraste, de son côté, n'eût point de répugnance à se faire financier, lui ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  55. Quel fat ne voudrait pas l'être ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  56. Non sérieusement, faites-vous de Robe, et lui partisan, je vous fais épouser vos maîtresses. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  57. Pour être de robe, il faut une charge, pour une charge il faut de l'argent. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  58. Et vous n'en avez guères, peut-être ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  59. Moins que très peu, ma pauvre enfant : il vient force noblesse de chez nous, mais point de Lettres de change. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  60. Vous accommoderiez-vous d'être Conseiller d'un petit Présidial ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  61. C'est votre rival, Monsieur des Baliveaux. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  62. Mais cadedis, je suis déshonoré, Toinette, d'être en compromis avec ce visage. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
  63. Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  64. J'ai déjà eu querelle avec notre Président, et si il n'y a que trois jours que je suis reçu. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  65. Oh, je lui rivai l'autre jour son clou ; il me déchira ma robe, et il m'appela sot en pleine audience devant tout le monde ; mais cela n'en demeurera pas là. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  66. C'est son antipathie, vous dis-je ; et si vous voulez que je vous parle franchement, je ne vois point d'autre moyen de vous en faire aimer, que de vous faire d'épée. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  67. Non, je suis votre valet, je ne veux point me faire tuer dans le temps que j'hérite. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
  68. Vous prenez fort bien votre temps. (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  69. Il m'enrôlerait, peut-être, prenons garde à nous. (Acte 1, scène 11, MATURIN)
  70. Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  71. Bonjour, Monsieur, votre serviteur, comment vous portez-vous ? (Acte 1, scène 12, DES BALIVEAUX)
  72. Que j'envie votre sort, mon cher Monsieur, et votre profession, surtout. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  73. Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
  74. Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  75. Non, Monsieur, point de convention, jamais de marchés avec moi, j'agis sans intérêt : je ne vous demande que votre amitié et votre robe seulement. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  76. Avec votre parmission, Monsieur, une petite parole. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  77. Puisque vous allez bailler la robe, il ne faudra plus porter la queue, et vous aurez besoin de votre justaucorps. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  78. Morgué, tenez donc, vela votre peste de queue, je m'en vais vous reporter votre casaque, et rechercher la mienne. (Acte 1, scène 12, MATURIN)
  79. Votre nouvelle condition n'a pas beaucoup duré, monsieur Maturin. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
  80. Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
  81. Mais celles de votre cousine, comment vont-elles. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
  82. Oui, Madame, suis-je le maître de cesser d'adorer la charmante Henriette ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  83. Madame a raison, Monsieur, vous êtes de vrais gâte-filles, tout tant que vous êtes, vous autres Officiers ; et quand vous en avez fréquenté quelqu'une, on a toutes les peines du monde à lui remettre un bon vernis sur la réputation. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  84. Me soupçonne-t-on d'en avoir jamais eu d'autres ? (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  85. L'unique but de mes désirs, ce que je souhaite le plus au monde, ce serait d'avoir l'honneur d'être le gendre de Madame. (Acte 1, scène 15, ?RASTE)
  86. Hé que diantre ne parlez-vous ? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  87. J'entre dans vos sentiments, cela est vrai. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
  88. Votre très humble valet, Mesdames. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  89. Non, vraiment, Madame, le Ciel m'en préserve ; j'aime trop Mademoiselle votre nièce pour faire une sottise comme celle-là, et je sais bien qu'il ne lui faut que des Capitaines. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  90. Votre servante très humble, Monsieur, votre très humble servante. (Acte 1, scène 16, TOINETTE)
  91. Oh çà, çà, Madame Thomas, procédons au contrat, j'ai une rage d'être votre neveu. (Acte 1, scène 16, DES BALIVEAUX)
  92. C'est votre Clitandre, ma nièce, si je ne me trompe ? (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
  93. Comment donc, Mademoiselle Toinette, c'est de ma maîtresse qu'il est amoureux ? (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  94. Cela n'y fait rien ; ils vont être encore plus proches parents que cela, selon toutes les apparences. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
  95. Je suis capitaine toujours, j'y donne mon consentement aussi, je veux signer le contrat et être de la noce : nous verrons qui sera le plus sot de nous deux. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
  96. Vous me ferez, s'il vous plaît, Monsieur, l'honneur d'être d'un souper que je donne ce soir à ces dames. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  97. Allons, enfants, avancez, et faites de votre mieux. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
  98. Je voudrais morgué qu'alle fût encore plus piètre, pour ly faire plus de honte, à ce tigre-là. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  99. Votre Monsieur Rapineau, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
  100. Ah, le traître ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR RAPINEAU)
  101. Votre alliance ne peut faire honneur ni plaisir, Monsieur ; vous avez trop peu soin de votre famille. (Acte 1, scène 19, MADAME THOMAS)
  102. Embrassez votre maman, cousine. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  103. Allons, enfants, de votre meilleur, nous avons tous le coeur en joie, nous prendrons tous part à la fête. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
  104. Aux champs de Mars montrez votre vaillance : v.23 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)
  105. Je me ferais le maître de la terre, v.45 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  106. À d'autres ait été cruelle, v.75 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE LOLOTTE)
  107. Mais qu'il ait des lettres de change, v.80 (Acte 1, scène 20, DES BALIVEAUX)

LA FÊTE DE VILLAGE. (1700)

  1. Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
  2. Il ne s'agit point de conscience là-dedans, et entre personne du métier? (Acte 1, scène 1, NAQUART)
  3. Vous voilà en grande conférence avec notre Tabellion ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  4. Ce n'est pas moi qui vous interromps peut-être ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  5. Vous m'avez promis votre consentement pour ce mariage, et? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  6. Elle est un peu folle, comme vous savez ; et je m'étonne que tous les travers que vous lui connaissez, ne vous corrigent pas de l'envie que vous avez d'en faire votre femme. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  7. Vous avez du bien, vous n'avez point d'enfants, votre femme aime le faste, la dépense, c'est là, je crois sa plus grande folie, laissez la faire ; au bout du compte, l'argent n'est fait que pour s'en servir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  8. Mais autrefois, Monsieur Naquart? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  9. Autrefois, Monsieur Blandineau, on se gouvernait comme autrefois. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  10. Ne voudriez-vous point supprimer les mouchoirs, parce qu'autrefois on se mouchait sur la manche ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  11. Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  12. Il faut régler les unes par les autres, Monsieur Blandineau, à la sotte vanité près. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  13. Les manières de votre femme sont très bonnes, les ridicules que vous lui trouvez ne sont que dans votre imagination ; plus vous prétendez les corriger, plus ils augmenteront ; vous la contraindrez, vous vous ferez haïr. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  14. Croyez-moi, il vaut mieux pour vous et pour elle que vous vous accommodiez à ses fantaisies, que de prétendre la soumettre aux vôtres. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  15. C'est là votre sentiment, mais ce n'est pas le mien. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
  16. C'est un plaisir que vous aurez ; et puisque vous approuvez la chose, j'emploierai, pour la faire réussir, des moyens dont je ne me servirais pas sans votre aveu. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
  17. Feu mon mari est mort, la charge est vendue, je n'ai plus de titre, plus de qualité, je suis une pierre d'attente, et destinée sans vanité à des distinctions qui ne vous permettront pas avec moi tant de familiarités que vous vous en donnez quelquefois. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
  18. Elle a tout à fait perdu l'esprit, Lisette ; je vais me hâter d'une manière ou d'une autre, de la faire au plutôt déloger de chez moi, pour ne pas donner à ma femme un exemple aussi ridicule que celui-là. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
  19. Vous n'avez rien à craindre, Monsieur ; Madame votre femme est raisonnable, elle ne tient point du tout de la famille. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Assurément, et vous devez lui en savoir bon gré ; car il ne tient qu'à elle d'être aussi folle que pas une autre : elle a tous les talents qu'il faut pour cela, je vous en réponds. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Non, celle de gaze ou celle de dentelle, Mademoiselle Lisette ; les autres sont des housses, des caparassons qu'on ne saurait porter. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  22. J'ai joué, j'ai perdu, j'ai payé, je n'ai plus rien ; je vais rejouer, il m'en faut d'autre en cas que je perde. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  23. Au lieu de me remercier d'en prendre du vôtre. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  24. J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  25. Non, Monsieur, ne comptez point là-dessus, et donnez-moi de l'argent, s'il vous plaît, ou j'en emprunterai : mais ce sera sur votre compte. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  26. Quoi votre dessein ridicule continue, et malgré tout ce que je vous en ai dit ?... (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  27. Quelle extravagance de rassembler huit ou dix femmes plus ridicules l'une que l'autre, qui ne sont assurément pas de vos amies, pour leur donner à souper ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  28. Leur faire manger notre bien ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  29. J'aime à paraître, moi, c'est là ma folie. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  30. Et vous devriez vous cacher d'être si peu raisonnable? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
  31. Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
  32. Voilà votre écharpe, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  33. Votre queue, Madame Blandineau ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  34. Jasmin et Cascaret rinceront les verres, le filleul et le cousin de Monsieur verseront à boire, et le Maître Clerc mettra sur table. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  35. Mon Maître Clerc ? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
  36. Il le fera, mon ami, je l'en ai prié ; il n'est pas si impoli que vous, il n'oserait me contredire. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  37. Ne vous gênez point, mon fils, si la compagnie ne vous plaît pas, nous n'avons que faire de vous, on vous dispense d'y être. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
  38. Voilà une maîtresse femme, Monsieur, et qui met votre maison sur un bon pied. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  39. Faire une espèce de Maître d'hôtel d'un Maître Clerc ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  40. Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
  41. Mais, voici une petite personne qui l'est encore plus que lui, quoique son malheur soit d'une autre nature. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  42. Que tu es cruelle de m'abandonner à mes chagrins, et de ne pas être avec moi le plus souvent qu'il t'est possible ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  43. Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  44. Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  45. Quelques jours avant notre départ, il te souvient que nous le vîmes dans ta chambre ; il s'y rendit une heure plus tard que de coutume, il y demeura beaucoup moins, il était chagrin, inquiet, interdit, embarrassé : il commençait à ne me plus aimer, Lisette, et l'absence l'a fait m'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  46. Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  47. Il y a là-dedans plus d'opiniâtreté que de constance. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  48. Oh, si fait, si fait ; vous êtes fille, et le plaisir de contredire, fait quelquefois plus de la moitié de nos passions, à nous autres. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  49. Son maître n'est point inconstant. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  50. Donne-moi tes lettres, dépêche. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  51. Je n'ai point de lettres à vous donner, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  52. Tu n'as point de lettres à me donner ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  53. Que fait ton maître ? (Acte 1, scène 9, ANG?LIQUE)
  54. C'est un traître, un chien qui ne mérite pas de vivre, un homme à pendre, Mademoiselle. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  55. Une très haute sottise : épouser votre tante. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  56. Épouser votre tante ! (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  57. Si fait vraiment, ce n'est pas celle qui a son mari, c'est celle qui est veuve, Madame la Greffière ; et j'ai ici une lettre pour elle que je m'en vais lui rendre au plus vite. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  58. Une lettre pour elle ! (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  59. J'ai déjà eu cent coups de pied dans le ventre, pour cette affaire-ci ; il est bon de m'en tenir là. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
  60. Non, c'est Monsieur_le_Comte qui est devenu fou de vouloir épouser votre tante. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  61. Cela ne sera point, Lisette, c'est un prétexte qu'il, prend pour s'approcher de moI. Il trompe ma tante ; ma tante aime à se flatter, cela tournera tout autrement que tu te l'imagines. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  62. Non, prenez quelque petite fille du village, et me laissez parler à votre tante. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  63. Ne vous boutez pas en peine, partant que les garçons ne manquiont pas de vin et les filles de tartes, et que vous nous bailliais ces vingt écus que vous m'avez dit pour les ménétriers et pour ces petites chansonnettes que je fourerons par-ci par-là, nan ragaillardira votre soirée de la belle façon, je vous en réponds. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  64. Bon, tant mieux ; je vous baillerons queuque petit par-dessus pour ça ; et comme j'ai quelque doutance que vous allez vous remarier, j'aurons soin de faire votre épitra? (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  65. votre épitra? (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  66. Hé, morgué, nenni, c'est tout le contraire, votre épitralame, je pense, je ne sais pas bian comme ça s'appelle : mais ce seront des vars à votre louange, toujours. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  67. J'ai perdu ma femme, et puis j'avons cette année bon vin, bonne récolte, je sommes tretous si aises. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
  68. Adieu, Monsieur le Magister, votre très humble servante. (Acte 2, scène 1, LA GREFFIÈRE)
  69. Il y aurait de l'indiscrétion, peut-être, de vous demander ce que c'est, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  70. Hé, qu'a de commun la fin du siècle avec votre bonheur, Madame ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  71. Je n'ai pas eu de grands plaisirs pendant le cours de celui-ci ; mais je vais passer l'autre agréablement, sur ma parole. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  72. Celui qui était amoureux de votre nièce ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  73. Dis, qu'il feignait de l'être pour s'approcher de moi. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  74. Je crois que c'est un grand plaisir, d'être enlevée. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  75. Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
  76. Voilà votre soeur et votre cousine qui me paraissent bien échauffées. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  77. Vous voulez le porter plus beau que moi, parce que vous êtes mon aînée, ç'a toujours été votre fureur : mais je me séparerais d'avec mon mari, s'il fallait avoir ce déboire-là. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  78. Et moi, ma cousine, qui ai eu plus de treize mille francs en mariage, tant en argent comptant, qu'en nippes et bijoux. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
  79. Madame Carmin, votre très humble servante. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  80. Je ne puis pas être de votre souper, je m'en retourne à Paris, je viens prendre congé de vous, mes chers enfants. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  81. Ne partez que demain, je vous prie, vous ne me refuserez pas d'être témoin? (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  82. Il sera bon d'être de vos amies. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
  83. On est maître absolu dans le pays, premièrement : il n'y a, je crois, dans toute la Juridiction, ni Procureurs, ni Avocats, ni Conseillers même, et Monsieur le Président peut se vanter qu'il est lui seul toute la Justice ; cela est fort beau, Mesdames. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  84. Oui, cela est fort beau de voir Monsieur Carmin juger tout seul, lui qui ne sait ni latin, ni Pratique, ni lire, ni écrire, peut-être. (Acte 2, scène 4, MADAME BLANDINEAU)
  85. Il y a dans la Ville un Tabellion qui règle tout, moyennant trente ou quarante francs par année ; et puis quand on a bons sens, bon esprit, on n'a qu'à juger à la rencontre, c'en est assez pour des gens de Province. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  86. Votre très humble servante, Madame. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
  87. Monsieur l'Élu cessera de l'être, ou je trouverai moyen de n'être plus sa femme. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
  88. Que vous ayant adressé autrefois mes premiers hommages. (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  89. Oui, vraiment, il était de mon étoile d'être veuve dans le temps que je le suis devenue, et je ne crois pas qu'en votre faveur mon étoile en eût eu le démenti. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  90. Oh, pour cela non, qu'il ne s'y joue pas, je ne lui conseille pas d'insister là-dessus, mon étoile est terrible pour les maris ; et selon le calcul que j'en ai fait faire, elle en doit exterminer trois ou quatre, et en très peu de temps, et de qualité même : voyez combien durerait un pauvre diable de Procureur. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  91. Oui, pour la combattre, ma pauvre Lisette. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  92. De vous être quelque chose ? (Acte 2, scène 6, NAQUART)
  93. Mais si vous avez tant d'envie de m'appartenir, Monsieur Naquart, épousez ma nièce Angélique, c'est une autre moi-même, je vous la donne. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  94. En voici bien d'un autre. (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  95. Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  96. Adieu, Messieurs les Procureurs, Madame_la_Comtesse est votre très humble servante. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  97. La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
  98. Autre extravagante. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR BLANDINEAU)
  99. Elles deviendront sages ; et si vous voulez m'en croire, nous jouirons de notre bien, Monsieur Blandineau, et nous leur remettrons aisément l'esprit, en nous accommodant pour quelque temps du moins, à leur ridicule et à leurs faiblesses, que nous corrigerons tout à fait dans la suite. (Acte 2, scène 9, NAQUART)
  100. Oui, j'aime mieux être malheureuse avec vous, que de vous voir heureux avec ma tante. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  101. Laissez-moi céder pour un temps à notre mauvaise fortune, pour nous en assurer une meilleure ; Nous sommes jeunes l'un et l'autre, votre tante n'a que très peu de temps à vivre. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
  102. Hé bien, mort de ma vie, laissez le faire, et épousez quelqu'un qui fasse la vôtre. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  103. Monsieur Naquart est plus riche que votre tante, il ne tiendra qu'à vous de devenir sa femme. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  104. Ce Procureur-là s'est emparé d'une partie de votre bien, il peut bien s'emparer aussi de votre maîtresse. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  105. Nous sommes jeunes l'un et l'autre, et je serai veuve aussitôt que vous, pour le moins. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  106. Je vous verrais entre les bras d'un autre ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  107. C'est vous, Monsieur, qui avez commencé à m'y mettre. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
  108. Il faut que cela soit égal de part et d'autre, il n'y a rien de plus juste. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  109. Hé bien, je n'épouserai point votre tante, je vous le proteste. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
  110. Je suis ravi de vous rencontrer aussi, Monsieur, pour vous dire? (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
  111. Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  112. Laissez-moi lui parler, et allez nous attendre avec Lisette chez le Tabellion du Village ; vous y trouverez presque toute votre famille. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  113. On vous y fait des avantages qui vous feront peut-être ouvrir les yeux. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
  114. Chercher un asile contre la misère où je prévois que le mauvais état de mes affaires me va réduire. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  115. Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  116. Un homme de votre qualité dans les affaires ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  117. Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  118. Je vous y ferai rentrer d'une autre manière, si vous voulez suivre mes conseils. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  119. Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  120. Monsieur, je mourrai de douleur peut-être, de ne pouvoir la rendre heureuse. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
  121. Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
  122. Je l'attendait du côté de la petite ruelle : outre que c'est le plus court et le plus commode, la sympathie l'y devait attirer, mon pauvre Lolive. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  123. Vous me cherchiez, je vous cherchais, nous nous cherchions tous deux ; l'amour nous conduit l'un vers l'autre, l'hymen va nous unir : quelle félicité ! (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  124. Voilà une maîtresse folle, dont je suis déjà bien fatigué. (Acte 3, scène 5, LE COMTE)
  125. Laissez-moi gouverner votre santé, vous savez combien je m'y intéresse. (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
  126. Ça ne sera peut-être pas bian drès l'abord, mais je tâcherons de mieux faire dans la suite. (Acte 3, scène 6, LE MAGISTER)
  127. C'est une petite Fête galante dont je veux régaler votre arrivée, un Divertissement de Village que je vous ai fait préparer (Acte 3, scène 6, LA GREFFIÈRE)
  128. Cela est d'une belle âme assurément ; et pendant que vous donnerez vos soins aux préparatifs de votre Fête, permettez-moi d'aller aussi donner les miens à une petite affaire qui m'in quiète, et qui ne me laisse pas l'esprit dans une entière liberté. (Acte 3, scène 6, LE COMTE)
  129. Il est fait pour moi, je suis faite pour lui : c'est l'amour assurément qui nous a tous deux faits l'un pour l'autre. (Acte 3, scène 7, LA GREFFIÈRE)
  130. Ma chère soeur, que je vous embrasse, je n'ai plus de chagrin, plus de rancune contre vous. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  131. Je vous félicite de devenir Comtesse, félicitez-moi d'être Baronne. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  132. Ma soeur la Baronne, votre soeur la Comtesse en est ravie, et voilà notre famille fort illustrée au moins. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  133. Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
  134. Monsieur_le_Marquis Naquart, cela serait fort plaisant : mais ce nom-là, ma soeur, n'est point fait pour avoir un titre. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
  135. Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
  136. Cela ne tardera pas à l'être, dépêchons. (Acte 3, scène 9, LA GREFFIÈRE)
  137. Pour moi, Madame, l'empressement que j'ai d'être votre neveu? (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  138. Oh bien, Monsieur, puisqu'il est ainsi, ne signez donc pas, je vous en avertis ; car cela est tout autrement que vous ne souhaitez. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  139. J'aimerais mieux être morte. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  140. La Terre de Monsieur_le_Comte est à moi, je la lui rends après ma mort ; je lui assure tout mon bien : vous avez assuré le vôtre à votre nièce, ils peuvent bien vous céder un titre qui vous fait plaisir. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  141. Très volontiers, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
  142. Vous en prendrez quatre, si bon vous semble. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
  143. Allons, Monsieur le Magister, voyons votre petite bagatelle, en attendant le souper ; et quand on aura servi, que le Maître d'hôtel de ma soeur la Baronne nous avertisse en cérémonie. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
  144. Entrée de quatre Paysannes. v.11 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  145. De bon vin, Maîtresse fidèle ; v.14 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  146. Être moins brillantes v.18 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
  147. Que sur notre simplicité v.27 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
  148. Toute notre félicité v.29 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
  149. Que sur notre simplicité v.33 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)

LA COMÉDIE DES COMÉDIENS (1710)

  1. Votre bonhomme de mari ne cherche qu'à vous faire plaisir, comme vous voyez ; il a dessein apparemment de vous donner aujourd'hui quelque fête, quelque espèce de bal, et de vous faire trouver chez vous, pour vous y fixer, les innocents amusements que vous aviez coutume de prendre en public, comme les autres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  2. C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. C'est que vous ne tarderez peut-être pas à faire ce qu'il ne voudra point. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  4. Vous exigerez peut-être qu'il la pousse plus loin, et qu'il devienne un peu des amis de Léandre, qui depuis longtemps est si fort des nôtres. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Nous avons été tous trois élevés ensemble, nos familles étaient amies, nos pères se sont ruinés de compagnie, le vôtre en repas, le mien au jeu, et celui de Léandre avec les femmes. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. Monsieur Grichardin vient de faire le vôtre en vous épousant : je trouve un asile auprès de vous en attendant mieux. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  7. Autant que je pourrai contribuer à votre bonheur, ma chère Marton? (Acte 1, scène 1, LUCILE)
  8. Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  9. Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  10. C'est lui-même, il vient ici souvent ; ce n'est pas pour moi, quelque autre raison l'y attire. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Comptez-vous pour rien d'être la femme d'un riche Ex-Apothicaire, qui passe la vie la plus agréable aux dépens de quantité de pauvres défunts qu'il a envoyés dans l'autre monde ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  12. Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  13. J'ai grand intérêt d'y être bien. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  14. C'est de me mettre de la Troupe. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  15. Cela se rencontre le mieux du monde, Éraste mon ami et mon camarade est aussi depuis quelque temps épris des charmes d'Isabelle. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
  16. Oh çà, ne perdons point de temps, voyons ce qu'il y a à faire ; votre camarade est-il aimé d'Isabelle ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  17. Tant mieux la grande affaire est de connaître le coeur d'Angélique, et s'il se détermine en votre faveur? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  18. Cachez-vous dans ce cabinet de verdure, vous, Léandre, vous entendrez la conversation ; et, vous, Madame, aidez-nous à la faire parler, et à connaître les sentiments qu'elle a pour Léandre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  19. Je m'étais imaginé avoir vu entrer ici? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  20. Madame n'a point d'autre objet que de vous rendre service. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  21. Et ne savez-vous point à votre âge ce qui intéresse le plus une jeune personne ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  22. Vous n'avez point de répugnance pour les remèdes, je vois bien cela : mais il serait bon avant toutes choses de connaître, et la nature, et l'auteur du mal. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  23. Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  24. Il a fait mon bonheur ; je serais bien ingrate de ne pas contribuer au vôtre. (Acte 1, scène 4, LUCILE)
  25. Au moins, Madame, si vous voulez vivre heureuse avec mon père, il faut que vous vous rendiez un peu la maîtresse. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  26. Votre avis est bon, je le suivrai. (Acte 1, scène 4, LUCILE)
  27. Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  28. Oui, ma chère enfant, depuis notre mariage je suis galant et de meilleure humeur que je n'ai jamais été, et j'ai imaginé, pour vous faire plaisir, de vous donner ici ce soir une espèce de petit bal, une façon de petite fête. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  29. Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  30. Ensuite une manière de souper pour nous autres, pendant qu'on dansera. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  31. Hé bien, Monsieur, ce petit régal me paraît bien succinct, cela ne répond point à la noblesse de vos manières, et je voudrais joindre à votre façon de bal, et à votre souper, quelque espèce de divertissement, de Comédie? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  32. Et à quel propos vous récriez-vous contre la Comédie Française, Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
  33. Ils veulent être seuls à divertir le public, et il semble qu'ils prennent à tâche de l'ennuyer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  34. Morbleu, si j'étais le maître de cela, moi et bien d'autres? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  35. Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  36. Marton, que va-t-elle promettre ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  37. Vous n'en ferez peut-être pas plus mal, Madame ; savez-vous jusqu'où va l'impertinence de ce petit étourdi-là ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  38. Il est amoureux de votre fille. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  39. Mais, Monsieur, il me vient une idée ; jouons la Comédie entre nous autres, pour leur faire voir qu'on se peut passer d'eux. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  40. Entre nous autres ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  41. J'étais un des meilleurs appuis du Théâtre Italien, je leur ai bien fait gagner de l'argent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
  42. Il faudra faire ici un petit Théâtre dans le jardin, et avoir bien soin que tout aille comme il faut, et que cela fasse plaisir à ma femme ; ce n'est que pour elle que je fais tout cela. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GRICHARDIN)
  43. Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  44. Rendre heureux Éraste et Léandre, et surprendre avec adresse le consentement et la signature de Monsieur Grichardin, que nous n'obtiendrons pas autrement. (Acte 1, scène 7, MARTON)
  45. Monsieur Pierrot, je suis votre servante. (Acte 1, scène 7, LUCILE)
  46. Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  47. Comme vous voudrez, Monsieur, n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
  48. C'est notre unique héritage, v.33 (Acte 1, scène 10, UN PANTALON)
  49. Léandre m'a fait espérer que nous obtiendrions l'aveu de votre oncle. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  50. Léandre est amoureux de votre aimable cousine. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  51. Je serai votre tuteur, et je ne chercherai qu'à vous contraindre en toutes choses : cela est bien éloigné de mon caractère. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  52. Qu'importe que les rôles soient gênants, si le dénouement doit être heureux. (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
  53. Elle ne laissera pas de me paraître longue. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  54. Peut-on l'entreprendre inutilement ? (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
  55. Notre cousine ne doit pas être si contente de son amant que vous du vôtre. (Acte 2, scène 2, MARTON)
  56. J'en apprendrais bien d'autres ; mais cette Scène-là ne mène à rien : à quoi cela peut-il être bon ? (Acte 2, scène 3, ANGÉLIQUE)
  57. À amuser Monsieur votre père, en attendant que les Acteurs soient prêts, et notre pièce concertée. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  58. Oh bien, allez vous tranquilliser auprès de votre belle-mère, et empêchez toutes deux Monsieur Grichardin de venir si tôt nous troubler. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  59. Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
  60. Que pourrons-nous faire pour la vôtre ? (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  61. Sans le goût bizarre de l'homme à qui nous avons à faire, je vous aimerais bien autant dans votre naturel ; et de tout temps, n'en déplaise à Monsieur Grichardin, les vrais Crispins ont bien valu les Scaramouches. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  62. La nôtre sera donc bien mauvaise ; car c'est un personnage qu'aucun de ces Messieurs ne se veut charger de faire. (Acte 2, scène 4, LÉANDRE)
  63. Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  64. Non, non, demeurez ; en quelque habit que vous soyez, vous êtes toujours bien : mais vous avez tort de ne pas prendre l'autre. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  65. Ils n'en plairaient peut-être pas davantage ; mais puisque vous vous obstinez tous tant que vous êtes à ne point prendre ce caractère-là, j'en imagine un pour moi qui en tiendra quelque chose. (Acte 2, scène 4, MARTON)
  66. Tant mieux : nous conviendrons entre nous du sujet, et chacun fera son rôle à sa fantaisie. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
  67. Cela pourra bien n'être pas trop bon. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
  68. Bon, tant mieux ; voilà une Scène pour vous, Seigneur Mezzetin, cela est de votre compétence. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  69. Cela est difficile sur le champ, et n'est point de notre sujet. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  70. Allez-vous-y-en tous avec Léandre, je vais vous y joindre, et là nous concerterons pour notre impromptu de Comédie. (Acte 2, scène 5, MARTON)
  71. Ne perdons point de temps, Monsieur Grichardin pourrait nous trouver ici, et nous reconnaître, moi, surtout. (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  72. Vous pouvez lui annoncer l'homme d'affaires, je ne tarderai pas à être habillé. (Acte 2, scène 5, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
  73. Ne vous inquiétez point vous, je vous garantis votre mariage signé avant qu'il soit une heure d'ici, ou il faudra que Monsieur votre oncle soit devenu plus défiant et plus avisé que de coutume. (Acte 2, scène 6, MARTON)
  74. Les uns sont à table, les autres se promènent en attendant le Bal ou la Comédie, mon oncle est avec la vieille cousine, Angélique avec sa belle-mère essaie une robe de Docteur pour jouer une scène que vous lui avez fait répéter, dit-elle. (Acte 2, scène 6, ISABELLE)
  75. Pour mieux réussir dans notre projet, il faut aussi qu'elle soit de notre Troupe. (Acte 2, scène 6, MARTON)
  76. Oh, je me prête à tout pour moi : songeons à notre Comédie ; on dit que tu en seras, toi, ma nièce ? (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
  77. Assurément, ce sera une des meilleures pièces de notre sac. (Acte 2, scène 7, MARTON)
  78. Non, non, qu'il entre, ce sera autant de fait. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRICHARDIN)
  79. Oui, Monsieur, on m'a parlé de vous, et voilà ma nièce Isabelle, pour qui l'on m'a dit que vous aviez quelque dessein, qui se rencontre ici fort à propos. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  80. Mais, Monsieur, une affaire sérieuse comme celle qui m'amène, interrompt peut-être les plaisirs où vous étiez livré pour la soirée ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  81. Je n'ai pas pu remettre la chose à demain, et nous autres gens d'affaires, nous sommes si accablés d'affaires? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  82. C'est un mal contagieux qui court beaucoup parmi nous autres, et qui en fait crever quantité même. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  83. Et un malade dont on est la femme, vous avez raison ; mais cette goutte-là ne durera pas, et notre mariage sera le remède à qui j'en devrai la guérison. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  84. Mais je n'avais jamais ouï dire que le mariage fût u remède contre la goutte. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  85. Visite de créanciers, honnêteté de notre part, murmure de la leur. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  86. Autre visite, autre remise. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  87. Ne vous inquiétez pas, Mademoiselle, je ferai votre fortune et la mienne, ou j'y périrai. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  88. Je suis votre valet, il faudrait les payer. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
  89. Puisque cela est ainsi, il faut donc changer de personnage, et tâcher de vous plaire sous une autre figure. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
  90. Une pure Scène de Comédie, où vous venez tout naturellement de jouer votre rôle. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  91. Ce seront tous les jours nouvelles scènes : et tenez, tenez voilà Mademoiselle votre fille qui vient faire la sienne ; vous allez voir de quoi elle est capable. (Acte 2, scène 10, MARTON)
  92. Voici un jeune docteur que vous voulez bien me permettre de consulter, Monsieur Grichardin, pour savoir si un projet amoureux que nous avons concerté, Mademoiselle Marton et moi, pourra réussir. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  93. Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
  94. Pouvez-vous rencontrer personne qui ne vous parle de mes talents et de mon savoir ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  95. Pour l'invention, je suis Perille, et pour l'instruction, un Aristippe, pour l'Histoire, un Tite-Live, pour la curiosité, je suis un Zénon, pour le secret, un Metellus, pour la science, un Hiperide, pour le travail, un Adrian, pour l'amitié, un Oreste, et pour la force, un autre Hercule. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  96. De l'être réel, ou de raison ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  97. Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  98. Elle crèvera à force d'être habile. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  99. Suis un ignorant, à votre avis ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  100. C'est de la loi que vous voulez que je vous entretienne ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  101. S'il est civil, j'ai commenté nombre de fois Barthole et Balde ; si votre affaire est criminelle, j'ai plus écrit sur ces matières qu'aucun autre jurisconsulte, que Farinas même. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
  102. Pour cela elle doit l'être. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  103. Ce titre-là promet, mais dépêchez-vous ; et en attendant que vous soyez prêts, je vais commencer le bal, et chanter quelque petit air, cela servira d'ouverture pour la Comédie. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
  104. L'honneur du Théâtre, v.46 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
  105. Notre jeu folâtre v.47 (Acte 2, scène 12, GROS GUILLAUME)
  106. Peut-être auront le suffrage. v.92 (Acte 2, scène 12, MEZZETIN)
  107. Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  108. Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  109. Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  110. Je n'y retournerai qu'avec l'Amour : je veux faire la paix avec lui, à quelque prix que ce puisse être. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  111. Si fait, vraiment ; Mercure a rendu à une jolie femme d'un vieux Conseiller une lettre d'un jeune Chevalier d'au-delà de la Garonne, et l'Amour a blessé une vieille Présidente pour le fils du Secrétaire de son mari : ils ont mené ces affaires un peu trop vivement, cela a fait du bruit, Thémis a pris parti, on les a décrétés. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
  112. Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
  113. Non, car il a de la disposition à cesser de l'être. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  114. Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  115. Hé qui êtes-vous donc, s'il vous plaît, vous autres qui parlez si familièrement à un homme comme moi ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  116. Vous ne vous repentirez peut-être pas de nous avoir trouvés dans votre chemin. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  117. Nous ne voyageons pas pour notre plaisir. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  118. Vous avez des procès peut-être ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  119. Le négoce est votre occupation favorite ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  120. C'est autre chose, et je suis ravi que ce soit là le sujet de votre voyage. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  121. À notre âge, Messieurs, ni vous, ni moi nous n'attraperons jamais ce petit pendard-là. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  122. Je n'en connais que deux, l'un qui rend amoureux, l'autre qui rend aimable : Si c'est le premier que vous cherchez, il est là dans mon coeur, je vous le livre : si c'est le second, vieux et pédant comme je suis, nous n'avons guères de commerce ensemble. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  123. Hé bien, mon ami, tiens voilà Jupiter, qui peut tout, qui se mêle de tout, qui gouverne tout, qui est maître de tout ; et je suis Momus, moi, qui me moque toujours de tout (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  124. Votre métier n'est pas si difficile que le sien. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  125. Car il y a un si grand nombre de Dieux de votre espèce, qu'il se trouve bien des fripons parmi vous autres. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  126. Voilà ce que c'est, Seigneur Jupiter, d'avoir trop multiplié les honneurs divins, et d'admettre à votre table un tas de faquins qui ne méritaient pas de rincer vos verres. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
  127. Taisez-vous, Momus, vous êtes un Dieu de caprice, aussi bien que les autres : ne me blâmez point d'une facilité, sans laquelle vous ne seriez pas ce que vous êtes. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  128. Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  129. Guettons-le donc : mais où nous mettre ? (Acte 3, scène 2, JUPITER)
  130. Je les mets sous votre protection, elles en ont besoin. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  131. Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  132. Il vient d'entrer deux messieurs chez moi. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  133. Non, non, dans cet article-là, il pourrait bien n'y avoir que de la nature : mais dans l'autre? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  134. Hé bien, dans l'autre. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  135. Qu'est-ce que votre Philosophie pense de ça, Monsieu le Docteur. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
  136. Je suis pour le moins aussi amoureux de la servante, qu'il l'est de la maîtresse, lui. (Acte 3, scène 5, PIERROT)
  137. mais voici un Rustre qui m'observe. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  138. On voit bien que vous n'en êtes pas, vous, de ne point reconnaître Piarrot, le factotum de Monsieur le Docteur. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  139. Oh, parlez mieux, je suis son homme d'affaires, je fais tout chez lui, hors la garde des filles, que je viens de lui remettre. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  140. Je ne serais pas fâché de les connaître, et de leur montrer la musique. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  141. Il n'y a rian qui ne se puisse faire, je ménagerai ça ; mais vous me montrerez aussi la Musique à moi, par-dessus le marché. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  142. Te montrer la Musique ! (Acte 3, scène 7, MERCURE)
  143. Nous avons pourtant un Ménétrier dans le village qui a eu la jambe cassée, et qui joue de la basse : vous ne montrerez pas à nos jeunes filles. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
  144. Nous n'avons rien à craindre l'un de l'autre. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  145. Tout va le mieux du monde, mon cher Mercure : il faut que nous soyons étrangement déguisés, puisque, tout Dieux que nous sommes, nous avons eu peine à nous reconnaître. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  146. Bannis du Ciel comme nous le sommes, nous ne voyons pas plus clair que d'autres : mais enfin, la peur nous avait fait séparer pour nous mieux cacher. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  147. En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  148. Que montrerai-je, moi ? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
  149. C'est une science naturelle, cela ne s'apprend point, on n'a que faire de maître. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  150. Fais-toi Charlatan ; tu as de grandes dispositions pour cela, nous vendons du Baume blanc, des Philtres, des essences, des Pommades, tu feras des tours de passe-passe. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  151. On m'en a dit autant, on fera là-dedans de bonne besogne ; faisons notre assai dans cette famille-là. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
  152. Je vous aurais demandée, si quelque autre s'était présentée : mais je vous vois, ma belle enfant ; que me reste-t-il à souhaiter ? (Acte 3, scène 9, MERCURE)
  153. Ce n'est pourtant pas moi, Monsieur, qui fais l'ornement du logis ; Mademoiselle Philine, qui est ma maîtresse, a des attraits? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  154. Ils sont divins, s'ils égalent les vôtres ; et je ne conçois pas, pour moi, que personne dans le monde puisse disputer avec vous, ni de l'agrément, ni de la beauté. (Acte 3, scène 9, L'AMOUR)
  155. Vous m'en trouverez bien moins, Monsieur, quand vous aurez vu ceux de ma maîtresse : la voici? (Acte 3, scène 9, SPINETTE)
  156. Approchez, approchez, Mademoiselle, vous verrez à quoi je m'amuse, et vous ne serez peut-être pas fâchée de vous amuser de même. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  157. Peut-on trop payer le bonheur de vous entretenir un moment ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  158. Je m'en ferais peut-être un de vous écouter, Monsieur, et l'on m'en ferait un crime ; rentrons, Spinette. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  159. Votre tuteur est sorti avec ces deux Messieurs, par la petite porte. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  160. La contrainte où il nous tient l'une et l'autre, est une chose épouvantable. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  161. Oh, pour cela oui, et aucun amant ne nous a demandé jamais que le bonheur de nous entretenir. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  162. Nous n'en voulons point écouter d'autres. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  163. Nous ne souhaitons rien plus ardemment l'un et l'autre. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
  164. Il va revenir peut-être, rentrons au logis. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
  165. Il faut rentrer, vous avez raison ; mais nous pouvons prendre des mesures pour nous revoir. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
  166. C'est ce Monsieur le Musicien qui ne me veut rien montrer, le vela bien adressé, il aura biau jeu. (Acte 3, scène 11, PIERROT)
  167. Allez m'attendre à la petite porte, nous prendrons notre temps pour vous faire entrer, laissez-moi faire. (Acte 3, scène 11, SPINETTE)
  168. Il serait beau que le confident ne se sentît pas des talents du maître. (Acte 3, scène 12, MERCURE)
  169. Hé bien, mon garçon, te voilà bien plus content d'avoir fait rentrer ces aimables personnes dans le logis ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
  170. J'aime Spinette, moi, qui est la servante, et mon maître Monsieu le Docteur est amoureux, lui de Mademoiselle Philine, qui est la maîtresse : c'est une petite partie carrée que nous avons faite. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  171. Et ces Demoiselles répondent-elles à votre amour ? (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  172. On les tient de court, voyez-vous, et on les refuse à tout le monde ; elles ont la rage d'être mariées : un chien enragé mort partout, comme vous savez. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  173. Donne-nous seulement accès dans le logis, et nous te livrons ta maîtresse. (Acte 3, scène 13, L'AMOUR)
  174. Puisque cela est comme ça, Messieux, entrez par la grande, ce n'est pas la peine que vous fassiez le tour. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
  175. On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
  176. Comme il vous plaira, vous êtes le maître, et je m'en vais chercher tout mon monde. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
  177. Il était bien nécessaire de loger des Dieux dans votre maison ? (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  178. Ils n'étaient que deux, d'abord, et ils sont quatre à l'heure que je vous parle. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  179. Qu'est-ce à dire, quatre ? (Acte 3, scène 17, LE DOCTEUR)
  180. Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  181. Oh, allez, allez, votre maison va devenir une aubarge de conséquence. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  182. Non, point du tout, c'est la vérité : ils font un vacarme ; il y a un petit mutin, qu'ils appellent l'Amour, qui fait lui seul plus de bruit que les trois autres ; ils veulent l'emmener, pour le mettre en correction quelque part à leur Saint-Lazare. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  183. À saint Lazare ou autre part, qu'importe : ce que je sais bian, c'est qu'il ne veut pas marcher, lui ; hé, tenez, tenez, les voilà tous quatre avec ces Damoiselles ; ils ne disputent plus tant ; c'est qu'ils sont d'accord. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
  184. Nous avons tort, mon enfant, Jupiter nous pardonne, il est le maître, raccommodons-nous de bonne grâce, retournons au plus vite habiter l'Olympe. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  185. À quoi diantre avez-vous songé ? (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  186. Cela doit être joli. (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
  187. Le vrai dénouement dépendait de votre signature. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
  188. Pierrot est Léandre, à qui l'Amour donne votre fille ; et le Docteur, Éraste, à qui nous donnons votre nièce. (Acte 3, scène 18, MERCURE)
  189. Allons, Mercure, voilà bonne compagnie, et nous ne pouvons prendre un meilleur moment pour exercer nos talents, et pour débiter notre marchandise. (Acte 3, scène 19, L'AMOUR)
  190. Seigneur l'Amour, puisque votre excellence v.124 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  191. M'a déjà quatre fois serré de ses doux noeuds ; v.131 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  192. Je veux tout à la fois prendre femme et maîtresse. v.133 (Acte 4, scène 1, GUILLOT GORJUS)
  193. Une difficulté par hasard s'y rencontre. v.135 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  194. Sitôt que je me montre v.137 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  195. Légitime ou de contrebande. v.142 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
  196. Mercure est mon maître garçon, v.165 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  197. Il a le contrepoison : v.168 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
  198. Voudraient bien faire essai de votre Orviétan : v.181 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  199. Philtres, souris, feinte colère, v.190 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  200. N'accordez rien sans notre aveu ; v.197 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  201. Pour donner des leçons aux autres à mon tour. v.205 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
  202. J'en venons demander pour nous entre-haïr. v.220 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  203. C'est toujours ly, Messieux : l'autre jour au matin v.230 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  204. Et pour la femme, toi, tu fais le diable à quatre. v.235 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  205. Moi, j'aime à battre. v.237 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  206. C'en devrait déjà être fait. v.245 (Acte 4, scène ", MATHURINE)
  207. Et je nous haïrons peut-être comme on s'aime. v.249 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
  208. Ne doit point avoir de maîtresse. v.277 (Acte 4, scène ", MERCURE)
  209. Sans avoir ombre de maîtresse. v.281 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
  210. Ah ! Monseigneur l'Amour, je suis votre valet. v.282 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  211. Je ne me trompe point, c'est notre Chevalier. v.289 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
  212. Qui cherchons le débit de notre marchandise. v.305 (Acte 4, scène 4, MERCURE)
  213. Je m'y rends ; mais pendant toute votre campagne, v.325 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  214. Dussé-je être cassé ; tout ce que je demande, v.329 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  215. Et je vous prendrai pour maîtresse ; v.332 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  216. Promener notre mascarade, v.344 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
  217. Dans notre mal il nous flatte, v.353 (Acte 4, scène 4, MAROTTE)

L'OPÉRA DE VILLAGE (1693)

  1. Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  2. M'est avis que son père, notre Bailli, se porte un tantinet mieux que de coutume ; et si vous l'y marmuriez queuque chose de ce mariage, je crois, Dieu me pardonne, que ce serait une affaire bientôt bâtie. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  3. Il vient de m'envoyer prier de passer cheux lui, notre Bailli, et ce pourrait bian être pour ça. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  4. Oui, mon neveu Colin, ce grand Piarrot-là est bian assotté de notre fille Louison. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  5. Au lieu d'aller où ils ont affaire, ils demeuront dans notre Village à manger bian de l'argent au cabaret. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  6. Et c'est justement ça qui me chagrine, ils enrôleront peut-être la cousine, et ils l'emmèneront peut-être avec la recrue. (Acte 1, scène 1, COLIN)
  7. Hé bien, Monsieur Thibaut, c'est donc aujourd'hui que votre Monsieur_le_Marquis vient prendre possession de sa nouvelle Seigneurie ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  8. Oh Dame, nos Opéra ne sont pas daignes des vôtres. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  9. À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  10. Votre fille, l'aimable Louison, sera sans doute, une des Actrices du divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  11. Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  12. Qu'est-ce que votre divertissement ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
  13. Ma foi, chacun y a mis du sian, il n'a baillé que le sujet, notre Magister a fait des vars, notre Carillonneur de la musique, notre Ménestrier des ballets, et moi j'y chante ; ça ne sera pas drôle ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  14. Quelque coup de mousquet ou dans les reins, ou dans les jambes, gâterait furieusement votre fortune : dans la tête encore, ce ne serait qu'une bagatelle, et vous n'y perdriez pas grand'chose. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  15. Hé vous êtes fait à la raillerie, il y a longtemps que vous l'entendez ; c'est ce qui vous a le plus fait connaître. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  16. J'attends l'équipage de mon maître. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  17. Votre maître y a passé, et je soupçonne. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  18. S'il vous arrive de l'approcher, ni de dire un mot du secret que je vous confie, je ne vous menace point, Dieu m'en garde, je sais tout le respect que mérite Monsieur Galoche : mais voilà un justaucorps que mon maître vous donna l'année passée, je suis encore en droit de le nettoyer, prenez-y garde. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  19. Dites-lui que mon maître aime la petite fille, il ne la regardera qu'avec respect, sur ma parole. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
  20. Cela suffit, Monsieur de la Flèche, faites de votre côté tous vos efforts, sûr que nous n'épargnerons rien du nôtre. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
  21. Baste, mon maître vient d'arriver, toute la question est d'emmener la petite fille : mais pour le faire à moins de risque, il faut jeter sur nos rivaux les soupçons de l'enlèvement. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
  22. Le neveu Colin est déjà prévenu contre eux, donnons au père la même défiance. (Acte 1, scène 5, LA FL?CHE)
  23. Il m'a voulu corrompre, et me mettre d'une partie qu'ils ont projetée. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  24. Ils ont dessein, Monsieur Bouvillon et lui, d'enlever votre fille, et il me sollicitait de leur prêter main forte. (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  25. Votre fille est mariée ? (Acte 1, scène 6, LA FLÈCHE)
  26. Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  27. Morgué, comment feras-tu donc devant les autres ? (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
  28. Mon Maître est arrivé depuis une heure. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  29. Oh dame, il y a de méchantes langues dans notre Village, voyez-vous. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
  30. Cela est horrible ; mais cependant, si vous aimiez véritablement mon Maître. (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  31. Est-ce qu'on enlève pour autre chose ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  32. Mais quelle réponse faire à mon maître ? (Acte 1, scène 8, LA FLÈCHE)
  33. Réjouis-toi, tu vas être mariée. (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  34. Assurément, il y a de quoi se réjouir : que peut-on souhaiter de mieux à notre âge ! (Acte 1, scène 9, MARTINE)
  35. Mais enfin, viendrez-vous parler à mon Maître ? (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  36. Vous épouserez le cousin de mon maître. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  37. Comment donc, le cousin de votre maître ? (Acte 1, scène 10, MARTINE)
  38. Hé, vraiment oui, si Clitandre épouse votre cousine, vous deviendrez la cousine de Clitandre. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  39. Je crois que voici votre père, je vais l'amuser un moment, et j'irai tout aussitôt vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
  40. Ces sortes d'affaires sont un peu trop délicates pour nous autres ; et pendant qu'on fait le procès du maître, le valet de chambre est pendu par provision. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
  41. Vela tout notre monde, ou peu s'en faut, qui venont sur mes talons. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  42. Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  43. Ces filles avont toujours queuque chose à se dire ; c'est une sotte engeance, on est bienheureux d'en être défait. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  44. Les chanteuses d'importance ne se trouvent pas aux répétitions, si régulièrement que les autres. (Acte 1, scène 12, LA FLÈCHE)
  45. Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
  46. Oh, çà, Monsieur notre Magister, par où faut-il que je commencions, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  47. Est-ce que la danse est une carogne, à votre avis ? (Acte 1, scène 13, LE MÉNESTRIER)
  48. Tout votre Opéra est ivre, Monsieur Thibaut, je vous avais bien dit d'y prendre garde. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  49. Monsieur Thibaut a raison, Messieurs ; c'est lui au nom de qui tout se fait, et c'est à ses ordres que vous devez vous soumettre. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  50. Allons, voyez, Monsieur Thibaut, à mettre les choses par ordre : vous n'avez qu'à parler, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 13, LA FL?CHE)
  51. Moi, morgué, qu'ils en fassent à leur tête : je sis le maître, vela qui est bien ; mais qu'est-ce que ça fait ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
  52. Tant pis, vraiment : s'il est ainsi, votre divertissement ira à tous les diables. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
  53. J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  54. C'est votre métier, Monsieur Galoche. (Acte 1, scène 14, LA FLÈCHE)
  55. Et je vais cependant changer d'habit, moi, pour notre entrée. (Acte 1, scène 14, LA FLÈCHE)
  56. Voyons d'abord votre Prologue. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  57. Il faudrait là un choeur qui répétât les quatre derniers vers, cela ferait des merveilles. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  58. Oh, cela serait trop biau, Monsieur Galoche, vous en seriez jaloux, peut-être. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  59. Notte Carilloneux danse pour la Justice, notte Ménestrier pour les Dîmes, Monsieur de la Flèche pour la Noblesse, le neveu Colin pour les Bourgeois, ly ; stanpandant ils sont quatre, ça ne fait-il pas le compte, Monsieur Galoche ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  60. Cela doit être fort joli, voyons. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  61. Votre présence, Monseigneur, v.16 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  62. Vous avez là encore une symphonie des plus complète ; et à moins que vous ne nous envoyiez votre petite fille Louison nous faire quelques civilités là-dessus, je ne prévois pas que nous laissions passer votre divertissement. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
  63. Palsangoi, vous chantez-là bian à votre aise ; mais voici d'autres chansons, mon oncle. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  64. Hé, morgué oui, votre fille et votre nièce. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  65. Je m'en allais tout bellement au-devant de notte Monsieur_le_Marquis sur notte grand jument qui est pleine : j'ai trouvé envars ici à l'autre bout de la grande allée un jeune Monsieur que je connais de visage, qui enfarmait Martine et Louison dans une petite charrette de cuir, comme dans un coffre. (Acte 1, scène 15, COLIN)
  66. Ils viennent tous d'entrer au Château, où ils disent que vous alliez les trouver, pour leur donner ce petit divertissement que vous avez préparé. (Acte 1, scène 16, MARTINE)
  67. D'être joyeux soir et matin ; v.23 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  68. Rire et chanter, c'est toute notre étude, v.24 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  69. Allons Claudine, courage, et trémoussons-nous bien tretous d'importance. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)
  70. Les uns pour les autres, tretous je vivons, v.46 (Acte 1, scène 16, PIERROT_CLAUDINE)
  71. Ça n'est peut-être pas trop biau, mais c'est à ce factotum de Monsieur Galoche qu'il faut s'en prendre. (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

  1. À notre AUGUSTE SOUVERAINE. v.21 (Acte 1, scène 1, LE DRUIDE)
  2. Nous sommes aussi nous autres l'élite d'une Troupe favorite, non pas de Vénus, mais de Comus, et si peu que rien d'Apollon? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  3. Et puisque le hasard? nous conduit heureusement dans une Cour aussi charmante que celle-ci, auprès d'une Souveraine si agréablement vertueuse, nous vous prions de lui faire agréer que... nous ayons, s'il vous plaît, l'honneur de lui donner... un petit plat de notre métier. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  4. Je ne sais pas parler en musique comme vous... moi ; mais cela n'empêche pas que je me réjouisse quelquefois en parlant autrement, par exemple... je suis le Comique... et nous sommes tous camarades ; enfin c'est ce qui fait que comme nous n'avons point de maître, nous ne sommes pas toujours bien d'accord... (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
  5. Allons, Messieurs, Mesdemoiselles, achevez, s'il vous plaît, votre façon de prologue, et nous commencerons notre Comédie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

  1. Qu'avec tant de vertus chacun sait être née, v.14 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  2. Monseigneur Don Guichot, voyait tout autrement. v.20 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  3. Contre tous Enchanteurs, Démons, Lutins, Géants, v.31 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  4. Vous allez le savoir par votre expérience : v.61 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
  5. Il faut être vaillant, et souvent téméraire, v.65 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
  6. Je ne cesserai point d'être Sancho Pança. v.84 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
  7. D'entretenir un peu Monsieur le Gouverneur. v.108 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
  8. Si de cet entretien l'honneur ne me demeure. v.110 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  9. Point de façons, je vous prie, entre nous ! v.112 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  10. Mais d'être ainsi couvert je me sens tout confus ; v.116 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  11. On croit pouvoir juger du valet par le maître. v.125 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  12. On croit juste, et ma foi cela pourrait bien être. v.126 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  13. Déjà depuis longtemps j'ai connu que mon maître v.129 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  14. Était fou par la tête autant qu'on le peut être : v.130 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  15. Il montre quelquefois d'assez bons sentiments, v.132 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  16. Sans lui je n'aurais pas l'honneur de vous connaître, v.137 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  17. Si je suis Gouverneur, c'est lui qui me fait l'être : v.138 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  18. Que vous pussiez jamais bien gouverner votre Île. v.142 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  19. Si pour cette raison c'est votre sentiment v.143 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  20. Je prétends vous montrer par mon indifférence, v.145 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  21. Ce n'est pas être fou que s'en consoler. v.148 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
  22. Sur votre probité, Sancho, je fais grand fonds. v.156 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
  23. Et de plus, Don Guichot de son noble entretien v.159 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
  24. Si je suis Gouverneur, c'est de votre façon. v.168 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  25. Quand je serai trompé, si grand que je puisse être, v.169 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  26. Si jamais mon bonheur me fait me méconnaître, v.170 (Acte 1, scène 4, SANCHO)
  27. Et je fais tant de cas de votre bon esprit? v.175 (Acte 1, scène 4, LE DUC)
  28. Et si par cas fortuit, car enfin tout peut-être, v.189 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  29. J'allais bien gouverner, l'honneur est pour le maître. v.190 (Acte 1, scène 5, SANCHO)
  30. Et qui peut-être au fond sont plus sages que nous. v.208 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  31. Le cerveau de manière à n'être point berné. v.216 (Acte 1, scène 8, LE DUC)
  32. Savoir mettre à profit les plaisirs qu'on se donne. v.218 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
  33. Nous allons tous répondre à votre intention. v.231 (Acte 1, scène 8, MADAME RODRIGUE)
  34. Le maître et le valet fussent devenus sages ; v.238 (Acte 1, scène 9, LA DUCHESSE)
  35. Ce soin que l'on prendrait, loin d'être charitable, v.241 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  36. Et dès qu'ils pensent l'être, ils le sont en effet. v.256 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
  37. Donnez-moi quelque chambre, ou bien quelque entresole ; v.274 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  38. Vous ferez ici votre séjour, v.275 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  39. Et moi dans d'autres lieux j'irai tenir ma Cour : v.276 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  40. Enfin voici votre Île, où je veux qu'on vous aime, v.277 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  41. Ose vous traverser dans votre heureux destin. v.288 (Acte 1, scène 10, LE DUC)
  42. Voilà votre Île enfin. v.291 (Acte 1, scène 10, DON QUICHOT)
  43. Ici mon aventure à la vôtre est pareille. v.298 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  44. J'en suis plus satisfait aussi que d'aucun autre. v.305 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  45. Çà, ma fortune est faite, allez faire la vôtre. v.306 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  46. Il fait bon d'être grand, et manger à loisir, v.307 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  47. Accorder votre amour à la première Reine v.309 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  48. La vôtre est de tirer Madame la Dulcinée v.314 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
  49. Vous devez de ces clefs être dépositaire. v.322 (Acte 1, scène 11, LA DUCHESSE)
  50. Qu'on fasse donc entrer Messieurs les Principaux. v.324 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
  51. De vos nobles travaux illustre compagnon, v.332 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  52. Entre deux vrais amis de qui l'un fait fortune, v.333 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  53. Au reste, votre exorde a fort bien réussi, v.351 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
  54. Pour vous entretenir de l'excès de sa joie, v.354 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  55. Dirai-je les exploits qu'a faits votre Excellence, v.357 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  56. Et combien tout l'État doit à votre vaillance ? v.358 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  57. Compterai-je les morts que votre cimeterre v.361 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  58. Je veux être pendu si ce vilain Démon, v.363 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  59. Je m'en tairai, Seigneur, et votre modestie v.365 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  60. Vous devez votre gloire à votre seul mérite : v.370 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  61. Jamais votre vertu n'avait volé si haut. v.387 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  62. Et votre extrême soin, et votre vigilance ? v.390 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  63. Votre esprit grand et fort pensait profondément ; v.396 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  64. Pour être trop à soi, n'était pas à soi-même. v.398 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  65. Si je veux m'arrêter sur votre histoire entière ; v.402 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  66. Que tout votre discours a peu de vérité ! v.404 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  67. Regardez seulement votre bonheur présent, v.407 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
  68. Aux autres Gouverneurs : Imitez celui-là. v.420 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
  69. Et résolu d'aller habiter dans d'autres lieux? v.439 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  70. Je lui suis redevable autant qu'on puisse l'être : v.441 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  71. Mais plus il sera loin, plus je serai le maître. v.442 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  72. Je veux gouverner seul pour n'être point gêné. v.444 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  73. Garde-toi d'oublier qu'autrefois au village v.469 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  74. De deux monstres cruels, la discorde et l'envie, v.474 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  75. Cela doit être, au moins. v.493 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  76. Et ce sont des Agents entre nous et les Dieux. v.508 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  77. Pour en trouver quelqu'un digne d'être imité. v.516 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  78. Là, pour choisir entre eux un fameux Capitaine, v.521 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  79. Même en mille autres lieux, où des soins différents v.535 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
  80. Je n'eus de mes aïeux d'autres biens en partage ; v.570 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  81. Tel maître, tel valet ; qui fait bien ne craint rien. v.596 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
  82. Don Guichot, ci-devant mon maître et mon Seigneur, v.623 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  83. La tenir tout à l'heure, ou remettre à demain : v.628 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
  84. Dire au grand Gouverneur quatre mots seulement. v.632 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
  85. J'étais, sauf votre honneur, le coq de mon village. v.642 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  86. L'un d'eux est Bachelier, l'autre est Licencié. v.644 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  87. Vous n'aviez, disait-on, que quatre mots à dire, v.654 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  88. Notre temps nous est cher, courte harangue aux Grands. v.656 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  89. Fille d'un laboureur, notre proche voisine, v.662 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  90. C'est qu'étant autrefois tombée en un grand feu, v.675 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  91. Quatre mots d'écriture v.690 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  92. De votre propre main, pour que la parenté v.691 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  93. Votre fils ne sera marié de longtemps. v.696 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  94. Ainsi que dans Madrid et dans toute autre Ville. v.706 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  95. Sollicitai-je en vain votre magnificence ? v.722 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
  96. À tout autre qu'à moi, Madame_la_Duchesse, v.734 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
  97. C'est une lettre, v.749 (Acte 2, scène 6, FABRICE)
  98. Qu'aux mains de Don Guichot l'Écuyer veut remettre. v.750 (Acte 2, scène 6, FABRICE)
  99. Poltron ! Votre haute Excellence v.757 (Acte 2, scène 7, DON QUICHOT)
  100. Entrez. v.759 (Acte 2, scène 8, DON LOPE)
  101. Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  102. Ne prenons pour entrer nul ordre des valets ; v.760 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  103. La fin de notre longue et pénible aventure, v.785 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  104. Tant bien que mal doit être gouvernée. v.805 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
  105. Mais Monseigneur le Duc voudra-t-il bien permettre v.824 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  106. Que l'Enchanteur me fait promettre. v.827 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  107. L'un pour les gouverner, l'autre pour les défendre. v.830 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  108. Mais du Gouvernement Sancho doit être las, v.831 (Acte 2, scène 8, LE DUC)
  109. Et peut-être ceci n'est qu'une phrase obscure, v.834 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  110. Que nous pénétrerons après l'événement. v.835 (Acte 2, scène 8, LA DUCHESSE)
  111. Dans la fortune un rustre a toujours l'âme dure. v.840 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
  112. Ne la pourrait-on point remettre après dîner, v.852 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  113. Ou permettre qu'au moins j'allasse déjeuner ? v.853 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  114. Cela doit être ainsi. Quel excès de misère, v.858 (Acte 2, scène 9, SANCHO)
  115. Pour être les témoins de votre expérience. v.867 (Acte 3, scène 1, LA DUCHESSE)
  116. Nous allons l'éprouver sur trois ou quatre Causes. v.875 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  117. Éprouvez. Mais je suis bien las d'être debout, v.876 (Acte 3, scène 1, SANCHO)
  118. Je vous crois fort versé dans les Lettres humaines, v.878 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  119. Si vous l'entrepreniez, à Licurgue et Solon. v.881 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  120. Les Baldes, Godefroi, Paul Castre, Jean d'Imole, v.891 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  121. Et pénétrer à fonds dans leurs obscurités. v.896 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
  122. Entrez, vous, Madame l'éplorée. v.898 (Acte 3, scène 2, DON LOPE)
  123. Hé ! Quel titre est-il donc pour voler ? v.914 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  124. À moins qu'être Greffier, Sergent ou Procureur? v.915 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  125. Par de bonnes raisons appuyer votre droit ; v.923 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  126. En entrant dans ma poche ont cessé d'être à vous : v.927 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  127. Mon larcin ne rend pas le vôtre légitime, v.929 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  128. Fort bien, vous concluez, vous, à votre manière, v.936 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  129. Et votre homme aux ducats conclut tout au contraire ; v.937 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  130. Seigneur, c'en était d'autres. v.940 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
  131. Il fallait prendre garde à reprendre les vôtres : v.941 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  132. Je sais bien d'autre part que la justice approuve v.948 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  133. Tant mieux. Sur ce pied-là vous en avez donc d'autres ? v.960 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  134. Ceux qui par la loi sont devenus les vôtres, v.961 (Acte 3, scène 2, SANCHO)
  135. Ni moi non plus, et j'entre fort dans ses raisons. v.974 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  136. Qu'autrefois la Grèce v.976 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
  137. Sancho n'était qu'un rustre étant dans l'indigence, v.996 (Acte 3, scène 3, DON QUICHOT)
  138. Aux autres. v.1007 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
  139. Qu'on fasse donc entrer ce Procès. v.1015 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
  140. Pour et contre son fils, de certaine manière v.1017 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
  141. Que par mon seul aveu, s'il veut être héritier. v.1019 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
  142. Et si quelque autre à moi doit être préférée ? v.1033 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  143. Dont par votre équité j'attends un bon succès, v.1051 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  144. D'autre part de mes biens que ce qu'elle voudra ; v.1063 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
  145. Parce que vous étiez maîtresse de mon bien? v.1078 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  146. Si tu fais autrement, tous les biens sont à moi ; v.1082 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  147. Mon coeur, mes serments, tout m'engage avec une autre : v.1096 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  148. Voilà mon parti pris, il faut prendre le vôtre. v.1097 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
  149. Feu ton père a laissé quatre-vingt mille écus, v.1099 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  150. Bien inégaux entre eux, et prenez le plus gros ; v.1107 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  151. La probité, l'honneur, peuvent-ils vous permettre? v.1108 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  152. Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  153. Seigneur, le testament doit être exécuté. v.1111 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
  154. Les quatre autres pour vous, et qu'on en parle plus. v.1135 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
  155. Le grand Sancho ne peut être assez admiré. v.1139 (Acte 3, scène 4, LA DUCHESSE)
  156. Allons donc nous y mettre. v.1145 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  157. Quand la table est servie, au dépend de mon ventre v.1152 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  158. N'écouter que celui-ci. Qu'il entre. v.1153 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
  159. On ne laisse dans l'Île entrer nul étranger. v.1155 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
  160. Un Tribunal fameux, un autre Aréopage, v.1156 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  161. Près de votre Grandeur me fait faire un voyage, v.1157 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  162. Il a fait contre lui la loi la plus sévère. v.1169 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  163. Est un grand Pont, au bout sont quatre Magistrats v.1171 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  164. Quiconque veut passer doit être interrogé, v.1174 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
  165. En tel cas, Monseigneur, prendrait votre sagesse ? v.1196 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  166. De voir votre Grandeur. v.1202 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
  167. C'est rendre un jugement injuste contre lui. v.1206 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
  168. La Justice du Pont n'en peut être informée ; v.1209 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  169. Il faut avoir pourtant votre décision ; v.1219 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
  170. La loi de votre Pont est sottise, et j'ordonne v.1224 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
  171. Qu'on dit être servie. v.1261 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  172. Non, non, un Gouverneur doit dîner autrement, v.1272 (Acte 4, scène 1, LE DOCTEUR)
  173. Mais d'être Chevalier s'il n'avait point l'honneur, v.1290 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  174. Ne vous souvient-il point d'être armé Chevalier ? v.1295 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  175. Confusément : un jour notre barbier? v.1296 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  176. Que notre Gouverneur? v.1308 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
  177. Je dois être obéi, si je suis Gouverneur. v.1312 (Acte 4, scène 2, SANCHO)
  178. Monsieur le Gouverneur à table se peut mettre : v.1325 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  179. Malgré l'ordre ancien le Duc veut bien permettre v.1326 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  180. Approchez ce ragoût? mettez l'autre à sa place. v.1334 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  181. Votre santé, Seigneur, nous est trop chère, v.1349 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  182. Je vous suis obligé : mais, Docteur entre nous, v.1351 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  183. Est d'avoir sur la vôtre entière inspection. v.1364 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  184. D'avoir inspection sur ma table ! À quel titre ? v.1365 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  185. Qui de mon appétit vous a rendu l'arbitre ? v.1366 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  186. Auprès des Gouverneurs aucun autre que moi, v.1371 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  187. Comment, votre Excellence v.1377 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  188. Mange de ces ragoûts contre mon ordonnance ? v.1378 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  189. Je ne m'en souviens point sans en être affligé. v.1423 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
  190. Rien autre chose ? v.1449 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  191. Quel est votre pays, votre famille, enfin v.1451 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  192. Sortez de ma présence, et faites votre compte v.1461 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  193. Tu fais bien. Ah ! Mangeons à notre aise v.1470 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
  194. Sont partis l'un et l'autre avecque la Duchesse ; v.1482 (Acte 4, scène 4, LE COURRIER)
  195. Cinq ou six enchanteurs méditent votre perte, v.1502 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  196. Et vous ont envoyés quatre homme déguisés ; v.1503 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  197. J'attends tout de vos soins et de votre prudence, v.1507 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  198. Votre meilleur ami, le Duc de Médina. v.1508 (Acte 4, scène 5, LE MA?TRE D'H?TEL)
  199. Le soin de votre table à présent me regarde ; v.1518 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
  200. Seigneur, Monsieur_le_Duc attend votre réponse. v.1522 (Acte 4, scène 5, LE COURRIER)
  201. Peut-être, ou dans son lit rêve à sa Dulcinée, v.1531 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  202. Tous ensemble n'ont point d'autre solidité, v.1540 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  203. Ne peut, à mon avis, être mieux terminée v.1543 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  204. Vous ne soupçonnez pas que j'aie autre dessein. v.1569 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
  205. Mon ventre gronde à tout propos ? v.1575 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  206. J'aime mieux être laboureur, v.1579 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  207. De vouloir être Gouverneurs, v.1587 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  208. Hélas ! Don Guichot, mon cher maître, v.1596 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  209. Je n'aurais qu'à vous voir paraître v.1598 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  210. Pour être à demi consolé, v.1599 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  211. Et votre bras tant signalé v.1600 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  212. Pourrait me délivrer peut-être. v.1601 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  213. Quelque part que vous puissiez être ; v.1603 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  214. Et par la porte ou la fenêtre v.1605 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
  215. Le moindre amusement nous peut être fatal. v.1631 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
  216. Sauvons l'honneur de l'Île, et notre propre gloire : v.1636 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
  217. N'a point l'ambition de vouloir être Grand ! v.1650 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  218. Mais j'entends un grand bruit, contrefaisons le mort, v.1659 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  219. Peut-être je pourrai me sauver de la sorte. v.1660 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
  220. Il n'est pas mort, peut-être. v.1670 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
  221. Votre Île est secourue, l'ennemi défait. v.1683 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  222. Que je n'ai jamais eu d'autre part qu'à la peur, v.1687 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  223. Quoi, vous-même, Sancho, blâmez votre conduite ? v.1700 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  224. Quand tout est dans ces lieux plein de votre mérite ? v.1701 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  225. Qu'à jamais votre nom soit fameux dans l'histoire. v.1704 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
  226. Mais je suis fort poltron, et qui dit autrement v.1706 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  227. Je m'en vais me remettre à garder mes brebis, v.1711 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  228. Si j'osais faire ici le brave à contretemps, v.1718 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
  229. À d'autres. Mais enfin, tout est-il bien tranquille ? v.1728 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  230. Je quitte donc votre Île, v.1729 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  231. Qu'a-t-on fait qui vous choque ? Et d'où vient votre plainte ? v.1736 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
  232. Puisque le grand Sancho, pour être tout à lui, v.1750 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  233. Je ne l'accuse point de commettre une faute : v.1752 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  234. Docteurs, Maîtres d'Hôtel, Médecins, Secrétaires, v.1757 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  235. Disposez de cette Île en faveur de quelque autre : v.1760 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  236. Non, Sancho, l'Île est vôtre, v.1761 (Acte 5, scène 12, LE DUC)
  237. Sous votre bon plaisir j'en pourvois Pedro Reze ; v.1764 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
  238. Ou dans l'antre profond qui l'enferme aujourd'hui, v.1806 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
  239. Montrez-vous sous d'aimables traits, v.1837 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)
  240. Il est vrai : mais pour me remettre, v.1842 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  241. Si Monseigneur le Duc veut bien me le permettre, v.1843 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  242. Que de sa grâce il vient de me commettre, v.1846 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  243. Être servi que par des marmitons : v.1854 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
  244. Met fin à votre enchantement, v.1893 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  245. Puisque vous m'avouez pour votre Souveraine, v.1899 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  246. Vous ne voudriez pas le recevoir d'une autre ! v.1902 (Acte 5, scène 16, DULCINEE)
  247. D'être un jour votre époux, v.1904 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
  248. Que votre cuisine est un bon Gouvernement ! v.1910 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  249. (Mon maître est fou, l'aventure est plaisante.) v.1921 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
  250. Et l'autre dans la caverne v.1966 (Acte 5, scène 17, ARCHELAÜS)
  251. Au hasard d'être enivrée v.2001 (Acte 5, scène 17, PERALTE)

LE CHARIVARI (1697)

  1. Me voilà déguisé d'une manière à n'être reconnu de personne. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  2. Ces deux drôles-ci m'apprendront peut-être ce que je veux savoir. (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  3. Que diantre fais-tu ici dans cet équipage ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  4. Hé, que diantre y fais-tu toi-même ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  5. Point de finesse, Messieurs, nous sommes tous trois dans le même équipage, nous y faisons tous trois la même chose, et peut-être courons-nous tous trois le même lièvre ? (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  6. J'augure bien de notre voyage. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  7. Je vais reconnaître la place, et je vous en rendrai compte. (Acte 1, scène 5, LOLIVE)
  8. Vous voulez bien qu'on ait l'honneur de vous faire la révérence, et que l'on vous témoigne la joie que l'on a de votre heureux mariage. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  9. Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  10. Hé, palsangué, comment vous remettre, pisque je ne nous sommes jamais vus ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  11. Oui, justement, de votre marraine. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
  12. Tatigué, je m'en gausse, j'ai bian rencontré ; je sommes heureux nous autres filleuls : je me suis fait le Jardinier d'une vieille Madame, qui a pris une si bonne amitié pour moi, que c'est la plus grande piquié du monde. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  13. Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  14. En après ça je deviendrai veuf, et puis vela le garçon, je serai heureux comme un petit roi ; car je ne l'aime pas, moi, Madame Loricart ; et si ce n'était que je m'ennuie d'être Jardinier... (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
  15. Votre servante, Monsieur Cléonte, soyez le bienvenu, vous danserez à la noce. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  16. Mais avant que de vous expliquer ma pensée, il faut que je sois informé des vôtres. (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  17. Hé bian, c'est justement le parti que votre belle-soeur ne veut pas que nous prenions. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  18. Voirement oui, elle me voulait bailler un homme qui aurait parti quatre jours après pour aller chercher forteune aux antipodes : ho ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  19. Voyez-vous, Mademoiselle Angélique veut se marier pour être mariée, et sa mère la voulait marier pour qu'alle fût veuve ; je m'en rapporte à vous, laqueulle est-ce qui a tort ? (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  20. Je ne puis condamner les sentiments de ma nièce ; si pourtant elle avait suivi ceux de sa mère, elle serait maîtresse d'un gros bien, elle aurait un douaire considérable... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
  21. Vela tout justement, Monsieur, les petites raisons que j'avons eues pour ne vouloir point des maris que nan voulait nous bailler, et pour prendre la libarté d'en choisir d'autres, que je ne prendrons pourtant que bian à propos. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
  22. Vous rendre visite, ma soeur, chercher à vous divertir, et à vous tirer de cette mauvaise humeur où l'on dit que vous prenez plaisir à vous entretenir vous-même. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  23. Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  24. Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  25. Vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
  26. Et que vous faisiez bian des amitiés à maître Thibaut, entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  27. Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
  28. Tenez, Monsieur, il y a une noce dans le Village, dont alles avont prié qu'on les priit ; et par esprit de contradiction alles n'en voulont pas être, afin que Madame veuille qu'alles en soyont. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
  29. Et n'est-ce point la vôtre ? (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  30. On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  31. Ma famille m'a fait prendre autrefois un mari à sa fantaisie, sans m'en demander mon avis. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  32. C'est votre tour à cette heure, d'en prendre un à votre fantaisie, à vous, sans demander l'avis de la famille. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  33. Ah l'heureux Jardinier que ce maître Thibaut ! (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  34. Paix, tais-toi, sur les yeux de ta tête : quoique je sois maîtresse de mes actions, je veux éviter de certaines choses. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
  35. Allez, allez, n'en appréhendez point du côté de cheux nous, c'est la même Leune qui gouverne toute votre famille. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  36. Je ne sais pas queu vent a soufflé sur la maison ; mais votre fille et votre nièce sont tout aussi folles que vous, je vous en avartis. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  37. Oui, voirement, et tenez vela mon paysan : oh dame, Madame, j'avons chacun le nôtre. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  38. Vous auriais grondé dans un autre temps, mais j'ons barre sur vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
  39. C'est notre Jardinier qui l'a apprivoisée ; je l'y passons ses fredaines, alle nous passe les nôtres. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
  40. Je croyais venir à la noce d'un autre, et c'est de la mienne dont je suis prié. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
  41. Vois si tu le veux, vela qui est fait : si tu ne le veux pas, que je ne te voie plus, j'en prendrai queuque autre. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
  42. Hé vantregué, qui ne le serait pas ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  43. Non, voirement, c'est notre Madame qui est cause de ça. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  44. Ils se gaussont tretous de moi, vous dis-je. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  45. Tenez, à la franquette, Madame Mathurine, je nous déshonorons tous deux, Madame Loricart et moi, chacun à notre manière : alle, moi, parce qu'alle est vieille ; moi, alle, parce que je ne sis qu'un paysan : et si dans le fonds, il y va plus du mien que du sien ; car tatigué, je vaux mieux qu'elle, oui, et elle le sait bian, c'est alle qui me recherche. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  46. On dame, voyez-vous, j'aime mieux être un Jardinier en bonne santé, qu'un Monsieu pendu, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
  47. En voici déjà une, je varrons biantôt l'autre. (Acte 1, scène 15, MATHURINE)
  48. Que ça ne vous embarrasse point : vous les avez fait venir pour les voir une fois, pour qu'ils sachent ce que vous pensez, et pour savoir ce qu'ils voulont faire ; et il m'est avis qu'ils ne pouvont vous dire ça, à moins qu'ils ne vous parliont, je vous défie de faire autrement. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  49. Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
  50. Elle s'imaginerait fort bian ça, elle est la maîtresse d'un paysan, afin que vous le sachiais. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  51. Et amoureuse de maître Thibaut encore. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  52. Défiez-vous de ces sarmonneuses-là, alles ne prenont jamais pour elles ce qu'alles disent aux autres. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  53. Je sommes en droit de chapitrer la chapitreuse. (Acte 1, scène 16, MATHURINE)
  54. Vous n'y songez pas, ma nièce, de quelle utilité pourrait vous être ce que vous dites, supposé même qu'il fût vrai ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  55. Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
  56. Ça veut dire que votre mère va épouser son Jardinier. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
  57. Monsieur a bon esprit, laissez faire à Madame cette sottise-là, afin qu'alle vous laisse faire les vôtres. (Acte 1, scène 17, MATHURINE)
  58. Mais Éraste et Clitandre s'accommoderont-ils, l'un de devenir le gendre, et l'autre le neveu d'un paysan ? (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  59. Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  60. Je ferais tort à mes nièces d'en douter, Messieurs ; et si Madame Loricart était raisonnable, vous n'auriez pas besoin de paraître ici sous des figures empruntées ; mais... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  61. Nous serons malheureux sans votre protection, Monsieur. (Acte 1, scène 18, ÉRASTE)
  62. Entrez un peu dans nos intérêts, Monsieur. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
  63. Si nous pouvions seulement avoir quelque preuve sérieuse des intentions de ma belle-soeur pour son maître Thibaut... (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  64. Ce peut-être un faux bruit qu'elle désavouera, et qui l'empêchera de s'engager plus avant dans cette fausse démarche. (Acte 1, scène 18, CLÉONTE)
  65. Oh, parbleu, je la défie de reculer, elle a signé un Contrat, que j'ai vu ; je viens de boire avec maître Thibaut et avec le Tabellion. (Acte 1, scène 18, LOLIVE)
  66. Je veux être itou mariée, Monsieur Clionte. (Acte 1, scène 18, MATHURINE)
  67. Mais, voyez ce fripon, ce maraud, ce bélître, ce gueux, cet impertinent, qui fait difficulté de m'épouser ! (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  68. Est-ce que vous êtes fou, maître Thibaut ? (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  69. Oh, ventregué, Madame, rengainez vos injures, je ne sis point un parfide, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  70. Oh palsangué, je ne vous crains point, il ne s'est rian passé entre vous et moi, je sis à couvart du blâme. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  71. Ça n'y fait rian, je sis mineur, je reviendrai là contre. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  72. Tu ferais casser notre Contrat, traître ? (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  73. Mais voici qui est admirable, les uns disont d'une façon, les autres disont de l'autre ; on ne sait à qui croire. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  74. Ce sont des envieux de votre bonheur, qui vous tenont de mauvais discours. (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
  75. Oui, mon cher enfant, des mal intentionnés, qui ne voient notre union qu'avec chagrin. (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
  76. Votre biau-frère sera fâché, votre fille enragera, votre nièce fera la meine. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  77. Oh dame, acoutez, quand je serai le mari, ne croyez pas avoir affaire au Jardinier, je veux être le maître. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  78. Voici tout le Village que nous vous amenons, ma soeur, avec les violons de la noce d'Ambroise, pour servir de prélude à la vôtre ; et pour nous réjouir avec vous du bon choix que vous avez fait. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  79. Ils savont déjà tretous ça, voyez-vous... (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  80. Voici votre gendre aussi, Monsieur Thibaut, qui vous vient faire la révérence. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  81. Oui, Madame, votre famille augmente à vue d'oeil, comme vous voyez ; et voilà encore un neveu que je vous présente. (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
  82. Et le nôtre, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  83. Votre domestique se multiplie itou à l'exemple de la famille. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
  84. Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  85. Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  86. Sans compliment tretous, n'an vous en quitte. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
  87. Vous autres qui cherchez maris, v.11 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
  88. Vous donnez votre chalandise : v.14 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
  89. J'en mourrais sans notre voisin, v.36 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
  90. Contre le poids du ménage, v.52 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

  1. Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  3. L'oncle les remettrait en couleur ; ce devrait être une raison déterminante que celle-là. (Acte 1, scène 1, L?PINE)
  4. Quoi, votre mariage avec cette jeune personne qui est la nièce de Monsieur Tarif l'usurier ! (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  5. Vous avez honte d'être le neveu d'un teinturier, et vous voulez devenir celui d'un agioteur. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Oh bien, Monsieur, moi qui n'ai point de mesures à garder avec mes confrères les valets de chambre, et qui était garçon de Monsieur Jérôme, d'où vous m'avez débauche fort mal à propos, je vous dirai naturellement que je veux retourner à mon premier métier, et que j'aime mieux teindre et dégraisser les vieux habits du public, que de continuer à nettoyer les vôtres. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Mais voici votre oncle, voulez-vous que j'aborde le bonhomme ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  8. Fais en sorte qu'il me prie de demeurer chez lui ; je n'y entrerai que les soirs du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
  9. Le bonhomme se serait-il ennuyé du veuvage pendant notre absence ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  10. Oui, Monsieur, vous revoyez deux favoris de Mars de votre connaissance, échappés des dangers de la campagne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  11. Vous ne me paraissez pas être ceux de la fortune, et vous ne revenez pas de la guerre en bon équipage. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  12. Je suis confus, mon oncle, de paraître devant vous si négligé ; mais l'impatience d'arriver à Paris m'a fait prendre la poste ; je n'ai eu que le temps de me débotter, pour vous venir rendre mes premiers devoirs. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  13. Et combien vous vous faites honneur d'être son neveu. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  14. Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  15. Je suis riche, j'ai plus de deux cent mille francs de bien, j'achèterai quelque Charge qui m'ennoblira ; et comme te voilà de retour, mon dessein est de te donner ma place et mes pratiques, et de te faire au plutôt passer Maître. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  16. Je ferai ce que vous voudrez, mon oncle, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  17. Nous en avons aussi une, ne vous mettez pas en peine d'en chercher d'autre. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  18. C'est une de nos amies, Madame Clopinet, votre voisine, qui a fait cette affaire-là. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  19. Elle nous a envoyé le portrait de la fille, nous lui avons renvoyé celui de mon maître. Les parties ont été contentes des copies, et les originaux sont devenus amoureux l'un de l'autre par la poste. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  20. Votre propre voisine. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  21. Monsieur Tarif, peut-être ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  22. C'est mon compère et mon ami, nous souperons peut-être ce soir ensemble. (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  23. Quelle heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  24. Tu seras, si tu veux, de la partie ; c'est à ma maison d'Anthony que j'ai dessein de le mener, veux-tu en être ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
  25. Est-ce que vous n'allez pas ce soir à Anthony, mon oncle ? Mettra-t-on les chevaux à votre chaise. (Acte 1, scène 4, JAVOTTE)
  26. Non, je prendrai un iacre au bout de la rue ; mais avant que de partir, je veux faire connaître à ma femme, ton frère, que voilà de retour de la guerre et de ses folies. (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  27. Je suis votre serviteur, Mademoiselle Javotte. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
  28. Voilà un garçon qui va rentrer dans le bon chemin : que je suis ravi ! (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
  29. À propos de mariage, que faites-vous de votre nièce ?... (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
  30. Bonsoir, Monsieur Jérôme, votre servante. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  31. Votre valet, Madame Tarif, voilà votre cher époux qui me quitte, et qui dit qu'il a bien des affaires. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  32. Il appelle cela un mariage, le bon traître ! (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  33. Voilà comme vous êtes, vous autres femmes, vous pensez toujours du mal de nous autres. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  34. Et qu'a donc fait votre mari ? (Acte 1, scène 7, J?R?ME)
  35. Qu'est-ce que ce peut-être ? (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  36. Il est amoureux de votre femme. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
  37. Vous avez rêvé cela, cela ne peut pas être. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  38. Mais c'est un grand maroufle que votre mari, Madame. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
  39. Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
  40. Que cela ne vous inquiète point, nous avons fait une partie qui vous divertira vous-même à votre retour. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  41. Parbleu, je me moque de votre arrangement, j'ai pris le mien. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
  42. Allez-vous-en à Anthony, et emmenez votre neveu, je vous prie. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  43. Écoutez-moi, votre pétulance se dissipera. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  44. Votre bon ami Monsieur Tarif est un maroufle. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  45. Il n'y aura pas grand mal, il le mérite bien ; vous êtes le maître. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
  46. Pour négocier avec l'Amour on se met autrement que quand on n'a que son argent à faire travailler. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  47. Vous plaisez de quelque manière que vous soyez, mais je ne laisse pas de vous savoir gré des soins que vous prenez pour paraître encore plus aimable. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  48. Mon unique objet est de vous plaire, et le bonheur que j'ai de souper ce soir avec vous en l'absence de votre gros brutal de mari... (Acte 1, scène 12, TARIF)
  49. Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  50. Si nous nous mettions à notre aise, ma voisine. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  51. Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  52. Je ne me fais pas prier, j'aime mes commodités ; mais je n'ai point de bonnet dans ces habits-ci, je l'ai laissé dans l'autre. (Acte 1, scène 12, TARIF)
  53. Apportez un des bonnets de votre oncle, Mademoiselle Javotte, le plus beau, le plus propre ; c'est pour Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
  54. Vous lui en rendrez un autre. (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
  55. Ce faisan-là coûte douze francs, les deux perdrix neuf livres dix sols, et treize francs l'oiseau de rivière et la bécasse. (Acte 1, scène 13, TARIF)
  56. Monsieur Tarif est ami de toute la maison ; il est le mien, il sera le vôtre si vous voulez ; il est tout rempli d'amitié pour toute la famille, et l'on vit avec lui sans façon. (Acte 1, scène 14, JAVOTTE)
  57. Voilà le meilleur de ses amis, un autre lui-même. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
  58. On frappe à la porte, et rudement même ; à l'heure qu'il est, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
  59. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 15, TARIF)
  60. Comment, ventrebleu, Monsieur Tarif est aussi de la partie ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  61. Il n'y en a point de notre part, mon oncle. (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
  62. À moi, ne vous emportez pas contre lui, de grâce. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
  63. C'est votre faute ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  64. Cela est bien ridicule ; mettre le bonnet de son mari sur la tête d'un autre ! (Acte 1, scène 16, J?R?ME)
  65. Non, non, je n'ai garde ; mais le Baigneur pourrait être un indiscret, un babillard, cela est de conséquence : baignez-vous ici, la chose sera plus secrète. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  66. Mais il n'y a pas plus de liberté à cela qu'à mettre mon bonnet. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
  67. Jusqu'au revoir, Monsieur, que vous allez être propre ! (Acte 1, scène 16, JAVOTTE)
  68. Voyons un peu si notre affaire s'avance ; je ne veux pas que Madame Jérôme en sache rien. (Acte 1, scène 18, JÉRÔME)
  69. J'étais fort en peine de Monsieur mon mari : j'attendais chez moi des nouvelles de Monsieur Jérôme, ou des vôtre ; je viens moi-même, avec ma voisine et mon amie, voir ce qui se passe. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  70. Toute autre chose que ce que nous avions projeté : nous comptions de nous divertir entre nous autres ; Monsieur Jérôme a su l'affaire, il nous a volé ce plaisir-là, et l'a pris pour lui. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
  71. Où sont-ils à présent, les deux nôtres ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  72. Et notre nièce avec lui ; qu'est-ce que cela veut dire ? (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
  73. Oui charmante angélique, nos affaires sont dans la meilleure situation du monde : Monsieur Jérôme, mon oncle, approuve l'ardeur que j'ai pour vous, et j'ose quasi vous répondre que Monsieur votre oncle qui est ici ne me refusera pas son aveu. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  74. J'y donnerai les mains de tout mon coeur, pour faire enrager mon mari, qui ne veut point marier sa nièce ; cela le corrigera peut-être, lui de vouloir avant que d'être veuf, se remarier en secondes noces ; et ce sera fort bien fait de le punir comme cela (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
  75. Elle l'est un peu, je vous l'avoue ; mais après tout, vous avez fait votre devoir. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  76. Et votre métier, c'est là le bon. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
  77. Que fait notre homme ? (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  78. Retournez là-bas auprès de votre homme, et me laissez consulter ce que nous aurons à faire. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
  79. Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  80. De savoir votre avis, et de le suivre. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  81. Oui, vraiment, pour un gaillard, pour un maître Sire. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  82. Il n'a pas tenu à lui que je fusse un maître sot. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  83. Je serais parbleu bien fâché d'en avoir d'autres. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  84. Vous avez maltraité votre femme ? (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  85. Je savais bien à quoi m'en tenir ; je lui épargné les frais du Baigneur, je l'ai fait mettre dans une cuve. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  86. Qu'est-ce qu'il y a à faire là-dedans, dites-moi votre avis ? (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
  87. C'est votre métier, ce n(est pas le mien. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  88. À tout hasard, faites toujours votre plainte ; Monsieur Tarif de son côté fera peut-être aussi la sienne : mais je ne crois pas que de longtemps il aille à l'audience. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
  89. Tenez, le voilà, Monsieur Gaspard, jugez par vous-même s'il est en état d'y paraître. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
  90. Votre femme m'en a prié, Monsieur, je n'ai pu changer que la couleur, c'est à vous de changer vos moeurs, s'il est possible. (Acte 1, scène 24, JÉRÔME)
  91. Comment se montrer ? (Acte 1, scène 24, TARIF)
  92. Vous voilà, Madame ; où est Angélique, et votre amie Madame la Procureuse ? (Acte 1, scène 25, JÉRÔME)
  93. Il est bon que notre voisinage et nos familles se rassemblent. (Acte 1, scène 25, J?R?ME)
  94. Je suis au désespoir, j'aimerais autant être mort. (Acte 1, scène 26, TARIF)
  95. Et si je le réparais, de manière à vous remettre dans le même état où vous étiez en venant ce soir ici, que feriez-vous ? (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  96. Ce n'est pas pour moi que je le demande, donnez-le à votre nièce, et donnez la fille à mon maître. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  97. Ils sont amoureux l'un de l'autre, consentez au mariage. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  98. Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
  99. C'est une petite musique que l'on va répéter, pour vous en donner le régal quand vous aurez repris votre belle humeur, avec votre couleur naturelle que Lépine va vous rendre. (Acte 1, scène 26, JAVOTTE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

  1. Vous avez fait la tournée de votre département assez à votre aise, et vous n'avez pas dû vous ennuyer. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  3. En lui disputant le Partisan Manceau, j'avais eu du dessous autrefois ; j'en boite encore, comme vous voyez ; mais cette fois-ci j'ai bien eu ma revanche. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Je fus un peu effrayé d'abord, quand je vous vis aux prises, et je me trouvais fort intrigué de voir sur le grand chemin d'Orléans, deux Diables se battre à qui m'aurait. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  5. Je ne me serais pas battu si vigoureusement pour tout autre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. L'honneur de votre présence, et l'avantage de posséder un Héros comme vous, sont de terribles aiguillons pour un Diable qui aime tant soit peu la gloire ; et puis, j'avais bien pris mon champ de bataille en l'attaquant auprès d'Orléans, Monsieur Pillardoc n'avait pas beau jeu. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  7. J'aurais, en cas de besoin, pu rassembler dans un moment trois ou quatre régiments de mes confrères ; c'est le pays des Boiteux que ce pays-là. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Il m'avait autrefois cassé une jambe, en m'enlevant un Partisan Manceau, je lui enlève un sous-traitant Limosin, et je lui crève un oeil, je suis bien vengé, me voilà content. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  9. Oui, mais contez-moi un peu les suites de votre voyage. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  10. Hé bien, s'il vous en souvient, vous vous souvenez donc bien aussi que les intrigues de Madame rapportaient beaucoup, et qu'outre cela, pour récompense, on me fit portier en sortant de Page. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  11. Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  12. Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  13. Depuis ce temps-là, pour faire enrager le mari, l'Amant me prit en amitié ; il me fit son Commis, me mit dans une affaire où je gagnai beaucoup, puis dans une autre, où je gagnai davantage ; et puis encore dans d'autres, tant qu'à la fin je me trouvai dans une où j'étais l'associé du mari de Madame. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  14. Je m'en sers pour en gagner d'autre, je n'ai jamais dépensé un sol mal à propos pour mon plaisir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  15. Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  16. Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  17. N'avez-vous point de honte à votre âge ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  18. Je n'ai que soixante quatre ans, Monsieur le Diable : quand j'aurai amassé encore quelque chose de plus, je songerai à me retirer, je me divertirai, je jouirai de la vie. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  19. Regardez Monsieur Marsouin, votre confrère, qui fait bâtir un Palais superbe, pour y vivre à la manière des Satrapes, dans le luxe et la mollesse. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  20. Voyez d'un autre côté le jeune Oronte, qui n'est qu'un nouveau Financier, et qui promet déjà autant que les plus consommés. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  21. Il a acheté la maison d'un Seigneur, et elle est trop petite pour le contenir : il y faut ajouter deux ailes, et abattre aux environs vingt maisons bourgeoises qu'il a achetées pour faire un jardin. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  22. Leurs femmes ne les font point enrager, elles les adorent ; et si par hasard elles en aiment d'autres quelquefois, ce n'est que par représailles, du moins, par amusement, pour n'être pas en reste avec leurs maris, et pour éviter les manières bourgeoises. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  23. Ce n'est pas de ma faute, Monsieur Asmodée, j'ai toujours eu bien envie de faire comme ces Messieurs-là : mais Pillardoc m'en empêchait, et il m'a toujours soufflé un esprit d'avarice et de bassesse, dont je sens bien que votre fréquentation me pourra guérir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  24. Je vous en réponds, j'y veux travailler sérieusement ; et pour commencer, il faut vous faire voir ce qui se passe chez vous pendant votre absence, depuis qu'on vous croit mort, surtout. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  25. Elle n'a point reçu vos lettres, je les ai enlevées. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  26. Je vous porterai dans votre maison, je vous y rendrez invisible pour tous ceux qu'il ne faudra pas qui vous voient, et je ne vous laisserai connaître que quand il sera temps de vous découvrir. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  27. C'est ici qu'elles logent, sachons ce qu'elles ont fait pendant mon absence, voyons si vous pourrez prendre quelque goût pour l'une ou pour l'autre : elles ont besoin d'un bon protecteur, et j'ai jeté les yeux sur vous pour cela, Monsieur Simon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  28. Je suis tout à votre service et au leur, Monsieur le Diable, vous n'aurez qu'à dire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
  29. Ma bonne maman est bien en colère contre vous, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  30. Il l'aura, quand nous l'aurons décrassé ; c'est un diamant brut que je veux donner à polir à vous et à votre bonne maman, et qui vous rendra brillantes l'une et l'autre, à mesure que vous le ferez briller dans le monde galant, où mes soins vont bientôt vous mettre. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  31. Vous nous ferez plaisir de nous dépêcher ; car nous nous sommes bien ennuyées pendant votre absence. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
  32. Faites-moi venir votre bonne maman, que je sache un peu le fin de cette affaire-là. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  33. Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
  34. Soyez le bien venu, Seigneur Asmodée : votre absence m'a beaucoup duré, et je ne sais pas ce que je n'airais point fait, si vous aviez encore tardé quelques jours. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  35. Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  36. En fait de plaisirs et de fortune, comme en toute autre chose, on n'arrive au période que par degrés, au moins, et je vous trouve bien difficile de n'avoir pu vous accommoder, en attendant mieux, des caractères dont vous me parlez là. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  37. Madame Simon, une jeune veuve qui ne l'est que depuis huit jours, et qui n'a pas même pris le deuil, parce qu'elle n'est pas tout à fait sûre de l'être. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
  38. Votre fille d'Opéra connaît ma femme, Monsieur le Diable ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  39. Voilà comme à Paris on porte le deuil d'un mari avare, Monsieur Simon ; ne continuez pas de l'être. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  40. Pourquoi n'ai-je pas été plutôt sous votre direction ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
  41. Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
  42. Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  43. Vous prendriez bien votre temps, vraiment, pour laisser voir dans cette maison-ci quelques symptômes d'amour ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  44. Il ne faut point que des soupirants, comme vous, s'avisent de paraître au commencement de l'hiver sur notre horizon. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  45. Oh, doucement, Monsieur, s'il vous plaît, ma maîtresse peut loger celui-ci en tout bien et en tout honneur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  46. Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  47. Si le mort n'était pas mort, je vous réponds qu'elle ne serait pas si gaie, et puis on a reçu des lettres, qui ne laissent pas lieu d'en douter, et Madame attend à toute heure un certificat dans les formes, pour épouser Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  48. Non, vraiment, il n'est encore que quatre heures après midi : elles ne se sont couchées qu'à neuf ce matin, elle et Madame la Présidente. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  49. Vous les rencontrerez par là, sortez par le petit escalier dérobé. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  50. Vivarez, que fait ton maître ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  51. Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
  52. Va chercher ton maître, toi, Vivarez. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
  53. Ne me dis-tu pas l'autre jour que Madame t'a querellée, parce que dans le retroussis de son manteau, on avait oublié de mettre une de ses fesses ? (Acte 2, scène 2, VIVAREZ)
  54. Mais ne vous fâchez donc point, Madame, voici Monsieur le Chevalier, il va vous rendre votre bonne humeur. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  55. Je vous croyais encore au lit : vous êtes aujourd'hui bien diligentes, pour vous être couchées si peu matin. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  56. Ne me consultez point là-dessus, Madame la Présidente, ne me parlez point de plaisirs, je n'en trouve qu'à voir, qu'à adorer votre charmante amie. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  57. Nous ne faisons tous les jours autre chose, que de songer à nous divertir, toujours des fêtes, de grands repas? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  58. Mais nous sommes en peine de ce que nous ferons, n'est-ce pas aujourd'hui notre jour de bal, ma charmante ? (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  59. Oui, ma chère : mais il y a si longtemps qu'on brise nos meubles, allons à notre tour briser ceux des autres : masquons-nous, courons ce soir, et nous viendrons faire réveillon au cabaret en sortant du bal. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  60. Oui, et nous passerons, en revenant chez le Major, et nous tâcherons d'amener avec nous son épouse ; j'ai une si grande envie de la connaître. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
  61. Palsambleu, je ne m'ennuie jamais ; mais je ne réponds pas de ne point ennuyer les autres. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  62. C'est fort bien dit, l'Abbé Poupardin, sa grosse figure me réjouit ; mais ne le retenons pas à souper, il tient lui seul la moitié de la table, et nous n'aurions pas assez de place pour nous autres. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
  63. Ce n'est pas d'aujourd'hui que je le connais, c'est le neveu d'une Dame qui a été de mes amies, bon garçon, peu d'esprit, grande ignorance, beaucoup de paresse ; qui avec du goût pour le plaisir et pour le monde, se trouvant sans bien et sans talent pour s'y soutenir, a pris sans droit et sans aveu un petit collet, pour n'être point enrôlé, et un manteau noir pour cacher ses vices. (Acte 2, scène 3, LE MAJOR)
  64. Mais cela est étrange, je ne serai pas la maîtresse chez moi ? (Acte 2, scène 4, MADAME SIMON)
  65. Non, et je vois bien que nous aurons les violons malgré nous : nous avions bien de la peine à choisir notre occupation cette nuit, le goût du Public nous détermine, je n'en suis pas fâchée. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  66. Moi, je me mettrai comme j'étais l'autre jour, avec un rideau. (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  67. Voilà votre partie à vous, Monsieur le Major, et voici la vôtre, Madame Thérèse. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  68. La beauté de la voix de Madame Thérèse nous dédommagera du peu d'agrément de la vôtre. (Acte 2, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  69. Vous cherchez en tous lieux à m'être nécessaire, v.2 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  70. Quel est votre destin ? Dites-moi ? v.4 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
  71. L'autre jour me dit tout bas, v.8 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  72. Chevalier, je crains bien que ce ne soit le vôtre. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  73. Et je n'ai fait chanter ces paroles, que pour vous mettre sur ce chapitre, pour avoir occasion de vous faire expliquer, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  74. Je serai votre époux, Madame, et c'est un titre qui fera toute ma félicité, toute ma gloire. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  75. Vous verrez dans trois ou quatre ans, Mademoiselle Lisette, je veux rendre tout le monde amoureux ; et nous avons un bon ami, ma bonne maman et moi, qui me donnera de bons secrets pour cela. (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
  76. Le Diable est votre bon ami ! (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  77. Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  78. Que l'on va être aise de vous revoir ! (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  79. Vous voyez bien que oui, Monsieur, elle est de l'autre côté, qui en prend le deuil. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  80. Madame l'avait déjà retenu quelque temps avant votre voyage, pour devenir son mari, s'il venait faute de vous. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  81. Ma femme l'avait retenu pour être son mari ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  82. C'est une étrange caution que la vôtre, Monsieur le Diable. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
  83. Ne parle point encore à ta maîtresse du retour de Monsieur Simon, entends-tu, Lisette ? (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
  84. Entrez pour quelque temps dans ce cabinet, si vous ne voulez pas encore qu'on vous voie. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  85. À cette ligne coupée que vous voyez, qui va se rejoindre avec cet autre rameau. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  86. Et cet autre-là qui forme comme un chemin, que dénote-t-elle, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  87. À huit heures trente deux minutes et quatre secondes, vous recevrez une grande nouvelle du côté de la Touraine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  88. Oui, Madame, c'est le certificat, vous l'aurez ce soir, et j'en suis aussi sûre que s'il était déjà dans votre cabinet. (Acte 2, scène 3, LISETTE)
  89. Je sais lire partout, je lis dans vos yeux, sur votre visage ; dans votre déguisement même. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  90. Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  91. Je vous trouve admirable, faire part du mien à vos maîtresses ? (Acte 2, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
  92. Oh, par la ventrebleu ! (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
  93. Oui, Mesdames, fort à votre service, et je vous amène une façon de Commissaire qui rendra justice à tout le monde. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  94. Quel contretemps ! (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
  95. Il faut qu'il soit huit heures trente-deux minutes et quatre secondes, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  96. Çà, tandis qu'on dansera dans l'autre salle, que l'on apporte ici la collation. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  97. Donnez-nous quelque petit plat de votre métier, Madame Thérèse, et que Monsieur le Major vous seconde, et mette en train la Compagnie. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
  98. Le dos au feu, le ventre à table, v.63 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  99. On trouve assez les moments d'être sage : v.81 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  100. Apprenez tous que pour l'être il faut suivre v.93 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
  101. Notre Diable vous invite v.103 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
  102. Notre Diable nous invite v.107 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)

LE BON SOLDAT (1718)

  1. Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
  2. Répond-il à ma lettre ? v.20 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Votre papier, je pense, était un sorcelage, v.38 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
  4. Qu'avec votre départ vous me désespérerez, v.55 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  5. Ma montre est là, voyons quelle heure il est. v.64 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  6. Dites trente. v.66 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
  7. Je suis le Maître-Clerc de chez votre notaire. v.77 (Acte 1, scène 5, LE CLERC)
  8. Voilà votre inventaire v.78 (Acte 1, scène 5, LE CLERC)
  9. Votre serviteur. v.80 (Acte 1, scène 5, LE CLERC)
  10. Mon homme a votre argent, si vous vouliez l'attendre. v.81 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  11. Jocrisse tiens-toi là, qu'aucun n'entre ou ne sorte. v.85 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
  12. Bien, pas un n'entrera, quand ils y viendraient cent. v.88 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
  13. Si vous ne la trouvez en quatre ou cinq quartiers... v.95 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
  14. M'en voilà pour ma Montre, v.105 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
  15. Ah ! Que m'as-tu fais là, diable de malencontre. v.106 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
  16. C'est pour ma montre. v.108 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  17. Ce malheureux a mis ma montre de la sorte, v.109 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  18. Mais notre serrurier la raccommodera, v.111 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
  19. Aussi, pourquoi toujours mettre votre sac là. v.115 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  20. Qui diantre se serait défié de cela ? v.116 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
  21. Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  22. Avez-vous commencé votre plainte ? v.122 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  23. Il faudra paraître au désespoir v.123 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  24. Que votre vieil Amant s'apprête pour partir, v.128 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
  25. Vous voulez me mettre au désespoir. v.152 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  26. Je pourrais me priver deux jours de votre vue, v.154 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  27. Vous ne seriez pas pis s'il était votre époux ! v.179 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
  28. Votre ménage ira tout sens dessus dessous, v.180 (Acte 1, scène 10, JACINTE)
  29. Puisque je me résous à souffrir votre absence, v.185 (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  30. Ha, je respire, et bien sais-je me contrefaire ? v.205 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  31. Votre feint déplaisir l'a mis si fort à bout, v.207 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  32. Pour l'obliger d'agir selon notre pensée. v.210 (Acte 1, scène 11, JACINTE)
  33. Ou va l'être du moins. v.222 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  34. Et tout autre Soldat viendrait brutalement, v.231 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
  35. Le moindre homme suffit pour ternir notre honneur, v.236 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
  36. Donne donc ton bassin à notre cuisinière. v.265 (Acte 1, scène 14, JACINTE)
  37. Madame, vous voyez ce que j'ose entreprendre, v.273 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  38. Et d'en demeurer là, pour croître mon martyre ; v.278 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
  39. Montrez que vous m'aimez, et ne le dites plus. v.280 (Acte 1, scène 15, L?ANDRE)
  40. C'est dessus notre hymen que mon amour se fonde ; v.281 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  41. Votre jaloux amant est parti pour deux jours, v.283 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  42. Mais votre amour s'échauffe, et le souper froidit, v.292 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  43. Si longtemps sans manger, est-ce être raisonnable, v.293 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  44. Ne voulez-vous donc pas, Monsieur, vous mettre à table ; v.294 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  45. Dites-lui qu'il s'y mette, il veut être prié, v.295 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  46. Je viens d'être alarmée. v.298 (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
  47. Qui diantre heurte ainsi ? v.305 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
  48. Votre retour m'est un coup de poignard ; v.323 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  49. Oui, mais mon trop d'amour entretient ma frayeur, v.327 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  50. Souffrir un homme ici, seules, en votre absence, v.333 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  51. Ce n'est pas votre faute. v.346 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  52. Écoutez entre nous, v.356 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  53. De servir quatre mois un grand magicien, v.360 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  54. C'est mon nom et celui de votre serviteur, v.364 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  55. Car nous ne verrons point ce souper-là paraître. v.373 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  56. La frayeur fait passer votre appétit peut-être, v.374 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  57. Votre Démon voit trouble, ou du moins voit à gauche ; v.414 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  58. J'en vais chanter une autre. v.417 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  59. De votre long chagrin, v.419 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  60. C'est pour troubler les nôtres. v.441 (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  61. Hé vraiment oui, le Diable en fit-il jamais d'autres ? v.442 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  62. Mais ne nous montrez point ce Diable-là surtout. v.448 (Acte 1, scène 17, JACINTE)
  63. Moi, pour ne le point voir je ferai l'un et l'autre. v.457 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)
  64. Tournez le dos, Jacinte, et vous Barbe, le vôtre. v.458 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  65. Car tu peux être vu d'elle et de son amant, v.467 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  66. Et prends garde surtout d'en user autrement, v.468 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
  67. Vous le verrez un peu, tournez-vous d'autre sorte. v.469 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

  1. Mets-moi à l'épreuve, parle, apprends-moi le sujet de tes peines ; c'est un amant sans doute ; et je sais par expérience que la plupart des filles de notre âge n'ont guère d'autres inquiétudes. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  2. Je ne lui [ai] point donné de rendez-vous vraiment, je ne fais rien contre la bienséance, c'est lui qui m'a écrit, tout au contraire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  3. Tu as raison ; il n'y a point de manque de bienséance à recevoir des lettres. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  4. La conversation vaudra mieux que la lettre. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  5. Il me trouva bien autre chose de plus étonnant, à ce qu'il me dit. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  6. Je ne m'étonne pas que tu trouves sa lettre si jolie. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
  7. Je te la veux montrer, tu me diras ce que tu en penses. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
  8. Morgoi, m'est avis que je sis né pour être un grand homme. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  9. Chacun dans notre état je poussons tant que je pouvons les petits talents que la nature nous baille. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  10. Il n'est bruit que de ça dans tout le pays, on ne parle d'autre chose, an dit que vous avez attrapé le diable. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  11. Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  12. Point d'emportement, n'an vous croit, ça se peut bian, c'est ce frère-là qui avait fait le marché du diable, peut-être. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  13. Allez, Monsieu le Prévôt, si votre bian viant de là, il est bien acquis, ne craignez rian. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  14. Je n'en ai pas tant que vous, mais l'intérêt ne me gouvarne pas, j'aimerais mieux être pendu que d'avoir un denier à parsonne. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  15. Je sis bian votre sarviteur, Monsieu le Prévôt. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  16. Je vous avons bian de l'obligation, et je tâcherons de nous rendre daignes d'être capables? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  17. Laissons les compliments, et parlons sérieusement de notre affaire. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  18. Je veux que cela aille bien et que cela fasse honneur aux uns et aux autres. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  19. Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  20. Ça accommodera queuques familles, pourvu que ce soit des nôtres, s'entend. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  21. Hé bian, soit, je baillerons les mains à tout ce que vous voudrez, Monsieu le Prévôt, pourvu que j'ayons notre paragouane. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  22. Et une soeur encore pardessus le marché, qui est très folle, et dont je voudrais bien être débarrassé. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
  23. Hé oui, mais je sommes les Juges pour juger de tout ça, nous autres ; bon droit comme vous savez, a besoin d'aide. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
  24. Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
  25. Votre mariage ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  26. Je serai débarrassée de vous, vous serez débarrassé de moi, nous serons débarrassés l'un de l'autre. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  27. Il deviendra public, et très public, et il ne le sera que trop, peut-être. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  28. Vous avez eu par testament la succession de feu notre frère : cela vous donne un sot orgueil. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  29. Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  30. Je n'envie point votre fortune ; laissez-moi la mienne, je suis à la veille d'en jouir, et d'user de mes droits. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  31. Je me donne au diable, vous rêvez encore, ma soeur : allez-vous-en achever votre songe, et puis nous en verrons la suite. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  32. Que diantre, ma soeur, finissez donc. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  33. C'est le plus habile tireur, et sans contredit, le meilleur arquebusier qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  34. Mais entre nous v.1 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  35. Le plaisir d'en être blessée. v.7 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
  36. Je le souhaite, ma soeur ; et pour ne point gâter la douceur de vos idées par l'amertume de mes réflexions, je vous donne le bon jour, et vous laisse la liberté de vous entretenir avec vos chimères. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
  37. C'est un de ceux qui m'ont tirée cette nuit, je le reconnais, je l'ai remarqué plus que les autres. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  38. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  39. Je ne puis pas bien dire qui vous êtes ; mais cependant votre visage ne m'est pas tout-à-fait nouveau. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  40. Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  41. Fort à votre service, Mademoiselle, nous sommes faits de bonne heure dans notre famille. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  42. C'est un avantage que nous avons aussi dans la nôtre ; nous paraissons toujours plus formés que nous ne sommes. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
  43. Vous êtes un enfant bien dru, Mademoiselle ; les filles de chez nous ne sont ni si jolies, ni si précoces ; et si nous pouvions avoir de votre race en notre pays? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  44. Je viens ici pour tâcher de gagner le prix ; et si j'étais assez heureux pour y gagner un coeur comme le vôtre, ce serait un prix pour moi plus précieux que tous les prix de l'Arquebuse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  45. Je ne viser qu'au vôtre, Mademoiselle ; et si je suis assez fortuné pour? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
  46. Approchez Dorante, approchez, ma tante ne me refusera pas d'être dans nos intérêts, elle a un amant, et elle n'oserait pas condamner en moi ce qu'elle fait elle-même. (Acte 1, scène 8, SOPHIE)
  47. Cette jeune fille est encore plus jolie que l'autre, c'est à celle-là qu'il faut viser : je suis toujours, moi pour les plus jolies. (Acte 1, scène 9, MONSIEUR PRUNEAU)
  48. Voilà une belle occasion, une fête tumultueuse, il ne faut pas qu'elle finisse sans que nous nous mations l'une et l'autre. (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  49. C'est bien dit, ma nièce, et malgré votre père qui est un libertin, qui voudrait que tout le monde fût comme lui, et qu'on ne se mariât point dans sa famille. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
  50. Je veux être comme ma mère, moi, ce sont les miennes, et les filles doivent tenir des mères, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, SOPHIE)
  51. Ma chère tante ma chère cousine, que je vous rencontre à propos ensemble ! (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  52. Que pouvons-nous pour votre service ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  53. Vous regardez Monsieur comme votre cousin ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  54. Hé bien, regardez Monsieur comme votre oncle : queuci, queumi, les choses sont aussi avancées de part et d'autre. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  55. Parbleu nenni, je veux devenir le cousin, moi, je ne veux plus être l'oncle. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR PRUNEAU)
  56. Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  57. Mais avec votre secours, avec votre exemple et votre aveu, nous le mènerons bientôt à sa perfection. (Acte 1, scène 10, NANETTE)
  58. Quel cousin pour votre cousine ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
  59. Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
  60. Le voilà, ma tante, notre petite assemblée de famille sera troublée. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  61. Pour ça non, ma tante : mais Monsieur de Tours ne pourrait-il pas? comme vous êtes l'aînée, et que c'est votre Chevalier, à vous. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
  62. À quoi siable vous amusez-vous, et que ne faites-vous comme les autres ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  63. Mon autre nièce que voici présente, a de son côté aussi un soupirant qui est absent, mais elle en a procuration, elle occupe pour lui, je parle pour eux. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  64. Voilà trois mariages sur le Bureau, comme vous voyez : si vous y donnez votre aveu, à la bonne heure ; si vous le refusez, on s'en passera, tout coup vaille, et l'on ne laissera pas de passer outre : voilà de quoi il est question. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  65. Prononcer, ordonnez, donnez-nous votre décision par forme d'avis, on s'y conformera en cas de convenance. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE GIRAUT)
  66. Je ne connais point ces Messieurs : je veux croire qu'ils vous font honneur de vous rechercher ; mais vous êtes tous trop bien d'accord ensemble, pour l'être avec moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  67. Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  68. Parbleu, Monsieur le Prévôt, si vous croyez qu'on soit si affamé de votre soeur? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR PRUNEAU)
  69. Des trois mariages qui sont sur le Bureau, aucun n'aura mon aveu : si vous vous en passez, je passerai outre ; voilà ma décision. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  70. Rentrez, vous, et que je ne vous voie pas davantage ensemble, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
  71. Votre père me paraît terriblement opposé à mon bonheur ; s'il persiste dans ses sentiments, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  72. Votre bonheur et le mien. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  73. Toutes celles que la bienséance pourra permettre. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  74. Mon amour n'est point faible, et le vôtre n'est point timide ; ils s'enhardiront par les conjonctures. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  75. Si elles continuent de l'être, elles achèveront de nous déterminer. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  76. Vous me promettez d'être à moi ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  77. Je ne serai jamais à d'autres. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
  78. Et je vais, moi, disposer toutes choses, pour nous mettre, de manière ou d'autre, hors de la portée de ses caprices. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  79. On t'en a fait de rudes, et les aigrefins de nos Régiments, et les aigrefines de nos garnisons, tiennent d'assez bonnes écoles pour vous autres enfants de Paris. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  80. Sandis, tu tombes d'un égarement dans un autre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  81. Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  82. Tout net, te dis-je, mais je m'en soucie peu, les morceaux en sont bons, pour être dérégimenté je n'en vaux pas pis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  83. Je suis, moi seul, le colonel, l'État-Major, le Régiment et le Ministre même de la petite guerre que je sais faire. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  84. Je plaide mes collatéraux, pour réunir leurs Fiefs à mon domaine, et tu me vois à la poursuite d'un certain Prévôt à qui je veux faire épouser une soeur unique, dont il a eu l'insolence de devenir amoureux, en venant recueillir la succession d'un certain sien frère, qui méritait d'être du Pays, car il faisait bien ses affaires. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
  85. Pour nous autres Parisiens, encore passe, mais un Gentilhomme de la Garonne? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  86. On me réassigne dans l'honneur, mon frère, on m'outrecuide, on me fait une insulte nouvelle. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  87. Par le secours de ma bonne étoile, et par l'activité d'un frère, je retrouve un lâche, un perfide, un ingrat, qui, sur un faux exposé d'amour, s'est rendu maître de ma tendresse. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  88. Et quand je le tiens, quand, pour le punir de son inconstance, je suis maîtresse de l'épouser, malgré qu'il en ait, il croit m'échapper, et se soustraire à l'authentique punition que je prétends faire de son crime. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  89. Le traître, il me renie, mon frère, il me renie. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  90. Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  91. Nous vous connaissons bien, nous autres. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  92. N'ai-je pas des lettres de toi, une promesse de mariage dans les formes ? (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  93. Lettres de change à vue, qu'il faut acquitter sans délai. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  94. Ce sont des lettres de change que je ne payerai point. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  95. Laisserez-vous ainsi périr un Prévôt, contre tous les droits de la Justice ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  96. L'intérêt que je prends à Mademoiselle votre fille, ne me permettrait pas de souffrir qu'on vous fît insulte, vous n'avez rien à craindre où je suis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  97. Mais il faut examiner vos raisons de part et d'autre, que Monsieur et Mademoiselle justifient de leurs prétentions, que vous exposiez les raisons que vous avez pour vous en défendre, et si vous vous en remettez à mon jugement, soyez sûr que vous n'aurez pas lieu de vous en plaindre. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  98. À votre jugement ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  99. Que murmurez-vous tout bas, Monsieur le Bélître ? (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
  100. Je n'en suivrai que de bons, ne vous mettez pas en peine, et je veux bien prendre ce Monsieur-là pour être l'arbitre de nos différends. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
  101. Voilà le tour de coquin, la perfidie la plus outrée : mon scélérat, mon traître reparut au bout de quinze jours ; sous le nom d'un frère qui venait recueillir sa succession ; je le pleurais mort, et je ne fus jamais plus surprise que de le trouver dans les rues, qui portait le deuil de lui-même, et qui ne fit pas semblant de me connaître. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  102. Voulez-vous venir, avec votre parmission da, Messieux ? (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
  103. Une fonction de ma charge que je ne saurais remettre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MARTIN)
  104. C'est à moi, Monsieur, je suis un des Receveux, à votre sarvice. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  105. Ô çà, Monsieu, dans queule brigade voulez-vous être, car tous les tireux se mettront par brigades, comme vous savez. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
  106. Me voilà prête à vous entendre, Madame, et ce Monsieur-là ne doit point vous être suspect. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
  107. C'est votre amant sans doute, et l'amour unit d'intérêt tous ceux qu'il assemble sous sa bannière. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  108. Mais ce sont mes intérêts et les vôtres qui me font agir, et je ne veux devenir votre belle-mère, qu'afin de l'empêcher de vous en donner une, dont vous ne seriez peut-être pas si contente que je me dispose à vous la rendre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  109. Non, j'en conviens, nous le savons ; mais j'ai une donation du défunt, dont je ferai valoir les droits contre lui, s'il refuse de me faire les mêmes avantages. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
  110. On tire le prix sans m'en avertir, j'ai donné mon argent de bonne foi pour être dans la Brigade de notre Province, on est aux mains, et on ne le dit pas ? (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  111. Ah, ventre ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  112. Vous m'avouerez qu'il est bien désagréable à un honnête Gentilhomme, Neveu d'un Procureur du Roi, fils d'un Maire de Ville, de donner son argent, soixante bonnes livres pour tirer un prix considérable, mille pistoles et une fille, et de n'être averti de rien, d'être regardé comme un zéro, et de se voir passer la plume par le bec. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  113. Ce n'est pas le vin, Madame, on n'aura jamais cela à me reprocher, je suis en garde là-contre. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  114. Il faut être de sang-froid pour tirer le prix. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  115. Parbleu, si vous êtes la fille du Prévôt, c'est votre cousine, à vous. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
  116. Les autres tireront, le grand malheur ! (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  117. Une partie des brigades avons mis bas les armes par admiration, les autres se donnent au Diable qu'il faut que ce soit le Diable en parsonne, qui a tiré ce coup-là, il a morgué si bien mis dans le milieu, qu'il ne s'en faut pas tout autour l'épaisseur d'un cheveu, que ça ne l'ait emporté tout brandi : Hé, où tireront les autres, ils ne sauriont plus mettre qu'à côté, quand ils viserions aussi bian que stilà, l'saurions bien mettre dans le milieu, le trou est tout fait, il n'y paraîtrait morgué pas : ah ! (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  118. Tout justement, vla comme on l'appelle, et ce nom-là fait peur à tretous, il n'y en a morgué point qui ne tremblions pour queuqu'un de leurs membres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  119. Pourquoi, morguenne, ly a eu queuques mutins qui voulions ly disputer, qui avions dit qu'il fallait faire un Blanc nouviau, qu'ils serions peut-être aussi adroits, ou aussi heureux que ly ? (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  120. Il leur a pargué bian dit qu'ils n'aviont qu'à faire ; mais que ceux qui ne feriont pas si bian qu'il a fait, il les tirerait, morgué, tous les uns après les autres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  121. Parsonne ne veut avoir affaire à un tireux commùe ly, c'est queuque échappé du Sabat sur ma parole, avec votre parmission da, Madame. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  122. Je ne sais pas trop, mais ça doit l'être. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  123. Il est tout ébahi, qui ne sait que dire comme tous les autres. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  124. Reconnaissez-vous votre sang ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  125. Et dans quelques lieux du monde qu'ils se rencontrent, les Bracassaks font-ils déshonneur à leur famille ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
  126. À la bonne heure, je serai défait de tout ce qui m'embarrasse, et j'épouse aussi votre soeur, Monsieur de Bracassak, pour me refaire une nouvelle famille, et pour me conformer à l'exemple. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
  127. Dure à jamais dans notre histoire. v.19 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

  1. Le Dieu de la treille v.43 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
  2. Voilà le plus heureux présage du monde, en arrivant on nous promet que l'Amour et les Dieux s'intéressent pour nous : la partie ne saurait manquer d'être heureuse. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  3. Ils arriveront : point d'impatience, peut-être sont-ils dans les allées qui nous cherchent. (Acte 1, scène 1, CIDALISE)
  4. Hé mort de ma vie, pourquoi tant tarder à conclure votre mariage ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Ce devrait être une chose faite. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  6. Elles en déconcerteraient bien d'autres, vous avez raison. (Acte 1, scène 1, FINETTE)
  7. Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
  8. Je me trouve assez bonne connaisseuse pour être persuadée que vous l'aimez déjà. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  9. Je ne m'en défends point trop, cela pourrait être ! (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  10. Il vous doit l'être, il aime Célide. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  11. Je veux les brouiller, j'y réussirai, c'est dans cette vue que j'ai fait avertir Célide de notre partie, et que j'ai commencé, moi, depuis quelques jours, à me brouiller avec mon banquier d'Amiens. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  12. Il en donne à ceux qui n'en ont point, et déconcerte celui des autres ; c'est son plaisir de métamorphoser les caractères ; j'ai toujours eu pour le mariage une antipathie des plus parfaites. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  13. Je ne suis occupée que de cela maintenant, j'ai la fureur d'être mariée : j'ai rêvé la nuit dernière que je l'étais. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
  14. Je n'ai pas l'honneur, moi, de vous connaître. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  15. Je m'en acquitte avec distinction, et cependant je suis à la veille d'être révoqué. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  16. Asmodée se fâcha de la plaisanterie, et notre République m'envoie dans les pays étrangers pour arranger les esprits, les moeurs et la conduite sur le pied de ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  17. Nous trouvons tous que c'est la meilleure forme qu'on y puisse donner pour notre profit. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  18. Il est triste de ne faire connaissance avec vous, qu'à la veille de votre départ. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
  19. Je ne me manifeste à vous aujourd'hui que pour assurer votre fortune, et pour redresser votre cervelle qui commence à se déranger. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  20. Nous savons d'étranges secrets, nous autres, et les Bals donnent ordinairement occasion à tant de naissances équivoques? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  21. Votre pénétration est en défaut. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  22. Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  23. Il y a bien de la règle, et bien de la conduite parmi nous autres. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  24. Parbleu, je vous défie d'en épouser jamais d'autre. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  25. Il n'y a pourtant qu'un sot qui vous la puisse faire, et il vaut mieux que ce soit celui-là qu'un autre. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  26. J'ai bien d'autres assortiments plus bizarres à faire ici, à quoi les Parties ne s'attendent pas. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  27. Célide approche ; venez avec moi dans une maison de ma connaissance où votre réveillon s'apprête, et où tu nous amèneras Célide. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
  28. Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  29. Vous y trouverez peut-être Lucile, et vous n'êtes pas si fort ennemi des plaisirs que vous le voulez paraître, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  30. Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
  31. J'y vois peu d'apparence ; Clitandre n'est point chez lui, on l'en a vu sortir en carrosse ; il a passé chez la Guerbois, il a pris le chemin du Roulle, le carrosse de Cidalise, et un autre qui le suivait, ont fait la même route. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
  32. La moitié de l'avis se trouve déjà vrai, il est question d'approfondir l'autre. (Acte 1, scène 4, C?LIDE)
  33. Voilà aussi notre bon ami, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  34. Pour vous, Madame, vous êtes une façon de Junon, une déesse jalouse, qui venez chercher ici votre Jupiter, que vous croyez qu'une Nymphe de ma connaissance vous enlève. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  35. C'est le moyen d'être trompée. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  36. Je vous guérirai de votre passion, ou je vous détromperai de l'erreur où vous êtes, de croire Clitandre infidèle. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  37. Mais nécessaire pour assurer notre repos. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
  38. Tranquillisez-vous, la vôtre ne vous causera point de chagrin, et je suis chargée de vous faire connaître que Clitandre n'aime que vous véritablement. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  39. Je le crois ; mais avec des soupirants de votre âge, il faut que la reconnaissance précède le bienfait, je vous en avertis. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  40. J'ai dans ma bourse trente louis d'or, je te les promets. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  41. Le terme de promettre n'engage point, il n'y a que celui de donner qui détermine. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  42. Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  43. Depuis quelques jours on y rencontre que des Masques ; et de toute la soirée, je n'ai encore pu parler à aucun visage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  44. Voilà une façon de Bourgeois déguisé, qui s'attache à m'observer ; prenons garde à n'être point reconnu. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  45. Je suis Masque d'honneur, un petit Maître? de nouvelle fabrique, à la vérité, mais? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  46. C'est Monsieur Oronte, le tuteur de mon Maître. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  47. Célide saura notre partie. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  48. Avec qui ton Maître y a-t-il rendez-vous ? (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  49. Avec des Dames de votre connaissance. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  50. Ton maître est un impertinent, d'avoir fait cette partie-là ; elle pourrait bien lui faire manquer le mariage de Célide. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
  51. Je ne puis reconnaître personne sous le masque. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  52. Je n'ai vu que Monsieur Oronte, qui sait votre partie avec Cidalise, et qui dit que cela vous brouillera avec Célide. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  53. Le mariage de Damon avec Célide n'est pas bien rompu encore, ni le vôtre bien arrêté. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  54. Je ne la crains point ; fais hâter le repas, tâche de trouver Monsieur Oronte, et propose-lui d'en être : cela est de conséquence. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  55. Je suis vraiment amoureux de Célide, sans être fort sûr d'en être aimé. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  56. J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  57. Voilà mon homme qui va partout en enrageant ; qui arrangerait de n'y pas aller ; qui ne sait jamais ni ce qu'il voudrait faire, ni ce que les autres veulent ; que le plaisir entraîne sans le contenter ; que la raison gourmande, et qu'elle n'assujettit point ; esclave de ses passions, sans croire en avoir ; heureux en apparence, et malheureux par tempérament. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  58. Ce peut-être là mon portrait ; mais je ne suis point Damon, je vous assure. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  59. Je parle à un inconnu, qui ne prend aucune part à Célide : à quoi bon l'entretenir ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  60. Clitandre touche au moment d'être heureux. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  61. Il touche au moment d'être dupe. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  62. Il est dangereux d'être sa caution. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  63. Mérite-t-il qu'on le fasse ; un extravagant qui a vingt fois manqué sa fortune, faute de conduite ; et qui peut-^être serait véritablement aimé de Célide, s'il savait mériter de l'être ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  64. Dans le moment qu'il jure qu'il l'adore, il vient ici avec d'autres Dames, qu'il y régale. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  65. Oui de part et d'autre, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
  66. Je ne conseillerais pas à qui que ce fût d'être de moitié de la vengeance. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  67. Vous connaîtrez un Masque qui est bien fâché de ne pouvoir être votre rival. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  68. Avec Monsieur Oronte ; fort fâchée de votre partie, et du mystère qu'on lui en fait. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  69. Je vous avais bien dit que c'était une méchante masque que votre Cidalise. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  70. Ah, le bon traître ! (Acte 1, scène 12, MARTON)
  71. Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  72. Et moi ravi de connaîtrez vos allures, Madame la? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  73. J'en conviens ; je t'ai attaquée de conversation, mais pour t'éprouver ; je savais bien qui tu étais, et je t'ai vu parler à ton maître. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  74. Va, va, pardonne-moi cette petite faiblesse ; tu auras peut-être quelque jour besoin que je t'en passe d'autres. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  75. Mais j'ai à chercher ici Monsieur Butorville, et voici des gens de notre compagnie qui se rapprochent : va-t'en hâter le réveillon, dépêche. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  76. Je cours faire mettre le couvert. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  77. Tu viens fort à propos, Finette, pour être juge de notre différend. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  78. Je dis que Monsieur Desminutes a bien raison, et que vous êtes assez aimable pour lui inspirer une forte envie d'être aimé. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  79. C'est quelquefois ce qui le diminue, l'amour ne plaît qu'autant qu'il est jeune, et le vôtre n'est rien moins qu'enfant, Monsieur Desminutes. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
  80. De quoi diantre s'est-il avisé, d'aller naître là ? (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  81. Tenez, Monsieur, un amour qui se place si mal en naissant, est un petit monstre qu'il faut étouffer dès le berceau, ou le faire du moins crever de chagrin quand on l'a trop laissé vivre. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
  82. Vous m'avez quittée bien mal à propos, vous autres. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  83. Oui, la vivacité augmenterait ; l'amour triompherait ; le vainqueur s'emporterait à des excès peut-être, et dans une aussi nombreuse assemblée cela donnerait matière à la médisance. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
  84. Vous avez bien choisi votre emplacement. (Acte 1, scène 16, FINETTE)
  85. Votre coeur est en défaut aussi bien que votre esprit quelquefois. (Acte 1, scène 16, FINETTE)
  86. Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
  87. Hé que diantre ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
  88. Je me souviens toujours du temps que vous arrivâtes d'Amiens en deuil de la mort de votre père. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  89. Je fis d'abord connaissance avec votre charmante maîtresse. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  90. Voilà de quoi je n'ai point été, et c'est peut-être une des fautes que vous avez faites. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  91. Je suis d'Amiens ; nous sommes têtus, nous autres : je n'en démordrai point ; je veux voir une fin. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  92. Vous avez déjà vu celle de votre argent, et Madame vous a donné votre congé ; en voilà assez à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  93. Oui, de sa part, peut-être ; mais non pas de la mienne. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  94. J'ai emprunté depuis quatre jours mille pistoles pour me rapprocher en bon équipage. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
  95. Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  96. Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  97. Non, au contraire, on ne se trompe plus ; on se trompait autrefois, parce qu'on avait de la confiance ; mais à présent on met tout au pis : on s'attend à tout ; om compte là-dessus, et on ne peut être dans l'erreur, comme vous voyez. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  98. Quand on a le coeur trop bon, il faut le troquer contre un bon esprit ; c'est ce qu'il y a de plus nécessaire. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  99. On feint d'aimer une Dame, parce qu'elle est riche : on aime effectivement une autre, parce qu'elle est aimable ; et l'on en épouse une troisième, par raison de famille : on ménage celle-ci par intérêt ; on voit celle-là par plaisir, et on prend l'autre par convenance. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
  100. C'est-à-dire que Clitandre est peut-être masqué pour moi ? (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
  101. Masque à bonnes fortunes, je trouble mal à propos votre tête à tête ; mais je suis le premier en date, et c'est à moi que cette Dame avait donné rendez-vous ici. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  102. Il ne fallait pas, Madame, m'engager dans cette partie, pour vous y trouver avec d'autres. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  103. Vous n'êtes pas malheureux de m'y rencontrer. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  104. Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  105. Je me suis engagé dans cette partie comme un étourdi, comme un sot ; achevez-la pour moi, je vous prie : les frais en sont faits, je vous laisse le maître. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  106. Vous êtes jaloux ; mais vous n'avez pas sujet de l'être. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  107. Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  108. Si vous aimez si fort Célide, venir ici sans elle avec d'autres Dames, c'est une étourderie. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
  109. Je suis en âge d'en faire, je vous l'avoue ; mais c'est beaucoup de les reconnaître, et de tâcher de les réparer. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  110. Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
  111. C'est par mon ordre qu'ils viennent vous régaler d'une petite Musique, que Monsieur Butorville a préparée, et nous irons nous mettre à table. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
  112. Entre elles les Amours troqueront leur chaussure ; v.124 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

  1. Bonjour, cousine : que me veut ta Maîtresse ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  2. Écoute, ne pense pas rire, tout homme qui travaille pour Madame Thibaut, ne doit pas être un sot. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  3. On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  4. Et contre qui ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  5. Contre un homme qui aura un jour plus de vingt-cinq mille livres de rentes. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  6. Il est Gascon : en vient-il d'autres de ce pays-là ? (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  7. Et ma maîtresse Normande. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  8. Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  9. Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  10. Ne connaissons-nous pas tout le monde par aventure, nous autres ? (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  11. On ne t'a donc pas donné sa lettre ? (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  12. Comment diantre ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  13. Va vite te la faire rendre, et revient sur tes pas ; on pourrait la décacheter, et l'on y verrait trop le caractère de ma maîtresse, et le tien. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  14. De quoi diantre s'avise-t-elle de confier ces choses au papier ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
  15. Monsieur de la Brie est un trésor pour Madame Thibaut, et Madame Thibaut est un petit Pérou pour Monsieur de la Brie, et je ne sais comment ils pourraient se passer l'un de l'autre. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
  16. Prends garde à ce coulant, mets cette montre sur ma table, et surtout aie soin que ce collier ne s'égare point. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  17. Il est quatre heures. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  18. Quelques mesures que je prenne pour paraître à ses yeux ce que je ne suis pas, avec le temps tout se sait, et si je ne l'oblige pas à m'épouser avant qu'il soit deux jours, peut-être ne l'épouserai-je jamais. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  19. L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  20. Est-ce ma faute, si le Commis de qui dépend son affaire a révoqué sa maîtresse ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  21. Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  22. Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  23. Comme si le Procureur voudra recevoir l'un sans l'autre. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  24. Je ne vois point ici que ce Maître à danser, ni ce Maître de musique soient venus ? (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
  25. Voici le Maître à danser. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
  26. Notre Financier attend la réponse avec impatience. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  27. Lui montrez-vous à danser ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  28. Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  29. Quoi regarder à un louis quand il s'agit d'en gagner trente ! (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  30. Ne me faites pas parler vous-même ; et comptez, quoi qu'il puisse arriver, que je ne montrerai jamais pour une pistole, ce serait le moyen de me décrier. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
  31. Monsieur le Maître à danser ! (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
  32. J'ai bien sujet d'y être ; et si la musique est aussi déraisonnable que la danse, je n'aurai qu'à pendre l'intrigue au croc. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  33. Expliquez-vous donc si vous voulez ; à gens de notre profession, il ne peut guères arriver de pire accident, que je sache. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  34. Si l'on voulait vous contraindre à montrer à chanter pour la moitié moins que vous n'avez coutume de prendre, de bonne foi le feriez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  35. Oui, mais je ne lui montrerai point. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  36. À l'autre. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  37. Je suis ravi de n'être pas seul de mon sentiment. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
  38. Il faut le laisser là, cet heureux génie, et s'accommoder au génie des autres. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  39. Je vous baise les mains : je fais de la musique, c'est mon métier ; et tous les Commandeurs du monde ne me feraient pas montrer à de petites filles qui ne veulent point apprendre de mes airs, et les trouver plus beaux que ceux de l'Opéra même. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  40. Et moi, je verrais crever tous les Financiers du Royaume, plutôt que d'apprendre à danser à leurs Maîtresses pour une pistole. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
  41. Diantre soit des impertinents ; mais, finissons. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  42. Çà, cette lettre ? (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
  43. Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
  44. Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  45. Vous prenez encore bien mal votre temps, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  46. Parce que je suis femme, peut-être ? (Acte 1, scène 7, DORISE)
  47. Oh, si vous le prenez là, c'est notre vrai ballot que les ouvrages de langues. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  48. S'il est besoin de faire preuve de beau génie, grâces au Ciel, il court dans le monde des Sonnets et des Madrigaux de ma façon, qui ont fait dire à plus d'un connaisseur, qu'en matière de Poésie je ne pouvais manquer d'être bel esprit à la première promotion. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  49. Je travaille à mettre en beau langage le Code, le Protocole des Notaires, et le Praticien Français. (Acte 1, scène 7, DORISE)
  50. Votre pénultième mari, Madame ! (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  51. Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
  52. J'ai pris le nom de notre Capitaine, je me fais appeler Cléante, et je suis Gascon comme lui. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  53. Me crois-tu assez indiscret pour appeler la Ramée, un homme qui a un carrosse et quatre laquais ? (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  54. J'en épouse la maîtresse. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  55. Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  56. Après quelques aventures, mon bonheur m'a conduit ici, et il ne s'est peut-être pas encore vu un plus beau coup de sympathie. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  57. Notre Capitaine, sans le savoir. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  58. Je devais payer pour lui quatre cents pistoles à son Drapier, je n'en ferai encore rien. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  59. Il ne faut point être scrupuleux, Jolicoeur, quand on veut faire sa fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
  60. Oh, tu es comme il faut être. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
  61. Je donnais des ordres à un de mes Sergents, et regardais la beauté de votre salle. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  62. Vous me trouvez donc meublée à votre goût ? (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
  63. Je n'ai encore rien vu de mieux entendu, de plus riche, ni de plus superbe que votre appartement. (Acte 2, scène 2, LA RAMEE)
  64. Votre Notaire, Madame, qui vous apporte des papiers à signer. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
  65. Oh, dites-lui qu'il vienne une autre fois. (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
  66. Bon, le voilà qui entre. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
  67. Hé Monsieur, vous prenez bien mal votre temps. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  68. Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  69. Croyez-moi, remettons la chose à une autre fois. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  70. Il n'y a que quatre baux, cinq quittances, et deux Contrats de constitution : en voulez-vous le lecture ? (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  71. Ce sont trente deux mille livres ; j'ai des gens en main qui s'en accommoderont. (Acte 2, scène 3, LA RAMEE)
  72. J'ai votre fait aussi, Madame, et notre pis aller sera de les prêter pour un nouvel établissement d'Opéra. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  73. Autrefois qu'ils ne donnaient qu'une pièce en tout un an, je ne l'aurais pas conseiller : et fi ! (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
  74. Au moins voulez-vous bien me permettre... (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  75. Entrez dans ma chambre : je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
  76. Monsieur le Capitaine a pris l'hameçon, il ne faut pas lui donner le temps de se reconnaître. (Acte 2, scène 4, MADAME THIBAUT)
  77. Une Dame, qui veut acheter le carrosse qui est sous votre remise. (Acte 2, scène 5, GABRILLON)
  78. Va lui dire qu'il n'est pas à vendre : ne vois-tu pas qu'il me fait honneur, et que Cléante le prend pour être à moi ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  79. Écoute si cette Maîtresse des Comptes à qui il appartient venait ici, ne va pas lui dire qu'on le marchande ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
  80. Monsieur, votre servante. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  81. Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  82. Il y en a plusieurs : il ne s'agit là-dessus que de consulter votre inclination. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  83. Voulez-vous être de robe ou d'épée ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  84. Si c'est dans le service que vous souhaitez d'entrer, je ne puis rien pour vous. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  85. Quand un équipage est en désordre, il vaut mieux, pour le remettre, avoir recours à sa femme qu'à l'usurier. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  86. Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  87. Un homme de votre qualité est-il pour passer ses jours comme un Bourgeois cousu aux jupes de sa femme ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  88. Si j'ai dit des folies, et que je ne me sois pas d'abord fait connaître à toi, ce n'était que pour faire l'épreuve de mon déguisement ; s'il a pu te tromper, il pourra bien en tromper d'autres. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  89. Je ne suis jalouse que de la bonne sorte, et je te jure que c'est sans être amoureuse moi-même. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  90. Et tout cela sans être amoureuse ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
  91. D'accord, je ne suis pas trop sage ; mais je serais fâchée de l'être assez pour changer de résolution. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  92. La rupture est certaine de manière ou d'autre ; et il me semble qu'un finissant une intrigue, c'est une espèce de consolation, que de gourmer un infidèle. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  93. Et pourquoi la laisser entrer ? (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
  94. La pauvre Nourrice, étourdie de vos discours, et intimidée de vos menaces, reporte l'enfant au Maître de Musique, et je crois que nous en sommes tout à fait débarrassées. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  95. Je ne sais : le Maître de Musique est un mutin qui me fera peut-être assigner pour le reprendre : mais au pis-aller, j'ai des amis, et je me tirerai bien d'affaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  96. Vraiment, vous tenez toute la Justice dans votre manche ; et voilà un nouvel appui que vous allez avoir au Palais. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  97. Il deviendra comme les autres. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  98. Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
  99. Quelque bien que l'on puisse faire aux uns, on est presque toujours blâmé par les autres. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
  100. Je vous consacre tous les moments de ma vie, Madame ; et si les affaires du Régiment m'empêchaient d'être tout à vous, je me casse moi-même, et je remets ma Compagnie. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  101. Je passe à Paris des demi Étés incognito Je joins l'armée le jour d'une action ; cela fini, je reviens triomphant mettre à vos pieds toute ma gloire, et vous sacrifier ma fortune. (Acte 3, scène 2, LA RAMEE)
  102. Je ne crains rien tant que votre éloignement. (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  103. Ne vous avais-je pas dit de ne laisser entrer personne ? (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
  104. C'est une façon de Courier, qui arrive de votre garnison, peut-être. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
  105. C'est un de vos laquais qu'il a trouvé à votre logis, qui l'a amené ici. (Acte 3, scène 2, GABRILLON)
  106. Votre père. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  107. Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
  108. Tu as une lettre ? (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  109. Je tremble. (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
  110. Quel contretemps ! (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
  111. Prenez la poste dès qu'on vous aura rendu ma lettre, et comptez que quelque diligence que vous fassiez, vous aurez peine à satisfaire l'impatience de ceux qui vous attendent. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  112. Votre affectionné père, Le Marquis de Cléante. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  113. Renvoyer cet homme à mon père, Madame, lui promettre tout, et revenir sur mes pas ; me mettre, si vous voulez, hors d'état de faire ce qu'on veut de moi. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
  114. C'en est fait, Gabrillon, toutes nos précautions vont peut-être devenir inutiles. (Acte 3, scène 4, MADAME THIBAUT)
  115. Diantre soit du maudit Courier. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
  116. Si j'avais su cela, je me serais bien gardée de le faire entrer. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
  117. Mais, voici votre nouvel appui du Palais. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
  118. Vous êtes trop sérieux, et je trouve qu'un plumet était mieux votre fait qu'un rabat. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  119. Que voulez-vous que je fasse de ces deux écharpes, que votre laquais m'a apportées ce matin ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  120. Et vous ne tremblez pas ? (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
  121. Pourquoi trembler ? (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
  122. Mais quelqu'un monte ici, et Madame n'y veut pas être ; il faut que j'aille dire qu'elle est sortie. (Acte 3, scène 5, GABRILLON)
  123. Je suis le plus trompé du monde, si ce n'est ma Maîtresse avec un jeune homme. (Acte 3, scène 6, ÉRASTE)
  124. Voici un endroit propre pour me cacher, je ne tarderai pas à en être éclairci. (Acte 3, scène 6, ?RASTE)
  125. Mais, Madame, ma Maîtresse n'y est pas, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, GABRILLON)
  126. Puisque vous voulez attendre, je vais le dire à la Maîtresse. (Acte 3, scène 7, GABRILLON)
  127. Chevalier, que peut-il m'arriver de plus fâcheux, que de n'être pas avec vous autant de temps que j'en ai l'occasion ? (Acte 3, scène 7, ARAMINTE)
  128. Qu'y a-t-il pour votre service, Madame ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  129. Pour Monsieur, peut-être ? (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  130. Si vous n'en étiez pas si pressé, je connais un jeune homme qui s'est brouillé depuis peu avec la femme d'un Banquier : s'ils ne se raccommodent pas ; son carrosse sera bien votre fait. (Acte 3, scène 8, MADAME THIBAUT)
  131. Je vais remercier ma Tante et l'informer que vous avez un frère, que toute votre famille ne savait pas que vous eussiez. (Acte 3, scène 8, ÉRASTE)
  132. Bonjour, la belle enfant, pourrait-on dire un mot à votre maîtresse. (Acte 3, scène 9, LE MARQUIS)
  133. Vous attendrez tant qu'il vous plaira, vous êtes le maître. (Acte 3, scène 9, GABRILLON)
  134. Par votre permission, Monsieur, n'est-il point monté ici un Monsieur et une Madame ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  135. J'ai mis l'une au bout d'une rue dans le marais, et l'autre à la porte des grands Augustins. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  136. Il y a comme çà des espèces de Dames qu'on ne remène jamais jusques chez elles, et je menons plus celles-là que des autres. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  137. Bon, de l'honneur, qu'en ons-je affaire, pourvu que je trouvions notre compte ? (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  138. Tant que j'aurons des glaces de bois, et qu'on ne verra le jour que par une lucarne, je ne manquerons pas d'être employés. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  139. Je ne puis pas en conscience aller contre l'intention du fondateur, il faut que je boive d'obligation. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
  140. Ma maîtresse va venir tout à l'heure, Monsieur. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
  141. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  142. Savez-vous que le bruit de votre réputation a percé jusqu'à la Cour, et qu'il a pénétré jusqu'à moi ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  143. Qu'y a-t-il, Monsieur, pour votre service ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  144. Quatre Marquis de mes amis, que vous avez ennocés, m'ont mis en goût d'en faire autant. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  145. Je vous entends, vous voudriez une douairière, peut-être ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  146. Souvent on a pour rien ce qu'un autre a payé bien cher. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  147. Je crois avoir l'honneur de vous connaître. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  148. À l'Armée peut-être ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  149. Vous avez raison, je rappelle mes idées : c'est dans votre carrosse que je vous ai vu. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  150. Hé, mais, j'ai deux grisons, un coureur et quatre autres laquais : ce ne sont pas des géants à la vérité ; mais de larges bassets qui ne meublent pas trop mal le derrière d'un carrosse : pour le dedans, c'est moi qui l'occupe. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  151. Il n'y a pas encore vingt-quatre heures qu'elle était boîte à mouche. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  152. Mais, çà voyons, puisqu'il s'agit de vous marier, peut-on savoir, Monsieur_le_Marquis, à combien peut monter votre revenu ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  153. Si mon Intendant était là ; car nous autres gens de qualité, nous ne nous piquons guères de savoir ce que nous avons de bien, cela est trop bourgeois. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  154. C'est-à-dire, Monsieur_le_Marquis, que tout votre revenu est en fonds de crédit. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  155. Vous êtes un petit maître, et il y a bien de petites maîtresses en ce pays-ci. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  156. Si je vous allais donner une femme, dont le revenu fût comme le vôtre tout en étoffes, la cuisine serait bien mal fondée. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  157. Je connais une certaine veuve de marchand de marée, qui a plus de quatre cent bonnes mille livres, si vous vouliez vous en accommodez ? (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
  158. Quatre cent mille livres ! (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  159. Je la trouve jeune, et si quelque chose me chagrine, c'est qu'elle n'en ait pas quatre-vingt ; quand la peut-on voir ? (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
  160. Qu'un ton de colère vous sied mal, Madame Thibaud ; si votre voix ne peut aller jusques là. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  161. Je suis raccommodé avec Monsieur le Commandeur, je montrerai à sa petite Marchande. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  162. Vous voulez bien nous prêter votre logis ? (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  163. Parbleu, vous l'entendrez en faveur de notre raccommodement. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  164. Qu'une Maîtresse féconde. v.7 (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
  165. Cette vaisselle est celle de ma mère : tu sais bien que mon père et elle se sont volontairement séparés, parce que ma mère n'est pas bonne, et que mon père s'est ennuyé d'être trop bon. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  166. C'est donc une maîtresse femme, à ce que je vois ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  167. Moi, qui suis aussi séparé de mon père et de ma mère : car il y a terriblement de séparations dans notre famille. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  168. Mais si l'affaire vient à être sue, à quoi m'exposez-vous ? (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  169. Laissez-moi faire, vous pouvez compter ces trois cents pistoles dans votre poche. (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
  170. Il en entrera quelques-unes dans la tienne. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
  171. D'où vient votre connaissance, Madame ? (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  172. Madame Thibaut le sait mieux qu'une autre. (Acte 4, scène 5, LÉANDRE)
  173. Mais à propos, il y a longtemps qu'on n'a fait de présents à ta maîtresse ; car il y a pour le moins quinze jours que nous ne t'avons vue. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  174. Tu n'as qu'à dire les intentions de ta maîtresse. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  175. Hé, mais comme de coutume, montrer ces dentelles, dire qu'elles sont de hasard. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  176. Lui viennent-elles du même Marchand dont elle a eu ces beaux habits, ce collier, ces bijoux, et cent autres choses dont nous avons fait si bon marché à son mari ? (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  177. Qu'il est heureux de trouver de ces hardes-là pour entretenir sa femme à si bon compte ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  178. Des dentelles de l'un, des bijoux de l'autre : comme la dépense se partage ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  179. Cela ne ruine personne, et avec le temps on ne laisse pas d'être des mieux nippées. (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
  180. Ce sera fort bien fait de vous étriller un peu, pour vous apprendre à causer une autre fois. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  181. Ma bonne tante, mettez-moi autre part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  182. Oui, il faut le mettre auprès d'une gueuse qui lui fera porter des sabots. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  183. Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
  184. Je reviendrai peut-être tantôt avec Madame. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  185. Mais voyant là-bas votre carrosse... (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  186. Votre fils, Monsieur... votre fils. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  187. Oui, Madame, j'ai la vôtre neuve, et vous m'avez pris ma vieille ; et mon coquin de fils a mon argent sans doute, car je ne le vois plus. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  188. Le voilà qui descend les montées quatre à quatre. (Acte 4, scène 9, GABRILLON)
  189. On s'entend ici avec lui pour me fourber : Mais je te ferai pendre, et ta maîtresse aussi, sur ma parole. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  190. Morbleu, Madame, voilà les fruits de votre belle conduite. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  191. Votre fils m'a volée, et vous vous prenez encore à moi de son dérèglement. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  192. Serait-il à la peine de vous voler, si nous étions ensemble, comme nous devrions être ? (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  193. Mais le père d'un côté, la mère de l'autre ; vous me volez ma vaisselle, il vous prend la vôtre, il ne pêche que par exemple. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  194. Oui, je lui ai donné l'exemple, et c'est peut-être vous qui lui avez dit de le suivre. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  195. Revenez avec moi, c'est le seul moyen de le mettre dans son devoir. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  196. Celui du Couvent : votre bizarrerie et vos travers ne me permettent pas d'en douter. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  197. Je crierai nuit et jour, je chasserai vos valets, j'engagerai vos meubles, je déchirerai vos papiers, je mettrai le feu dans votre logis, et peut-être je ferai pis encore. (Acte 4, scène 9, MÉLINDE)
  198. Est-il bien vrai que vous me sacrifiez ainsi votre fortune ? (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  199. Au nom de notre amour, Madame, brusquons les noces, je vous prie, pour ne plus dire non. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  200. C'est tout un Orchestre que cet homme a sur ses épaules. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  201. Vous vous amusez à la bagatelle ; ce n'est point un concert, c'est un bon contrat qu'il nous faut : votre Notaire est un habile homme. (Acte 4, scène 11, LA RAMEE)
  202. C'est lui qui fait toutes les affaires de notre famille, et j'ai des raisons qui m'obligent à vous épouser en secret. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
  203. Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  204. Voilà un instrument qui vous coûtera bien à entretenir. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
  205. Le traître de musicien. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
  206. Hé bien, Gabrillon, que dis-tu de l'insolence de ce coquin de Maître à chanter ? (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
  207. Qui diantre la peut causer ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  208. Je suis ruiné, Madame Thibaut ; ma petite fille vient de mourir entre mes bras, d'une convulsion qui lui a pris tout d'un coup sans apparence même de maladie. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  209. Il faudra donc que vous rendiez le mariage de votre femme à sa famille. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  210. Voilà à peu près l'âge de notre basse de viole. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  211. Quelle est votre idée ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  212. Il n'y a que le prix qu'on y voudra mettre. (Acte 4, scène 13, GABRILLON)
  213. Elle a une petite fille à peu près comme était la vôtre. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  214. Vous autres hommes, vous jetez l'argent par les fenêtres, laissez-moi ménager la chose. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  215. Pour rendre l'affaire plus secrète, il est bon qu'on ne connaisse pas seulement votre visage. (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
  216. Si elle vient à bout de son entreprise ! (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
  217. Comme Madame est dans le goût de quitter, je vais bientôt me mettre en boutique. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  218. Elle doit être à son aise, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
  219. Ta Maîtresse n'a pas lieu de se plaindre ; elle fait souvent de bonnes affaires, dont tous les revenants-bons sont pour elle. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
  220. Nous avons outre cela près de trois douzaines de filles de chambre, une trentaine de cochers, et plus de cent laquais. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
  221. Notre affaire ne se fera point ? (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  222. Cette pauvre mère, je lui sais bon gré d'être si sensible. (Acte 4, scène 15, GABRILLON)
  223. Autre sac de mille francs ; car voyez-vous, dans une affaire de cette conséquence, il n'est que d'aller vite en besogne. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  224. Dans le besoin pressant où vous en êtes, entre nous, Monsieur, c'est marché donné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  225. Sans aller chez moi, Madame Thibaut, voilà trois billets payables au porteur, les trois ensemble font quatre cent vingt livres plus que la somme. (Acte 4, scène 15, MONSIEUR DUBOIS)
  226. Adieu, retournez chez vous comme si de rien n'était, engagez la nourrice à se taire ; et quand il sera nuit, envoyez-moi votre carrosse, je vous porterai l'enfant moi-même. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
  227. Le Maître à chanter ne s'en serait pas défait à si bon compte. (Acte 4, scène 16, MADAME THIBAUT)
  228. Ne te mets point en peine de rien : quoiqu'elle soit à la veille d'une grosse fortune, et prête à me remettre ses pratiques, elle fera encore cette affaire pour ta Maîtresse. (Acte 5, scène 1, GABRILLON)
  229. Pour quelque habit de rencontre, peut-être ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  230. Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n'est que trop vrai que c'est assez d'être bel esprit pour être mal avec elle. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  231. Oh, sur ce pied-là, il faut que vous soyez plus bel esprit qu'un autre ; car, il paraît qu'elle vous traite plus mal que pas un. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  232. Et fi, à le bien prendre, il vous en devrait coûter moins qu'à qui que ce soit ; car, votre taille ne peut passer tout au plus que pour un In-douze. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  233. Laissez faire, si je puis parvenir à mettre une pièce sur le théâtre sans être sifflée, on me verra aussi bien étoffé qu'un autre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  234. Si j'étais de vous, puisqu'elles réussissent si bien sur le papier, je me ferais apporter un fauteuil, et je les lirais moi-même en plein Théâtre. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  235. Oui da, au Roi : ce n'est point son intention qu'on siffle personne, et c'est dans cette vue-là que je viens faire un accommodement avec ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  236. Il n'est fait que pour être vu. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  237. Comme je ne puis faire pour moi, que je ne fasse en même temps pour trous les autres Poètes mes confrères, j'ai trouvé qu'il était à propos d'adresser mon Placet au nom de toute ma communauté des Auteurs, de Paris s'entend. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  238. Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  239. Ah, SIRE, souffrirez-vous que le théâtre, qui est le symbole de la joie, devienne celui de la douleur ! (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  240. Je ne doute point, SIRE, que les ennemis de la science ne représentent à Votre Majesté que nous exigeons d'Elle une chose impossible ; qu'il est naturel au Parterre de siffler, comme à nous de parler. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  241. Je n'ignore pas non plus qu'eux, SIRE, que Pline le Naturaliste dans son Traité des Animaux, au Chapitre du mouvement vocal, dit que l'homme parle, que le Cerf brame, que le lion rugit, que le taureau beugle, que l'âne brait, et que le Parterre siffle ; je sais, dis-je, tout cela comme eux, SIRE ; mais Votre Majesté fait tous les jours des choses si incroyables, que nous osons espérer, etc. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  242. Adieu, je te laisse mon Placet, fais-le voir à ta Maîtresse. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  243. Si elle réussit, et que tu sois en goût de Comédies, tu n'as qu'à te renommer à la porte, Monsieur de la Protase, mon nom est le passe-partout du Théâtre. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
  244. Ce Monsieur de la Protase-là m'a la mine de n'être pas le moins fou de la communauté. (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
  245. Vous voilà dans votre naturel, je vais vous apporter une de vos écharpes. (Acte 5, scène 3, GABRILLON)
  246. Demeure, folle : où est ta Maîtresse ? (Acte 5, scène 3, ÉRASTE)
  247. L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  248. Je trouverai par ton moyen, peut-être, quelque femme qui n'aura point de frère. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  249. En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  250. Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
  251. Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  252. Entrez là-dedans, vous dis-je, voilà des gens qui ont affaire à moi ; quand j'aurai fini avec eux, je vous en dirai davantage. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
  253. C'est la Maîtresse de Lisette, Madame. (Acte 5, scène 5, GABRILLON)
  254. Croirais-tu bien, Madame Thibaut, qu'il a eu aujourd'hui la cruauté de me mettre de mauvaise humeur ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  255. Quel meurtre, Monsieur. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
  256. Vous pensez donc en être quitte ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  257. Non, mais les fleurs sont trop détachées, elles courent trop les unes après les autres. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  258. Que t'ont fait les maris, pour être sujets à la mort comme les autres hommes ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  259. En fait-il d'autres ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  260. Et si vous ne me l'avez fait payer que treize pistoles en treize pièces. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  261. Non, mon petit ami, croyez-moi, n'allez point mettre là de l'argent : je vous fais faire d'ailleurs tant de dépenses inutiles. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
  262. Mais à condition que vous avertirez ma petite femme quand il vous viendra de ces rencontres-là. (Acte 5, scène 5, ORGON)
  263. Ah, ah, voici notre vieille Marchande de marée : elle veut un mari à toute force, je ne sais pas qui voudra l'être. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
  264. J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
  265. Vraiment, c'est plus votre affaire que la mienne. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  266. Tenez, voilà peut-être l'homme de Paris le plus propre à vous venger de vos enfants. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
  267. Paix, remettez ce papier dans votre poche. (Acte 5, scène 8, MADAME THIBAUT)
  268. Ne serait-ce point quelque lettre de galanterie ? (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
  269. Notre affaire va le mieux du monde. (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
  270. En voici bien d'une autre. (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
  271. Quatre francs pour une médecine. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  272. Pardon, Monsieur, j'ai pris un papier pour l'autre. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  273. Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
  274. Le voilà, Monsieur, votre mémoire. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
  275. Si Monsieur ne vous accommode pas, je vous en ferai voir d'autres. (Acte 5, scène 10, MADAME THIBAUT)
  276. Vous l'avez un peu trop poussée : malgré votre mémoire, les choses auraient pu se faire encore. (Acte 5, scène 11, MADAME THIBAUT)
  277. J'attendais qu'il sortît pour laisser entrer Cléante. (Acte 5, scène 12, GABRILLON)
  278. Le Contrat est dressé, Madame, il ne manque plus rien à mon bonheur qu'un mot de votre belle main. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  279. Montons dans mon carrosse, Madame, et venez le mettre ce mot précieux, qui va m'assurer toute la félicité de ma vie. (Acte 5, scène 13, LA RAMEE)
  280. Ce moment me fait trembler, Cléante, et la présence d'un Notaire... (Acte 5, scène 13, MADAME THIBAUT)
  281. Que pourrait-ce être ? (Acte 5, scène 13, MADAME THIBAUT)
  282. Sais-tu déjà que Cléante notre Capitaine est là-bas ? (Acte 5, scène 15, JOLICOEUR)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

  1. C'est moi, qui, en rentrant par la force des conjurations de votre mari, dans la fiole dont Cléophas m'avait tiré, passai par votre appartement, et qui a depuis fâché tant le Magicien, et qui est cause de l'aventure à qui je dois ma liberté. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  2. Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  3. Cela se pourrait, et je sais ce qui en est mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  4. Hé, dites-le moi, si vous le savez ; je voudrais bien que cela fût vrai, et je serais bien aise de n'être point la fille du Magicien. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  5. Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  6. Votre indiscrétion, Seigneur Asmodée? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  7. Oh, sans colère, Madame Thérèse, remerciez-moi de ne mettre qu'un joli homme sur votre compte, vous savez bien que j'en puis nommer d'autres. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  8. Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
  9. Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  10. Je ne vous fais point de montre, comme vous voyez, je vais tout d'abord au meilleur. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  11. Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  12. Oh que pardonnez-moi ; mais ce ridicule-là est tellement reçu et si aveuglément approuvé, qu'il a le crédit de ridiculiser les meilleures manières des autres endroits du Royaume, la sagesse des étrangers même ; mais je vous apprendrai à vous, petite fille, pour première maxime, qu'il faut que les gens du monde soient esclaves du goût et de la mode. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  13. Et ne voyez-vous pas que vous êtes dans un lieu de spectacle, que c'est ici le Théâtre de la Comédie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  14. C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  15. Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  16. N'est-ce pas la vôtre ? (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
  17. Nous aurons tout le temps de satisfaire votre tempérament et votre curiosité : pour à présent qu'il vous suffise de savoir que dans ces lieux-ci, ordinairement la vanité et l'amour-propre sont sur le Théâtre, le luxe et la coquetterie dans les loges, et la fine critique dans le parterre. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  18. Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
  19. Il s'est bien gardé de faire voir à Don Cléophas ce qui se passait dans sa famille, et peut-être n'aurait-ce pas été l'endroit du livre le moins vif et le moins plaisant. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  20. Il faut pourtant que ce soit un bon livre ; votre tante me l'a demandé pour le lire au chevet du malade. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  21. Mais à propos de votre oncle qui se meurt, et de votre tante qui en est bien aise, n'est-ce point d'eux que le Diable Boiteux fait mention dans la fin du livre ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  22. Votre oncle a ruiné bien du monde, et il a chassé bien des clercs. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  23. Votre oncle agonise, il est vrai ! (Acte 1, scène 2, MARTON)
  24. Si j'étais à votre place, j'en porterais le deuil, comme Léandre vous le propose. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  25. Je serai de la partie peut-être ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  26. Et la vôtre aussi, n'est-ce pas, Madame ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  27. S'il avait tardé vingt-quatre heures, il était déshérité tout à fait, aussi bien que la nièce. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
  28. Personne ne t'a-t-il vu entrer ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  29. Que fait ton maître ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
  30. Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  31. Vous avez mal pris votre temps pour arriver, et il est dangereux qu'on te voie ici. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  32. La tante est dans nos intérêts : le Procureur seul n'approuvait pas la recherche de mon maître. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  33. Que mon maître qui lui en voulait d'ailleurs, comme tu sais, pensa lui donner un jour cent coups de bâton, sous ce prétexte-là. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  34. Voilà un retour imprévu, qui pourra bien déranger notre partie de bal. (Acte 1, scène 5, MARTON)
  35. Et c'est notre Maître Clerc qui est cause de tout mon embarras, à moi. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  36. Je n'eusse jamais écouté le maître Clerc. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  37. Vous voyez, charmante Angélique, un Amant outré d'inquiétude de ce qu'il vient d'apprendre des sentiments de votre tante, et qui n'a d'autre consolation, d'autre espoir que dans la constance des vôtres. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  38. Non, je ne l'ai pas, demeurez, Éraste, je me plais trop à vous voir ici : mais il serait important pour mon repos et pour le vôtre, qu'on ne vous vît point de quelque temps. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  39. Cela veut dire, Monsieur, que ce sont des importuns d'Été, dont le retour de l'hiver et le vôtre nous débarrasseront. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  40. Nous avons eu des Substituts, Monsieur, pendant notre absence. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  41. Votre partie de bal est dérangée, Messieurs, l'oncle d'Angélique agonise, me voilà de retour. (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  42. Oui, Messieurs les Bourgeois, quand il arrive des troupes réglées, c'est à vous d'évacuer la place ; ainsi choisissez de la porte ou de la fenêtre, et remerciez-nous de vous laisser l'alternative. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  43. Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  44. Hé, laissez-les aller, Monsieur, que diantre voulez-vous faire de ces deux pauvres Diables ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
  45. Quel contretemps, ah, Ciel ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  46. Voici la clef de la grande armoire, ils y tiendront bien tous quatre. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  47. Entrez vite. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  48. Messieurs, il faut entrer, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  49. Je ne saurais me soutenir, je suis tremblante. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  50. Voici votre tante. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  51. Il vient de vous en donner une assez belle preuve, s'être laissé mourir à son âge ? (Acte 1, scène 10, MARTON)
  52. Cet homme-là pouvait encore vivre trente ans. (Acte 1, scène 10, MARTON)
  53. Votre Couturière et le Marchand, Madame, pour des habits de deuil. (Acte 1, scène 11, CASCARET)
  54. Qu'on les fasse entrer. (Acte 1, scène 11, MADAME LUCAS)
  55. Hé, passez dans votre chambre, Madame, il y fait plus clair qu'ici, et il faut faire arranger cette salle. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  56. Y mettre le scellé, Madame. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  57. Oui, Madame, le scellé, à la requête de Blaise Lucas, habile à succéder pour un tiers à la succession de maître Yves Lucas, Procureur de la Cour, son oncle paternel, décédé sans enfants. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
  58. Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
  59. Voyons quelle est votre volonté là-dessus. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  60. Je n'en ai point d'autre que de faire les choses de la manière la plus honorable qu'il se pourra. (Acte 1, scène 14, MADAME LUCAS)
  61. Je vois bien que votre dessein n'est pas de rien épargner. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
  62. C'est peut-être la dépense que Madame aura faite dans sa vie avec moins de regret. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  63. Oui. Comment te trouves-tu d'être sous le scellé ? (Acte 1, scène 16, MARTON)
  64. J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
  65. Votre mari. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  66. Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
  67. Hé, ne nous faites point de peur ; si votre âme est en peine, voilà Madame, qui vous a trop aimé pendant votre vie, pour vous refuser quelque chose après votre mort. (Acte 1, scène 17, MARTON)
  68. Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  69. Vous êtes la maîtresse, Madame : mais quand le pauvre défunt m'a appelé, et qu'il est comparu? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  70. Et l'autre le diable borgne ? (Acte 1, scène 18, MARTON)
  71. Non, celui-ci est un diable moderne, que j'ai connu Greffier à la Peau, et qui, pou continuer ses fonctions dans l'autre monde, c'est fait recevoir Diable à la dernière promotion. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  72. Déchirer votre testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
  73. Je le révoque, ma chère femme, prenez garde à ne pas me contredire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
  74. Votre résistance pourrait avoir des suites. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
  75. Notre mariage pourrait bien tourner à peu près de même. (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  76. Oh, ce n'est pas de même ; votre revenu n'est qu'en fonds d'esprit, à vous autres, et l'on tire toujours parti de ce fonds-là. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
  77. Si de notre zèle v.77 (Acte 1, scène 19, LÉPINE)
  78. Revoir notre Pièce nouvelle, v.80 (Acte 1, scène 19, L?PINE)

LES FÉES. (1699)

  1. À dompter cent monstres divers, v.17 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
  2. À leur en faire naître occupons-nous sans cesse, v.42 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
  3. La voix de notre Souveraine v.57 (Acte 1, scène 2, LA FÉE DES PLAISIRS)
  4. La voix de notre souveraine v.61 (Acte 1, scène 2, LE CHOEUR)
  5. Les coeurs soumis à votre empire. v.93 (Acte 1, scène 3, LE SUIVANT DE LA FÉE)
  6. Que le penchant doit être doux, v.104 (Acte 1, scène 3, LA SAGESSE)
  7. Dont votre bonheur est l'ouvrage, v.107 (Acte 1, scène 3, LA FÉE DES PLAISIRS)
  8. Non, ma soeur, vous n'avez point de bonnes raisons pour justifier l'irrégularité de votre procédé ; et parmi les Fées comme nous, les règles de la politesse et de la bienséance devraient un peu mieux s'observer. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  9. Je suis la Fée de la Sagesse, et il y a de la subordination entre nous. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  10. C'est un glorieux titre que le vôtre, et qui doit vous donner de grandes prérogatives ! (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
  11. Si c'est le mot qui vous offense, je consens à le supprimer : mais vous poussez trop loin la sévérité de votre morale, pour n'en pas craindre un ridicule ; et les sages de votre caractère ne sont pas ordinairement les moins importants personnages qu'on voit dans le monde. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  12. Si vous sortiez du décorum de votre rang, je ne répondrais pas de garder le mien. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  13. Darinel s'en défend en vain, et je prétends, comme ma soeur, qu'il décide notre différend. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  14. La peste m'étouffe si j'en sais rien ; il est trop scabreux de se mêler de vos affaires, à vous autres Grands, et je ne veux point me brouiller avec les Puissances. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  15. Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  16. Je vous le dirais avec franchise, je vous chagrinerais ; et il y a de certaines Fées qui ne sont pas bonnes à chagriner, à ce que j'ai ouï dire ; je vous baise les mains, Mesdames, je ne saurais faire votre affaire. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  17. Je te donne ma parole de Fée, de n'avoir aucun ressentiment contre toi. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  18. Lorsque par l'indiscrète curiosité d'Astur, que l'hymen de la Fée de la Raison, notre soeur fit Souverain de ces contrées, de simple pâtre qu'il était auparavant ; lors, dis-je, que le destin eut forcé cette malheureuse Fée de disparaître aux yeux des hommes, et d'abandonner sa famille... (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  19. J'en suis bien fâchée, par parenthèse : c'était une bonne pâte de Fée que celle-là, elle n'était point tracassière comme les autres, et son mari y a plus perdu que personne. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  20. Ce sont elles qui sont aujourd'hui le sujet de notre dispute. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  21. Vous vous étiez engagée, ma soeur, à me laisser maîtresse absolue de former les moeurs d'Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  22. J'aurais tort, ma soeur, assurément, et je passerais condamnation pour Finette, si vous n'aviez pas la première trouvé l'art de mettre auprès de Cléonide la plus grande ennemie que je puisse avoir. (Acte 2, scène 2, BLANDONIE)
  23. Je reconnais Zerbine, c'est elle-même : mais si c'est là tout ce qui vous brouille, il n'y a qu'à les chasser l'une et l'autre, et vous voilà d'accord. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  24. Si le destin permettait à l'une de nous de détruire ce que fait l'autre, Finette ne demeurerait pas un moment avec Inégilde. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  25. Puisque vous avez si peu de complaisance pour moi, ma soeur, attendez-vous pour votre élève à toutes les traverses que je pourrai vous faire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  26. Je suis ravi, Mesdames, d'avoir eu le talent de vous remettre en si bonne intelligence. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  27. Je te fais don d'être fort sage. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
  28. Dispensez-moi donc du ridicule de le trop paraître, je ne veux point renoncer à mon emploi. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
  29. Je m'en vais être un joli garçon, sage, et voluptueux tout ensemble : hé bien, tenez, il y a des imbéciles qui s'imaginent que cela est incompatible ; bagatelle, il n'y a que manière de bien tourner les choses. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  30. Je suis fort redevable à votre heureux naturel, charmante Finette : mais je serais bien plus content si quelque sentiment particulier vous faisait prendre part à ce qui me regarde. (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  31. Ne me respectez point, Seigneur Darinel, cela est trop gênant de part et d'autre. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  32. Il arrivera quelque incident qui précipitera les événements, peut-être, et je veux bien te donner moi-même les moyens de faire du progrès dans mes bonnes grâces. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  33. Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre et d'exécuter même pour y réussir ; tu n'as qu'à parler, explique-toi, que faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  34. Être, comme moi, dans les intérêts de la Princesse Inégilde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  35. Engager le Prince son père, que tu persuades quelquefois mieux qu'un autre en le divertissant, à la marier au plutôt, afin qu'elle ne dépende plus de cette Fée qui la gouverne, qui sous prétexte d'amitié, la rend la plus malheureuse personne du monde. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  36. Inégilde a donc fort envie d'être mariée ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
  37. Avec qui vous entreteniez-vous là, Finette ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  38. Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  39. Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
  40. Paix, Finette, il ne faut pas parler de cela ; si la Fée le savait, on m'empêcherait de dormir, peut-être. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  41. Je vais t'ouvrir mon coeur, Finette, n'abuse pas de ma confiance, et regarde comme une faiblesse pardonnable l'attention que je donne à des chimères, pour qui je n'en aurais peut-être pas, si j'avais plus d'usage du monde et de liberté. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  42. Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  43. Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  44. Oui, Finette, et la Fée notre mère nous avait été rendue pour en ordonner la cérémonie. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  45. Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  46. L'heure de mon lever est arrivée, mes femmes sont entrées dans ma chambre ; et quoique j'aie feint d'être malade ; je n'ai jamais pu obtenir de leur complaisance de me rendormir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
  47. Vous plaît-il, Madame, de rentrer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
  48. Allez, allez, Madame, cela vous endormira, vous achèverez votre songe. (Acte 2, scène 6, FINETTE)
  49. Madame, voilà le Prince votre père qui vient vous voir. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
  50. C'est la Princesse votre soeur, Madame. (Acte 2, scène 7, FINETTE)
  51. On pouvait vous laisser m'en rendre, sans craindre que ma destinée vous fît envie, et j'aurais pu quelquefois partager les douceurs de la vôtre, sans diminuer votre bonheur. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  52. Si ce partage eût dépendu de vous et de moi, nous aurions changé d'occupation quelquefois, et je vous ai souvent souhaité à ma place, pour avoir l'agrément d'être à la vôtre. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  53. On a beau, pour les varier en cent manières, les faire succéder les uns aux autres, cette apparence de diversité ne suffit pas pour remplir l'inclination naturelle que nous avons au changement : il faut un contraste plus sensible pour former le vrai bonheur de la vie ; et les chagrins, les périls, les malheurs même sont nécessaires, pour mieux faire goûter l'avantage de les avoir évités. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  54. Vos sentiments et vos discours m'étonnent plus que votre visite, et je vais croire que c'est un esprit de retraite qui vous conduit aujourd'hui chez moi. (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
  55. C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
  56. Que chacun se retire, et qu'aucun n'entre ici : mes Filles, demeurez, et vous Finette, aussi. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  57. Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  58. Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  59. Parlez naturellement, oubliez que je suis votre père, regardez-moi comme votre ami. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  60. J'étais Berger avant que d'être Prince : ne vous souvenez de ma dignité, que pour soutenir par votre conduite et par vos manières, l'avantage du rang où le hasard m'a mis, et où le Ciel vous a fait naître. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  61. Çà de bonne foi, seriez-vous fâchées d'être mariées ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  62. Celui qu'on te destine, à toi, par exemple, est un garçon mûr, de soixante dix ou quatre-vingts ans tout au plus ; mais pourtant fort jeune, avec cela ; car il est d'un pays où on ne meurt presque point. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  63. C'est un homme réglé, de bonnes moeurs, sans malice, et qui n'a précisément que l'esprit qu'il faut pour être sage. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  64. Ce n'est pas là votre songe, ni votre compte, Madame... (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  65. Ce libertin-là vaudra mieux que l'autre, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
  66. Tu ne t'ennuieras pas avec lui, c'est un Prince qui vit presque aussi heureusement qu'un homme d'affaires ; l'Amour est son premier Ministre, et c'est la Fortune qui a la Surintendance de ses Finances. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
  67. Mes sentiments, Seigneur, seront toujours soumis aux vôtres. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  68. Si le choix de la Fée se trouve contraire à mes désirs, votre volonté suffira pour me déterminer à les vaincre, et je sacrifierai le bonheur de ma vie, à celui de vous marquer une parfaite soumission. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
  69. On ne le peut trop paraître, Seigneur... quand on a le bonheur... d'être le premier à apporter une bonne nouvelle. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  70. Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
  71. Je me retire, Seigneur, et vous voudrez bien me le permettre : cette cérémonie n'est pas pour moi. (Acte 2, scène 10, INEGILDE)
  72. Non, demeurez, vous aurez votre tour. (Acte 2, scène 10, ASTUR)
  73. Ils viennent de bonne part, qu'on les fasse entrer. (Acte 2, scène 11, ASTUR)
  74. Notre victoire est certaine, v.126 (Acte 2, scène 10, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  75. Répondez à notre attente, v.160 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  76. Aimez, aimez à votre tour, v.171 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  77. Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
  78. Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
  79. Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
  80. J'y travaille, Madame : mais la Fée votre soeur, est terrible, avec sa mauvaise humeur, qu'elle veut qu'on appelle Sagesse. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
  81. Qu'on prenne bien garde de ne la point fâchée ; c'est la plus sage et la plus vertueuse Fée... mais en revanche, c'est bien la plus emportée et la plus violente... Elle me fait quelquefois trembler ; et je la trouve encore plus méchante et plus acariâtre que feue ma femme ; aussi, feue ma femme n'était pas si sage et si vertueuse que celle-ci. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
  82. Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
  83. Je différais à m'éloigner, parce que j'ai bien jugé que vous auriez peut-être quelque chose à me dire. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  84. Tu voudras bien continuer à nous en servir, peut-être ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  85. Par curiosité, Madame : laissez-nous faire, et qu'il tâche seulement à pénétrer les sentiments du Prince, et à découvrir la situation de son coeur et de son esprit. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  86. Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
  87. C'est elle-même, vous avez raison : elle m'aura peut-être entendue. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  88. Zerbine demande à vous entretenir, Madame. (Acte 2, scène 7, LAMBETHIE)
  89. Qu'elle entre dans mon cabinet, je vais la joindre. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
  90. Et vous, ma nièce, venez vous disposer à recevoir un Prince que j'ai choisi pour votre époux, et que j'aurai soin de vous présenter tantôt moi-même. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
  91. Pourquoi révoltes-tu mon coeur contre le choix qu'a fait la Fée ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  92. Vous voulez bien permettre, Seigneur... (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  93. J'attendais à vous rendre mes respects, que vous fussiez débarrassé de la foule, pour n'être pas confondu parmi les Courtisans du commun. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  94. Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  95. Que voilà bien une physionomie qui marque que je m'en vais devenir votre confident. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  96. Hé, ne pénètres-tu que cela, Darinel ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  97. C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
  98. Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
  99. En quoi lui pourrais-je être utile ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
  100. Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
  101. Elle est fort instructive, faites-en votre profit. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
  102. Ah ma chère Finette, je tremble ! (Acte 2, scène 11, INEGILDE)
  103. Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  104. Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  105. Autorisez d'un tendre aveu l'ardent amour que vous avez fait naître, et les obstacles les plus puissants s'opposeront vainement à mon bonheur. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  106. Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
  107. Suivez, Prince, les conseils que l'amour vous donne : obtenez l'aveu de mon père, faites-y souscrire les Fées, et n'appréhendez point d'avoir à surmonter d'autres obstacles. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
  108. Je n'étais qu'un berger, d'accord ; mais jeune, beau, bien fait, je le suis encore : et votre soeur, qui était la Fée de la Raison, n'a pas fait ma fortune sans savoir pourquoi. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  109. Et faut-il pour être sage, avoir vécu près de deux siècles ? (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  110. Donnez-vous le temps de le connaître autrement, n'autorisez point Inégilde à ne pas rendre justice au mérite et à la vertu d'un Prince que j'ai choisi pour son époux, et qui ne peut manquer de l'être, puisque c'est moi qui l'ai résolu. (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
  111. Hé bien là, voyons, voyons, je me suis trompé peut-être. (Acte 2, scène 14, ASTUR)
  112. Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
  113. Je vais leur dire d'approcher, Madame, ils attendaient avec impatience le moment d'être présentés. (Acte 2, scène 15, LAMBETHIE)
  114. Ne vous éloignez pas, Prince, je suis bien aise que vous voyiez ce que c'est qu'un sage ; vous nous en direz votre pensée. (Acte 2, scène 15, ASTUR)
  115. Que la sagesse plaît à qui sait la connaître ! v.176 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
  116. Il faut chez nous apprendre à l'être. v.178 (Acte 2, scène 16, LE CHOEUR)
  117. Règne toujours sur notre heureux rivage, v.184 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
  118. Et l'objet de notre sagesse. v.191 (Acte 2, scène 16, LE PETIT CHoeUR)
  119. Vous en jugeriez autrement, v.208 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
  120. Si sous ses propres traits vous la voyiez paraître. v.209 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  121. Il faut chez nous apprendre à l'être. v.211 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
  122. Écoutez, si la Fée le veut absolument ; mais ma fille, qui a plus de résolutions que moi, s'y opposera peut-être davantage : convenez de vos faits, voyez. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  123. Moi, Madame, je ne prétends point faire de violence à votre coeur : on m'a mandé, je suis venu, je ne vous plais pas, je m'en retourne ; et une de nos meilleures maximes, à nous autres Sages, est de nous engager à aimer, qu'autant que nous sommes sûrs de ne pas déplaire. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
  124. Les ordres de la Fée m'ont fait venir ici ; les vôtres m'en écartent, Madame : je serai prompt à m'éloigner. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
  125. Non, vous demeurerez, et je n'aurai pas en vain entrepris de vous unir avec ma nièce : donnez-moi votre main, Prince. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
  126. Il est borné, Madame, une puissance au-dessus de la vôtre, me dérobe à cette contrainte. (Acte 4, scène 1, INEGILDE)
  127. Mon pouvoir céderait à celui de quelque autre ! (Acte 4, scène 3, MELISENDE)
  128. Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
  129. L'amour n'est pas favorable à votre rival, il ne possédera point Inégilde. (Acte 4, scène 4, DARINEL)
  130. Arrêtez, Prince, et recevez un aveu de mes sentiments qui puisse autoriser ceux que vous ne pouvez vous empêcher de laisser paraître pour Inégilde. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  131. Justifiez-vous, Prince, et hâtez-vous de la rassurer contre ses soupçons. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
  132. Comme je ne suis pas faite pour être méprisée, on ne m'a pas instruite à être jalouse. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  133. Prince, parlons avec sincérité ; la dissimulation n'est pas faite pour des personnes de notre rang et de notre humeur. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  134. C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
  135. Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  136. Je finirai votre embarras, Seigneur, et je vais tâcher de vous rendre une tranquillité parfaite, si elle peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
  137. Ne serait-ce point un coup de votre façon ? (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  138. Fi donc, nous n'avons point de ces faiblesses-là dans notre famille ; je n'ai presque pas regretté ma femme, moi. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
  139. Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
  140. Nous triomphons, ma nièce ; et cette superbe fée qui vantait tant ses instructions et ses manières, qui condamnait si hautement les nôtres... (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  141. Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
  142. Si vous avez la faiblesse d'en prendre, évitez du moins la confusion de le laisser paraître, et je prendrai soin de l'adoucir ; attendez avec tranquillité je dénouement de l'aventure, je vais travailler à le rendre heureux, et vous pouvez compter par avance qu'il vous fournira de nouveaux plaisirs. (Acte 4, scène 8, BLANDONIE)
  143. Il n'en est qu'un où je suis sensible, et c'est celui d'avoir la force de renoncer à tous les autres, pour goûter les douceurs d'une vie tranquille. (Acte 4, scène 9, CLEONIDE)
  144. Et que la sagesse de ce pays-ci est différente celle du nôtre ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  145. Dans la résolution où je suis, il me conviendrait mieux qu'aucun autre. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  146. Je vous demande pardon, Madame, je croyais être seul, et je n'aurais pas parlé comme j'ai fait, si j'avais présumé qu'on eût pu m'entendre. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
  147. Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
  148. Prince, on sait où est Inégilde, le destin que j'ai consulté vient de me promettre qu'elle nous sera bientôt rendue. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  149. Le Ciel ne nous a pas formés l'un pour l'autre, et l'amour soumet pour toujours mon coeur aux lois de cette charmante Princesse. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  150. Notre morale est moins farouche que la vôtre, et les plaisirs et la vertu ne sont pas si fort incompatibles. (Acte 4, scène 11, ASTIBEL)
  151. Non, cette union ne se fera point, et je cesserai plutôt moi-même d'être la Fée de la Sagesse. (Acte 4, scène 11, MELISENDE)
  152. Je tremble. (Acte 4, scène 12, CLEONIDE)
  153. Tout est perdu, sauvons-nous, ma fille : voilà la Fée votre mère qui revient. (Acte 4, scène 12, ASTUR)
  154. Je suis bien né pour être persécuté des Fées. (Acte 4, scène 12, ASTUR)
  155. Vous m'avez fait espérer, Madame, que je ne serais plus malheureuse ; et si le Ciel se déclarait pour un autre que pour le Prince de l'île Fortunée... (Acte 4, scène 14, INEGILDE)
  156. Non, ma fille, c'est pour vous conserver à lui que je vous ai tantôt fait disparaître. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  157. L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  158. Oui, Prince, je sais les sentiments que vous avez pour Cléonide ; c'est moi qui vous les ai si soudainement inspirés : puissiez-vous être à jamais heureux. (Acte 4, scène 14, BLANDONIE)
  159. On ne demande point mon avis, je suis le maître pourtant. (Acte 4, scène 14, ASTUR)
  160. Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
  161. Allons, que nos sujets et nos amis viennent en foule honorer les noces, et hâtons-en la cérémonie, afin que feue ma femme s'en retourne : car elle a des affaires en l'autre monde. (Acte 4, scène 14, ASTUR)

COLIN-MAILLARD. (1701)

  1. On ne saurait jouir de vous, vous arrivez le soir à votre maison, et vous repartez drès le lendemain (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  2. Vous resterez ici queuque temps de ce voyage, peut-être ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  3. Je crois, Guieu me pardonne, qu'ous n'y avez pas bouté le pied depis que notre minagère Thomasse et Madame Robinot sont trépassées ? (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  4. La brave femme que c'était que votre défunte ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  5. Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  6. Oh parguenne ce n'est plus un secret, je sommes déjà promis l'un à l'autre, et j'avons fait des façons de fiançailles. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  7. Ça se rencontre à marveilles, et il m'est avis qu'il est bian juste, quand vous nous baillez une maîtresse, que je vous baillons itou une Jardinière. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  8. Oui, tu as raison, et je suis ravi que cela se rencontre ainsi, ce sera une compagnie pour Angélique. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  9. Comme elles sont de même âge, elles joueront ensemble à mille petits jeux, dont il faut quelquefois occuper ces jeunes personnes-là, afin de les distraire d'autres choses. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  10. Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  11. Hé, mais, vela toutes les manières de la défunte : votre femme vous a gâté, Monsieur Robinot. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  12. La présence de ce drôle-là pourrait mettre obstacle à mon dessein. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  13. Hé pargué, la vela qui viant Madame votre tante, demandez ly de queu bois je me chauffe. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  14. Tout petit que j'étais, alle s'est queuquefois sarvi de moi pour en faire accroire à votre bonhomme d'oncle, et s'est morgué de père en fils que je sommes attachés à la famille. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
  15. Ma tante va m'amuser encore, et je manquerai le Bailli : dépêche, Mathurin, va dire au maître de l'Épée Royale qu'il m'amène sa cavale à la porte de derrière, je traverserai le clos à pied tout en me promenant avec ma tante, ce sera autant de chemin de fait ; va vite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
  16. C'est un homme de bon conseil pour ces sortes d'affaires, que votre Mathurin. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  17. Mais vous, Monsieur mon neveu, que prétendez-vous faire de votre Mademoiselle Angélique ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  18. Votre femme, mon neveu ! (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  19. Votre femme ? (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  20. Je viens de la laisser là-dedans avec une jeune Paysanne, à peu près de son âge, peut-être lui ouvrira-t-elle son coeur plus volontiers qu'à moi : mais au bout du compte, mon neveu, l'on n'est point triste comme cela la veille de ses noces, quand on épouse ce qu'on aime. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  21. Le reste ne viendra peut-être que trop tôt, et il n'est pas difficile de faire l'horoscope d'un mari qui a épousé sa femme en dépit d'elle. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
  22. Nous sommes hardis, comme vous voyez, dans notre famille. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ROBINOT)
  23. Mais, écoutez, Monsieur, cela pourrait bien être ; car elle dit qu'elle ne vous aime point, et je gagerais bien qu'elle dit vrai. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  24. Hé puis : voulez-vous que je vous dise, il me paraît qu'elle en aime quelque autre. (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  25. Elle en aime quelque autre ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  26. Vous ne le connaissez peut-être pas, vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  27. Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  28. Dans la salle où était ce jeune Monsieur ; et à peine s'étaient-ils dit quatre paroles, en tremblant tous deux, on vous a entendu venir, on a caché le Monsieur dans le cabinet, où il a demeuré pendant tout le souper, et il n'en est sorti que quand nous avons joué le soir à Colin-Maillard, pendant que c'était vous qui l'étiez. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  29. Oh, ces Demoiselles de Paris ont l'esprit bien plus joli que nous autres Paysannes. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  30. Oh non, en vérité, je suis trop innocente, et ce n'est que faute d'invention que le jour des fiançailles de Mathurin et de moi, ce pauvre Blaise, qui m'était comme ça venu parler en cachette, fut enfermé plus de vingt-quatre heures chez ma mère, dans la grande huche, pendant que tout le monde était à table : il pensa étouffer, et il ne put sortir que le lendemain. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  31. Si j'avais eu de l'esprit comme votre Mademoiselle Angélique? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
  32. Allez, Claudine, retournez auprès d'elle, mon enfant, je vais vous joindre : en attendant, tâchez de lui remettre l'esprit, de lui faire entendre? (Acte 1, scène 3, MADAME BRILLARD)
  33. Vous persévérez dans votre dessein ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  34. Une fille que vous voyez qui en aime un autre ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  35. L'acquit de votre conscience ? (Acte 1, scène 4, MADAME BRILLARD)
  36. Ce mariage-là me servira de quittance, et je voudrais bien pouvoir de même épouser tous mes autres créanciers. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  37. Vous, ma tante, rentrez, je vous prie, ayez l'oeil un peu sur elle et sur la petite Paysanne ; et prenez garde aux signes, surtout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
  38. Moi-même, Madame, à votre service. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  39. Tâcher de vous rencontrer et de vous parler, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  40. Je vous rencontre et je vous parle, voilà qui est fini. (Acte 1, scène 6, L?PINE)
  41. Que fait ton maître ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  42. A-t-il reçu ma lettre ? (Acte 1, scène 6, MADAME BRILLARD)
  43. Pas trop, Madame, et je crains bien qu'il ne soit arrivé que pour être de la noce de sa maîtresse. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  44. Voici mon maître. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  45. Madame, que j'ai de grâces à vous rendre des avis que vous m'avez donnés par votre lettre : mais suis-je assez tôt arrivé pour mettre obstacle à mon malheur ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  46. Nous n'avons pas eu le temps de nous entretenir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  47. Allons, de la vivacité, Monsieur, rêvant chacun de notre côté, et nous rassemblerons ensuite nos idées. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  48. Il croit qu'il est à la garnison, il pense que peut-être il est ici, il ne sait morguenne à quoi s'en tenir. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  49. Oh que c'est une sotte chose que d'être amoureux et défiant ? (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  50. Et vous, Madame, n'entrevoyez-vous rien qui pût? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  51. Fort bien, Madame, vous entrerez mieux dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  52. Celui-ci est averti qu'un vieux magot, qui est votre tuteur, vous veut épouser malgré vous. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  53. Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, L?PINE)
  54. Il vous conjure de prévenir par la fuite le malheur qui vous menace également l'un et l'autre. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  55. De consentir à un enlèvement, qui peut seul vous mettre à couvert des persécutions de ce vilain tuteur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  56. Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  57. J'entre là-dedans ; tu as raison. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  58. Ce rustre-là nous écoutait, je pense? (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
  59. Oh bien, Monsieur le Jardinier Concierge, vous me paraissez un maître fat, qui voulez faire l'important? Mais je vous avertis? (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
  60. Ah, oui si? pargué qu'il y prenne garde s'il veut, en bian faisant on ne craint parsonne ; je prends les intérêts de mon maître une fois, et je ne feront tantôt pas mal chapitrer Madame la tante. (Acte 1, scène 8, MATHURIN)
  61. Non, morgué, je ne sis pas votre ami, et ça est bian vilain à un honnête Capitaine comme vous, d'avoir comme ça des enjoleux à gage qui venont prêcher dans les maisons, afin de parvartir les parsonnes faibles. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  62. Voilà un maraud qui prend tout le train de se faire battre. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  63. Je le crois : mais si tu es si rétif, voilà mon maître, Monsieur le Capitaine, qui est un peu brutal ordinairement, je le suis aussi de mon métier. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  64. Oui, mais nous sommes deux brutaux contre un, prends-y garde, tu te feras donner cent coups de bâton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  65. Oui, de mon maître seulement, et autant de moi. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  66. On m'a prié plus de cent fois pour des affaires comme ça : mais n'an s'y prenait d'une autre façon. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  67. Oh, il y a des parsonnes bian plus stylées les unes que les autres. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  68. Si fait, si fait, nous comprenons bien : mais il y a une petite difficulté, c'est que nous ne portons jamais de bourse, nous autres. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  69. Vous avez raison : mais au défaut de bourse, nous vous ferons notre billet si vous voulez, hem ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  70. Allons morguenne, point de faiblesse, il ne faut pas qu'un Jardinier soit cause du trépassement de son maître, ça serait trop parfide. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  71. Oh, oui tarare, je vous en réponds, ça vous apprendra une autre fois à porter une bourse. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
  72. Il a raison, Monsieur, c'est un grand secours que celui d'une bourse bien garnie, et malheureusement la nôtre ne l'est pas. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  73. Oui : mais ce rustre-ci ne veut point de billet, et sans argent comptant, ces maroufles-là? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  74. Que n'entrez-vous ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  75. Vous fûtes hier avec moi toute la journée ; et quand Mademoiselle Angélique arriva, vous l'aimiez encore de tout votre coeur, je sais bien cela. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  76. Hé bien, Monsieur, vous mentez encore, ou bien vous ne vous y connaissez pas, et peut-être aussi vous voulez m'en faire accroire ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  77. Si cela est comme ça, Monsieur, allez-vous-en ; car ça est inutile, nous ne sommes pas pour être mariés ensemble. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
  78. Oh palsanguenne, en vela bian d'une autre : Claudine avec cet enjoleux de Capitaine. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  79. Ce n'est pas là la difficulté, je vous aimerai mieux que lui, c'est un vilain, un rustre, un butor. (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
  80. Fort bian, notre accordée, fort bian. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  81. Vous dites-là de biaux vars à notre louange. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  82. Comment votre femme ? (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
  83. Je me fais un plaisir sensible de réparer l'injustice du sort qui l'a fait naître paysanne. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
  84. Je le saurai de quelque autre. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
  85. Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  86. Hé morgué, n'entreprenez pas ça, c'est une dévergondée, une petite libartine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
  87. Ma passion est trop vive, je n'en suis pas le maître. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  88. Il faut l'être, Monsieur, allons, allons, un peu d'humanité ; voilà un pauvre coquin que vous mettez au désespoir. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  89. Elle vous fera peut-être au premier jour le même tour qu'elle fait à cet homme-ci. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  90. Non, je fais cas de ta fidélité, je ne veux point que tu trahisses ton maître. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  91. Avant qu'Angélique se soit déterminée à ce que vous souhaitez, il se passera du temps peut-être ; de jeunes filles qui sortent du Couvent sont un peu barguigneuses quelquefois. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
  92. J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
  93. Il aura dit du mal de moi à ce Monsieur, peut-être : mais cela n'aura rien fait, il m'aime trop. (Acte 1, scène 16, CLAUDINE)
  94. Tout cela peut-être. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  95. Oh pour ce qui est de cela, vous ne sauriez mieux faire que de prendre votre parti. (Acte 1, scène 17, CLAUDINE)
  96. Dussé-je le reste de mes jours traîner une vie languissante et malheureuse avec Monsieur Robinot, prévenons, du moins en apparence, en lui donnant la main, la honte de n'avoir pu garder un coeur qui devait n'être qu'à moi. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
  97. Je suis dans un état un peu violent, Monsieur, je vous l'avoue ; et les moments de votre absence ont donné lieu à des réflexions qui m'ont très cruellement agitée. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  98. Nr vous alarmez point, elles n'ont servi qu'à me faire sentir tout le tort que j'avais de refuser l'offre de votre coeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  99. Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
  100. Je le pardonnerais à vos yeux : mais votre coeur devrait vous dire que sous cet habit de Paysan vous voyez le tendre, l'amoureux Éraste. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  101. Non vraiment, vivez, Monsieur le Paysan, vivez pour votre aimable Paysanne, et jouissez avec elle? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  102. Quelle est votre erreur, Angélique ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  103. Oui, traître, et mon plus grand chagrin, c'est que cela ne puisse pas t'en donner. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  104. Je n'en veux point d'autre que la tienne. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
  105. Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
  106. S'il vous en faut encore quelque autre, voilà Mathurin qui vous rendra compte? (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  107. Qu'ai-je fait, Éraste, vous n'étiez point coupable, vous m'aimez, et mon dépit m'a fait promettre à Monsieur Robinot de l'épouser dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  108. Je dégagerai votre parole, avouez-moi de tout seulement, et consentez au dessein que l'on vous a dit. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
  109. Vous l'avez queuquefois vu ici peut être. (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  110. Prendre part à notre allégresse. v.5 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  111. Quand on veut plaire à sa maîtresse, v.7 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
  112. Non pas, s'il vous plaît, c'est au maître du logis que l'honneur appartient, et il est bon qu'une femme s'accoutume de bonne heure à porter respect à sa personne. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
  113. Tel croit tenir le coeur de sa Maîtresse, v.35 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
  114. Non, voilà qui est fini, je ne saurais plus jouer, cela m'étouffe ; continuez vous autres. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  115. J'ai votre affaire toute prête dans ma poche, le Contrat tout dressé, il n'y a qu'à le signer. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)
  116. Oui, vela Madame votre tante et le cousin de Bourgenville qui l'emmenont ; ils l'avons enrôlée, et ils disont que c'est une recrue pour un Capitaine. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
  117. Allons, cousin, ils ne peuvent être loin ; courons après ; et si je les attrape, je ferai tout pendre, et ma tante et Angélique même. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
  118. Votre plaisir nous intéresse, v.65 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  119. Sur les défauts de notre Pièce, v.67 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
  120. Allons, enfants, les Ménétriers sont payés ; pendant qu'il courra, que chacun se prenne par la main, et achevons notre Branle. (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES À LA MODE. (1692)

  1. Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  3. Cela ne gâtera rien ; au contraire, si elles ont de l'esprit elles profiteront de l'aventure. Et pour vous, si vous en usez bien avec moi, car enfin nous nous connaissons, comme vous savez, il faut être bon Prince, nous tâcherons de vous faire épouser Mariane. Voici déjà votre billet que je vais donner à Lisette. Allez cependant songer à faire taire le petit homme aux deux mille écus. Dans l'affaire où vous allez vous embarquer, une aventure d'éclat ne vaudrait pas le diable. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. L'heureuse chose que d'être né avec de l'esprit ! (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  5. Le jeu, les femmes, tout ce qui sert à ruiner les autres, est ce qui lui fait faire figure, et tout son revenu n'est qu'en fond d'esprit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
  6. Ta maîtresse est-elle habillée ? (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  7. Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  8. C'est un homme qui n'est pas tout à fait le maître, comme tu sais. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Pour faire la femme de qualité, on dit que ta Maîtresse le fait quelquefois passer pour son homme d'affaires. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  10. Il n'est rien tel que de mettre les gens sur un bon pied. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Valet de chambre de l'un, laquais de l'autre, grison de celle-ci, espion de celle-là. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  12. Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  13. Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  14. Voici ta Maîtresse. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
  15. Parlons d'autre chose. Sais-tu bien que je commence à me repentir de m'être laissée persuader de donner à jouer chez moi. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  16. Mort de ma vie, vous êtes bien plus femme qu'une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  17. Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  18. N'est-il pas vrai que j'étais née pour être tout au moins Marquise, Lisette ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Enfin, Lisette ; quand on a de l'esprit, il est bien fâcheux, faute de rang et de naissance, de ne pouvoir le mettre dans tout son jour. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  20. Abandonnez-vous toute à votre génie, commencez par donner à jouer, recevez grand monde ; il y a mille bourgeoises des plus roturières qui n'ont point d'autre titre pour faire les femmes de conséquence. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  21. Madame Amelin, votre Marchande de modes... (Acte 1, scène 6, JAMSIN)
  22. Elle aura intérêt de me faire trouver de l'argent pour être payée. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  23. Voilà votre mémoire, Madame. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
  24. 4Je me reconnais à la coiffure : mais votre mémoire est furieusement long, vous croyez que je lirai tout cela, Madame Amelin, je suis trop paresseuse. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  25. En vérité, Madame, il vous en coûte bien peu pour être mieux mise que les autres. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  26. On veut paraître ce qu'on n'est pas, et c'est ce qui perd bien de la jeunesse. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
  27. Adieu Madame Amelin, une petite affaire m'oblige à vous quitter ; Lisette va vous apporter votre argent. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  28. Si toutes les autres étaient comme elle, j'aurais bientôt de quoi faire rouler un bon carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
  29. Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  30. Non, je vous aime, je vous respecte ; mais si vous me faites connaître ici, vous ruinez les plus belles espérances du monde. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  31. Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  32. Entrez, entre, je vous rendrai bon compte. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  33. Monsieur, votre très humble servante. (Acte 1, scène 11, MADAME AMELIN)
  34. C'est une malice de notre homme d'affaires, qui n'aime point à donner de l'argent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  35. Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  36. Madame a besoin de cent louis, elle vous doit trente pistoles, faites-lui prêter six cents écus, elle vous paiera vos trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  37. C'est autre chose. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  38. Passez chez moi dans un quart_d_heure, et apportez la bague, vous trouverez votre argent tout compté. Adieu, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
  39. La passion du Chevalier, l'humeur de ma Maîtresse, qui ne songe qu'à ruiner son mari : elle achète cher, vend à bon marché, met tout en gage ; je suis son Intendante. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  40. Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  41. Je songe à la passion de Monsieur votre mari pour Araminte, Madame. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  42. Pour l'esprit d'Araminte, j'ose quasi vous en répondre ; et malgré l'avarice de votre époux, si vous n'étiez point un peu trop intéressée dans les dépenses qu'il pourrait faire... (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
  43. Qu'on le ruine, Chevalier, pourvu que j'en profite, je n'y prendrai d'autre intérêt que celui de partager ses dépouilles. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
  44. Son Maître de Clavecin est avec elle. (Acte 2, scène 3, JAMSIN)
  45. Comme une femme qui n'a pas dormi depuis vingt-quatre heures. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
  46. Que ce soit donc en tout bien et en tout honneur : pour mettre un mari à la raison, on s'en écarte quelquefois, et ces biais-là ne valent jamais rien, quoiqu'ils soient les plus à la mode. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  47. Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
  48. Tu n'as qu'à me dire tes projets, je te ferai confidence des miens, et nous trouverons moyen de les mettre en oeuvre. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. Elles vont tenir entre elles un petit conseil contre leurs maris, et sans cela que feraient-elles ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
  50. Je n'ai pour toute compagnie que des Maîtres qui ne m'apprennent que des choses inutiles, la musique, la fable, l'histoire, la géographie, cela n'est-il pas bien divertissant ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  51. Oui, je te l'avoue ; et si elle voulait, au hasard d'être tous les jours grondée de mon père, je lui promettrais de ne la quitter de ma vie. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  52. Pas même pour être mariée ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  53. Oh, c'est autre chose ; quand je serai mariée ne serai-je pas la maîtresse, et ne ferai-je pas comme elle tout ce que je voudrai ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  54. Mais si votre père vous en veut donner un à sa fantaisie ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  55. Et votre belle-mère, si elle vous proposait... (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  56. Et de la mienne, craindriez-vous d'être trompée ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  57. Hé, que pénètres-tu ? (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  58. Il écrit comme ses yeux parlent, ils m'avaient déjà dit tout ce qui est dans sa lettre. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
  59. Mais les vôtres n'ont point fait de réponse, et c'est une réponse dont il est question. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  60. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  61. Ta belle maîtresse est-elle visible, et Monsieur le Notaire est-il au logis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  62. Il n'y a personne, Monsieur, depuis le matin Monsieur est en Ville, et Madame vient de sortir avec Madame votre épouse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  63. Comment ton Maître et ta Maîtresse vivent-ils ensemble, dis ? (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  64. Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  65. Que ne donnes-tu ces conseils à ta maîtresse, Lisette. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  66. Et si votre femme, qui ne la quitte point, les prenait pour elle ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  67. Tu as du pouvoir sur l'esprit de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  68. J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  69. Je comprends votre affaire à merveilles, vous dis-je, vous n'aimez point votre femme. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  70. Celle de votre voisin vous plaît davantage. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  71. Pour moi, je ne demande que l'estime de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  72. Je suis trop ému, je ne veux point qu'il me voie ; cachez-moi dans le cabinet de ta Maîtresse. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
  73. Une femme qui ne fait pas le moindre embarras dans votre maison ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  74. Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
  75. Je ne lui demande autre chose que de demeurer chez elle. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  76. Que les pauvres maris sont bien nés pour être dupes ! (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  77. Il va quereller sa femme pour lui faire faire une chose qu'elle souhaite, et dont il aura peut-être plus à enrager que de tout ce qu'elle a jamais pu faire. (Acte 2, scène 10, LISETTE)
  78. Votre Maître de Géographie vous attend, Mademoiselle. (Acte 3, scène 2, JAMSIN)
  79. Ah, que je suis lasse de tous ces maîtres-là, Lisette ! (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  80. Comment donc votre fils ! (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  81. Notre diamant perdu, son fils Janot, une fille à marier, elle sera de la noce. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
  82. Hé, que diantre, ne vient-il lui-même ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  83. Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  84. Tant pis pour lui de l'avoir manquée, ce sont ses affaires, parlons des nôtres. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  85. Tu prends toujours mal ton temps pour parler d'amour, j'ai à présent bien autre chose en tête. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  86. Le mari d'Araminte est amoureux de ma Maîtresse. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  87. Le mari de ta Maîtresse est amoureux d'Araminte. (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
  88. Oui, votre mari, Madame. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  89. Il ne faut point que vous fassiez tant la fière, et si vous nous débauchez le nôtre, nous vous rendrons le change à merveilles. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  90. Tu plaisantes, peut-être, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
  91. Il est tout à votre service, Madame. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  92. J'opine du bonnet ; il faut les expédier dans la règle des vingt-quatre heures. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  93. Pour vous, Mesdames, il faudra vous mettre en dépenses de quelques petites faveurs, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
  94. Un petit billet tendre, peut-être ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  95. Nous ne hasardons donc rien de nous remettre à sa conduite ? (Acte 3, scène 6, ARAMINTE)
  96. Mais, n'allez pas vous piquer d'être plus reconnaissante l'une que l'autre ; dans ces sortes de traités, il fait de la bonne foi, surtout. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  97. Oh, par ma foi, Monsieur le Commissaire, nous vous pillerons, vous qui pillez mes autres. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
  98. Hé bien, Lisette, ta maîtresse est-elle revenue ? (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  99. Oui vraiment, elle m'a traitée de ridicule, d'impertinente ; mais cependant, je ne la crois pas si hétéroclite, que d'être fâchée qu'on l'aime, et je crois que j'ai mal pris mon temps, je l'avoue. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  100. Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  101. Elle donnera là-dedans assurément, quelque fine qu'elle puisse être. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  102. De vous les emprunter, c'est ce qu'elle ne fera pas, de les prendre à titre de présent, il n'y a pas d'apparence ; et pour moi, je ne vois qu'une façon de restitution dont on pût se servir utilement. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  103. Mais, scrupuleuse comme elle est, elle sera peut-être fâchée qu'on la trompe. (Acte 3, scène 9, MONSIEUR GRIFFARD)
  104. Hé mort de ma vie, trompez-la toujours de même : il y a des affaires où les femmes sont ravies d'être trompées. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  105. De votre part, cela serait suspect, et le métier d'un Commissaire n'est pas de faire des restitutions. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
  106. Oui, c'est une nouvelle manière de faire des présents sans conséquence, où je trouve qu'il y a beaucoup plus de bien séance, que dans toutes les autres. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
  107. Bon, si nous n'avons point d'autre rival à craindre, nous sommes bien, sur ma parole. (Acte 3, scène 11, FRONTIN)
  108. Je ne sais, car elle a toujours quelqu'un de ses Maîtres avec elle. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
  109. Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  110. Ne vous fâchez point, et soyez bon Prince. Je suis votre serviteur, votre valet même quelquefois, dont j'enrage. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  111. On vous mit dehors pour la Maîtresse, on me chassa, moi, pour la servante ; et j'en conviens, vous avez eu de tout temps les inclinations plus nobles que les miennes ; mais cependant il me déplairait fort de vous voir Monsieur pour toujours, et d'être toujours Frontin, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  112. Quand une affaire est terminée, elle est finie pour tout le monde ; il n'est rien tel que de faire marché : composons d'avance ; assurez-moi ma petite fortune, et je vous permets d'achever la vôtre. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  113. Point, Monsieur, il y a encore ce diamant que vous avez tantôt pris chez votre mère, et que vous m'avez dit de troquer contre de l'argent. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  114. Monsieur, point de contestations, s'il vous plaît, je n'aime point qu'on me contredise, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  115. Il me faudra du linge, et quelque justaucorps un peu propre, pour me mettre en équipage seulement. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
  116. Je vous ai fait attendre ; mais, j'ai attendu moi-même que le Maître de Géographie fût parti. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  117. Ne perdez point de temps, montez par ce petit escalier, Frontin sait les êtres, qu'il vous conduise. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  118. En attendant la restitution, allons savoir de ma Maîtresse quand elle aura la commodité d'être querellée. (Acte 3, scène 13, LISETTE)
  119. Ici, l'on peut penser que le hasard nous aura fait rencontrer, et que vous ne m'aurez abordée que par civilité. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  120. Et consentiriez-vous, sans répugnance, que je devienne votre époux. (Acte 4, scène 1, LE CHEVALIER)
  121. Araminte et ma Belle-mère ne disent tous les jours autre chose : elles chagrinent leurs maris, leurs maris les haïssent. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  122. Moi, je voudrais vous aimer toujours, et il faudrait pour cela que vous m'aimassiez toute votre vie. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  123. Votre père va venir, je vous en avertis. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  124. Cela divertira bien votre mari, Madame. (Acte 4, scène 3, LISETTE)
  125. Je vais le mettre à la raison. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  126. Et vous, Mariane, allez lui tenir compagnie pendant que je serai obligée d'essuyer la fatigante conversation de votre père. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  127. Entrez aussi dans mon cabinet, je veux vous faire part d'une aventure que vous trouverez divertissante. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  128. Vous devriez être morte, depuis le temps que vous vivez comme vous faites. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  129. Adoucissez l'aigreur de votre ton, je vous prie, ou je renonce à vous écouter. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  130. Oh que diantre, mon fils, mon petit mari, supprimons tous ces termes-là, s'il vous plaît, trêve de douceurs, je vous prie. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  131. Comment donc, Monsieur, quelles manières sont les vôtres. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  132. Plus j'ai d'honnêteté pour vous, plus vous avez d'aigreur pour moi : en vérité, je n'y comprends rien, et je suis fort scandalisée de votre procédé. (Acte 4, scène 5, ANG?LIQUE)
  133. Hé morbleu, je suis outré du vôtre, moi. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
  134. Vous jurez, Monsieur, vous jurez, vous me faites trembler : Lisette, holà, quelqu'un. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
  135. Hé, à qui diantre en avez-vous donc ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  136. C'est un prétexte pour avoir raison d'être toujours dehors. (Acte 4, scène 6, MONSIEUR SIMON)
  137. Vous devez être bien content, Monsieur. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
  138. Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  139. Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
  140. Je paierai bien cher cette complaisance, peut-être. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  141. Tu vois tout ce que je fais pour la mettre dans son tort. (Acte 4, scène 7, MONSIEUR SIMON)
  142. Madame m'appelle, adieu, Monsieur, tenez-vous en joie, vous avez bien sujet d'y être. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
  143. Vous n'avez point vu Araminte depuis le dernier billet que je lui ai rendu de votre part ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  144. Non, Monsieur, il ne sera pas dit, que parce qu'une femme vous estimera plus qu'un autre, j'aurai contribué à vous ruiner pour l'amour d'elle. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  145. Oui vraiment, cela ne se peut pas autrement même. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  146. Elle s'endette de tous côtés, les Marchands crient pour être payés ; si cela vient aux oreilles du mari, c'est une femme perdue, et pour se mettre à couvert de ses emportements, elle est dans la résolution de s'aller jeter dans un Couvent, et de n'en sortir de sa vie. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  147. Hé croyez-moi, laissez-la faire, ne mettez point là votre argent, prenez une bonne résolution de ne la jamais voir. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  148. Oui, vous ne l'aimez peut-être pas tant que vous vous l'imaginez. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  149. Assurément, il n'y a qu'un petit inconvénient qui s'y rencontre. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  150. Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  151. Malepeste, tu as raison, elle le saurait peut-être. (Acte 4, scène 9, MONSIEUR SIMON)
  152. Ne craignez-vous point que je vous friponne votre billet ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  153. Parbleu, Monsieur, je n'y entends point de finesse ; puisque vous faites tant de façons, je vous baise les mains, je suis votre serviteur... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
  154. Cette folle de Lisette s'est avisée de parler à sa Maîtresse, et à Araminte, de la passion que j'ai pour Mariane. (Acte 4, scène 10, LE CHEVALIER)
  155. Voilà comme j'ai toujours conçu la chose, et il n'y a pas d'autre biais que celui-là même. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  156. Mais, allez m'attendre, vous dis-je. Pour être héritier de vos vieilles pratiques, il n'y a rien que je ne sois capable de faire. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
  157. Ma pauvre Lisette, je n'en puis plus, je ne saurais me soutenir, je tremble. (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  158. Cela est trop précipité, vous dis-je, rentrez dans le cabinet pour rompre la conversation. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  159. Mais, si je suis si tremblante, pendant qu'on en parle, comment serai-je donc quand on me mariera tout de bon ? (Acte 5, scène 1, MARIANE)
  160. Mais, si vous voulez que je vous parle naturellement, je meurs de peur que votre père ne reçoive mal la proposition. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  161. Nous avons depuis tantôt raisonné Frontin et moi, et nous avons trouvé un moyen sûr pour vous marier, quand votre père ne le voudrait pas. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  162. Et vous n'y mettrez point d'obstacle, peut-être ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  163. Hé, que ne font point de jeunes filles, pour être mariées ! (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  164. Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
  165. Le mieux du monde ; cela se reçoit-il autrement ? (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  166. Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
  167. Voilà votre chapeau par terre, prenez garde. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
  168. Le monstre ! (Acte 5, scène 5, ANGÉLIQUE)
  169. Mille écus ne lui font point de peine à sacrifier pour une autre ; il me refuserait une pistole. (Acte 5, scène 5, ANG?LIQUE)
  170. À votre avis, que vous en semble ? (Acte 5, scène 10, MONSIEUR JOSSE)
  171. Mon cher Monsieur Josse, vous pouvez me laisser la bague, je passerai chez vous, et je reconnaîtrai votre exactitude. (Acte 5, scène 10, MONSIEUR SIMON)
  172. Oh, ne pense pas m'échapper, nous avons d'autres comptes encore à vider ensemble. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  173. Tu es un fripon, passé maître. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
  174. Monsieur votre mari, Madame, qui a la fièvre chaude. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  175. Cela veut dire que votre diamant est retrouvé, ma femme. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  176. Vous n'aurez pas de peine à le reconnaître. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  177. Vivat, j'ai gagné ma cause : allons, Monsieur le Commissaire, faites le dû de votre Charge, faites rendre à Frontin ce qui lui appartient ; vous êtes fort pour les restitutions, vous. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  178. Oh bien, quoique vous en disiez, je m'en croirai plutôt qu'un autre, et je ne me dessaisirai point du diamant. (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
  179. Et puisqu'il en est ainsi, moi, je vais faire venir la personne à qui il appartient ; s'il est écrit qu'il sera perdu pour moi, j'aime mieux qu'il retourne à son vrai maître. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
  180. On vous a pris tantôt une bague, elle est entre les mains de Monsieur, faites-vous la rendre. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
  181. En voici bien d'un autre. (Acte 5, scène 13, LISETTE)
  182. Elle est entre les mains de Monsieur ! (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)
  183. Je rougis de vos manières, Monsieur ; et j'ai honte pour vous, que l'excès de votre avarice me réduise à mettre en gage mes pierreries ; vous m'auriez épargné cette confusion, en me donnant ce billet de mille écus, dont vous avez fait présent à Madame. (Acte 5, scène 13, ANGÉLIQUE)
  184. Tu seras peut-être cause que je perde six cents écus, toi, et tu crois que je songe à des balivernes ? (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  185. Tredame, Monsieur Janot, puisque Monsieur Janot y a, aura quand je le voudrai une bonne Charge de vingt mille écus que je lui mettrai sur la tête. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
  186. Et moi, je vous promets de trouver les moyens de faire consentir votre père à ce mariage. (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
  187. Par ma foi, si les hommes donnaient à leurs femmes ce qu'ils dépensent pour leurs maîtresses, ils feraient mieux leurs comptes de toutes manières. (Acte 5, scène 14, LISETTE)

LA PARISIENNE (1691)

  1. Entrez chez votre jeune maîtresse, puisque vous y voici ; sa présence seulement, peut-être, adoucira l'aigreur de votre rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  2. Elle n'a pas d'esprit, et c'est ce qui me la fait épouser plutôt qu'une autre ; car enfin, il faut que je me marie. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
  3. À votre âge, le moyen de demeurer veuf ! (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
  4. Il est bien pressé de faire le voyage de l'autre monde. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  5. J'entends quelqu'un : entrons, et voyons d'abord ma maîtresse ; j'aurai du temps de reste pour parler à celle de mon maître. (Acte 1, scène 2, LA VIGNE)
  6. Que les valets sont misérables, dont les maîtres sont amoureux ! (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  7. Quelle extravagance de m'être éloigné de Paris, pour m'en aller à l'armée ! (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. Ce moment favorable est venu, vous voilà majeur ; et c'est grand dommage que vous ne trouviez plus votre maîtresse. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  9. On l'a vue depuis dans ce quartier, et peut-être y demeure-t-elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  10. Je ne serai point assez heureux pour l'y rencontrer. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  11. Il est à plaindre, et je conçois que c'est une triste occupation que celle de courir après sa maîtresse. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  12. Il n'en est pas de même d'une femme ; et plût au Ciel que pendant notre voyage d'Italie, la mienne, qui ne sait ce que je suis devenu, se fut mis en tête de quitter Paris ! (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  13. Voilà, je crois, le valet du père de mon Maître. (Acte 1, scène 4, L'OLIVE)
  14. Que diantre veux-tu dire, avec ton incognito ? (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  15. Il ne lui manquait plus, quand nous partîmes, que de devenir amoureux, pour être un petit modèle de perfection. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  16. Que ton Maître n'apprenne rien de ceci, au moins. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  17. Et quelle malheureuse veut être la femme d'un homme de soixante et quatre ans, infirme, goutteux, avare, et de mauvaise humeur, comme lui ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  18. Quel meurtre ! (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  19. C'est ta maîtresse à toi, apparemment ? (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  20. Cela peut-il être autrement ? (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  21. Demeure ici quelque temps, tu pourras y voir entrer notre vieil Adonis. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
  22. Non, je craindrais qu'il me vît, et nous ne voulons pas mon Maître et moi qu'il nous sache ici. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  23. Courons apprendre à mon Maître l'extravagance de son père. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  24. Non, traître, tu ne m'échapperas pas. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  25. Me réduire à la nécessité de me mettre en condition ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  26. Elle est triste ; et je crois que pour la réjouir un peu, il lui faudrait une autre compagnie que la mienne. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  27. Cela pourrait être ; mais, elle court risque d'être longtemps engourdie, et ce ne sera pas le mari que vous lui destinez, qui la tirera de son engourdissement, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  28. Que diantre voulez-vous qu'elle en fasse ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  29. Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  30. Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  31. Hé bien, tâche de pénétrer ses pensées, et songe à mon retour à m'en rendre compte. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
  32. Je n'ose confier mes chagrins à personne, et je serai peut-être la victime de ma timidité. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  33. Ce sont des contes : à votre âge, il n'y a point de filles qui ne pensent quelque chose. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  34. Je ne suis pas comme les autres. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  35. Vous me soupçonnez apparemment d'être indiscrète, c'est ce qui vous empêche de me déclarer vos petits sentiments ; mais je vous avertis que je les devine, et qu'il ne tient qu'à moi? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  36. Pour en avoir l'aveu de votre propre bouche, et pour être en droit de vous offrir mes petits services. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  37. Si ce mariage bizarre que votre mère s'est mis en tête vous faisait peine, on trouverait des moyens pour le rompre. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  38. Mais par exemple, si vous avez quelque autre vue, et que vous m'en fissiez confidence? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  39. D'accord ; mais les choses mêmes sont plus sensibles. Allons, ne craignez point de m'ouvrir votre coeur, j'aime mieux vous interroger. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  40. Vous aimez quelqu'un apparemment, et ce serait une chose honteuse que vous n'aimassiez personne à votre âge ; je me moquerais de cous la première, si vous ne saviez pas ce que c'est que l'amour. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  41. Je n'en ai point assez pour m'y connaître. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  42. Et pour n'être point la femme de Monsieur Damis? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  43. Est-ce que pendant son absence vous avez fait quelque autre amant ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  44. Je n'y ai pas songé ; et la crainte d'être Madame Damis me trouble si fort l'imagination, que je ne sais ce que je fais. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  45. Oui, votre père va se marier, ce n'est point un conte. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  46. C'est peut-être Dorante ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  47. Et qu'allons-nous faire des deux autres ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  48. Tu es un bon traître, toi ; et tu m'aimes d'une belle manière. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  49. Je t'aimais autrefois ; mais le certificat m'a corrigé. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  50. Premièrement, c'est Monsieur votre père qui est votre rival. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  51. Et si elle peut faire en sorte que vous deveniez celle de mon Maître, je lui pardonnerai d'avoir eu dessein de n'être plus la mienne. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  52. Vous voyez ce que je fais pour votre service. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  53. Songe à m'apaiser ; car, selon toutes les règles, je dois être fort en colère. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
  54. Ils sont dans votre cabinet. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  55. Dorante va venir, et je suis bien aise d'être sûre qu'Éraste ne pourra rien entendre de notre conversation. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  56. Fort bien, j'entends votre affaire : il n'est pas besoin de me dire à qui des deux vous en voulez. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  57. Soyez discrète, je ne vous demande pas autre chose. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  58. Le Ciel me préserve de l'être, j'aimerais mieux mourir ; c'est à mes soins qu'on vous a confiée, et je ne prétends pas qu'il soit dit dans le monde? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  59. Mais, vous autres ! (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  60. Mais vraiment, c'est une espèce de folle que votre gouvernante. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
  61. Adieu, Monsieur, adressez-vous mieux une autre fois, et souvenez-vous que Lisette est une petite personne incorruptible. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  62. Dorante et lui vont se rencontrer, et je tremble qu'ils ne se querellent. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
  63. Il faut faire entrer Dorante au logis, jusqu'à ce que vous ayez congédié Lisimon. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  64. Je ne suis pas si mauvaise que je pensais l'être. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  65. Entrez vite dans le logis, et montez tout en haut de l'escalier, on ira bientôt vous en faire des cendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  66. Mais, votre Lisimon ne vient point ; apparemment, c'est la crainte de le voir qui vous a fait croire l'avoir vu. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  67. Celui-ci n'a pas la physionomie si traitable que l'autre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  68. Diantre soit fait des importuns ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  69. Il faudrait que votre maman eût perdu l'esprit pour ne pas consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  70. Lisette, ma mère va bientôt rentrer, prends garde à ne point nous laisser surprendre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  71. Le plus sûr serait de vous séparer, et de prendre le temps d'une plus longue absence, pour vous entretenir avec plus de loisir. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  72. Elle a raison, je rentre ; vous avez trop tardé, je crains que ma mère ne nous surprenne ensemble. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  73. Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  74. Ce n'est que l'expérience qui apprend à les connaître. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  75. Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
  76. Donnez-moi le temps de me remettre, je vous prie. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  77. Comment diantre ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  78. Allez, allez, mignonne, il n'y a point de mal à cela, et je rendrai compte à votre mère de l'innocence de votre procédé. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
  79. Au moins, en chemin faisant, n'allez pas oublier qu'elle vous a sauvé la vie, et que vous êtes avec un Oncle qui n'entend point de raison sur le chapitre de sa nièce. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  80. Je ne sais, Madame, comment reconnaître l'important service? (Acte 1, scène 18, DORANTE)
  81. Elle a raison ; puisque c'est une chose qu'il faut faire, dépêchons d'en être quittes. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
  82. Mais, Madame votre mère ne tardera pas à revenir, que ferons-nous de nos prisonniers ? (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  83. Madame votre mère est bonne personne, déclarez-lui la tendresse que vous sentez pour Éraste, pleurez, priez, embrassez ses genoux, elle n'aura jamais la force de résister à vos larmes. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  84. Elle vient : voilà la clef de votre cabinet, allez entretenir votre amant, et me laissez le soin de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  85. J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  86. Oh pour cela oui, Monsieur, et je vous jure que nous ne serions contents ni l'un ni l'autre. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  87. Moi, Madame, je ferai tout ce que vous me commanderez ; mais, je ne conseille pas à Monsieur de souhaiter que vous me commandiez d'être sa femme. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  88. Ma foi, Monsieur, si j'étais en votre place, je ne m'y fierais que de la bonne manière. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
  89. Vous vouliez une femme sans esprit, celle-ci n'est point votre affaire. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  90. Vous croiriez n'être que le mari de Mademoiselle, et vous seriez le plus souvent son Maître de cérémonies. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  91. Autre soupirant de Mademoiselle. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  92. Un homme dans votre cabinet ? (Acte 1, scène 23, OLIMPE)
  93. Oui, Monsieur, puisque vous reconduisez les autres, vous ne pouvez moins faire pour celui-ci. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  94. Où diantre m'étais-je fourré ? (Acte 1, scène 24, DAMIS)
  95. Mon père, ce n'est qu'en tremblant que j'ose paraître. (Acte 1, scène 25, ÉRASTE)
  96. Monsieur, vous ne vouliez vous remarier que pour faire souche, et Monsieur votre fils fera mieux souche que vous. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)
  97. Quelle est votre résolution, Monsieur ? (Acte 1, scène 25, OLIMPE)
  98. Ma fille vous aime, cela me suffit : puissiez-vous être longtemps heureux ! (Acte 1, scène 25, OLIMPE)

L'ÉTÉ DES COQUETTES (1754)

  1. Comment vous accommodez-vous de celui qui a pris à Madame votre mère de vouloir vous faire épouser votre vieux cousin ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Et Madame votre mère ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Ma foi, je ne suis pas de votre sentiment ; ce que j'entends dire du mariage ne m'en dégoûte point du tout ; et ce que j'en imagine, me paraît tout à fait joli. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Tu feras bien de t'en tenir à l'imagination pour n'être pas détrompée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  5. Le temps du départ est venu bien à propos ; sans le voyage d'Allemagne, j'aurais peut-être fait l'extravagance de l'épouser. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  6. Il ne m'ennuie pas tant qu'un autre, je lui trouve plus d'esprit, des manières plus tendres et plus insinuantes, la conversation plus enjouée, le coeur mieux fait... (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Vous receviez ses lettres avec joie ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Les dangers où il peut être exposé vous cause de l'inquiétude ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  9. Non, de bonne foi, je n'aime personne ; mais je suis ravie d'être aimée, c'est ma folie, j'en demeure d'accord. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  10. C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  11. Oui, je me plais à connaître les différents effets que l'esprit et la beauté peuvent produire dans les coeurs. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  12. N'entre-t-il point aussi un peu de malice dans votre fait ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  13. Mon Maître à chanter, par exemple ; je ne serai point contente que je ne l'aie fait mettre aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  14. Vous lui fîtes passer dernièrement une bonne nuit sous vos fenêtres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  15. Oui vraiment, et je commence à connaître qu'une fille d'esprit n'a jamais le loisir de s'ennuyer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  16. J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  17. Qu'on fasse entrer. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  18. Ton Maître est bien exact. (Acte 1, scène 2, ANG?LIQUE)
  19. Je vous envoie, pour nantissement des cents autres, un diamant que vous avez trouvé beau, et que je reprendrai pour mille écus toutes fois et quantes. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  20. Dis à ton maître que je veux souper ce soir avec lui. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  21. C'est à moi qu'il est redevable du peu de Noblesse qu'il commence à mettre dans ses manières. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  22. Il est pour vous, ce que votre mère est pour moi. (Acte 1, scène 4, CIDALISE)
  23. L'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  24. Quand on ne peut vivre heureusement au monde, n'est-ce pas être sage d'y renoncer ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  25. Hé qui t'empêche d'être heureuse ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  26. Le testament de mon père qui m'attache à ce que je hais, et qui ne me permet pas d'être à ce que j'aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  27. Peut-être, on le nomme ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  28. Tout le monde le croyait parti comme vous ; mais il a été quelque temps caché dans une maison voisine de la nôtre, dont les fenêtres répondaient aux miennes. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  29. Il passait les jours à m'écrire, et les nuits à m'entretenir. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  30. Tu vas être en colère contre moi ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  31. Voilà votre petit Maître-à-chanter, Madame. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  32. Les coeurs tendres sont pour la musique : qu'il entre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  33. Clitandre te tient au coeur : quelque mine que tu fasses, tu es fâchée contre moi. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  34. Combien de femmes vont être soupçonnées d'avoir part à cet équipage ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  35. J'étais né pour toute autre chose ; mais je ne me repends point du parti que j'ai pris, puisqu'il me donne quelquefois les moyens d'être auprès de Madame. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  36. Fou, musicien et poète, qui dit l'un, dit l'autre ; c'est la même chose. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  37. Ne pensez pas railler ; il réussirait mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  38. Allons, Monsieur des Soupirs, chantez-nous quelque air nouveau, je vous prie, de votre composition. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  39. Voulez-vous prendre votre théorbe, Madame ? (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
  40. Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  41. Fort bien, et l'on verra peut-être un tableau d'almanach de tes aventures. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
  42. J'en serais ravie, cela me ferait connaître à mille gens qui ne savent pas que je suis au monde. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  43. Il est entré mystérieusement dans votre cabinet, comme si je l'eusse fait cacher, et je gagerais qu'il prend ceci pour une aventure dans les formes. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  44. C'est Monsieur l'Abbé, je l'ai vu par la fenêtre. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  45. Oh, celui-ci n'est pas comme un autre, il n'a point de Bénéfices, et il n'a pris le petit collet, que pour ne point marcher à l'Arrière-ban. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  46. Celui-ci a cinquante bonnes années, et je ne désespère pourtant pas qu'au premier jour, pour toucher le coeur de Madame, il n'arbore le plumet, et ne se fasse Cornette de Cavalerie, s'il ne peut d'abord être Capitaine. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  47. Hé bien, Lisette, vous n'avez donc point dit là-bas que je ne voulais pas être au logis, et l'on me laisse monter tout le monde ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
  48. Il faut être tout un, ou tout autre. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  49. Vous voyez par là, Madame, que je tâche de m'accommoder à votre goût, et je m'éloigne autant qu'il m'est possible du petit collet et du manteau. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
  50. On se repent quelquefois de s'en être défait ; et c'est une espèce de housse, qui fait souvent honneur à ceux qui la portent. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  51. Et ne voyez-vous pas que vous y êtes autant bien qu'une personne de votre caractère y doit être ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  52. Sans cela, nous allions peut-être savoir les sentiments qu'elle a pour vous. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  53. Où aller servir volontaire dans quelque régiment de faveur : cela serait-il de votre goût, Madame ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  54. Quelle heureuse rencontre pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  55. Votre amant est à l'armée, selon toutes les apparences. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  56. Il n'y peut pas encore être arrivé. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  57. Se mettre si tard en campagne, c'est un peu sacrifier sa gloire à son amour. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  58. C'est peut-être lui qui porte les ordres pour la faire entrer en quartier d'hiver. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
  59. Pour Cidalise, je ne sais ; mais pour vous, vous ne connaissez autre. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  60. Ce n'est point un mystère, et nos affaires sont dans une situation à n'être pas longtemps secrètes. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  61. Lui-même : d'où vient votre étonnement ? (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
  62. Il n'est peut-être pas encore bien parti, et dans quinze jours, je ne désespère pas que quelqu'une de nos amies ne nous vienne apprendre de ses nouvelles. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  63. Vous ne m'attendiez que ce soir, Madame, mais je me dérobe à mes affaires pour me donner tout entier au plaisir d'être auprès de vous. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  64. Vous venez fort à propos, Monsieur Patin, et notre petit cercle avait besoin d'un chapeau. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  65. Je suis ravi de trouver si bonne compagnie ; et ces Dames, je crois, voudront bien être de la partie que je viens vous proposer. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
  66. Je ne parle point de ce que vous perdez au jeu ; mais en vérité, Monsieur Patin, vous vous jetez dans une dépense effroyable, et il faut être ce que vous êtes pour la soutenir. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
  67. Je le voudrais, nous nous en réjouirions, et cela tirerait peut-être Cidalise de sa mauvaise humeur. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  68. Il sera des nôtres, Madame, ne le voulez-vous pas bien ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
  69. Vous allez en juger si vous voulez, et Madame peut-être voudra bien l'entendre. (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  70. Autres choses que des soupirs. v.16 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
  71. Entrez tous dans ma chambre, et n'en sortez que bien à propos. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  72. Entrez, Monsieur Patin, vous aurez votre part de la Comédie. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  73. Cet empressement me devrait faire plaisir ; mais je n'aime pas qu'aux dépens de votre gloire, vous me donniez des marques de votre tendresse. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  74. Je n'y puis demeurer plus de quatre jours. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  75. Quatre jours ! (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  76. Faire tant de chemin pour être si peu avec vos amis ! (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
  77. Que ne ferais-je pas, Madame, pour être un instant avec vous ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  78. Regardez-moi, Clitandre, ne méritais-je pas bien ma quinzaine comme une autre. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  79. Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  80. Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
  81. Quoiqu'il n'y ait que quinze jours que vous l'avez quittée, elle ne sera point surprise de votre retour ; et en quinze jours on fait bien des choses. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  82. Vous connaîtrez ma sincérité. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
  83. Parlez, vous a-t-on prévenue contre moi, et quinze jours d'absence me feront-ils vous retrouver infidèle. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  84. On ne peut pas rendre un compte plus juste, et tu dois être satisfaite. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
  85. Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)
  86. Je n'en suis pas trop informée ; mais autant que j'en puis juger, on a fait entendre à ces Dames que depuis votre dernier départ vous avez toujours été en garnison dans le château de Martin-sec. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  87. C'est moi, monstre, qui les ai faits. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  88. Non, traître ; et puisque tu n'es pas parti, tu ne partiras point, sur mon honneur. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
  89. Monsieur Patin, votre valet. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  90. Mon pauvre Monsieur des Soupirs, pour tout exploit, j'ai fait donner des étrivières à un maître-à-chanter qui faisait le mauvais plaisant. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  91. Vous êtes bonne, Madame, et je connais votre sincérité ; je la reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
  92. Ne prenez point votre sérieux. (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)
  93. Allons nous mettre à table, nos différents s'y termineront mieux qu'ici, et nous irons tous ensemble souper ce soir chez Monsieur Patin. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)

LA DÉSOLATION DES JOUEUSES (1687)

  1. Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Le lansquenet défendu va rogner ses rentes et son équipage, et vous n'en serez peut-être pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. Je commence à n'être plus si réjouie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Plût au ciel, Lisette, être la plus malheureuse demoiselle du royaume, et que ma mère ne fût jamais entrée dans ce commerce. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  7. Franchement, Madame, c'est un fort honnête homme, et il faut qu'il vous aime bien tendrement, pour ne s'être point rebuté des manières de Madame votre mère et du refus qu'elle fit à la personne qui vous demanda pour lui il y a quelques mois. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Je ne sais ; il me semble que dans l'état où sont les choses, si la nouvelle est vraie, il devrait être ici. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  9. Vous avez raison, Dorante devrait être ici. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  10. Madame, puis-je espérer que le changement dont on parle aujourd'hui dans tout Paris, fera changer les sentiments de Madame votre mère, et croyez-vous qu'elle me pardonne maintenant de n'être pas joueur de profession ? (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  11. Je vous ai déjà dit les raisons, qui jusqu'ici, je crois, l'ont rendue contraire à votre amour. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  12. Votre mère n'a eu que cette visée, vos affaires vont le mieux du monde, et voilà les espérances et la fortune du chevalier bien aventurées. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  13. Le chevalier est un aventurier tombé des nues, qu'on ne connaît que par le jeu, et qui ne subsistait que par là, comme mille autres de son caractère. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  14. Si cela est, je suis bien vengé de Madame votre mère, par l'indignité du rival qu'elle me préférait. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  15. D'accord ; mais Monsieur votre oncle se portait à merveille quand on le refusa, et il est fort mal à présent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  16. Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  17. J'ai depuis quelques jours un maître fripon avec moi, que je crois reconnaître, et qui ne s'est point fait mon valet sans quelque dessein. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  18. Il pourrait bien nous être utile dans cette affaire. (Acte 1, scène 2, DORANTE)
  19. Je viens de chez Monsieur votre oncle, Monsieur, comme vous me l'aviez ordonné. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  20. Il vous demande pour une affaire de conséquence, et on est venu trois on quatre fois vous chercher. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  21. Mais, belle Angélique, nous n'avons point examiné de quelle manière nous pourrions détromper Madame votre mère du chevalier de Bellemonte. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  22. Vous savez, Monsieur, que depuis le peu de temps que j'ai l'honneur d'être à vous, je me suis toujours volontiers acquitté des commissions que vous m'avez données. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  23. Expliquez-moi votre affaire, que je voie si elle n'est point trop difficile, et si je me ferai prier, ou non. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  24. Comment diantre ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  25. Je lui trouve quelque chose de grand, quelque chose d'illustre dans la physionomie. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  26. Mon dessein n'est pas de te nuire, au contraire mais puisque tu m'as fait l'honneur de me choisir pour ton maître, il est juste que je profite de tes petits talents. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  27. Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  28. Non, non, garde les trente pistoles, je ne te les ai pas données pour jouer de moitié. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  29. C'est déjà quelque chose que de s'être mêlé autrefois de la bagatelle, et il n'est pas que tu n'en saches assez pour ce qu'il nous faut. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  30. Ce sont les petits différends que tu as eus avec elle qui t'ont fait mettre en condition, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  31. Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  32. Il est peut-être de tes amis. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  33. Vous rêvez, Dorante, de croire que le chevalier soit ami de votre valet. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  34. Non, non, Madame, cette pensée n'est pas sans fondement, et je vous réponds qu'il n y a pas quatre ans que Merlin était chevalier d'aussi grande conséquence que celui à qui nons avons affaire. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  35. Eh bien, crois-tu connaître celui que je t'ai nommé ? (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  36. Il faut lui faire voir le chevalier, il le connaîtra peut-être. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  37. Je pourrais bien le voir sans le connaître, car on change de personnages dans le monde. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  38. Si vous pouvez me faire jouer avec votre homme, pour peu que nous travaillions ensemble tête-à-tête je vous dirai bientôt ce qu'il fait, de quelle école il est sorti, et quelque chose de plus peut-être. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  39. Nous nous connaissons en joueurs, nous autres, comme les peintres se connaissent en tableaux. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  40. Je te mettrai aux prises avec notre homme. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  41. Que Lisette se trouve dans votre chambre, je veux que la scène se passe dans votre cabinet. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  42. Adieu, voilà Madame votre mère. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  43. Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  44. Mon pauvre Monsieur Topase, mon départ ne peut être trop prompt à ma fantaisie. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
  45. Finissons notre affaire le plus tôt que nous pourrons. (Acte 1, scène 4, DORIM?NE)
  46. Je vous fournirai les quinze mille livres, en belles et bonnes lettres de change, payables à vue. (Acte 1, scène 4, TOPASE)
  47. Il ne nous reste qu'une petite ressource dans notre affliction, et je suis bien aise de vous informer du dessein où nous sommes, le chevalier et moi. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
  48. Voilà une ressource qui me fait trembler. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  49. En voici bien une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  50. Où est tout notre monde aujourd'hui ? (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  51. Diantre soit de l'extravagante ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  52. Madame quel contre-temps de plaisanterie ! (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
  53. Notre jeune Allemand m'a conté ce matin à ma toilette quelque chose de particulier. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
  54. Allez vous reposer dans votre cabinet. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  55. Clilandre, que je vous sais bon gré d'être sensible à cet accident. (Acte 1, scène 7, DORIMÈNE)
  56. Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  57. Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  58. Publier, c'est autre chose. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
  59. Voilà Madame l'intendante dans votre antichambre, qui se trouve mal, je crois. (Acte 1, scène 7, UN-LAQUAIS)
  60. Son mari a ruiné le maître dont il gouverne les affaires, mais je crois qu'il sera bientôt ruiné lui-même par les dépenses de sa femme. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  61. Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  62. Ai-je plus de privilège que les autres ? (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  63. Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
  64. Puis-je vous être utile à quelque chose, Madame ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  65. Je suis tout à votre service ; ordonnez, me voilà prête. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  66. Mais, Madame, j'ai peut-être plus de passion pour le jeu que vous n'en témoignez vous-même ; mais vous savez de quelle conséquence... (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
  67. Voilà notre petit caissier qui sait la nouvelle, car il parait bien en colère. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
  68. Je ne vois point de carosses à votre porte, personne dans le logis. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  69. Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  70. Que voulez-vous donc dire, pour votre argent ? (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
  71. Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  72. Vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  73. À l'un cinquante pistoles, à l'autre deux cents mille écus à celui-ci, quatre cents écus à celui-là. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  74. Il m'est du plus de vingt-cinq mille francs l'heure qu'il est, Monsieur ; et je n'ai point d'autres sûretés que de vieilles cartes à poste. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
  75. Où diantre pourrais-je rattraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  76. Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  77. Oui, Madame, je suis fou, et je suis en droit de l'être pour les vingt-cinq mille francs qu'il m'en coûte. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
  78. Il a raison dans le fond, cet argent-là n'est peut-être pas à lui, et je le trouve fort embarrassé. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
  79. Cette affaire-ci est plus fâcheuse pour lui que pour un autre, et je vous assure qu'il perd beaucoup. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
  80. Je viens de le rencontrer, il sort d'ici dans une rage épouvantable. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  81. Je ne sais qui me tient que je n'en fasse autant ; et si trois ou quatre personnes de résolution voulaient se désespérer avec moi, cela ferait peut-être ouvrir les yeux sur les désordres que cette défense va causer. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
  82. Pour moi je tremble des occupations qu'ils se vont faire. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
  83. Je viens de votre chambre, où j'ai laissé Monsieur le chevalier, qui joue au piquet avec un jeune homme que je ne connais point. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  84. Attaquer directement ce pauvre lansquenet, et souffrir tous les autres jeux. (Acte 1, scène 11, CLITANDRE)
  85. Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  86. Car enfin, il faut bien qu'une femme de qualité joue, et je ne comprends pas qu'il y ait d'autres jeux pour les gens de qualité, que la paume et le lansquenet. (Acte 1, scène 11, LA-COMTESSE)
  87. Proposez-nous donc votre expédient. (Acte 1, scène 12, DORIMÈNE)
  88. Il va vous proposer de jouer sur les tuiles, entre deux gouttières. (Acte 1, scène 12, ÉRASTE)
  89. Assurément, et sans le jeter par les fenêtres ; même, on dira qu'allait-il faire là ? (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
  90. Oui, Madame, dans une de ces vieilles masures qui paraissent abandonnées ; on se trouvera à une certaine heure, les carrosses demeureront à cent pas, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et l'on jouera aussi beau jeu que dans l'hôtel le mieux meublé, je vous en réponds. (Acte 1, scène 12, LE-MARQUIS)
  91. Cela est bien louable ; mais, si je vous proposais un expédient cent fois meilleur que tous les vôtres ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  92. On prend un bateau au Pont-Rouge, et l'on va, jouant, jusqu'à Saint-Cloud, et si vous n'avez pas regagné votre argent, et que le coeur vous en dise, vous pourrez descendre jusqu'à Rouen, et Madame sera, par ce moyen, à demi-chemin de l'Angleterre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  93. Cela n'est pas bien, Madame, de souffrir des fripons dans votre maison ! (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  94. Je vous demande pardon, Monsieur le chevalier ; mais je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
  95. Moi, Monsieur, je ne voudrais pas changer ma conscience contre la sienne. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  96. Vous ne lui en avez jamais vu d'autre, je gage ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  97. Madame, Madame, vous souffrez qu'on me traite de cette sorte dans votre logis ? (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
  98. Il est plus honnête homme que l'autre ; c'est moi qui lui ai fait jouer ce personnage pour détromper Madame, et lui faire voir quel homme c'était que le chevalier. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  99. Je suis ravie d'être désabusée, Dorante, et je vous donne ma fille, pourvu que vous appreniez à jouer, et que vous veniez avec moi en Angleterre. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

  1. tres, Sylvains, Bergers et Dryades, v.2 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  2. De cet Astre brillant, la brûlante chaleur, v.14 (Acte 1, scène 1, FLORE)
  3. Ah, m'y voilà. On m'a fait Capitaine de ce Château, Madame, pour tout le temps que vous y demeurerez ; et je suis bien fâché que vous y demeuriez si peu, puisque ma Charge finira quand vous partirez, et c'est une bonne condition que celle du Maître de la maison. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  4. Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  5. Mais pourvu que vous soyez assez contente de ce premier voyage-ci pour y en faire quelque autre?. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  6. Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  7. Je ne suis pas un babillard, Madame, aussi je finis de peur de vous ennuyer ; et voilà Monsieur le Bailli de Ivry qui vous a préparé quelque petit Divertissement de sa façon, dont vous serez peut-être autant ennuyée que de ma Harangue. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  8. Ce sont ses affaires ; pour moi, je me retire, et je vais me disposer à reparaître devant vous sous une figure plus connue de votre Divinité, et plus convenable à mon caractère. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
  9. Sans être coquettes v.56 (Acte 1, scène 4, FLORE)
  10. Sois toujours sûr d'être v.61 (Acte 1, scène 5, FLORE)
  11. Aimé de ton maître ; v.62 (Acte 1, scène 5, FLORE)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

  1. Éraste me fait bien attendre, et il n'a guères d'empressement pour un homme aussi passionné qu'il paraît l'être. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  2. Où est ton maître ? (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  3. Vous avez tort d'être brouillé avec lui, vous seriez bien logé en ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  4. Point du tout, Monsieur, c'est ce qui vous trompe : l'occasion de la Foire autorise la mascarade ; et pour donner plus d'apparence à la chose, j'ai engagé deux ou trois paysans des plus gros Bourgeois du Village, à être de la partie, tout ira bien. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  5. Nous sommes trop bons amis pour avoir des secrets l'un pour l'autre, et je me reproche de t'en avoir fait un, depuis six jours, de mon mariage avec Cidalise. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  6. Monsieur est mal avec son oncle, je n'y suis pas bien, moi ; nous n'avons personne pour commencer l'intrigue, voulez-vous que je la mette de notre partie ? (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  7. Retirons-nous ; et toi, l'Olive, trouve quelque moyen pour éloigner Madame Argante de cet endroit-ci, nous en aurons besoin pour notre mascarade. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  8. C'est une espèce de bal de campagne, où on laisse entrer tous les masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  9. Nous l'avons perdu dans la foule, et cela vous inquiète, à ce qu'il me semble : avouez de bonne foi la chose, Madame, c'est la jalousie plutôt que la complaisance qui vous fait être de ces parties : il ne vous a pas trop pressée pour celle-ci ; au contraire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  10. Vous êtes bien contente de votre grosse personne, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  11. Tout ce qu'on peut l'être, ma chère Frosine : je suis belle, riche, et jeune encore, malgré la médisance : car il y a des mal intentionnées dans le monde. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
  12. Je le sais mieux qu'un autre ; vous n'étiez qu'un enfant quand ma grand-mère fut mariée. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  13. Oh, pour des enfants, et des espèces de nièce, on ne vous dispute point cette famille-là : mais pour un mari et des ancêtres, ce sont des parents qu'on ne vous connaît point, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  14. L'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  15. Fort à votre service, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  16. Elle s'est dispersée de côté et d'autre. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  17. Ils l'ont reconnu, il a pris querelle ; et ils achevaient de le battre quand je l'ai quitté, parce que je ne pouvais plus m'empêcher d'en rire. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
  18. Diantre, cela mérite réflexion. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  19. Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
  20. Mais il n'y a point de jeune homme, quelque déterminé qu'il puisse être, qui ose vous insolenter de cette manière-là. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  21. Il y a une manière pour se faire aimer, que ces Messieurs-là ne connaissent pas mieux que d'autres. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  22. Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
  23. À moins que d'être du dernier bourgeois... (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
  24. Monsieur Guillemin est un notaire de qualité, au moins ; c'est lui qui fait valoir tout l'argent comptant des petits-maîtres de la Cour, Madame. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
  25. Allons vite, votre manteau, Monsieur l'Abbé. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
  26. Mon caractère m'engage à être charitable, il n'y a pas moyen de m'en défendre. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
  27. Je n'ai que faire de votre petite Bourgeoise, moi. (Acte 1, scène 8, MADAME ARGANTE)
  28. Est-ce que vous voudriez être mois charitable que Monsieur l'Abbé, Madame ? (Acte 1, scène 8, FROSINE)
  29. Ventrebleu, c'est ma femme ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
  30. Est-ce ainsi que votre femme fait aller le ménage, pendant que vous vous promenez, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 10, MADAME ARGANTE)
  31. Je suis votre amie, avalez doucement la pilule. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  32. Si vous teniez chez vous compagnie à votre femme, elle n'en viendrait pas chercher à la Foire. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
  33. Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
  34. Allons point de bruit, Monsieur le Notaire, votre femme se met à la raison, il faut aussi que vous vous y mettiez ; vous la remènerez demain chez son père, et je la remènerai ce soir chez vous, moi. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  35. Hé bien, venez, vous êtes le maître : mais point de mauvaise humeur surtout, ou nous vous mettrons dehors, je vous en avertis. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  36. Donnez la main à votre épouse, Monsieur Guillemin : faites bien les choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  37. Tout cela s'accommodera, Mesdames ; avec nous autres gens de qualité, il faut bien qu'un Notaire soit bon homme. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
  38. Que peut-il lui être arrivé ? (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
  39. L'une veut le mener à Clichy, l'autre à Nanterre, celle-ci à Asnières celle-là à Colombes ; il y a la femme d'un Sous-fermier, qui est une connaisseuse confirmée, celle-là, qui veut à toute force qu'il aille souper à Argenteuil avec elle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  40. L'une le tire d'un côté, l'autre de l'autre, on le démembre peut-être à l'heure que je vous parle. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  41. Oh, par ma foi, je suis votre servante : mais je ne vous aime pas assez pour vous garder, Monsieur de l'Olive. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  42. Tu prends la chose au pied de la lettre ; un peu de patience, mon enfant : j'ai quelques propositions à te faire de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  43. Elle s'en vante pour attraper quelque jeune sot : mais nous ne sommes pas dupes, nous autres. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  44. Il est vrai, la plupart de ces messieurs-là s'imaginent que leur profession leur donne des droits sur les femmes des autres, ils n'en veulent point prendre en leur nom. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  45. C'est ce qui fait qu'on a d'autres visées. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  46. Mon maître est amoureux de la fille. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  47. Et de mon côté, moi, j'ai une vieille rancune contre le Financier. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
  48. Je vois bien que tu as tes raisons, ton maître a les siennes. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
  49. Non, Monsieur, je ne suis point intéressée, je vous assure ; il va peut-être vous faire entendre... (Acte 1, scène 14, FROSINE)
  50. A-t-il été possible de faire autrement ? (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  51. Je l'ai envoyée vous chercher de ce côté-là, parce que je savais bien que vous étiez de l'autre. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
  52. Il cherche un habit de Paysan pour se déguiser avec nous, il veut être du divertissement. (Acte 1, scène 14, ÉRASTE)
  53. Me voilà prête à entrer en action, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  54. Fort peu de chose ; tendre cette lettre à Mariane, premièrement. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  55. Oh, vraiment oui, la connaissance est déjà faite ; et sans la vigilance du Financier, elle serait peut-être bien avancée. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  56. À la bonne heure, cela se rencontre le mieux du monde. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  57. Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
  58. Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  59. Rends la lettre à Mariane, et persuade à ton intime qu'il est fort aimé de Cidalise ; on ne te demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  60. On ouvre la porte, quelqu'un sort, je vais trouver mon maître. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
  61. Tout le monde se réjouit, tout le monde danse à la Foire ; il ne sera pas dit, assurément, que je ne danse pas comme les autres. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  62. Est-ce que Monsieur Griffard est votre parrain ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  63. Elle dit à tout le monde que vous y êtes : mais à ce que je vois, c'est votre parrain qui a soin de vous. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  64. Il faut en croire votre tante, elle doit le savoir mieux qu'un autre. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  65. Vient-elle voir votre parrain, quelquefois ? (Acte 1, scène 16, FROSINE)
  66. Il ne veut point que Mademoiselle Mariane ait des amants, elle le hait pour cette raison-là, elle : quand je serai plus grande, il ne voudra peut-être pas que j'en aie, moi ; je le hais par avance. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  67. Les hommes sont si traîtres ! (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  68. Oh, s'il ne venait point, Mademoiselle Mariane serait bien fâchée contre lui. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  69. Je m'en vais la chercher : elle sera bien aise de vous connaître, et que vous la voyiez ; car elle est bien belle. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
  70. Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  71. Mademoiselle, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 17, FROSINE)
  72. Je suis bien la vôtre, Madame. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  73. Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  74. Ne vous ai-je pas dit qu'elle meurt d'envie d'être mariée ? (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
  75. Ne vous alarmez point, votre secret est en sûreté, j'en sais plus qu'elle ne m'en peut dire, et je cherchais, quand je l'ai trouvée, à vous parler de la part d'Éraste. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
  76. La petite filleule de Monsieur Griffard a de grands talents pour entrer dans le monde ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  77. Il appréhende d'être refusé ; Monsieur votre père est un bizarre qui ne se gouverne pas comme un autre ; il a ses caprices, le bonhomme. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  78. À la vérité ces mariages-là ne durent pas tant que les autres ; mais ils sont bien plus à la mode. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  79. Je suis très humble servante à la mode, je n'épouserai point Éraste de cette manière ; car je veux que notre mariage dure toujours. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  80. Oh, pour le vôtre, nous le ferons de la bonne sorte, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  81. Nous ne sommes ici que pour cela, et ce ne sera pas incognito, votre père sera de la noce. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
  82. Vous plaisantez peut-être ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  83. Je veux être mariée sérieusement, moi, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  84. Il est votre parent, l'ami de Clitandre. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  85. C'est vous qui me l'avez fait connaître dans le Couvent où nous étions, vous l'avez vu me jurer cent fois qu'il m'aimerait toute sa vie, je lui ai promis de l'aimer éternellement, je lui tiendrai parole, je vous assure. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  86. Cidalise n'a qu'à vouloir être ma belle-mère, elle lui fera faire tout ce qu'elle voudra. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  87. Qui ne trompe-t-on pas pour être mariée ? (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  88. Hé, vite, vite, rentrez, ma chère bonne, voilà mon parrain qui va venir. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  89. Vraiment, je suis bien aise que vous soyez ici, cela mettra mon parrain de bonne humeur, peut-être. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  90. Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
  91. Il fallait autrefois avoir de l'expérience pour bien conduire une affaire amoureuse ; aujourd'hui les filles naissent avec tant d'esprit, que la plus jeune est quelquefois la plus habile. Mais voici notre Monsieur Griffard : qu'il me paraît rêveur ! Il doit avoir fait cette nuit quelque mauvais songe. (Acte 1, scène 21, FROSINE)
  92. Est-il possible que je puisse être un seul moment sans songer à cette inhumaine de Cidalise. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  93. Vous êtes un compère, et du vivant de la défunte (c'était par droit de représailles, peut-être), mais je vous ai vu bien alerte. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  94. Ne parle point de cela Frosine, tout cela est fini, j'ai bien autre chose dans la tête : je suis véritablement amoureux, ma pauvre Frosine (Acte 1, scène 22, MONSIEUR GRIFFARD)
  95. Que les filles sont traîtresses, Monsieur ! (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  96. Qu'elle était charmée de votre seule physionomie. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  97. Et n'avez-vous jamais remarqué que depuis quelque temps, elle est presque toujours à ses fenêtres pour vous voir passer ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
  98. Oui, cela me fera plaisir ; je le veux bien, mon pauvre Nourricier : mais amenez donc ici toute la noce, il y a moins de monde que partout ailleurs, et nous y danserons plus à notre aise. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  99. Frosine vous fait entendre peut-être qu'on venait exprès pour vous ? (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  100. L'indiscrétion de Frosine vous a appris des choses que je vous aurais peut-être cachées toute ma vie. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  101. Être de bonne humeur, danser, chanter, rire, et faire figure à une noce où je vous invite. (Acte 1, scène 23, CIDALISE)
  102. Plût au Ciel, Madame, que cette noce put vous mette en goût de faire bientôt la nôtre. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
  103. Faites votre charge : est-ce que ce Contrat n'est pas encore bâti ? (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
  104. Vous aviais promis à votre Nourricier, Madame, que vous prendriais la peine de bouter-là votre paraphe. (Acte 1, scène 24, LE TABELLION)
  105. Je signerai quand vous voudrez notre contrat de mariage aussi aveuglément que celui-là. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
  106. Vous nous envoyez quérir pour être de la noce. (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
  107. Ils signeront une autre fois : vela assez d'écritures pour un Contrat de Village ; je n'y voulons pas tant de façons, nous autres. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  108. Votre parmission, Monsieur, j'ons le coeur en joie, excusez si je prenons la libarté... (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
  109. Madame Argante en ce pays-ci, Quel contretemps ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
  110. La bonne dupe que vous êtes, avec votre divertissement ! (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  111. Le Contrat de votre fille, et d'un perfide qui vous fourbe. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  112. Réponds, traître, réponds ? (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  113. Depuis huit jours je suis votre nièce, je ne puis pas sitôt devenir votre femme. (Acte 1, scène 27, CIDALISE)
  114. Vous ne pouvez désapprouver le choix que j'ai fait, mon oncle, puisqu'il est si fort de votre goût. (Acte 1, scène 27, CLITANDRE)
  115. Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  116. Voilà qui est fait, Monsieur, j'y consens pour faire enrager votre famille. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
  117. En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
  118. et une autre petite fille dansent une Gigue, v.20 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  119. Il ne faut point d'autre hameçon. v.40 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
  120. Plaignons, plaignons notre cruel destin v.80 (Acte 1, scène 28, TOUS)
  121. Notre vin sera trop vert, v.85 (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

  1. Nous sommes d'une noblesse tellement ancienne, que tous nos biens en sont usés ; nous n'avons, vous et moi, d'autre patrimoine que le savoir-faire : mais qu'importe ? (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Ne voulez-vous pas entrer ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  3. Cette Dame est de votre compagnie, apparemment ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  4. Je suis votre très humble servante, Madame. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  5. Envisagez bien cette femme-là, ma soeur, c'est une illustre de Paris, au moins. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  6. J'ai confusion d'être sortie de la Province ; mais je m'y recache dans le moment que j'aurai mis quelque fin à mes affaires. (Acte 1, scène 3, URBINE)
  7. Tu connais cet homme, peut-être ? (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  8. Il en fait accroire depuis six mois à plus de quatre de ma connaissance. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
  9. Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
  10. Nous nous sommes donc connus, à votre compte ? (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE MOUSSET)
  11. Quelquefois un peu par-ci, par-là ; mais cependant, je vous l'avoue, j'ai eu toutes les peines du monde à vous remettre, parce que je ne pouvais me figurer que Madame la Marquise de la Papelardière du Marais, fût devenue Marchande de robes de chambre à la Foire. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  12. J'ai pensé faire celui de l'autre monde. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  13. C'est la même qui nous domine ; nous finirons ensemble de manière ou d'autre. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
  14. À quoi diantre ce maraud-là s'amuse-t-il ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
  15. Si vous vouliez, Monsieur, rafraîchir votre impatience de quelque petit verre de liqueurs, j'en ai des meilleures de la Foire. (Acte 1, scène 6, LORANGE)
  16. Il ne s'en aperçoit pas, lui : mais cela ne laisse pas d'être. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  17. Et le bélître a la constance et la malice de ne pas imaginer aucune chose pour me rendre le moindre service. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  18. Je suis contre vous aussi. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  19. Je me donne au diable ; vous y seriez bien empêchés, vous autres ; et pourtant les Marchands Forains ne sont pas les moins habiles pour ces affaires-là. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  20. Je gage en deux jours d'emporter l'affaire, quelque difficile qu'elle puisse être. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  21. Je parie d'y réussir en vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
  22. Je ne suis point jaloux, Monsieur ; je cède l'entreprise, et je leur servirai de croupier même, en cas de besoin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  23. La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  24. La suivante est un monstre de laideur, et un dragon de vertu, plus affreuse que le diable, et par conséquent plus méchante. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  25. Les entrepreneurs n'ont qu'à tabler là-dessus, et faire leurs diligences. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  26. Vous n'en sortirez pas en vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  27. Ce sera assez de la regarder ; la maudite suivante, et le maître Laquais sont avec elle. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
  28. Il nous quitte et rentre chez lui ; que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
  29. En pleine Foire, jeter des immondices par les fenêtres ! (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  30. Hé, la, la, c'est bien employé, Mademoiselle ; si vous aviez été au Palais, comme Madame votre mère vous l'avait dit, et non pas à la Foire... Hom, hom, voilà comme le Ciel punit vos extravagances. (Acte 1, scène 9, MADAME ISAAC)
  31. Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  32. Vous me ferez plaisir, je n'en sais pas de plus désagréable que la vôtre. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
  33. Je m'en vais bientôt faire décamper l'autre. (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  34. N'en sortirai-je que pour passer dans un autre encore plus rude ? (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
  35. Il ne tiendra qu'à vous d'être heureuse, j'ose vous en répondre. (Acte 1, scène 11, MADEMOISELLE MOUSSET)
  36. On vole, on pille auprès de votre boutique, et vous souffrez cela, Monsieur l'Arménien ? (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
  37. C'est mon fripon de l'autre jour, je le reconnais. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  38. Vous êtes toujours aimable, et l'on écarte les surveillants pour vous découvrir sans contrainte les sentiments que vous faîtes naître. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
  39. Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  40. Enfin, j'ose, en tremblant, vous consulter ici moi-même sur ma destinée : mon coeur est tout à vous, avez-vous disposé du vôtre ? (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  41. Si vous le destinez au plus tendre, au plus fidèle, au plus passionné de tous les amants, aucun autre que moi n'a droit d'y prétendre. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
  42. Dans quatre jours on me marie. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  43. La liberté de mon procédé va vous étonner, peut-être : mais la situation où je me trouve suffit de reste pour le justifier. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  44. Ma mère est riche, je suis jeune, tout le monde me trouve belle, consultez bien encore votre coeur et vos yeux. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  45. Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
  46. Je sais de ses fredaines ; et votre affaire n'est pas encore si bien conclue, qu'on ne puisse la rompre. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  47. S'il ne s'agit que de détromper Madame votre mère, nous en viendrons aisément à bout : mais pour y parvenir, il est bon qu'on ne vous voie point ensemble, et que je ne paraisse pas me mêler de vos affaires même. (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
  48. Je vous pardonne d'être si fort amoureux, la petite personne en vaut bien la peine. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  49. Ne vous mettez point en peine, je connais la mère de votre maîtresse, c'est déjà quelque chose. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  50. Faites-moi chercher l'Arménien et votre Breton, qu'ils lâchent le filou prétendu, et qu'ils se dépêchent de venir ici. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
  51. Je suis un peu coquet de mon naturel ; je les laisse se flatter ; je dis que je veux épouser l'une, je promets de faire la fortune de l'autre ; je donne des régals, des cadeaux, des promenades ; somme totale, je les amuse, et je ne conclus rien. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  52. Quand j'ai soupé trois ou quatre fois avec elle, crac, je les révoque. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
  53. Hé bien, nos amants sont-ils contents l'un de l'autre ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  54. On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  55. Comment s'est passée l'entrevue ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  56. Angélique est presque aussi amoureuse de ton maître, que ton maître est amoureux d'elle. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  57. Son mariage est conclu avec un autre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  58. Cela n'est rien, mon enfant, mon maître n'est pas scrupuleux, il l'épousera en sec ondes noces avant qu'elle soit veuve. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  59. Laissons-là la plaisanterie, et parlons sérieusement, il faut rompre cette affaire, et assurer la nôtre. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  60. Le rival de ton maître est à la Foire. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  61. Un soupirant banal, un petit maître de soixante ans. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  62. Selon le goût de ses maîtresses ; il n'est rien, et il est tout ; c'est un petit caméléon d'amour, un animal amphibie en qui la finance domine. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE MOUSSET)
  63. Le garçon qui montre le Cercle est de mes intimes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
  64. L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  65. Ne vous mettez pas en peine, je vais toujours en me divertissant préparer un petit régal de Foire, qui finira peut-être agréablement notre intrigue. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  66. Songez au dénouement, vous autres. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
  67. Que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  68. Ce garçon-là donne furieusement dans la bagatelle, il ne s'attache point au solide ; je ne m'étonne point qu'il ait été si longtemps à entamer l'intrigue de son maître. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  69. Diantre soit des vapeurs, elle m'étrangle. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  70. Oui, elle est folle, sans contredit, elle a les yeux hagards. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
  71. Vous n'étiez pas seule pour lui chez Laigu, il y avait un autre rendez-vous que le vôtre. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  72. Ne me quittez pas, Monsieur l'Arménien, il faut bien finir notre affaire. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
  73. Il en épouserait une autre que moi ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  74. Votre servante, Mademoiselle Marotte. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
  75. Il avait gagé une discrétion contre moi, qu'il serait ici le premier, il a perdu, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  76. C'est un monstre qu'il faut étouffer ; je suis dans une colère... (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  77. C'est peut-être de vous, Madame. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  78. Et moi, je vous montrerai à vous taire. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
  79. Notre petit opéra est disposé à faire merveilles. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  80. Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
  81. Que diable voulez-vous dire avec votre Kermonin : c'est ma soeur Nicole, qu'il y a quatre ans que je n'ai vue. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  82. Oh, point d'invectives, Mademoiselle Marotte, vous deviendrez aussi fille de qualité, quelque jour : l'amour donne des lettres de noblesse. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  83. Elles n'en étaient encore qu'aux injures, elles s'allaient mettre aux soufflets quand tu es arrivé. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  84. Que je ne trouble point votre conversation, Mesdames, je ne prétends point vous déranger en aucune manière. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  85. Elles sont rivales, c'est ce qui les brouille : mais on les trahit l'une et l'autre, il faut que la ressemblance de leur destinée les réconcilie. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  86. Il en trompe bien d'autres. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  87. C'est notre animal amphibie. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  88. Je viens de le rencontrer en venant ici, il se promène dans l'autre allée avec Angélique, mon maître les suit pas à pas, et ne les perds pas de vue. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  89. Dieu te garde, Breton ; Où est ton maître ? (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  90. Votre très humble serviteur, ma Reine. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  91. La compagnie est bien votre servante, Monsieur. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  92. Ce galant homme, par cas fortuit, est d'autre part rival de mon maître, nous voudrions bien le berner de dessein formé, et comme le hasard vous conduit ici, vous serez, si vous voulez, de la partie. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
  93. Votre Farfadel, ma soeur ! (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  94. Ce ne sont pas encore là toutes vos rivales, j'en connais bien d'autres. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
  95. Il ne sera rien que je ne fasse pour être vengée de ce misérable. (Acte 1, scène 23, URBINE)
  96. Je réglerai vos rôles, ne vous mettez pas en peine, vous nous aiderez d'un petit opéra de votre façon, Monsieur le Breton ? (Acte 1, scène 23, LORANGE)
  97. Cet Arménien me semble alerte et de bon esprit, il devrait être de chez nous. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  98. Oh, çà, ma chère enfant, pendant que l'Arménien va concerter avec ces Dames pour leurs affaires, concertons-nous un peu pour la nôtre. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  99. Elle est riche, d'accord ; mais très peu donnante : mauvaise qualité, ma chère, et que nous n'aimons pas, nous autres. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
  100. Et à Monsieur Farfadel, même ; c'est elle dont votre ami Clitandre est amoureux. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
  101. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  102. Cela est fort prudent ; et supposez même qu'on vous vît ici, ne pourriez-vous pas y être venue faire provision de confitures pour les malades ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  103. Femme de jugement, autre ressource, excellent prétexte, Madame ! (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  104. Comment, votre réputation ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  105. Il n'y a point de régularité qui puisse tenir là contre, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
  106. La vertu la plus austère, Monsieur le Chevalier, n'est point à l'épreuve de certains mérites triomphants ; et je veux bien vous avouer que le vôtre a fait sur mon coeur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  107. Et trop, peut-être. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  108. Je ne crois pas, Monsieur, que vous pensiez que je puisse avoir d'autres vues que celles... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  109. Pour épouser, il faut connaître ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  110. Une personne comme moi ne devrait pas être exposée à entendre des discours si peu respectueux... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
  111. Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  112. C'est un de mes amis, Madame, qui voudrait bien être votre gendre. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  113. Je suis engagée de parole avec un autre, et le contrat doit être signé demain. (Acte 1, scène 27, MADAME BARDOUX)
  114. Il ne me connaît pas ; mais je le connais, et je vous le ferai connaître. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  115. Vous nous surprenez dans une espèce de tête à tête, que votre aveu rend permis, Madame. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR FARFADEL)
  116. Nous avons changé de sentiments l'une et l'autre, Madame, il n'y a rien de plus naturel ; et vous ne devez point blâmer en moi ce que vous avez fait vous-même. (Acte 1, scène 28, ANGÉLIQUE)
  117. C'est ici, Messieurs, entrez vite, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  118. Le voilà qui va commencer ; entrez vite. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  119. Allons Messieurs de l'Orchestre, un petit prélude. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
  120. Si ces Messieurs veulent, en attendant, pour ne point perdre de temps, on montrera le cercle. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
  121. Monsieur le montreur de Cercle, je vous apprendrai... (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  122. Je ne suis que le garçon, Monsieur, c'est une petite Bretonne qui est l'Entrepreneuse. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
  123. Quel contretemps ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
  124. Oh, je te dévisagerai, moi ; je suis aussi méchante que les autres. (Acte 1, scène 30, MAROTTE)
  125. Donnez votre soeur Nicole à l'Arménien, Breton, Clitandre aura soin de leur fortune. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  126. Venez prendre des maîtresses v.14 (Acte 1, scène 31, TOUS)
  127. Il est un temps pour être fous. v.44 (Acte 1, scène 31, TOUS)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

  1. Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  2. Vous vous gaussez, Monsieur, ça ne peut pas être. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  3. Vous avez fait le diable avec l'autre, parce qu'alle n'en avait pas assez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  4. Voyez-vous, nous autres Paysans des environs de Paris, je nous connaissons mieux en femmes que parsonne, j'en voyant tant de toutes les façons. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  5. Mais, s'il vous plaît, Monsieu, en vous chargeant de l'embarras d'une femme, ne vous déchargez point de sty de votre fille : Alle est en âge d'être mariée ; et quand une poire est mûre, si on ne la cueille, alle tombe d'alle-même, comme vous savez. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  6. Je songe aussi à marier ma fille, et le mari que je lui destine devrait être ici, je l'attends de jour en jour. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  7. S'il n'est pas à sa fantaisie, alle en prendra queuque autre avec stila ; et s'ils se trouvont deux maris pour un, hem, ça fera du grabuge. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  8. Je ne pards pas l'esprit : accoutez, comme je sis dans la maison, il ne cherche peut-être qu'à faire connaissance : car pour avec Mademoiselle Mariane, la connaissance est déjà faite. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  9. Et Mademoiselle Mariane grimpe comme une chatte tout au long du treillis de la palissade. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
  10. C'est aujourd'hui qu'on m'a promis d'amener ma maîtresse ; je vais, en me promenant, au devant d'elle jusqu'au bois de Boulogne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
  11. Voilà notre amoureux. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  12. Il a la meine d'avoir bonne bourse, et notre connaissance pourrait avoir de bonnes suites. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  13. Je suis votre serviteur, Monsieur le jardinier. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  14. J'entends votre affaire, je n'aurais qu'à vous ouvrir la porte, et vous faire un bon feu dans mon taudis, vous y causeriais plus chaudement que dans la petite ruelle. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  15. Vous seriez un homme adorable, d'être un peu dans mes intérêts. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  16. Oui da : d'être comme ça les nuits dans cette petite ruelle, ça pourrait bian vous faire malade. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
  17. Je ne me plaignais que de votre peu de ménagement ; je ne voyais pas que votre indiscrétion? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  18. Que vous reviendriez toutes les nuits, et que vous engageriez à force d'argent le maître du bac à être discret ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  19. N'étions-nous pas demeurés d'accord que je parlerais à Thibaut de la passion que nous avons l'un pour l'autre ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  20. Je craignais votre timidité, je vous l'avoue, je songeais à vous prévenir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  21. N'étions-nous pas convenus aussi qu'il vous laisserait entrer dans le logis ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  22. J'entends bian : mais je sis plus mal aisé à gouvarner que le maître du bac, je vous en avertis. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  23. Tiens, voilà une montre d'or que je te donne. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  24. Oh, pour cela oui, la peste m'étouffe, je ne dis jamais rian : vela votre père qui va se remarier, par exemple, il vian de me le dire, est-ce que je vous en ai parlé ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  25. Il attend ici aujourd'hui son gendre et sa maîtresse. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  26. Quelle apparence que votre père vous fît épouser un homme que vous n'avez jamais vu, qu'il ne connaît pas lui-même ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  27. C'est le fils de ses anciens amis, le Bailli de Gisors ; il y a près d'un an qu'il me menace de ce mariage, et voilà ses menaces à la veille d'être accomplies. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  28. Oh, pour ça non, je n'y entends goutte : mais attendez? Hé, oui? justement vela votre affaire ? (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  29. Oh, palsangué, vous êtes plus heureux que sages ; j'ai une couseine dans le village, qui sera bian notre fait. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  30. Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
  31. N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
  32. Votre valet, couseine. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  33. Que je suis heureux de te rencontrer en ce pays-ci, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
  34. C'est bian dit, je ne sommes pas ici pour ça, j'y sommes pour notre compte. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  35. J'ai toujours été de vos amies, et je ne connais point ce nigaud-là ; c'est un provincial que la maîtresse des coches m'a adressé, parce qu'il n'a point voulu d'abord aller chez son beau-père, il ne l'a jamais vu, non plus que sa maîtresse. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  36. Votre l'Olive, n'est-il point ici ? (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  37. Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
  38. Et venez-vous-y-en, Monsieu, vous en connaîtrez queuqu'un peut-être. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
  39. Que pouvons-nous mettre en usage pour cela ? (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
  40. Hé, que diantre viens-tu faire ici ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  41. Je ne le dirais pas à d'autres, mais à ma commère et à vous? (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  42. Oui, parbleu, nous sommes plus de trente à Paris, qui tirons nos vins de Champagne de ce pays-ci, et nous allons chercher les vins de Bourgogne par delà Étampes. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  43. Ne vous fâchez point ; vous ne buvez point de ces bons vins-là, vous autres ; on n'en donne qu'à ceux qui les patent le mieux, et qui s'y connaissent le moins. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  44. À de petits-maîtres de Paris, par exemple, à des filles de qualité de leur connaissance, à des enfants de famille qui prennent crédit, à des abbés qui font porter des soupers en ville ; il faut bien que tout passe. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
  45. Ce petit homme à grande perruque, cet apprentif Magistrat qui faisait son cours de Droit chez toi, et qui donne à présent des audiences dans l'amphithéâtre de l'Opéra. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  46. Comment gouvernes-tu ce grand inutile, qui a l'air si déterminé ; qui attend que la paix soit faite pour se mettre dans les Mousquetaires. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  47. Qu'il vous aide à faire réussir votre affaire seulement, vous serez bientôt quitte, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  48. De me faire épouser une fille riche et jolie, et d'être payé de ce que je te dois. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
  49. Voici votre rival, allez rejoindre Thibaut ; vous avez tous trois de l'esprit, vous concerterez ensemble ce qu'il faudra faire ; et pour moi, je vous livre votre homme dans quelque panneau que vous puissiez lui tendre. (Acte 1, scène 7, MADAME DUBUISSSON)
  50. Aga, votre laquais, Monsieur Vivien, je sis votre cousin, ne vous en déplaise, et quoique je sois rouge vêtu? (Acte 1, scène 8, BASTIEN)
  51. Rentrez, et ne sortez point que je ne sois revenu. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
  52. C'est le petit-fils de la fille d'une bâtarde de notre famille. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  53. Nous peuplons beaucoup du côté gauche, nous autres. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  54. C'est pour m'empêcher de peupler comme ça, que mon père m'envoie à Paris de si bonne heure ; car je n'ai encore que trente-huit ans, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  55. C'est le bel âge pour se mettre en ménage. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  56. C'est une des bonnes de la Province, voyez-vous ; nous avons eu tout de suite quatre Baillis de Gisors, et autant de médecins, tous de père en fils. (Acte 1, scène 1, VIVIEN)
  57. Mais à Paris, comme dans votre famille, on peuple quelquefois du côté gauche. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSSON)
  58. Allons, Monsieur, voilà votre maîtresse ; saluez-la donc. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  59. C'est votre petit mari de Gisors, Monsieur Vivien de la Chaponnardière que je vous présente. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  60. Les filles de Paris sont vives, comme vous voyez ; et c'est bien autre chose quand elles sont femmes. (Acte 1, scène 10, MADAME DUBUISSSON)
  61. Non, Monsieur de Gisors, non, vous ne partirez pas comme cela, il faut que vous voyez mon papa Thomasseau auparavant : votre mine le réjouira, car elle est fort drôle. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
  62. Parbleu, la vôtre est plus ridicule que la mienne ; je n'ai ni suros, ni malandre. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  63. Redressez-vous vous-même le corps et l'esprit, avant que de parler des autres. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
  64. Vous voilà, papa Thomasseau, venez-vous-en un peu moriginer votre gendre, il perd le respect, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  65. On viant de me dire qu'il est arrivé, et il m'est avis qu'il devrait être cheux nous. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  66. Votre servante, Madame Dubuisson ; jusqu'au revoir, Monsieur de la Chaponnardière. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
  67. Votre valet notre gendre. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
  68. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
  69. Oui, lui-même, votre beau-père. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  70. Oh, dame, la maison de Thomasseau n'est pas si noble que la vôtre, il y a bien à dire. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  71. Ce n'est point avec ces gens-là que mon père a conclu mon mariage assurément, il y a quelque autre Thomasseau, Madame. (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
  72. S'il y en a, c'est donc comme chez vous, du côté gauche : mais les Thomasseau, en ligne directe, sont de Surêne ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
  73. Comment, têtebleu, voilà un garçon bien fait, et de bonne mine ; par la corbleu, il a bon dos pour porter le mousquet dans notre Compagnie ; jarnibleu, que vous avez bien choisi, mon oncle ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  74. Oui, tout au moins, cela va bien là, l'un portant l'autre. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
  75. Allons, ventrebleu, cousin, allons boire ensemble. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
  76. Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  77. Trois ou quatre campagnes, moi ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
  78. Te voilà, Madame Dubuisson : j'ai fait mettre mon carrosse chez toi. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  79. C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame, et vous serez toujours la maîtresse de tout ce qui dépendra de moi. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  80. Mais, Madame, cette jeune personne est donc votre nièce ? (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  81. Allons ma nièce, saluez Madame Dubuisson, c'est une bonne personne que vous ne serez point fâchée de connaître dans la suite. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
  82. On ne peut l'être davantage. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  83. Oh çà, Mesdames, voilà la maison de votre petit serviteur, nous y serons plus commodément qu'ici. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
  84. Je meurs d'impatience d'embrasser Mademoiselle votre fille. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
  85. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 13, MADAME DUBUISSSON)
  86. Vous avez l'air d'un honnête homme, Monsieur, je vous demande votre protection contre ces canailles-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  87. En ce cas-là je viens pour être votre gendre, et voilà une lettre de mon père. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
  88. Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  89. Il ne le sera pas, je vous en réponds : le voilà encore avec Monsieur Thomasseau ; entrez, vous dis-je, et nous laissez faire. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
  90. C'est le fils d'un de mes amis, ma voisine, qui vient ici pour être mon gendre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR THOMASSEAU)
  91. Je vous le disais bien, moi, que le Thomasseau de tantôt n'était pas le véritable, et qu'il y en avait quelque autre. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
  92. Votre gendre est un peu fou, Monsieur, il est bon de vous en avertir. (Acte 1, scène 19, MADAME DUBUISSSON)
  93. Morgué, votre fille choisit mieux que vous, je me donne au diable, le gars de la petite ruelle vaut trente maris comme stila ; je vous l'avais bian dit qu'ils se trouverions deux. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
  94. Monsieur, je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  95. Je suis votre serviteur, Madame. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR THOMASSEAU)
  96. Vraiment oui, c'est une de nos amies, une fort honnête fille, qui postule pour chanter gratis à l'Opéra, afin de se faire connaître. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
  97. Trois Officiers de Dragons de mes bons amis m'ont engagée d'y venir en Vendanges ; et comme j'ai su par occasion que Monsieur Vivien de la Chaponnardière y était pour épouser la fille de Monsieur, j'ai cru ne pouvoir me dispenser de mettre empêchement à ce mariage. (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  98. Mettre empêchement à mon mariage ! (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
  99. Tu ne me connais point, traître ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  100. Oui, par la ventrebleu, tu m'épouseras ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)
  101. Tenez, Monsieur, vela le mari que votre fille a fait venir de Paris, et vela sti que vous avez fait venir de campagne. (Acte 1, scène 23, THIBAUT)
  102. Votre mariage est déjà rompu avec Monsieur, c'est une affaire faite ; je ne veux point de débauché dans ma famille. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  103. Voilà qui est fini, vous dis-je, j'écrirai à votre père. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
  104. Si vous êtes toujours dans le dessein d'épouser ma nièce, il faut consentir au bonheur de mon neveu, pour le faire consentir au vôtre. (Acte 1, scène 24, MADAME DESMARTINS)
  105. Et comme maître de l'Épée de bois, si vous voulez, je ferai le festin des deux mariages. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  106. Fort à votre service. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
  107. Qu'au Dieu du vin vous fassiez votre cour. v.35 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

  1. Où peut-elle être retenue. v.4 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
  2. Et mettre la discorde aux fers. v.23 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  3. Mon premier soin est d'être sûre v.35 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  4. L'avarice, l'orgueil, l'usure, monstre affreux v.41 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  5. C'est peu qu'entre les Nations v.44 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  6. Par vous contre le sort à présent rassurée, v.60 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  7. Il doit être heureux et tranquille. v.71 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  8. Qui de l'un et l'autre hémisphère v.80 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  9. Quelques autres amusements. v.88 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  10. Et que tout le monde idolâtre. v.90 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  11. Je les connais ceux du Théâtre ; v.91 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
  12. S'ils veulent avec nous être d'intelligence, v.105 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
  13. Pour consacrer le nom d'une jeune Maîtresse, v.122 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  14. Je l'avoue, entre nous, j'avais peine à me taire, v.132 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
  15. Il ne peut être mieux représenté. v.176 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
  16. Sous l'empire d'un nouveau Maître, v.190 (Acte 1, scène 4, THALIE)
  17. Les Dieux exprès pour vous font naître v.192 (Acte 1, scène 4, THALIE)
  18. Votre sincérité m'offense, v.222 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  19. Et de quoi votre zèle ose-t-il se mêler ? v.227 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  20. Vous êtes le Maître des Dieux, v.233 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  21. Votre séjour doit être dans les Cieux ; v.236 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  22. Junon là-haut fait la diablesse à quatre. v.239 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  23. Est contre lui prêt à se battre. v.243 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  24. Et Jupiter ne songe ici qu'à folâtrer, v.260 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  25. Dans l'ordre fera tout rentrer. v.270 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  26. Sans votre aveu je n'ose pénétrer. v.275 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  27. Je ne vous connais plus, vous devenez tout autre ; v.328 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  28. Mais vous avez mal fait le vôtre. v.331 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  29. Je veux un peu goûter le plaisir d'être Amant : v.332 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  30. Autrefois de mainte Maîtresse v.333 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  31. Ayant fixé votre séjour, v.340 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  32. Mais enfin sûr d'être aimé d'elle, v.346 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
  33. Qu'un autre ne le soit autant ; v.348 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  34. C'est peu d'en être aimé, je la voudrais fidèle ; v.349 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  35. Pour moi qui veux être constant. v.351 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
  36. Le fâcheux contretemps ! v.357 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
  37. Pour l'objet de votre tendresse, v.365 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  38. Et tous quatre, comme je crois, v.370 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
  39. À d'autres qu'à Junon il faudra la cacher, v.387 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  40. En maîtresse d'homme important, v.390 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  41. Qu'elle ait Maître d'Hôtel, Écuyer, Intendant, v.394 (Acte 2, scène 3, JUPITER)
  42. J'aperçois votre belle. v.406 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
  43. À bannir de votre présence v.417 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  44. Et que votre fierté s'obstine à maltraiter ? v.419 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  45. En m'offrant même votre foi. v.424 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  46. Nous autres gens du plus sublime étage, v.426 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  47. Nous trouvons tous les jours cent maîtresses pour une, v.445 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  48. Et nous devons notre bonheur v.446 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  49. Cherchez en voyageant quelque autre objet. v.453 (Acte 2, scène 4, CORINE)
  50. Peut-être pourrons-nous trouver quelque moyen v.458 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  51. De mettre votre honneur d'accord avec le mien. v.460 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
  52. Votre amant part, il fait une folie, v.474 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  53. Mais avec votre suite : v.477 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  54. Sans vouloir chercher à connaître v.499 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  55. Souffrez que de ces lieux je puisse disparaître, v.502 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  56. Ce sera servir votre maître v.503 (Acte 2, scène 5, CORINE)
  57. Sans adieu. Voilà votre tante, v.508 (Acte 2, scène 5, FAUNUS)
  58. Votre fierté déjà l'écarte de ces lieux, v.516 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  59. On dit qu'un autre objet l'enchaîne. v.517 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  60. On ne peut l'être moins, ma tante, assurément. v.521 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  61. Ah ! Qu'il en fasse un autre usage. v.526 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  62. Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  63. Mais comment pourrons-nous assurer notre fuite ? v.547 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  64. Que notre dessein réussisse, v.554 (Acte 2, scène 6, JUNON)
  65. Peut-être me croit-il volage. v.563 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  66. Accordez-nous votre suffrage, v.570 (Acte 2, scène 6, CORINE)
  67. Junon, tu dois être contente ; v.578 (Acte 2, scène 7, JUNON)
  68. Pardonnez, si pour vous connaître, v.591 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  69. Sous ce déguisement qui vous force à paraître ? v.593 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  70. Très bonne opinion de votre habileté. v.603 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  71. Lui plaire est notre unique loi : v.608 (Acte 2, scène 8, L'AMOUR)
  72. Il a vraiment en vous deux excellents ministres. v.612 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  73. De tant d'événements sinistres v.614 (Acte 2, scène 8, JUNON)
  74. Gardez de la mettre en courroux. v.617 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  75. Et quand de votre Époux vous voulez vous venger, v.626 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  76. Votre projet a besoin du mystère. v.627 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
  77. Cependant à parler franchement entre nous, v.639 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  78. Dans le vôtre sans résistance, v.657 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  79. Votre peu de complaisance, v.661 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  80. Devrait être payé par un pareil dédain. v.662 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  81. Et pour toucher les coeurs de leurs maîtresses, v.677 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  82. Je crains d'être trop pitoyable. v.702 (Acte 2, scène 9, JUNON)
  83. Et vous reconnaîtrez mes soins, si vous voulez. v.707 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
  84. On ne saurait pénétrer en ce lieu, v.725 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  85. Ce qu'elle en fait paraître n'est qu'un jeu, v.732 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  86. Et voudrais que, de votre aveu, v.735 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  87. J'entre dans tous vos sentiments, v.740 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  88. Peut-être? Ma franchise à moi vous est connue ? v.744 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  89. Mais je la vois paraître au bout de l'avenue. v.746 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
  90. Pour nous tromper tous deux, il faut être bien fin. v.748 (Acte 2, scène 10, JUNON)
  91. Comment donc, vous croyez ici faire les maîtres ? v.795 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  92. Dans vos hameaux ou sous vos hêtres : v.797 (Acte 2, scène 13, FAUNUS)
  93. Notre amour est en sûreté. v.804 (Acte 2, scène 13, CORINE)
  94. Fait naître des soupçons qu'elle ne détruit pas. v.814 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  95. Que pour mieux pénétrer les secrets de mon coeur, v.819 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  96. Amour comme tantôt se montre devant moi. v.829 (Acte 3, scène 1, CORINE)
  97. Je n'ai point d'autre objet, ma tante, en vérité, v.843 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  98. Je l'approuvais aussi peut-être ? v.852 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  99. J'ai toujours eu pour but votre fortune, et crois v.862 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  100. Et c'est ce qui fait votre erreur. v.870 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  101. Il ne faut être en pareille matière, v.873 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  102. Qui doit faire notre bonheur, v.883 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  103. Du portefeuille ainsi on se rend la maîtresse ; v.890 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  104. Pour assurer votre fortune un jour. v.893 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  105. Vous me parliez tantôt ici tout autrement. v.898 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  106. Dans quel trouble nouveau votre discours me plonge ! v.899 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  107. Votre nouvel Amant deviendra votre Époux. v.906 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  108. De vos regards que l'autre se bannisse, v.907 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  109. Votre oncle avait rempli mon âme ; v.930 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
  110. Par cet exemple-là vous devez être instruite. v.938 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
  111. Ma tante, et jamais autrement. v.951 (Acte 3, scène 2, CORINE)
  112. Du coeur de votre maître elle a fait la conquête, v.971 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  113. Ce qui cause notre embarras, v.972 (Acte 3, scène 4, M?ROPE)
  114. Bon, tant mieux, avec nous voilà comme il faut être. v.978 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  115. Cela ne ferait pas d'honneur à votre Maître, v.980 (Acte 3, scène 4, MÉROPE)
  116. Il ne serait pas bien quand on verra paraître v.981 (Acte 3, scène 4, M?ROPE)
  117. La malepeste, allez, mon Maître n'est pas fat, v.985 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  118. Oh ! Mon Maître par-là fit bien voir son crédit. v.997 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  119. Du mépris que pour eux certains sots font paraître, v.1013 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  120. Du peu qu'il les avait fait naître. v.1015 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  121. De la noblesse aux uns, aux autres l'opulence : v.1018 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
  122. Servons Junon de notre mieux, v.1025 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  123. Notre Maître bientôt tâchera de se rendre ; v.1030 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
  124. Parmi les Astres et les Dieux, v.1054 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  125. Qui doit toujours régner entre eux, v.1056 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  126. Et tremble qu'à l'objet de son nouvel amour v.1062 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  127. Mais que diantre pensera-t-elle ? v.1089 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  128. Être ici sorcier, ce n'est rien, v.1096 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
  129. Peut-être elle fera quelque difficulté. v.1100 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
  130. Fâché d'être éloigné de vos jeunes appas, v.1103 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  131. Votre Amant en ces lieux m'a fait porter mes pas v.1104 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
  132. Montrez-moi. v.1154 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  133. Le diamant ne peut être que magnifique ; v.1175 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  134. À votre doigt l'anneau porté, v.1178 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
  135. Je n'ouvre cet écrin que d'une main tremblante : v.1191 (Acte 3, scène 7, CORINE)
  136. De soumettre à mes lois une Divinité : v.1251 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  137. Il croit être seul en ce lieu, v.1261 (Acte 3, scène 9, CORINE)
  138. À celui s'être aimé d'une beauté qu'on aime, v.1271 (Acte 3, scène 10, PHILÈNE)
  139. Non, Philène, ce Dieu va combler votre espoir, v.1292 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  140. Philène prend la bague et veut la mettre. v.1305 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  141. Pour mettre cet anneau, du moins il faut attendre v.1311 (Acte 3, scène 10, CORINE)
  142. Ce Courrier que vous vient d'envoyer votre amant? v.1332 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  143. Et le Courrier, peut-être, est un des deux lui-même. v.1336 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  144. D'une plus noble ardeur tu dois être enflammée. v.1356 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  145. Il faut de votre coeur, ma nièce, v.1366 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  146. Votre tante vous donne-t-elle ? v.1369 (Acte 3, scène 11, PHILÈNE)
  147. Qui peut, sans être vu, vous parler de la sorte ? v.1373 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  148. Contre les Dieux, il parle pour Philène, v.1376 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  149. Causer en ma présence avec votre Lutin, v.1399 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
  150. Et je vais autre part attendre v.1400 (Acte 3, scène 11, M?ROPE)
  151. Quel bonheur est le nôtre, v.1402 (Acte 3, scène 12, PHILÈNE)
  152. Remontrez-vous, cher Philène, à mes yeux, v.1404 (Acte 3, scène 12, CORINE)
  153. Il nous en vient un autre. v.1406 (Acte 3, scène 12, PHILÈNE)
  154. Ah ! Vous vous lassez donc enfin d'être invisible ? v.1412 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  155. Orna votre beauté naissante, v.1427 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  156. Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  157. S'en étonner, c'est être ridicule. v.1453 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
  158. Pour paraître tel, qu'il apprenne v.1472 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
  159. Du choix de ses plaisirs, si chacun est le maître, v.1515 (Acte 4, scène 2, UN PETIT AMOUR)
  160. On choisira ceux de l'Amour, peut-être, v.1516 (Acte 4, scène 2, UN PETIT AMOUR)
  161. Sans trop examiner, ni leurs droits, ni les vôtres, v.1530 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  162. Bien payé les uns et les autres. v.1533 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  163. Partie à remettre, v.1536 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  164. Parce que l'un ne peut permettre? v.1537 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  165. Après cela pourtant, je puis bien vous promettre? v.1540 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  166. Mais pour une autre fois que vous n'y perdrez rien? v.1542 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  167. Et que sans vouloir vous commettre? v.1543 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
  168. Dans ces jardins tantôt j'ai fait entrer Philène. v.1554 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
  169. Sans être vu, l'anneau magique a réussi. v.1556 (Acte 4, scène 3, BACCHUS)
  170. Pouvoir des Dieux sacrifier le Maître. v.1580 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  171. Oui da, cela pourrait bien être. v.1581 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  172. Mais du moins c'est sans vous connaître. v.1583 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  173. Importune grandeur ! Pourquoi ne pas paraître v.1586 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  174. Dans tout l'éclat où le Ciel nous fait naître, v.1588 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
  175. Il est bien vrai que votre amour l'honore. v.1607 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
  176. Et votre retour même ajoute à mon effroi. v.1623 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  177. De m'attirer votre ressentiment. v.1639 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
  178. Je le crois, nous pensons de vous tout autrement. v.1640 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  179. J'en répondrais à votre mine, v.1642 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  180. Nous le méritons bien franchement entre nous, v.1659 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  181. Ils n'étaient pas de notre confidence. v.1660 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
  182. J'allais commencer d'être en peine. v.1670 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  183. C'est votre fils? son frère à lui? Bacchus, v.1673 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  184. J'avais compté sur votre vigilance. v.1676 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
  185. Oui, je suis vigilant, on ne peut l'être plus. v.1677 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  186. Vous autres Dieux de la première classe, v.1693 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  187. Pour nous autres, il y paraît. v.1697 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  188. Pour faire contre vous éclater ma vengeance, v.1698 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
  189. Mérite une autre récompense, v.1704 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
  190. Les soumettre à perdre la vie ; v.1717 (Acte 5, scène 4, JUPITER)
  191. Junon? votre chaste moitié?. v.1727 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  192. Comment diantre. Ceci passe la raillerie ! v.1731 (Acte 5, scène 5, MERCURE)
  193. Mais votre exemple l'autorise. v.1736 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  194. On s'y conformais autrefois, v.1748 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  195. Morbleu de toute votre race v.1751 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  196. Les cadets pour un autre enlèvent ma maîtresse ; v.1754 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  197. Dans le désir d'être vengée, v.1766 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  198. Mais lorsqu'à votre aîné j'ai des grâces à rendre, v.1770 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  199. D'être obligé de vous apprendre v.1772 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  200. Quel violent parti contre tous ses cadets, v.1773 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  201. Ce trait qui contre eux vous chagrine v.1778 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  202. Ne doit point leur être imputé. v.1779 (Acte 5, scène 5, V?NUS)
  203. Votre courroux contre eux n'a rien que j'appréhende. v.1784 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
  204. Les autres deviendront mortels : v.1789 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
  205. L'effet du moins par vous doit être différé. v.1810 (Acte 5, scène 6, VÉNUS)
  206. Qu'elles sont désormais maîtresses de leurs jours. v.1814 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
  207. Je saurai contre lui soulever tous les Dieux. v.1826 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
  208. Vengeons-nous de concert d'un Maître impérieux. v.1828 (Acte 5, scène 7, V?NUS)
  209. Contre eux Jupiter irrité, v.1834 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
  210. Un mortel est maître des charmes v.1859 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  211. Que le Maître des Dieux aimait si tendrement : v.1860 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  212. Je crains fort entre nous la fin de l'aventure. v.1879 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
  213. Qui je crois ne fait que naître, v.1900 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  214. Et des Dieux le Souverain Maître v.1902 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  215. Il le caresse, il fait connaître v.1904 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  216. Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  217. Ayant juré le Styx, à n'être point parjure. v.1909 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  218. Ils finiront sans cesser d'être. v.1917 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  219. Leur aîné de leur sort sera par moi le maître, v.1920 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  220. Dans un autre à l'instant je les ferai renaître, v.1923 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  221. Dont le droit leur vient d'être ôté. v.1925 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
  222. Si c'est leur être infidèle, v.1984 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  223. C'est être fidèle aux Amours. v.1985 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  224. Se puisse permettre aisément. v.1989 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  225. Les plaisirs sont votre partage. v.1992 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  226. Près de Corine un autre sort, v.2018 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)
  227. De remporter votre suffrage. v.2024 (Acte 5, scène 12, UN THESSALIEN)

LA LOTERIE (1697)

  1. Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. La fille de Monsieur Sbrigany en un mot connaisse une autre passion que celle de son intérêt, et qu'elle puisse être sensible à quelqu'autre chose qu'à sa fortune. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. Il nous destinait l'un pour l'autre ; il lui a donné sa parole. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  4. Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  5. La voila tirée, quand elle sera finie, le produit à couvert, les lots distribués tant bien que mal, on congédiera le commissaire, et selon l'exigence des cas, ou l'occurrence des affaires, on vous promettra dans la suite à quelqu'autre, à qui l'on ne tiendra pas mieux parole. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  6. Malepeste c'est un habile homme que votre père , il n'y a rien qu'il ne mette à profit. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  7. Vous comprenez bien par là que pour la tranquillité de votre coeur, et pour le bien de vos affaires, il ne faut prendre de l'amour pour personne, et faire bonne mine à tout le monde : on ne sait pas de qui on peut avoir besoin. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  8. Mon coeur ne dépend plus de moi, ma pauvre Lisette, et quelque chose que l'on fasse on ne me réduira jamais à me contraindre, et à épouser un autre qu'Éraste. (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  9. Votre conversation me ferait beaucoup d'honneur et de plaisir, Monsieur, mais je n'ai pas le temps d'en profiter. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  10. Allons, Lisette, mon père va venir ; Monsieur je suis votre servante. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  11. Votre très humble servante, Monsieur. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Adieu l'autre Mameselle. L'être beaucoup grandement civilité, les Mondames desti pays. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  13. Ah bonjour vous Monsir, comment si portir votre personne ? (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  14. Fort à votre service, Monsieur, demandez-vous quelque chose ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  15. Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  16. Vous connaître point ces fripons-là de votre pays, Monsir ? (Acte 1, scène 3, LE FLAMAND)
  17. L'être un fort bon marchandise qu'une Loterie, et si vous vouloir bien permettre, Monsir, moi avoir intention de mettre beaucoup al vôtre. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  18. Vous êtes le maître, donnez toujours votre argent ; combien voulez-vous de billets ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
  19. Moi entendre un peu la manigance : moi n'être pas un parisien, Monsir. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  20. Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  21. Et moi l'être bien aussi tout de même, Monsir, Et vous demande en grâce de n'y point beaucoup trop attraper tout le monde dy Paris sti fois-ci, afin que moi puisse l'autrefois encor attraper une bonne partie. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
  22. Hé bien, Lisette, as-tu déterminé ma fille a ne plus voir Éraste, et à recevoir favorablement Monsieur Desfourneaux le Commissaire : nous aurons peut-être besoin de lui, comme tu sais. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  23. Vous avez raison, Monsieur, et la Loterie pourrait devenir tumultueuse sur les fins : Mais voulez-vous que je vous dise, outre que Mademoiselle votre Fille est un peu rétive à vos ordres, je doute que la seule protection de Monsieur Desfourneaux puisse vous garantir de l'orage qui se prépare. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  24. Vous avez eu bien de la peine à vous résoudre d'y en mettre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  25. Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  26. Je crois, Monsieur, que nous serions bienheureux tous tant que nous sommes, d'en être quittes pour les étrivières. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  27. Où diantre avez-vous attrapé tout cela ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  28. Va, va, mon enfant, je n'ai point mal fait de mettre tous ces mouchoirs-là. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  29. Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  30. J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  31. Les plus mutins sont de mes amis, j'ai fait un nota à leur numéro, ils auront de bons lots ceux-là ; je sais bien ce que je fais, notre barrière nous suffira. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  32. Aie un peu l'oeil à tout, ma pauvre Lisette, et prends bien garde qu'on ne distribue pas un lot pour l'autre. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
  33. Vous en donneriez quinze pour quatre que vous y gagneriez encore. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  34. Aussi bien voilà vôtre fidèle garçon de boutique qui a quelque choie à vous dire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  35. D'être pendu, Signor. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  36. Si signor, un fripon autrement tutt'il mundo il dicé labas et mi que sabbi ben qui é la verita non posso dire il contraire. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  37. Hé qui diantre peut déjà se plaindre , à peine ont-ils eu le temps d'ouvrir leurs boites. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
  38. Lé sta barricada quhaveté fait mettre labas que sa marmurar tutt'il mundo et se non sarai sourbarie, non sarai bisongna di barricada. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  39. Ca vol dire que vo signoriè é un grand fripon, et mi un petit voi sieté et maistre et mlle garson. Voi fourbaté toute la cita ê io vi furbo. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  40. Cent pistolles non é assai ho scritto trente mille billets, et ho fatto par conséquent trente mille injoustices, ça vaut davantage, date mi deux cens Louisis d'or, saro contentodi voi et voi serez content de moi. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
  41. On a déjà donné bien des petits lots à bien des gens qui s'en retournent en jurottant, Monsieur ; mais voici une boîte qui vous fera juroter à votre tour je pense. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  42. Tenez je suis sûre que ni votre garçon ni vous n'avez pas eu intention d'y mettre ce qui y est, et je n'ai pas voulu qu'on délivrât sans vous en avertir. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
  43. Votre Petronillo est un hardi fripon ; mais je crains les suites. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  44. Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  45. Votre loterie sera fort instructive pour le public, Monsieur. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  46. Comme je n'ai pas envie d'en faire d'autres , il m'importe peu qu'on se guérisse de la folie qu'on a eue d'y mettre. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  47. Tu prends les choses du bon côté, tout le monde y trouvera son compte de cette manière-là : mais qui diantre laisse ainsi monter sans avertir. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
  48. Serviteur, Monsieur de la Loterie ; c'est un de vos Suisses qui m'a dit d'entrer, et de parler à vous-même, parce que Messieurs vos gens sont des insolents, qui nacouront personne, et des baragoins que personne n'entend. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  49. On n'a que faire de votre généalogie ; que demandez-vous encor une fois ? (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  50. Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
  51. Comment, comment votre boîte, numéro deux mil quarante ; allez, mon ami, vous n'aurez votre boîte de quinze jours. (Acte 1, scène 9, SBRIGANY)
  52. Hé oui, de quinze jours, votre tour ne viendra que dans ce temps-là, c'est une règle. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
  53. Mais votre Monsieur ni songe pas de se ruiner comme ça, que des billets noirs ! (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  54. C'est bien dit, il rattrapera ça d'un autre côté, faut bien amorcer les gens de Paris avec quelque chose, ça li revanra, nan dit qua cette foire, il leur vend des babioles et des mirlifiches qu'ils achetons comme de bonne marchandise. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
  55. Voilà votre boîte, il a fallu la chercher parmi plus de huit mille. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  56. Hé vantregué je vois bian ce que je vois, ce sont des souliers sans oreilles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  57. Vous en ferez ce que vous voudrez, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
  58. Allons, dépêchons, n'oubliez rien ; voilà votre souricière. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  59. Mais ventregué c'est folie que de me bailler ça. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  60. Oh tastigué, Monsieur l'affronteux, je vous apprendrai à vous gausser des gens de Courbevoie, avec votre bouteille diau et vos souricières. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  61. Allons point d'emportement, soyez sage, portez tout cela dans votre charrette, et vous en retournez tout doucement, de peur de fatiguer vos chevaux, entendez-vous. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
  62. Quand on sait une fois çan que c'est, il faudrait bian avoir le diable au corps pour y reboutre. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
  63. Monsieur, c'est de la part de mon maître, Monsieur_le_Baron de Rosebrune. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  64. Il vous prie, Monsieur, de vouloir bien mettre ce petit billet dans celle d'Angélique. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  65. C'est que Monsieur_le_Baron est amoureux d'elle, comme vous savez ; elle a une mère capricieuse, avec qui nous sommes brouillés : nous ne savons comment faire pour lui donner de nos nouvelle, et mon maître s'est imaginé que dans une boîte de Loterie vous pourriez bien, si vous vouliez, faire passer son petit billet. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  66. Il m a chargé de vous présenter dix Louis d'or pour lever les difficultés que votre honneur pourrait trouver dans cette affaire là. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  67. Oui, Monsieur, je ferai votre affaire. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  68. On apportera peut-être la réponse en venant prendre les boîtes. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
  69. Il y a là-bas des Suisses, et tout le monde entre. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
  70. Ne vous effarouchez point de cette visite-ci, c'est notre bonne amie, la fille de ce marchand, cette veuve qui fait la femme de conséquence, et qui est si folle et si coquette. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  71. Madame je suis votre très humble servante. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  72. Ne t'avise pas de me traiter comme les autres ; je prétends être privilégiée ; je suis de tes amies ; si tu me trompais je ferais plus de bruit que qui que ce soit. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
  73. Votre servante, Madame. (Acte 1, scène 17, LISETTE)
  74. Oh dame, Monsieur, venez donc là-bas, s'il vous plaît, faire tenir ces nigauds-là qui sont à votre porte. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  75. Il faut trouver moyen d'y mettre ordre. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
  76. Ils feront enrager votre Italien, ce Nicodème de Petronille, ils lui jettont au nez les mouchoirs qu'il leur baille ; ils disont qu'ils ne sont que de treize sols pièce, et ils en voulont d'autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  77. Il dit comme ça qu'il n'est pas encore temps, qu'il faut débiter les plus moindres à cette heure, et que quand ils feront un peu plus de bruit, il baillera les autres. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  78. Je m'en vas donc leur dire que vous allez venir, afin qu'ils se prépariont, qu'ils allont être aises. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
  79. Je viens de voir Éraste par ma fenêtre, qui faisait assurément tout ce qu'on peut attendre d'un parfaitement honnête-homme. Il parlait de vous d'une manière si avantageuse, il embrassait votre défense avec une ardeur si vive et si sincère. (Acte 1, scène 18, MARIANE)
  80. Je l'estime fort, mais je n'en veux point pour mon gendre ; vous avez à l'heure qu'il est, grâce au Ciel et à la Loterie, vingt-cinq mille écus en mariage ; j'ai pour vous des vues qui vous passent, je vous ai défendu de voir Éraste, si je sais que vous lui parliez, ni que vous lui donniez seulement de vos nouvelles, je prendrai des mesures qui vous feront bien voir que je suis le maître. (Acte 1, scène 18, SBRIGANY)
  81. Je vous le disais bien moi que cet homme-là ne songe qu'à votre avancement, vous le voyez. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  82. Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  83. Vous faire parler à Éraste moi, vous voyez avec quelle sévérité votre père vous le défend. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  84. Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
  85. Mort de ma vie que je suis malheureuse d'être si bonne. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  86. Et quand je ne le voudrai pas, cela dépendrait-il de moi ; ne le voilà-t-il pas déjà lui-même, les habiles gens n'ont que faire de signes, il a deviné votre pensée. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
  87. Mille pardons charmante Mariane, d'oser ainsi paraître devant vous, quand je sais les défenses qu'on vous a faites, mais l'état on je suis semble devoir tout autoriser. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  88. Je vous adore ; vous m'avez dit que vous m'aimiez, on nous désespère ; quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 20, ?RASTE)
  89. La démarche n'est point fausse, ne vous y trompez point l'un et l'autre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  90. Il y a quatre-vingt-mille bonnes livres de profit, je vous en réponds. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  91. Outre ce qu'il gagne sur tous les petits lots, ce n'est pas lui qui donne les gros à ses dépens au moins. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  92. Il y en a bien d'autres. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  93. Que sais-je moi, c'est une nouvelle manière qu'on a imaginée de faire des présents, et de les recevoir avec bienséance, et Monsieur votre père a le profit et le mérite de l'invention. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  94. Ne vous en alarmez point plus que de raison, les choses peuvent changer, et pourvu que vous pariassiez dans ces commencements soumise et obéissante à ce que souhaite votre père, et que votre amant ne se rebute point.... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  95. Il n'est point de difficultés, quelques insurmontables qu'elles puissent être... (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
  96. Mais vous êtes alerte, nous sommes au premier étage, sautez par la fenêtre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  97. Par la fenêtre, es-tu folle, il y a là-bas je ne sais combien de monde. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
  98. Mettez-vous dans le coffre de la Chine, vous n'y serez pas fort à votre aise, mais... (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  99. Ils se moquent les uns des autres. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  100. Les uns rient, les autres plaisantent, et il n'y a que des vilains et des ladres qui soient fâchés sérieusement. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  101. Encore n'oseraient-ils le paraître, de peur qu'on ne se moque d'eux. (Acte 1, scène 21, SBRIGANY)
  102. Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  103. Qu'elle vous est fort redevable, Monsieur, hélas donc, répondez à Monsieur votre père. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
  104. Vous aurez peut-être quelque égard à cela dans la suite, vous êtes bon père. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  105. Le pauvre garçon, je ne voudrais pas être à sa place. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
  106. Que je vous embrasse, mon cher Monsieur de Sbrigany, que je vous embrasse, je suis votre très humble serviteur ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  107. Monsieur je suis le vôtre de tout mon coeur. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  108. Ne serait-ce point quelqu'un qui viendrait demander votre fille en mariage. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  109. Nous n'en viendrons pas là, ne vous effarouchez pas, voilà deux boîtes de votre Loterie de huit billets chacune. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  110. Puisque vous avez si bien deviné vos lots, Monsieur, je m'en vais vous chercher votre affaire. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  111. Allons l'ami rendez mes quatre louis, voilà vos deux boîtes. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  112. Je me reproche d'être trop sage, et je me fais violence au moins. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  113. Vos lots sont peut-être meilleurs que vous ne croyez, donnez, vous la peine... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  114. Si je me fiche je ferai tapage , et je casserai bien des petits lots ; dépêchons mes quatre Louis. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
  115. Mais, Monsieur, puisque vous avez repris votre argent... (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  116. Hé bien, Monsieur, ne le dites donc à personne, et revenez une autrefois, vous serez content de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
  117. Votre valet Monsieur. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  118. Mais, Monsieur, n'auriez-vous point affaire là- bas, l'oeil du Maître quelquefois... (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  119. Notre amoureux est mal dans le coffre. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
  120. Donnons un peu d'air à notre enfermé, il a chaud dans ce coffre. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  121. On aura beau dire que votre Loterie n'est pas fidèle, Monsieur, que vous êtes un maroufle, je n'en croirai rien pour moi, je vous assure, et je vous rendrai toute la justice qui vous est dûe. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
  122. Trois Crocheteurs pour emporter votre lot, il n'en faudrait qu'un pour déménager toute la Loterie. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  123. Vous me faites trembler, qu'est-ce que c'est donc que ce lot, Madame ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  124. Un buffet garni de vaisselle d'argent, nous n'avons point de ces babioles-là dans notre Loterie, Madame, vous n'y songez pas. (Acte 1, scène 25, LISETTE)
  125. Vous rêvez, je pense, avec votre vaisselle d'argent. (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  126. Si cela est sur votre billet on vous le donnera ; mais je ne crois pas... (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
  127. Qué, qué, je n'entends point votre baragoin, mais je sais lire, vous allez voir. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
  128. Ferai-je monter vos trois crocheteurs pour emporter votre lot, Madame. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
  129. Serait-ce déjà le nôtre ? (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  130. Tant mieux, il me paraît un peu trop grand pour la place ou je le veux mettre dans mon cabinet. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  131. Prenez, Madame, vous n'en serez point embarrassée, un de ceux-là tiendrait dans votre poche. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  132. Il n'est pas à vous, Monsieur, pourquoi donc le mettre dans votre Loterie. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
  133. Oui qu'on le prenne à foi et à serment, vous perdrez votre procès, Madame. (Acte 1, scène 27, LISETTE)
  134. J'y dispute mes droits contre ces gens-là. (Acte 1, scène 28, LA-MARQUISE)
  135. Et nous défendons les vôtres, Monsieur, Madame veut faite emporter vos meubles, elle a pris du goût pour votre coffre de la Chine. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
  136. Voilà des étoffes que je fais apporter pour voir ce qu'on y en pourra mettre de pièces. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  137. Aidez-lui vous autre ? (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
  138. Vous avez défendu qu'il vît votre fille. (Acte 1, scène 29, LISETTE)
  139. Décampez, vous dis-je, on va mettre le feu à la maison. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  140. Ils sont plus de trente après ses trousses. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  141. Non, non, ils l'allont noyer, je pense ; et puis ils disont qu'ils reviendront nous brûler nous autres. (Acte 1, scène 30, SIGNOLET)
  142. On trouvera moyen d'apaiser le désordre; tout le monde murmure de ce que vous gagnez trop à votre Loterie. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
  143. Faites un gros lot de vingt mille écus, à condition d'épouser votre fille, et la donnez à mon neveu ; nous avons des amis, on vous trouvera de la protection. (Acte 1, scène 30, LE FINANCIER)
  144. Profitez de l'exemple, Messieurs, et si jamais quelque Napolitain est assez hardi pour faire une Loterie, que les Parisiens ne soient pas assez fous, pour y mettre. (Acte 1, scène 30, LISETTE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

  1. Autrement? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  2. Vous autres, et nous autres, nous ne sautions nous passer les uns des autres. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  3. Nous connaissons un peu notre monde, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  4. Oh ça, il n'y a donc rien pour boire à votre santé ? (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  5. Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
  6. Par ma foi, Madame, il faut être aussi bonne que je le suis, pour vous passer toutes vos folies. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  7. Le plus bourgeois, et le plus ridicule de tous les habitants de la bonne ville de Paris, sans contredit. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  8. Il a besoin d'argent pour faire sa campagne : j'ai besoin de mari, moi, pour passer l'été : Monsieur Ganivet fera notre affaire à l'un et à l'autre. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
  9. Voici la maîtresse de la maison. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
  10. Mesdames, votre très humble servante. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  11. Hé, allez, allez, Madame, nous savons cela mieux que personne, et je ne sais combien de Dames qui sont ici tout l'hiver avec des Ducs et des Marquis, n'y viennent presque l'été qu'avec des Procureurs et des petits-maîtres du quartier Saint-Honoré : encore ne sont-ce pas les plus mal partagées. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  12. Oui, Madame, un Bourgeois de Vaugirard qui marie sa fille au garçon du Boulanger de Meudon, ils ont envoyé retenir notre grande chambre. (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  13. Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
  14. Qu'est-ce qu'il y a, Maîtresse ? (Acte 1, scène 6, NICOLAS)
  15. Oui, Maîtresse. (Acte 1, scène 6, NICOLAS)
  16. Çà, Maîtresse. (Acte 1, scène 6, NICOLAS)
  17. Que ce vieux Médecin était fâché l'autre jour, quand il trouva là-haut sa femme qui mangeait une matelote avec ce garçon Apothicaire. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  18. Il a bien dit qu'il se vengerait ; et le garçon Apothicaire ne sera jamais Maître. (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
  19. Palsangué, Maîtresse, je m'en vais cette fois-ci. (Acte 1, scène 8, NICOLAS)
  20. Hé, ventreguié, Maîtresse, alles me voulont débaucher. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  21. Vous ne savez pas stilà, peut-être ? (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  22. Alles me voulont mettre à mal, vous dis-je : mais tatigué, je m'enfuirai plutôt ; je sis honnête garçon, et vous le savez bian. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  23. Aga, donc, comme vous me chassez, à cause que vela votre mari : mais? (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
  24. Ce Monsieur Simonneau le Procureur est là-haut avec un autre homme de Justice. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  25. Hé bian, ils parlont de mauvaise conduite, de faire enfarmer queuqu'un ; j'ai opignion qu'ils la voulont mettre à saint Lazare. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  26. Oui, m'est avis que j'ai entendu ce mot-là, et ils m'avons bian enchargé de ne pas dire qu'ils sont ici, ils y demeureront peut-être jusqu'à demain. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
  27. Votre valet, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  28. Est-ce que votre maître se moque de moi ? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  29. Accoutez, si vous ne nous payez, votre maître et vous? (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  30. Sans colère, Monsieur Bertrand, je ne viens ici que pour cela, et pour quelque autre petite chose. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  31. Oh bian, commençons toujours par là, et je finirons par l'autre petite chose. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  32. Quand il vous plaira, tout est à votre service, Monsieur de Lolive. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  33. Oh çà, il me reste encore dix pistoles, dont mon maître m'a dit de faire présent à madame Bertrand, si elle veut lui rendre un petit service. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  34. Il m'avait commandé de ne vous en pas parler devant votre mari, mais? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  35. Mon maître est amoureux, Madame Bertrand. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  36. Vous rêvez, je pense : mon maître est amoureux de votre femme ! (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  37. Oh bien, le caprice de mon maître ne va point jusques là ; ne vous inquiétez point. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  38. Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  39. Trouveriez-vous qu'il y eût grand mal à lui dire que mon maître l'attend ici ; et que comme nous n'oserions aller à Vaugirard, par ménagement pour elle, elle court moins de risque à nous venir trouver ? (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  40. Mais, il m'est avis qu'en bonne conscience, il n'y a pas de mal à ça ; si tu ne le fais pas, un autre le fera : la petite fille ne viendra pas moins, et tu n'auras pas les dix pistoles. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
  41. Cela fâchera mon maître. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  42. Si vous voulez, pourtant, on lui rendra toujours votre billet, tout coup vaille. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
  43. Je vais porter cette nouvelle à mon maître et cela ne nous empêchera pas de danser à la noce. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
  44. Le Mitron a bien fait de hâter son mariage, Bertrand, on lui aurait soufflé sa maîtresse. (Acte 1, scène 12, MADAME BERTRAND)
  45. Hé morgué, on lui soufflera sa femme ; peut-être, ce sera bien pis encore. (Acte 1, scène 12, BERTRAND)
  46. Votre mari est là-haut, je vous en avertis. (Acte 1, scène 14, MADAME BERTRAND)
  47. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 14, MADAME DU ROLLET)
  48. Vous ne devriez point recevoir de maris chez vous, vous autres. (Acte 1, scène 14, MADAME DU ROLLET)
  49. Allons-nous-en souper à Passy, Mesdames, il n'y a pas d'autre parti à prendre. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  50. On ne saurait être servi chez vous : il y a une heure que nous avons demandé une matelote et des écrevisses. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
  51. C'est donc ainsi que vous venez manger votre bien au Cabaret ? (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
  52. Il y a morgué du temps qu'alle vous garde ça ; car alle viant ici trois ou quatre fois la semaine. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  53. Il faut mettre ordre à vos affaires, Madame, une bonne séparation? (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  54. Allez, Monsieur, vous devriez mourir de honte, de passer ainsi votre vie dans la débauche, pendant qu'une pauvre petite femme? (Acte 1, scène 15, MADAME DU ROLLET)
  55. Oui, faites-ly excuses, alle est bonne parsonne, alle vous pardonnera pour cette fois-ci peut-être. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
  56. Mettre la main sur une femme ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GRIMAUDIN)
  57. Oh, pour moi, je suis votre serviteur : mais je déposerai aussi contre vous, Monsieur Simonneau, je vous en avertis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
  58. Votre femme en partie quarrée ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  59. Oui, cela est fort plaisant ; avec la vôtre, Monsieur du Rollet, avec la vôtre. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR SIMONNEAU)
  60. Vous êtes bienheureux, vraiment, de n'être pas descendu le premier, il n'y aura pas de plainte contre vous. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
  61. Comment, de plainte contre moi ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
  62. Alles veniont pour souper ici, alles trouvent la place prise, alles vont s'en plaindre : mais je ne pouvons mais de ça, nous autres. (Acte 1, scène 17, BERTRAND)
  63. Bertrand a raison, ce n'est pas notre faute. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
  64. Est-ce que vous ne voulez pas qu'on vous serve vos écrevisses et votre matelote, Messieurs ? (Acte 1, scène 18, MADAME BERTRAND)
  65. Nous méritons bien cela, Monsieur Simonneau : des maris de bon sens ne doivent jamais aller où ils peuvent rencontrer leurs femmes. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DU ROLLET)
  66. Tenez, Messieurs, vela tout votre attirail. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  67. Six francs de matelote, cent sols d'écrevisses, et quatre francs pour le reste, ce sont quinze livres. (Acte 1, scène 19, MADAME BERTRAND)
  68. Mais votre matelote, et vos écrevisses que l'on ne nous a pas seulement servies? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DU ROLLET)
  69. Tenez, point de mais avec nous, Monsieur Simonneau, ou bien je déposerons contre vous, choisissez. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  70. Voilà mon demi louis d'or ; donnez le vôtre. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR SIMONNEAU)
  71. Il faut bien se contenter de ça, je ne rançonnons parsonne, une autre fois je gagnerons davantage. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
  72. Oh dame, Maîtresse, venez donc à la maison parler à ces gens-là. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  73. Accoutez, il se faut bailler de garde de ça, je vous en avartis, ils demandont le maître ou la maîtresse. (Acte 1, scène 21, NICOLAS)
  74. Monsieur mon mari ne nous soupçonnera pas d'y être sitôt revenues. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  75. C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  76. La Fleur, va dire à ces Messieurs qu'ils viennent, les ennemis sont décampés, nous sommes maîtresses du champ de bataille. (Acte 1, scène 23, MADAME DU ROLLET)
  77. Mon pauvre Monsieur Bertrand, force bougies, grande chère, et de la glace, nous ne demandons pas autre chose. (Acte 1, scène 23, MADAME SIMONNEAU)
  78. Vous serez contentes, entrez toujours, n'y a qu'à dire à Jeanne. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  79. Oh, j'avons ça de bon, nous autres, je ne voyons morgué point de rechigneuses. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
  80. Mon maître n'est point encore venu, Monsieur Bertrand ? (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  81. Puisqu'elle est mariée, tant pis pour elle ; nous allons avoir d'autres affaires. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  82. Morgué, c'est un grand libartin que votre maître, Monsieur de Lolive ! (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  83. Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  84. Nous avons des droits sur tous les provinciaux qui viennent débarquer à Paris, sur les enfants de famille qui entrent de trop bonne heure dans le monde, sur les Bourgeois qui veulent contrefaire les gens de qualité, sur les successions qui tombent en mains mineures. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  85. Notre domaine est de grande étendue ; et si je n'y comprends pas les vieilles coquettes. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
  86. Tatigué que vous devez être riches ! (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  87. Mais vela votre maître qui vous fait segne, il est peut-être tombé quelques nouviaux droits dans son domaine. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
  88. Je la verrai du moins, je lui parlerai, je lui ferai connaître? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  89. À quoi diable vous sert votre badaud de Monsieur Ganivet, si ce n'est pour? (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  90. Il a sur lui un billet de quatre cent louis d'or, payable au porteur. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  91. Voilà un billet inutile? Je veux le mettre en oeuvre, moi, Monsieur, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  92. Monsieur Georges Ganivet est le fils d'un Procureur qui a ruiné votre famille ; le père est mort, le fils a hérité, c'est à lui faire restitution, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  93. Que diantre avons-nous affaire de ta cousine ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
  94. Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
  95. Je ne puis deviner quel est son projet : mais il a du monde et de l'esprit, et il sort fort bien de ce qu'il entreprends : il faut le laisser faire. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  96. Votre tante est une bonne femme qui? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  97. Votre tante a de petites fredaines par devers elle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  98. Il n'est pas mon cousin à moi, personne ne le connaît : c'est ma tante toute seule qui le met comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
  99. Cela est admirable, Madame Bertrand qui se donne aussi des parents de contrebande. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  100. Mais la voici, votre tante, je m'en vais lui dire tout ce que vous m'avez dit. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
  101. Allez, allez porter ces écrevisses à la cuisine, et que votre oncle se dépêche de les faire cuire. (Acte 1, scène 28, MADAME BERTRAND)
  102. Si je vous suis nécessaire à quelque chose, vous n'aurez qu'à dire, vous savez bien que je suis toute à votre service. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
  103. Aurons-nous ce soir votre bon ami Monsieur Georges Ganivet ? (Acte 1, scène 30, LA COMTESSE)
  104. Oui, Madame ; et ce sera le sort que nous lui ferons, qui règlera votre destinée et la mienne. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  105. Monsieur de Lolive a dans la tête une petite idée qu'il va mettre en oeuvre, à ce qu'il m'a dit ; nous n'avons qu'à l'attendre, et nous verrons. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
  106. Il vous l'amenait ce soir pour chanter quelque air à votre souper, je gage. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
  107. Tenez, parce qu'en arrivant je l'ai versée sur un tas de pierres, qu'elle a peut-être la hanche meurtrie, les coudes écorchés, et quelque bosse à la tête ; et qu'en me relevant je lui ai appuyé mon talon un peu ferme sur le visage, à ce qu'elle dit, elle m'appelle maladroit, cheval de carrosse : oh dame, je l'ai plantée-là ; je n'aime pas qu'on me rudoie, moi. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  108. Je me donne au diable, si ce n'est le neveu de Monsieur Simonneau, notre Procureur. (Acte 1, scène 32, BERTRAND)
  109. Oh, çà, çà, si elle est malade, qu'elle se couche, nous souperons bien, nous autres. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  110. Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
  111. N'est-ce pas votre dessein d'acheter une charge, et de vous y établir ? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  112. Vous ne deviez votre éducation qu'à vous-même. (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  113. Et depuis la mort de Monsieur votre père? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
  114. Et toutes femmes de qualité, au moins ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  115. Oh, Dieu merci, j'entends les affaires aussi bien qu'un autre. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
  116. Ciel, l'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  117. Il semble que tu aies peine à me reconnaître ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  118. Hé, là, quand je tuai ces deux hommes, que je jetai ce grand laquais dans le puits, cette femme de chambre par la fenêtre, et le tout par méprise encore. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  119. Je suis bien votre servante, Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  120. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  121. C'est Monsieur_le_Baron de Ganivet, vous devez connaître cela, vous, Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  122. Hé, que je vous embrasse, mon cher Monsieur_le_Baron de Ganivet, je ne connais autre. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  123. Non, Monsieur, nous sommes de Paris, diantre. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  124. Hé, oui, vous êtes de Paris, vous, cela saute aux yeux d'abord ; On ne vous le dispute point ; mais originairement, votre famille? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  125. Elle est originale, votre famille ? (Acte 1, scène 34, FINETTE)
  126. Justement, ce sont les Ganivets dont je vous parle : noblesse presque aussi bonne que la nôtre, ma nièce. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  127. Voilà une bonne rencontre, si Madame_la_Comtesse pouvait devenir amoureuse de moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
  128. Nous vous demandons votre protection pour Monsieur_le_Baron de Ganivet, mon oncle, qu'il vous en souvienne. (Acte 1, scène 34, LA COMTESSE)
  129. Il aura dans quatre jours un Régiment : laissez-moi faire. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  130. J'ai acheté depuis trois semaines la Charge de Grand-Inutile, moi ; et en faveur de votre mariage, je remettrai l'autre à Monsieur Ganivet à très bon compte. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  131. Et puis un billet de quatre cents pistoles. (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
  132. Je viens vous dire que votre matelote? (Acte 1, scène 35, MADAME BERTRAND)
  133. Ce n'est pas lui qui vient à votre noce, c'est vous qui venez à la sienne, ne vous y trompez pas. (Acte 1, scène 37, FINETTE)
  134. Comment, ventrebleu, c'est Lolive ! (Acte 1, scène 37, GANIVET)
  135. Tenez, je vais me faire mitron, pour danser à la noce ; vous ne me reconnaîtrez pas, je gage. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
  136. Je n'en démordrai point, je ne suis pas plus de qualité qu'elle, nous n'aurons rien à nous reprocher ; elle s'est fait Comtesse, elle me fera bien autre chose. (Acte 1, scène 37, GANIVET)
  137. Mets la main sur ma poitrenne, v.14 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
  138. L'un à l'autre nous engage, v.24 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  139. Entre ces deux états, cousin, v.40 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
  140. L'autre au Palais le porte. v.43 (Acte 1, scène 38, LA MARI?E)
  141. Cochers, que votre sort est doux ! v.45 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

  1. Je me donne au diable, il me prend envie de faire un four de votre appartement, autant de gens qu'il y viendra, je vous les enrôle. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  2. Vous avez un tas de créanciers, surtout, que j'aurais bien envie de mener à notre bataillon. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  3. Nous sommes déjà convenus, votre Crispin et moi, qu'il m'adresserait quelqu'un de ses amis : et quand quelque drôle un peu bien tourné viendra me demander de sa part, je saurai bien ce que cela voudra dire. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
  4. J'abandonne tout à votre conduite. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  5. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  6. Dans toutes vos intrigues de l'hiver, vous n'avez employé que Monsieur de la Rose, votre Sergent, et vous m'employez à présent, moi. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  7. Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  8. Il y a quinze jours que nous devrions être au Régiment, et vous ne songez point à tout cela. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  9. Je suis amoureux de bonne foi, je te l'avoue, et mon amour m'occupe préférablement à toute autre chose. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  10. Hé, que diable, un Capitaine doit-il être aussi bourgeoisement amoureux que vous l'êtes ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  11. Nous verrons : mais en attendant pour ne point demeurer inutile, allez-vous-en prendre chez votre usurier cinq cents écus qu'on vous fait passer pour mille ; peut-être que demain il ne voudrait plus vous donner que cent pistoles. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
  12. Mais voici notre jeune maîtresse, et son vieux bonhomme de père. (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
  13. Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
  14. On veut vous avertir peut-être que vous feriez bien de me marier. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  15. Bon, le voilà parti ; courons après mon maître, l'occasion ne saurait être meilleure pour son dessein. (Acte 1, scène 4, CRISPIN)
  16. Je voudrais bien que son maître eût déjà lu la gazette d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  17. Je me suis lassée d'ourler des coiffes, et de montrer des rubans : je suis accourue pour te féliciter de ton mariage. (Acte 1, scène 5, FILLON)
  18. Quelqu'un aura entrepris sur ses droits, apparemment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Cela pourrait être. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  20. La curiosité d'être mariée ; n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, FILLON)
  21. Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  22. Votre père est un vilain, un avare, qui, de peur de se défaire de son bien, ne veut point se défaire de sa fille. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  23. Mais pour contrecarrer sa gazette, je ferai afficher que vous êtes à marier, moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  24. Mort de ma vie, avant que de mourir, je veux voir des rejetons de notre tige, moi, ma nièce. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  25. Votre grand-père était tout aussi ridicule que votre père, il voulait que je mourusse fille. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  26. Assurément, il n'y arien à risquer, puisque vous vous en êtres bien trouvée. (Acte 1, scène 6, FILLON)
  27. N'y a-t-il point quelque jeune homme dans le monde que tu affectionnes plus qu'un autre ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  28. Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  29. Adieu, je vais faire un tour au banc de mon Procureur, et je repasserai peut-être par ici ; car je veux laver la tête à Monsieur mon frère. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
  30. Montre-moi ta liste, voyons. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  31. Quoi, tu ne tiens pas registre de tes conquêtes ! (Acte 1, scène 7, FILLON)
  32. Vraiment je suis bien plus coquette que toi : mais il m'importe, je connais à peu près tous ceux qui t'en veulent ; et pour moi, si j'étais à ta place, j'aurais plus de penchant pour le petit Avocat, que pour un autre. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  33. Je ne sais point encore comme on prend de l'amour pour un homme : mais il me semble que celui-ci a tout ce qu'il faut pour en faire naître. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  34. Les empressements de celui-là me font encore plus de plaisir, que les tendres égards de l'autre. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  35. Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
  36. L'un après l'autre encore, quand on a du bonheur, il n'y a rien qui ne se puisse faite. (Acte 1, scène 7, FILLON)
  37. Il n'a peut-être pas tant de mérite que les autres : mais il me semble que mon coeur s'intéresse pour lui davantage. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  38. Il faudrait être étrangement difficile, et la seule conversation d'une si aimable personne... (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
  39. Voilà un titre qui promet beaucoup. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  40. Ce sont ceux qui le connaissent le mieux, et qui s'attachent le plus à le connaître. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  41. Comme ils n'épousent point, ils ne nous voient que du bon côté, et ne réfléchissent qu'à notre avantage. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  42. Ne nous désespérons point avant les noces, et tâchons d'en être seulement. (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  43. Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
  44. Hé bien, voilà qui est fait, vous n'avez qu'à dire : n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
  45. J'ai de mon côté aussi une maîtresse qui m'attend ; car, dans le Printemps, chacun est amoureux. (Acte 1, scène 9, CRISPIN)
  46. Hé bien, je suis Monsieur Guillemin, sans contredit. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  47. On m'a adressé à vous, Monsieur, comme au plus habile homme qu'il y ait dans toute la République des Lettres. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  48. Comme à un homme qui sait parfaitement le prix des ouvrages, et qui les achète toujours plus qu'un autre. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  49. Le titre seul vaut deux cents pistoles, lisez. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  50. Je prendrai votre Livre. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  51. Dites-moi votre nom auparavant. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
  52. Docteur en droit, Maître ès Arts, et Répétiteur général des humanités. (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
  53. Je veux faire mettre dans la Gazette une chose qui n'est pas encore : mais qui sera bientôt, si j'en suis crue. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  54. Vous voulez qu'on mette votre mariage dans la Gazette, peut-être ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  55. Non, Monsieur, ce sont les suites du mariage qu'il y faut mettre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  56. J'y réussirai, je vous en donne ma parole : mais je viens, comme je vous ai dit, vous prier d'avance par un heureux présage, de faire mettre dans votre gazette que c'est une chose faite, et que j'ai des indices de grossesse. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  57. Votre nom, Madame, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  58. Ce n'est guère, et voilà un enfant qu'on vous fait à bon marché : mettez-en quatre, nous ferons venir le petit Mirebalais au monde, ce sera toujours autant de fait. (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
  59. Non, Monsieur, commençons par un bout, et nous finirons par l'autre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
  60. Je ne suis plus si fâché de garder la boutique ; nous ferons notre recrue, et j'aurai de l'argent de reste. (Acte 1, scène 12, CRISPIN)
  61. Non, Monsieur : mais je tiens sa place, et je suis comme lui à votre service, vous n'avez qu'à me dire votre affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  62. Hé parbleu, c'est justement le mari d'une des maîtresses que mon maître avait cet hiver. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  63. Monsieur, je suis votre serviteur. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  64. Vous avez quelque chose à faire mettre dans la Gazette apparemment ? (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  65. Je viens de la mettre dans un Couvent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  66. C'est justement notre homme. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  67. Voilà, Dieu merci, la quatrième femme contre qui je gagne un semblable procès, cela n'est pas malheureux, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  68. Nous avons de l'honneur dans nitre famille ; et je suis bien aise que toute la terre sache de quel bois les Robichons se chauffent. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  69. Il m'est important qu'on soit informé que j'ai de bonnes raisons pour cloîtrer ma femme. (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  70. Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
  71. Non, Monsieur Robichon, je suis votre serviteur, et je ferais conscience de prendre votre argent. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  72. Votre valet, Monsieur Robichon. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
  73. Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
  74. Il m'a tout l'air d'enrôler les autres. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  75. Je le reconnais, c'est un des soupirants de la petite fille à qui en veut mon maître. (Acte 1, scène 15, CRISPIN)
  76. Notre petit brutal de Chevalier ? (Acte 1, scène 16, FILLON)
  77. Par ma foi, la vôtre ne me plaît guère. (Acte 1, scène 16, CRISPIN)
  78. Par ma foi, vous avez bien fait de venir ; j'aurais tout avoué de peur d'être battu. (Acte 1, scène 17, CRISPIN)
  79. Je serais bien fâchée que ce petit brutal eût trouvé là-dedans votre maître. (Acte 1, scène 17, FILLON)
  80. Il ne sera pas si méchant que l'autre. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  81. Voilà deux écus que je vous apporte pour mettre quelque chose dans la gazette. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  82. Pour vous expliquez la chose, c'est que mon père est un Huissier à Verge, qui s'appelle Nicolas le Goinfre ; et moi, qui ne suis qu'apprentif Procureur, je m'appelle Jacob le Goinfre, à votre service. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  83. Il ne faut que mettre dans la gazette que mon oncle le paysan, qui est le frère de mon père, est arrivé ces jours-ci chez nous, et que ma mère, qui veut être jeune, est fâchée qu'il soit venu, parce qu'il sait par coeur son baptistaire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  84. Oh, dame oui, une friponnerie, mon père est un maître Sergent, je vous en avertis. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  85. Votre frère est un garçon d'esprit apparemment ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  86. Oui, pour se gausser des uns et des autres, il invente je ne sais combien de sottises qui font rire. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  87. Il a été bien attrapé ; car il a pris l'un pour l'autre, voyez-vous. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  88. On ne nous rosse pas comme çà, nous autres, qu'on n'ait la bonté de le bien payer. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  89. Je suis plus propre à la guerre qu'à toute autre chose, moi. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
  90. Dans les Capitaines, soit, je ferai votre affaire. (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
  91. Avec tout cela, mon Maître n'est pas malheureux, il fait l'amour ; et moi, je fais sa Compagnie. (Acte 1, scène 19, CRISPIN)
  92. Et qu'est-ce que la Gazette peut pour votre service ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  93. Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  94. Trente pistoles à gagner. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  95. Vous retrouverez votre homme sur ma parole. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
  96. Voilà déjà quatre pistoles que je vous donne. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
  97. Je viens de la laisser là-dedans avec un jeune Monsieur, qui voudrait bien faire mettre dans la Gazette qu'il se marie. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  98. Cela n'est pas bien difficile, et ce n'est pas là-dedans qu'il faut être pour cela. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  99. C'est ce petit homme qu'elle affectionne plus qu'un autre ; qui est avec elle. (Acte 1, scène 23, FILLON)
  100. À la bonne heure, on n'en a que faire, je leur donnerai tout le mien, moi ; gardez votre argent, vieux ladre. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
  101. En ce cas-là, faites ce que vous voudrez, vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
  102. Oui, Monsieur, ces Messieurs m'ont choisi pour être un de vos Capitaines, et j'ai bien de la joie... (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  103. Monsieur de la Rose vous amène encore deux autres Capitaines qui ne veulent pas venir ; mais nous les ferons bien marcher ; et tenez, les voilà. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)
  104. Mais ces Messieurs sont venus pour se faire mettre dans la gazette, et je les ai mis dans votre Régiment. (Acte 1, scène 26, CRISPIN)
  105. Allons, venez chez moi, Monsieur, et dépêchez-vous d'être mon neveu, je me charge d'y faire consentir mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME PERNELLE)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

  1. Orné même aux dépens de tous les autres lieux, v.4 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  2. D'un jeune objet qui, contre Vénus même, v.9 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  3. D'autres bienfaits avec largesse v.23 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  4. J'ai besoin de votre secours. v.29 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  5. Par votre exemple invitez la Princesse v.34 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
  6. Que la Fortune attend de votre zèle, v.90 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  7. Ce que pour d'autres Dieux vous fîtes tant de fois. v.92 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
  8. Nulle fête sans vous ne saurait être belle, v.136 (Acte 1, scène 4, LA FORTUNE)
  9. Et je sais mieux encore être heureux sans parler, v.178 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  10. Tremble assez souvent de le dire ; v.186 (Acte 2, scène 1, UN MUSICIEN)
  11. Que notre désert vous présente. v.192 (Acte 2, scène 2, LA NYMPHE)
  12. À Bacchus votre cour. v.209 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  13. Sans avoir eu jamais le bonheur d'être aimable, v.219 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  14. D'en être à tes yeux bien traité ? v.236 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  15. J'aime à boire, à chanter, à folâtrer, à rire. v.251 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  16. De vos talents, de votre humeur. v.256 (Acte 2, scène 2, PHILIS)
  17. Pour être longtemps heureux. v.268 (Acte 2, scène 2, CORIDON)
  18. Ni l'un ni l'autre avecque toi. v.302 (Acte 2, scène 2, CORINNE)
  19. Au point d'être fort alarmé v.305 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
  20. Tandis que l'une et l'autre à l'envi vous régalent, v.323 (Acte 2, scène 3, PAN)
  21. Trouve une Nymphe au pied d'un hêtre, v.335 (Acte 2, scène 3, UN FAUNE)
  22. On croit qu'il n'a qu'à vouloir l'être. v.337 (Acte 2, scène 3, UN FAUNE)
  23. Et l'on n'entretient les Échos v.355 (Acte 2, scène 3, MADEMOISELLE SALLÉ)
  24. Peut-être, Madame ; qu'on ne goûtera pas longtemps la joie du mépris que l'on fait de nous. (Acte 2, scène 4, TIMOCLES)
  25. Je ne dis rien du coeur, Madame, je ne parle que de l'esprit ; et à présent que par un incident tout à fait heureux, il est, grâces au Ciel devenu plus libre, s'il vous plaisait, Madame, vous pourriez prendre le régal d'un petit Divertissement champêtre que j'ai ordonné moi-même à tout hasard, pour vous dédommager du sérieux et de l'ennui des autres. (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  26. Ce sera, je crois, quelque chose de fort beau que ce Divertissement champêtre. (Acte 2, scène 4, ÉRIPHYLE)
  27. De simples choses amusent quelquefois agréablement ; et le zèle qu'il a de vous plaire, mérite de n'être pas refusé. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
  28. Sostrate ; et sans être bizarre, v.390 (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  29. Ah, qu'on est heureux de servir des Princesses qui reçoivent avec tant de bonté les soins qu'on prend de leur être agréable ! Je vais faire venir tout mon monde, et... (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
  30. Sans pouvoir en être ennuyés v.414 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
  31. Époux entre eux doivent laisser v.424 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  32. Pour moi je n'y sais point d'autre cérémonie. v.432 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  33. Donnent du lustre ç vos appas. v.449 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
  34. D'être coquettes ; v.451 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

  1. Et le Public, piqué de votre négligence, v.13 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  2. Car il est des faveurs que l'on doit reconnaître. v.25 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  3. Vous en serez surpris peut-être ; v.26 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  4. Il ne faut point rougir qu'un autre nous surmonte, v.37 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  5. À ce mortel illustre on peut céder sans honte, v.38 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  6. Il en est entre eux qui s'attachent v.42 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  7. Ne pût être placé dans quelque caractère v.53 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  8. Quand un Acteur néglige de paraître, v.61 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  9. En porte seul l'iniquité ? Peut-être. v.64 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  10. Et l'autre celui de la haine. v.68 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  11. Ou quelque autre raison bonne ou mauvaise enfin ; v.76 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  12. Les Spectacles comme les vôtres v.77 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  13. Qu'après avoir fait ceux des autres. v.80 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  14. Je fais profession de n'être point flatteur : v.83 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  15. C'est ce que tout Paris attend de votre zèle. v.91 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  16. J'en aurais pris un autre. v.100 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  17. Pour moi je n'en sais point, expliquez-moi la vôtre. v.103 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  18. Je ne suis pas de votre opinion. v.109 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  19. Peut-être, mais du moins avec sincérité : v.114 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  20. Que sur votre Théâtre un semblable sujet v.121 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  21. Pensez-vous que la foule idolâtre v.127 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  22. En nous voyant sur leur Théâtre, v.129 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  23. Et surtout au moment qu'on nous y fait paraître v.131 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  24. Qu'eux-mêmes rougiraient de l'être ? v.133 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  25. Sans contredit, qui vous convient le mieux ; v.136 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  26. Hé qui d'entre eux à la cacher s'applique ? v.141 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  27. Jupiter a rempli le Ciel de ses maîtresses. v.146 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  28. D'entre les bras du Dieu de Thrace, v.148 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  29. N'avez-vous rien sur votre compte aussi ? v.168 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  30. Il est bon d'être exempt des défauts qu'on condamne. v.169 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  31. On eût pu soupçonner quelqu'un d'eux autrefois v.187 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  32. Être issu de race divine. v.191 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  33. La plupart aujourd'hui n'ont point d'autre héritage. v.196 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  34. Pénétrer, et connaître à fond v.209 (Acte 1, scène 1, THALIE)
  35. En leur faveur modérez votre style. v.221 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  36. De votre Pièce apparemment v.229 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  37. Pour applaudir, battre des mains, et rire ? v.233 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  38. De votre part les prier poliment, v.236 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
  39. Que mon Maître pour toi n'a-t-il les mêmes yeux ! v.249 (Acte 2, scène 1, PHILACTE)
  40. De quelque aimable objet, dont votre âme flattée v.285 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  41. Se plaisait à s'entretenir ? v.286 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  42. Je vous distrais peut-être en ce moment ? v.288 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  43. D'un entretien comme le vôtre ; v.292 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  44. J'en connais le prix mieux qu'un autre. v.293 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  45. Je fais profession de l'être, v.295 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  46. Et sans trop me flatter, j'y suis assez bon maître : v.297 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  47. Mais d'un objet charmant la vue et l'entretien, v.298 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  48. Fait qu'on a moins de peine encore à le paraître, v.299 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  49. Nous n'ayons de concert un commerce entre nous v.307 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  50. D'entretien et de confiance, v.308 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  51. Peut-être. v.316 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  52. Ne puis-pas, car je sais me connaître, v.317 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  53. Mais, et vous le savez, je sers une maîtresse. v.320 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  54. Le ciel entre nous deux a mis trop d'intervalle v.325 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  55. Nous y travaillerons de concert l'un et l'autre : v.328 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  56. Mais comme vous pouvez contribuer au nôtre, v.329 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  57. C'est que la bonne foi surtout règne entre nous. v.333 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  58. Être la première à parler : v.335 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  59. Tant mieux, c'est votre affaire, v.339 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  60. Le Prince Céphale, mon maître, v.342 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  61. Comme vous l'ignorez peut-être. v.345 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  62. Fort bien. C'est là ce qui fait naître, v.346 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  63. Votre maîtresse a pris pour lui. v.348 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  64. Du maître que je sers. Mais s'il ne faut rien taire, v.355 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  65. Chacun cherche à se mettre à couvert de l'orage, v.375 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  66. Nous restons seuls mon maître et moi ; v.376 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  67. Je crois m'apercevoir qu'ils tremblent, v.379 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  68. Quels prodiges alors s'offrent à notre vue ! v.384 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  69. Nous, malgré notre lassitude, v.396 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  70. La Statue aussitôt cesse d'être immobile, v.409 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  71. Pour montrer qu'elle donne asile v.411 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  72. À l'animal tremblant dont nous suivons les pas. v.412 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  73. Et que j'allais bientôt être marbrifié. v.421 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  74. Faisait mon maître alors de son côté ; v.423 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  75. Je ne vis point comment votre aimable maîtresse v.427 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  76. Notre maison, nos Dieux, notre Patrie. v.442 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  77. Mon maître et moi nous sommes fort connus, v.449 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  78. Peut-être y passons-nous pour de francs libertins ; v.453 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  79. De notre égarement croyant savoir la cause, v.457 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  80. Il est bon qu'à notre retour, v.459 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  81. (Car nous les reverrons peut-être quelque jour,) v.460 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  82. Ma maîtresse v.469 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  83. Cette maîtresse, quelle est-elle ? v.475 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  84. Nous autres gens de qualité v.476 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  85. Qui ne font point d'autre métier v.491 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  86. Et mon maître n'est pas novice. v.494 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  87. Je n'en répondrais pas. Depuis notre arrivée v.497 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  88. À son retour elle rentre en cachette v.510 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  89. De qui la passion pourrait être importune ; v.534 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  90. Vous qui servez cette aimable maîtresse, v.539 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  91. Diantre. Si par hasard il vous prenait pour moi v.543 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  92. Le même goût qu'elle a pris pour mon maître ? v.544 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  93. Je ne risquerais rien de le faire connaître, v.545 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  94. Nous nous venons d'imposer l'un à l'autre, v.548 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  95. J'ai tenu ma parole, il faut tenir la vôtre, v.549 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
  96. Que ne pénètre une Déesse ? v.557 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  97. Si votre maître aimait encore la sienne, v.581 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
  98. Peut-être elle ressent quelque petite honte v.584 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  99. La morale restreint : mais les Dieux ont leurs droits, v.590 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  100. Le vôtre porte aussi son excuse. v.594 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  101. Et vous en profitez de votre mieux. v.595 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  102. Toujours notre aventure est présente à ses yeux. v.603 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
  103. Si quelqu'un d'eux peut-être ici retient mes pas v.618 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  104. Procris, si quelque Dieu devenu votre amant, v.634 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
  105. Voilà pour ma maîtresse un coeur bien disposé. v.651 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  106. On n'a point à rougir, Seigneur, d'être amoureux : v.666 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
  107. L'aveu dans ce séjour peut-être dangereux ; v.669 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  108. Ferme votre coeur et vos yeux, v.671 (Acte 2, scène 3, CALLIT?E)
  109. Le remettre dans son devoir. v.684 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
  110. Quel est donc ce bonheur qu'on me fait entrevoir ? v.685 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
  111. Un bonheur qu'entre nous vous ne méritez guères. v.686 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  112. Je vous le dis à vous par forme d'entretien, v.701 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  113. Cette maîtresse Nymphe est faite à faire envie, v.725 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  114. Mais la Déesse approche, et je la vois paraître : v.727 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  115. Feignons d'abord de ne la pas connaître. v.730 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
  116. Quoi, Céphale ! En ces lieux vous n'avez d'autres soins, v.736 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  117. Et tout entier à votre inquiétude, v.739 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  118. Rien ne s'est-il ici offert à votre vue v.741 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  119. Digne de votre attention ? v.742 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  120. Et de tout autre objet votre âme prévenue, v.743 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  121. N'était qu'un simple effet de votre étonnement, v.753 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  122. Si votre coeur était tranquille, v.757 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  123. Votre esprit le serait aussi. v.758 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  124. L'un ni l'autre ne peuvent l'être ; v.759 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  125. Pour cacher des chagrins dont je ne suis pas maître, v.762 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  126. À la vôtre serait égale ? v.766 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  127. De ces autres forêts, que l'ardeur de la chasse v.769 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  128. Ce changement qui vous fait méconnaître v.771 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  129. Où vous aviez coutume d'être ; v.774 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  130. Je ne sais point des coeurs pénétrer le mystère, v.793 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  131. Êtes-vous maître encor du vôtre, et peut-il faire v.795 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  132. En est-il que votre beauté v.799 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  133. Maîtresse de nos libertés, v.805 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  134. De tous nos voeux arbitre souveraine? v.806 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
  135. Entre deux coeurs unis d'une égale tendresse. v.809 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  136. Dont je tremble de voir la fin. v.814 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  137. Méritez par vos soins et par votre constance, v.820 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  138. D'être l'unique objet de mes voeux les plus doux : v.821 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  139. Je ne veux être aimable que pour vous. v.822 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  140. À tous les autres Immortels : v.837 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
  141. C'est votre coeur que je demande, v.842 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  142. Je dédaigne toute autre offrande, v.844 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
  143. Il balance déjà, peut-être il délibère, v.880 (Acte 2, scène 6, CALLITÉE)
  144. On a porté des plaintes contre vous : v.922 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  145. Un bruit mal à propos peut-être répandu. v.927 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  146. Il est un peu de notre connaissance. v.936 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  147. Mais connaître les gens, ce n'est pas les aimer, v.938 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  148. Et contre vous sont très fort déchaînées, v.946 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  149. Votre cabale impunément v.963 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  150. Ce compliment vient de la part du maître : v.968 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  151. Mais je sais bien comme il doit vous paraître ? v.970 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  152. Voulait être de bonne foi, v.972 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  153. Et n'aigrirait point tant Jupiter contre moi : v.974 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  154. Qu'elle n'eût jamais eu peut-être v.998 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  155. Que mes regards avaient fait naître. v.1000 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  156. À qui sans doute il sied d'être fière, v.1006 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  157. Qu'entre les mortels et les Dieux, v.1012 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
  158. Céphale est en votre puissance, v.1021 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  159. Vous l'aimez, on le sait, prenez votre parti ; v.1022 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  160. Un conseil si conforme à notre intention, v.1036 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  161. L'inspirer est votre métier, v.1069 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  162. Et ce qu'aux autres on fait faire, v.1070 (Acte 2, scène 7, CALLIT?E)
  163. Le grand malheur ! Il est le maître? v.1073 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  164. Sans contredit. v.1079 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  165. Par ma foi, sans être amoureux, v.1088 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
  166. Par votre ordre en ces lieux comme vous je commande, v.1101 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
  167. Folâtrent sur les verts gazons, v.1112 (Acte 2, scène , UN FAUNE)
  168. Hâtez-vous d'être inconstant ; v.1117 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
  169. Hâtez-vous d'être inconstant. v.1121 (Acte 2, scène , UN FAUNE ET UNE NYMPHE)
  170. Mais si vous négligez de les mettre en pratique, v.1124 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  171. Tout le bonheur d'en être aimé. v.1133 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  172. Quoiqu'à parler franchement entre nous, v.1139 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  173. Si nous sommes heureux, que sur notre bonheur, v.1144 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  174. Est-ce être heureux que de ne l'oser dire ; v.1157 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  175. Où peut-être Procris est à présent réduite ? v.1173 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  176. Pour me ravir un coeur qui doit n'être qu'à moi ? v.1180 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  177. De quoi diantre vous alarmer ? v.1182 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  178. Votre épouse a trop de vertu, v.1185 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  179. Je fais peut-être en ce moment v.1189 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  180. L'entretien de toute la Grèce, v.1190 (Acte 3, scène 1, C?PHALE)
  181. Tandis qu'ici-bas à notre aise v.1195 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  182. Peut-être sait-on que l'Aurore v.1197 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  183. Il faut être aussi fou que vous. v.1206 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  184. Que tu pénètres mal le fond de ma pensée, v.1207 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
  185. J'entre assez dans vos sentiments. v.1210 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  186. Comme entre gens de qualité, v.1226 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  187. On aime entre les Dieux à se rendre service ; v.1227 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  188. Un regard, un souris, votre coeur se rendra. v.1238 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
  189. Où pourrai-je la rencontrer ? v.1243 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
  190. Oh ! La nôtre n'a pas duré : v.1265 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  191. Un contretemps assez fâcheux, v.1275 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  192. Dont la suite à coup sûr ne peut qu'être mauvaise. v.1276 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  193. Ne sont-elles pas maîtresses ? v.1295 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
  194. L'entreprise est assez hardie. v.1300 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
  195. Je ne puis pour Procris blâmer votre constance : v.1306 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  196. Sensible à votre éloignement, v.1307 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  197. Inquiète de votre absence, v.1308 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  198. Trop louer votre attachement : v.1312 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  199. Vous seriez criminel de n'être pas fidèle. v.1313 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  200. Mais peut-être quelqu'un des Dieux, v.1324 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  201. Et mon maître est devenu sage. v.1332 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
  202. Troubler les tendres entretiens. v.1335 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  203. De ce Palais je vous laisse le maître, v.1338 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  204. Des Sylvains la troupe champêtre v.1340 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  205. Et peut-être son coeur sera-t-il satisfait v.1344 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  206. Mais l'amour s'explique autrement. v.1358 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  207. Son coeur pour vous fidèle, à tout autre inflexible, v.1367 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  208. Piqué de votre éloignement, v.1368 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  209. À Procris vous n'osez, Céphale, être infidèle, v.1374 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  210. Je ne les fais naître, v.1379 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  211. Contre Procris vous présumez peut-être v.1381 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  212. À vous mettre pour elle en quelque défiance ? v.1383 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  213. Vous donner une autre figure ; v.1392 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  214. Je puis remettre dans vos mains v.1393 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  215. Tous les trésors dont je suis la maîtresse, v.1394 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  216. Sous d'autres traits Céphale ainsi v.1399 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  217. De son sort peut être éclairci, v.1400 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  218. Vous balancez ? Votre front obscurci? v.1402 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  219. De mon destin vous êtes la maîtresse : v.1408 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
  220. Autant que vous votre sort m'intéresse, v.1410 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  221. Donc cessez d'être Céphale, v.1413 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  222. Tout ce que vous voudrez paraître, v.1415 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  223. Qu'aucun mortel surtout ne vous puisse connaître. v.1416 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  224. Vous reprendrez votre forme ordinaire, v.1421 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  225. Et pour Procris vous paraîtrez v.1422 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
  226. Comment donc, vous voilà tout autre ! v.1424 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  227. De ce nouveau visage au vôtre ! v.1426 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  228. Et mettre à profit ses talents ! v.1440 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  229. Je puis vous être caution v.1442 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  230. Vous connaîtrez à fond son coeur. v.1450 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
  231. L'affaire par hasard pourrait être gâtée. v.1485 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  232. Il y va de votre intérêt ; v.1506 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  233. Ma femme à cesser d'être sage, v.1508 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
  234. Pour un absent votre coeur est trop tendre, v.1553 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  235. Que ne m'imitez-vous ? Ma conduite est toute autre ; v.1556 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  236. Mon mari s'est perdu, dit-on, avec le vôtre, v.1557 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  237. Et près de ces Dieux sourds, ou peut-être impuissants, v.1563 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  238. N'est-il pas maître du ménage ? v.1569 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  239. Je serai peut-être en voyage. v.1572 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  240. Depuis un certain temps, sensible à votre peine, v.1582 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  241. Je partage votre douleur : v.1583 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  242. Contre elle votre coeur n'est pas si révolté, v.1589 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  243. Que votre esprit se porte mieux. v.1600 (Acte 3, scène 7, DIONE)
  244. Si toujours sûre d'être aimée, v.1602 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
  245. Vous cherchiez un autre que moi. v.1620 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  246. Je sais pour votre époux quelle ardeur vous enflamme. v.1621 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  247. Vous cherchez Philacte, peut-être ? v.1625 (Acte 3, scène 8, PHILACTE)
  248. Il est aisé de le connaître. v.1627 (Acte 3, scène 8, DIONE)
  249. Ah ! Si jamais l'amour a touché votre coeur v.1639 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  250. Peut-être pour jamais l'écarte et le sépare v.1645 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  251. Je suis touché de votre peine, v.1647 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  252. Que vous faites de votre époux. v.1650 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  253. Autant aimé peut-être qu'amoureux, v.1657 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  254. L'injurieux soupçon qu'elle prend contre vous : v.1667 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  255. Qui pénétrez ses secrets par vous-même ? v.1674 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  256. Servez-vous de votre pouvoir v.1684 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  257. D'un trouble égal au vôtre il se sent agiter ; v.1695 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  258. Il veut de votre sort prendre soin désormais. v.1712 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  259. Je ne pénètre point les desseins de l'Amour : v.1715 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  260. Qu'au milieu de votre Patrie. v.1720 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  261. En d'autres lieux demandent ma présence. v.1728 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
  262. En des lieux, qui de votre époux v.1731 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  263. J'ose expliquer votre silence, v.1742 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
  264. D'y jouir de votre présence. v.1744 (Acte 3, scène 8, C?PHALE)
  265. Les suites de ceci pourront être funestes. v.1749 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
  266. Peut-être suis-je dans l'erreur : v.1755 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  267. Quelle douceur ! Quel charmant entretien ! v.1760 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  268. Des suites de notre voyage. v.1763 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  269. N'en déplaise pourtant à tous les autres Dieux, v.1781 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  270. Qu'il est bon d'être lente à se désespérer, v.1798 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  271. D'autres viendront bientôt s'offrir à vous, je pense. v.1807 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  272. Non, je ne perds ni l'un ni l'autre, v.1813 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  273. Je porte un coeur comme le vôtre, v.1814 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  274. Et que je rencontre un tel hôte en chemin, v.1817 (Acte 3, scène 10, DIONE)
  275. Votre extravagance m'étonne, v.1823 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  276. De dépit contre vous je me sens enflammer : v.1824 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  277. Dione, et ne vous y montrez v.1831 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
  278. Mais pour le nôtre, j'ai grand'peur v.1837 (Acte 3, scène 11, DIONE)
  279. Se serait-il passé quelque chose entre vous ? v.1841 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  280. Entre Procris et moi grande est la différence, v.1856 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  281. Votre mari Philacte, disait-on, v.1862 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  282. Votre douleur, je crois, n'en serait pas plus grande ? v.1871 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  283. Pour quelque autre que vous un tendre mouvement ? v.1877 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  284. Il est d'un aimable entretien. v.1893 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  285. De l'air dont vous parler de Monsieur votre époux, v.1933 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  286. Ou votre ménage entre nous, v.1935 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  287. Mais votre coeur paraît n'être ouvert qu'à la haine, v.1946 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  288. Quelque autre que Philacte aura su vous charmer. v.1948 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  289. Cela pourrait fort bien venir peut-être un jour : v.1955 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  290. Le goût qu'on prend pour l'un par un autre s'efface, v.1957 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  291. Quelque autre le dérange avant qu'il soit en place ; v.1959 (Acte 3, scène 12, DIONE)
  292. À votre époux c'est faire grâce : v.1964 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
  293. Que malencontre avienne v.1976 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
  294. À qui fit naître en moi la curiosité ; v.1977 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
  295. Si mon maître de même est payé de la sienne, v.1978 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
  296. Et rencontre un tendre amant, v.2007 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
  297. Contre leurs propres libertés, v.2027 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
  298. Vous en parlez bien à votre aise, v.2030 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  299. Quand par hasard quelques-unes d'entre elles v.2038 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  300. Car vous savez qu'il en est entre nous v.2045 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  301. Les vôtres doivent lui causer v.2059 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  302. Puisque en faveur de votre flamme v.2062 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  303. Notre ami Mercure a, Madame, v.2063 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
  304. Contre Procris tout doit vous rassurer ; v.2066 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  305. Sans qu'on ose en gloser, restera votre amant. v.2109 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
  306. Qui s'intéresse à servir votre flamme. v.2133 (Acte 4, scène 2, CALLITÉE)
  307. De votre part pourtant j'ai d'abord été faire v.2138 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  308. Elles qui contre moi sans raison déclarées ?... v.2141 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  309. Pour nous retrancher notre encens ; v.2172 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  310. Hé ! Pensez-vous donc que ce soit votre appui ; v.2174 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  311. Ah ! C'est être trop médisant. v.2179 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
  312. Et qu'enfin pour sauver votre honneur combattu, v.2186 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  313. De la part de votre rivale. v.2199 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  314. Quant à Momus, trois ou quatre bouteilles v.2214 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  315. Par mon maître d'hôtel avec soin conservé, v.2216 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  316. Le grand Maître des Dieux en a ri comme un fou : v.2221 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
  317. Pour vous plaire, à votre rivale v.2248 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  318. Comme s'il en était le maître ; v.2250 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  319. Et si je sais me connaître en souhaits, v.2251 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  320. Je crois qu'il voudrait déjà l'être. v.2252 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  321. L'entreprise est hardie, et délicate, et grande ; v.2265 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  322. D'être aimé plus qu'il ne voudrait. v.2267 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  323. Si par hasard mon maître allait savoir de même? v.2282 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
  324. Que ce soit vous, ou quelque autre qui cause, v.2304 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  325. Il faut en être les garants. v.2305 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  326. Je suis votre valet, v.2313 (Acte 4, scène 4, PHILACTE)
  327. Sans être tout au moins du rang des demi-Dieux, v.2342 (Acte 4, scène 6, CALLITÉE)
  328. D'abattre une fierté déjà bien chancelante. v.2348 (Acte 4, scène 6, MERCURE)
  329. Lorsque la raison peut-être m'abandonne, v.2377 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  330. Ces traîtres de maris, ce parjure Céphale, v.2379 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  331. Le double traître ! v.2393 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  332. Autre coquin. v.2393 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  333. Votre époux nous trompait, Dione. v.2408 (Acte 4, scène 8, PROCRIS)
  334. D'être fidèle à qui nous abandonne ? v.2410 (Acte 4, scène 8, DIONE)
  335. C'est être raisonnable en vain. v.2415 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
  336. Heureux amant sans se faire connaître, v.2427 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  337. Et malheureux mari ; peut-être v.2428 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  338. Que l'entretien que nous aurions. v.2448 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  339. Avec plaisir vous apprendrez peut-être v.2453 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  340. Ne me la faites point encore sitôt connaître. v.2456 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  341. Que mon traître m'a fait un outrage terrible. v.2461 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  342. Contre moi de l'ingrat vous prenez la défense ? v.2476 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  343. Qui méprisent d'entrer dans de certains mystères ; v.2481 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  344. Je crèverais plutôt que de l'être davantage. v.2488 (Acte 4, scène 9, DIONE)
  345. Pour moi je ne veux pas être plus éclairci ; v.2494 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
  346. Tout est nouveau pour moi dans votre empire, v.2522 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  347. Mon esprit y pense autrement, v.2523 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  348. C'est un autre air que j'y respire, v.2524 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  349. Sténopé si prudente et si sage autrefois, v.2529 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  350. À tant d'efforts que l'on fait contre moi. v.2536 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  351. Que contre lui se permet ma douleur : v.2559 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  352. Vengez-vous ainsi votre injure ? v.2580 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  353. Peut -être dépend-il de moi v.2599 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  354. De vous mettre au-dessus du sort d'un e mortelle. v.2600 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  355. Ah ! Je ne cesserai jamais d'être constant. v.2606 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  356. Hé ! Puis-je l'être sans savoir v.2618 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  357. Que vous êtres cruel ! Que mon trouble est extrême ! v.2628 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
  358. Procris, sortez de votre erreur ; v.2633 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
  359. Céphale balançait à vous être infidèle, v.2634 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  360. Et s'il n'eût point connu votre perfide coeur, v.2635 (Acte 4, scène 10, C?PHALE)
  361. Mon traître de mari ! v.2641 (Acte 4, scène 10, DIONE)
  362. Connaître à fond le coeur d'une infidèle. v.2655 (Acte 4, scène 11, L'AURORE)
  363. Une autre Nymphe chante. v.2661 (Acte 4, scène 12, UNE NYMPHE)

MADAME ARTUS (1707)

  1. Pour être le valet d'un jeune libertin ! v.5 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Mais que diantre, à vingt-cinq a-t-il besoin de mère ? v.8 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  3. À notre appartement, quel bon vent te conduit ? v.13 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  4. Il n'a pas été nuit ! Tu plaisantes, peut-être. v.15 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  5. Ton maître? v.16 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  6. Oui, mon maître, Dorante ici n'a point couché. v.17 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  7. Hé oui, pour être en droit de nous chercher querelle, v.28 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  8. Mon maître, instruit aussi de ses intentions, v.33 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  9. Contre ses bons desseins prend ses précautions? v.34 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  10. Me voyant rentrer seul, et sans Monsieur son fils, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  11. Longtemps entre elle et moi sont en vains disputées ; v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  12. Enfermés, moi dedans, et mon maître dehors, v.50 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  13. Faute d'avoir soupé, j'en enrage. Mon maître v.51 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  14. Vient et sonne, au Portier parle par sa fenêtre ; v.52 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  15. Mon maître à découcher sans chagrin se résout ; v.54 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  16. Sans prévoir contre lui ce qu'on prépare ici, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
  17. Hé ! Contre lui, dis-moi, que veux-tu qu'on prépare ? v.59 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  18. Pour lui, bien autre chose occupe ma cervelle. v.76 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  19. Qui depuis quelques mois, de son esprit maîtresse ; v.79 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  20. Ma maîtresse de même ; v.87 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  21. Et d'ailleurs riche assez pour être bien pourvue ; v.91 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  22. Au point de n'en pouvoir être dépaysé. v.102 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  23. Voici ton maître. v.105 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
  24. Votre robe de chambre, elle est là toute prête : v.107 (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  25. Ma mère a reçu des lettres de Bretagne. v.116 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  26. Autant vaut être bien battus que mal battus. v.122 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  27. Et remettre au hasard toute sa confiance. v.124 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  28. Notre bourse, v.128 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  29. La Terre un jour doit être à vous ; et l'action v.145 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  30. Oui, mièvreté d'un fils lassé d'être en tutelle. v.148 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  31. Pour n'être pas en tout tout à fait condamnable, v.155 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  32. Je sépare deux coeurs l'un et l'autre charmés : v.157 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  33. Pour ne pas irriter contre elle ma famille, v.160 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  34. Notre hymen quelque temps aurait été secret ; v.161 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  35. Et peut-être est-il bon que de vos beaux exploits, v.169 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  36. Que dira-t-on ? Un fils plaider contre sa mère ! v.188 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
  37. Vous avez pour conseil vous et votre valet. v.201 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  38. Car tout autre conseil, que vous eussiez pu prendre, v.203 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  39. Oui, je vous aurais pu passer toute autre affaire ; v.207 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  40. Mais oser dégrader le bien de votre mère, v.208 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  41. Votre dérangement est par là trop visible, v.211 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  42. Aigrirait contre vous Madame votre mère, v.215 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  43. C'est être bien méchant d'en user de la sorte. v.220 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  44. Et la vue autrefois de toutes parts grimpante, v.247 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  45. Ils ont tort l'un et l'autre. v.268 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  46. Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  47. Qu'elle entretient céans la mésintelligence. v.272 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  48. Je voudrais le pouvoir rayer de votre histoire. v.275 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  49. J'ai contre ses soupçons rassuré votre mère ; v.279 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  50. Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
  51. Moi qui suis simplement votre oncle et votre ami, v.289 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  52. Avec qui votre coeur ne s'ouvre qu'à demi, v.290 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  53. J'aurais tort de vouloir entrer dans ce mystère. v.291 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  54. À votre objet charmant songez à renoncer ; v.322 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  55. Il faut que dans trois jours votre hymen soit conclu. v.326 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  56. Je ne vous puis pas bien ici dire, entre nous, v.329 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  57. Quel parti votre mère aura choisi pour vous ; v.330 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  58. Chez votre soeur je vais dans le moment, v.333 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
  59. Votre mère vous offre un parti de sa main ; v.337 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  60. Bénissez comme moi, votre heureuse planète, v.339 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
  61. Entre tes mains, Merlin, je mets ma destinée. v.347 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
  62. Notre oncle? v.354 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  63. Il n'est pas traître : il nous l'avait bien dit, v.354 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  64. Aux chagrins qu'on nous donne il faut mettre une fin. v.358 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  65. Sa volonté doit être une règle suprême : v.364 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  66. Je ne condamne point, ma soeur, votre pensée. v.371 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  67. J'entre dans vos raisons. Je sais que vous aimez ; v.373 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  68. Lui-même à d'autres noeuds il vient vous disposer : v.378 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  69. Notre oncle est un bon sot, qui fait l'homme important. v.390 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  70. Elle est fausse, avec elle il le faut être aussi. v.398 (Acte 2, scène 2, FINETTE)
  71. Être fausse, Finette ! Et comment nous y prendre ? v.399 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  72. C'est une illustre, au moins. v.401 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  73. Voyons quelle mesure entre nous on peut prendre. v.407 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  74. Des rats contre le chat est ici le complot ? v.417 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  75. Et vous ? Ah ! Si j'étais, Monsieur, à votre place, v.424 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
  76. Mais que veux-tu que j'entreprenne, moi ? v.425 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  77. Officieux, ardent, et zélé pour mon maître? v.427 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  78. Peut-être. v.429 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  79. J'aime Éraste ; son père était ami du nôtre ; v.451 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  80. Vous me l'avez choisi, je n'en aurai point d'autre ; v.452 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  81. Si le nôtre se fait de l'aveu de ma mère, v.455 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  82. C'est tout ce que je puis, mon frère, vous promettre, v.459 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  83. Et tout ce que ma flamme à mon coeur peut permettre. v.460 (Acte 2, scène 2, C?LIDE)
  84. Et votre esprit, de rien vraiment est occupé ; v.466 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
  85. Je croyais vous trouver dans votre appartement, v.470 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  86. Bonjour, mon cher ami ; la rencontre charmante ! v.472 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  87. En vous trouvant tous quatre assemblés, je souhaite v.476 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  88. J'avais, vous le savez, celui de votre frère. v.484 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  89. Feu Monsieur votre père était ami du mien, v.485 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  90. C'est cela peut-être qui la choque. v.488 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  91. Oui, ma mère à ma soeur propose un autre époux, v.489 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  92. C'est bien autre chose. v.496 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  93. Croire seul les connaître, était un attentat : v.502 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  94. Ils ont percé la nuit de votre solitude. v.503 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  95. Que vous avez raison tous deux ! Mais dans votre âme v.508 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  96. Contre mon attente, v.512 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  97. J'ai votre foi, v.513 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  98. En amour avec lui, nous aurions notre reste. v.520 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  99. Ce marché-là n'est pas bien prêt d'être conclu ! v.529 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  100. À quel point votre mère est dupe là-dessus ! v.534 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  101. Nous pourrons quelque jour la détromper, peut-être. v.535 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  102. Plût au Ciel, comme moi, qu'elle pût la connaître, v.536 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  103. Je sais bien qu'autrefois on l'appelait Marton ; v.542 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  104. Pour environ, je crois, quatre ou cinq mille francs ; v.549 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
  105. Depuis quatre ou cinq ans, je la perdis de vue. v.567 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  106. Ce que je vous dis là, ni ce qu'elle peut-être. v.571 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
  107. Ah ! Sur votre récit nous devions la connaître. v.572 (Acte 2, scène 3, MERLIN)
  108. Devrait seul détromper Madame votre mère, v.580 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  109. Mais outre que de nous il paraîtrait suspect, v.581 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  110. On vient c'est votre mère. Adieu, dans un moment v.585 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  111. Je vous rejoindrai tous dans votre appartement. v.586 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
  112. Qui pour être payés, font un peu les méchants. v.590 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  113. Passe pour votre fils : mais pour Mademoiselle, v.595 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  114. Dont le sage entretien instruit, enlève, enchante. v.603 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  115. Et contre elle en secret murmure sans raison. v.605 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  116. Comme Monsieur mon fils contre nous révoltée, v.607 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  117. Enfin Madame Artus, qui n'a point d'autre objet v.613 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  118. De votre part, Madame, il est venu lui dire ; v.620 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  119. Et près d'elle je crois n'être que pour cela. v.629 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  120. Qu'ils avaient même entre eux des entretiens secrets. v.638 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  121. Des entretiens secrets ? C'est une médisance ; v.639 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  122. Votre fille à vos lois sera bientôt rangée : v.648 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  123. L'autre de même en tout me consulte et me suit. v.654 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
  124. Mais pour faire entre nous le bonheur de ma vie, v.675 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
  125. Madame Artus voulait t'entretenir chez toi ! v.697 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  126. Nul. Je l'ai vue ici quelquefois, sans paraître v.699 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  127. Me ressouvenir d'elle pour la connaître ; v.700 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  128. Je ne fasse peut-être à Madame ta mère v.703 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  129. Lui mettre aux yeux le sort des gens de son espèce, v.711 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  130. Je suis si fort outré d'être encore en tutelle? v.720 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  131. Et la combattre même avec ses propres armes, v.724 (Acte 3, scène 1, ÉRASTE)
  132. J'en réponds, et tout autre à coup sûr ne vaut rien. v.726 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  133. À votre oncle ta soeur écrit dans le moment, v.729 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  134. Il n'en aura rien dit encore à votre mère ; v.732 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  135. Et peut-être bientôt seras-tu moins à plaindre. v.736 (Acte 3, scène 1, ?RASTE)
  136. Madame votre mère? v.739 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  137. Voici notre mère. v.760 (Acte 3, scène 2, MERLIN)
  138. Je trouble ici votre entretien, peut-être ; v.763 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  139. L'embarras que je vois me le fait trop connaître, v.764 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  140. Quelque doux entre amis que fût cet entretien, v.765 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  141. Votre oncle vous a dû prévenir ce matin, v.769 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  142. J'espère être de vous contente dans la suite, v.771 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  143. Votre oncle est comme moi, de vos meilleurs amis, v.773 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  144. Mais j'exige surtout de votre complaisance ; v.779 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
  145. En connaître et le prix, et la main qui le fait. v.790 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  146. À n'en pas être ingrats nous invite et nous presse. v.796 (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  147. Ce bruit de votre hymen le surprend et l'assomme. v.807 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  148. Et mettre à la raison cet enfant révolté. v.810 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  149. Qui par certains conseils peut-être soutenues, v.812 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  150. Pourraient mettre chez vous de la division, v.813 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  151. Et ne veux point entrer là-dedans. v.818 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  152. Entrez-y, v.818 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  153. Et n'en parlez que lorsque vous le connaîtrez. v.834 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
  154. Non, mon zèle pour vous se ferait moins paraître, v.835 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
  155. Et j'en dirai du bien sans le vouloir connaître. v.836 (Acte 3, scène 4, ?RASTE)
  156. Mais en tout cas, de peur d'être mal obéie, v.868 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  157. S'il la voit, votre mieux lui paraîtra le pis. v.870 (Acte 3, scène 6, FINETTE)
  158. Votre père ? v.884 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  159. Et votre famille est? v.886 (Acte 3, scène 7, MADAME ARGANTE)
  160. Et qui se voit forcé d'être toujours en ville, v.896 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  161. Qui de mauvais propos quelquefois s'entretiennent, v.900 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  162. Je reviendrai bientôt, et verrai votre ouvrage. v.919 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
  163. Le veuvage à trente ans est un terrible ennui, v.941 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  164. Et contre mes enfants il me faut de l'appui, v.942 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  165. Sans doute. Renoncer à trente ans ! Le moyen ! v.945 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  166. Mais entrevoyez-vous qu'il ait de bonne foi, v.949 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  167. Cela ne peut rouler qu'entre vous et Célide, v.952 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  168. Votre fille est aimable, elle a quelques appas ; v.953 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  169. Cette sincérité doit régner entre nous, v.957 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  170. Votre fille est moins belle et moins jeune que vous. v.958 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
  171. Votre sincérité me plaît si fort, ma bonne : v.960 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  172. Ma Bonne, allons, rendons votre ouvrage parfait ; v.970 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  173. Tout ce que j'appréhende, est qu'Éraste peut-être? v.975 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  174. Ma Bonne, de son coeur s'il n'était plus le maître ? v.976 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  175. Je veux que l'on m'aime autrement. v.990 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
  176. Il dit qu'on vous attend chez votre Procureur, v.994 (Acte 3, scène 10, FINETTE)
  177. Ne puis-je point, avant que l'entreprise éclose, v.1003 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
  178. À quel autre que vous puis-je mieux m'adresser ! v.1018 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  179. Madame, apparemment, Dorante est votre frère ? v.1019 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  180. C'est cette jeune enfant que votre frère adore. v.1023 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  181. Madame Artus, si fort contre vous déchaînée, v.1027 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  182. Qui nous faisait venir l'un et l'autre à Paris ; v.1033 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  183. Qu'elle gouverne en tout Madame votre mère, v.1052 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  184. Quel dessein a votre oncle, et quelle est votre attente ? v.1059 (Acte 3, scène 13, CÉLIDE)
  185. De remettre mon sort dans les mains de Dorante, v.1060 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
  186. Oh ! Vous n'en mourrez point, j'en juge à votre mine. v.1063 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
  187. Avec Monsieur votre oncle Éraste est à présent, v.1085 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  188. Ou tâche à le paraître. v.1095 (Acte 4, scène 1, MERLIN)
  189. Et moi seul je ne puis venir à bout de l'être ; v.1096 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  190. Dessein depuis longtemps entre elles concerté, v.1101 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  191. Et, que sait-on, déjà peut-être exécuté. v.1102 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  192. Non, battre la campagne, v.1116 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
  193. Et la vôtre à son tour se met en évidence. v.1120 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  194. Hé bien, soit, faisons grâce aux actions des autres, v.1123 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
  195. Et méritons par là qu'on fasse grâce aux nôtres. v.1124 (Acte 4, scène 2, C?LIDE)
  196. Ce qui doit nous toucher, c'est le vôtre, le mien. v.1126 (Acte 4, scène 2, C?LIDE)
  197. Je verrai sans chagrin qu'un jeune fat, un rustre, v.1127 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  198. Peut-être de mon bien jouisse, et qu'il m'en frustre ! v.1128 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  199. On me vient de promettre sa foi. v.1133 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  200. Et je crois qu'entre nous, il en faut rire aussi. v.1137 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
  201. Pour avoir votre aveu nous nous rendons ici. v.1138 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  202. Cet entretien me lasse, et devient ennuyeux. v.1145 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  203. Mais d'Éraste, il est vrai, votre mère est éprise, v.1160 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  204. Cela marque entre vous certaine sympathie, v.1163 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  205. Le bizarre dessein qu'a formé votre mère, v.1171 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  206. Contre ses sentiments s'il nous fallait combattre, v.1175 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  207. Soit, vous, Dorante, Éraste, et moi, nous serons quatre. v.1176 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
  208. Vous savez ce que fait pour elle votre mère. v.1183 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  209. Votre mère, en passant, m'a lâché quelques mots, v.1189 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  210. Qui m'ont fait entrevoir que pour ce mariage, v.1191 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  211. Et j'ai demeuré peu sans en être éclairci ; v.1194 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  212. Me parle du dessein qu'a pour moi votre mère ; v.1196 (Acte 4, scène 3, ?RASTE)
  213. J'ai contre elle dans l'âme une indignation, v.1201 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  214. Mais quels sont ses desseins ? Qu'en pouvez-vous connaîtrez. v.1203 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
  215. De fourber votre mère, et nous-mêmes, peut-être, v.1204 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  216. Elle a de notre amour entière connaissance. v.1208 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  217. Amuser quelque temps Madame votre mère ; v.1220 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  218. Entre les mains d'un des adroits Notaires, v.1227 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
  219. J'ai cru devoir, étant votre humble serviteur, v.1250 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  220. On veut être payé sans délai. v.1252 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  221. Que par votre moyen trouver un gros argent ; v.1254 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  222. Et s'il faut qu'une fois votre secours me manque, v.1255 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  223. Dont en votre faveur je pourrai disposer. v.1261 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  224. De tous vos billets voulez-vous être quitte ? v.1280 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  225. Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  226. Elle tremblait d'abord à vous en faire part : v.1305 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
  227. Où diantre tout ceci pourra-t-il nous mener ? v.1314 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  228. Dans votre appartement je m'en vais vous attendre. v.1320 (Acte 4, scène 6, MONSIEUR LUDET)
  229. J'entrevois-là pour moi quelque sot entretien : v.1321 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
  230. Peut-être à m'en prier trouvez-vous quelque honte, v.1331 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  231. Madame votre mère est prête à rendre compte ; v.1332 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  232. Seront, quand vous voudrez, entre vos mains remis. v.1334 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  233. Votre coeur est un coeur tout à fait généreux, v.1341 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  234. Monsieur, le vôtre au mien ne rend pas bien justice, v.1344 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  235. Et votre vertu fait tant d'éclat dans le monde? v.1348 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  236. On y travaillerait vainement entre nous ; v.1353 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  237. Telle de notre sexe est l'erreur sans seconde, v.1363 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  238. Fasse tous nos plaisirs, tout notre attachement, v.1374 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  239. Madame votre mère a cet objet en vue, v.1375 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  240. Ce doit être sans doute une même journée, v.1387 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  241. Oui, c'est notre dessein. v.1389 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  242. À votre âge ? v.1390 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  243. Moi ? J'ai trente-cinq ans, au plus, v.1390 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  244. Ma foi, si vous voulez, vous n'en avez pas trente ; v.1392 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  245. Mais sans vouloir entrer dans le détail des ans, v.1393 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  246. Avez-vous pour objet votre établissement ? v.1398 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  247. Par mes conseils votre mère s'apprête v.1399 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  248. À vous mettre aujourd'hui tout son bien sur la tête, v.1400 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  249. Sans être trop habile, en cela je conçois v.1402 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  250. Prenez votre parti, Dorante ; je vous aime, v.1411 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  251. Assurons-nous tous deux celui de votre mère ; v.1415 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  252. Que l'hymen aujourd'hui m'assure votre foi. v.1418 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
  253. Et même mon ami ; comme de votre coeur, v.1422 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  254. Nous en userons bien l'un et l'autre avec eux, v.1426 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  255. Mais notre hymen est donc par elle autorisé ? v.1429 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  256. Sur votre habileté Dorante se repose, v.1435 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
  257. Nos affaires, Merlin, vont être dans leur crise, v.1443 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  258. Puisque Madame Artus de ton maître est éprise, v.1444 (Acte 5, scène 1, FINETTE)
  259. À ta jeune maîtresse elles ont destiné ? v.1450 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  260. Mon maître est pour le sien entêté diablement ; v.1457 (Acte 5, scène 1, MERLIN)
  261. Votre oncle à cet hymen feint de donner les mains : v.1481 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  262. Il est cruel : d'accord, j'entre dans votre peine, v.1487 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
  263. Mais, que diantre, pourquoi ne pas aller moi-même, v.1500 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  264. Lorsque de tout mon sort il faut être éclairci ? v.1501 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  265. Si d'un autre jamais vous me voyez l'époux. v.1518 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  266. Jurez d'être le mien. v.1520 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  267. Votre oncle? On ne m'avait jamais parlé de lui, v.1521 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  268. Et prenez pour un temps l'un de l'autre congé. v.1534 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  269. Et qu'avec votre amant vous y soyez surprise ; v.1536 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  270. Aux projets que l'on fait pourraient être contraires, v.1540 (Acte 5, scène 4, FINETTE)
  271. Mais vous ? D'où vient qu'elle a des droits sur votre coeur ? v.1545 (Acte 5, scène 4, MASSINE)
  272. Mon oncle, vous voyez en elle votre nièce. v.1552 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
  273. Qu'à votre oncle, qu'au mien je serai redevable. v.1572 (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  274. J'aurais dû voir Madame votre mère. v.1575 (Acte 5, scène 7, ÉRASTE)
  275. Me va de tout ceci mettre l'incertitude ? v.1580 (Acte 5, scène 8, MASSINE)
  276. Et la félicitons des feux de votre frère. v.1596 (Acte 5, scène 9, DAMIS)
  277. Vous pensiez en ce lieu rencontrer un amant, v.1598 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
  278. Et de votre heureux sort fiez-vous sur ma foi. v.1618 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  279. Voici celui qui doit faire notre bonheur. v.1621 (Acte 5, scène 10, MADAME ARTUS)
  280. Avez-vous bien en tout suivi notre projet ? v.1626 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  281. Les voici l'un et l'autre ; v.1627 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  282. Mais le plus avancé, Madame, c'est le vôtre. v.1628 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  283. Pas assez pour le laisser le maître. v.1639 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  284. En sentiments de coeur si je me sais connaître? v.1640 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  285. Pour l'autre, il est dressé selon la vôtre. v.1646 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  286. Qu'aurai-je, moi ? Chacun doit être satisfait. v.1661 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
  287. Avec quelque dessein j'ai pris votre filliole ; v.1663 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  288. Monsieur Damis, notre oncle, est maître d'un gros bien. v.1666 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  289. Je le ferai pour lors de plein droit, en maîtresse ; v.1676 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
  290. Qui vous rend de vos biens le maître absolument. v.1682 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
  291. Un autre objet m'occupe, et cause dans mon âme v.1684 (Acte 5, scène 12, DORANTE)
  292. C'en est fait, tout va bien, notre affaire est conclue, v.1696 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR LUDET)
  293. Votre mère a signé, nous avons pièce en main. v.1697 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR LUDET)
  294. Pour gagner votre estime avec votre amitié, v.1706 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)
  295. Et ce que nous allons être l'une à l'autre, v.1707 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)
  296. Fera toujours céder mon intérêt au vôtre. v.1708 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)
  297. Devons-nous donc avoir des secrets entre nous ? v.1710 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  298. Et quand vous mariez Éraste à votre fille, v.1711 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  299. Par votre ordre tantôt je leur fais des avances, v.1715 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  300. Du vôtre ? Hé fi, ma soeur ! v.1723 (Acte 5, scène 15, DAMIS)
  301. Qu'Éraste par contrat se trouve être l'époux. v.1730 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  302. Du tout qu'elle vous fait, doivent être le prix. v.1734 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
  303. Mais sur votre dessein, de grâce, ouvrez les yeux, v.1737 (Acte 5, scène 15, MADAME ARTUS)
  304. Ce nom seul met un frein à votre pétulance ! v.1743 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  305. Pardonnez-moi d'oser ici parler en maître ; v.1747 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  306. C'était pour l'en chasser que j'aspirais à l'être. v.1748 (Acte 5, scène 15, DORANTE)
  307. Avec quoi votre aveu, mon amour, tout m'engage, v.1755 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
  308. Ils étaient l'un et l'autre engagés par promesse, v.1759 (Acte 5, scène 16, MONSIEUR LUDET)
  309. Ah ! Demeurez toujours la maîtresse, Madame, v.1764 (Acte 5, scène 16, DORANTE)
  310. Hé bien, pour m'obéir, soyez tous quatre heureux. v.1766 (Acte 5, scène 16, MADAME ARGANTE)

LE MARI RETROUVÉ (1698)

  1. Tant que vous n'avez été que libertin, vous avez vécu le plus heureux du monde : pourquoi diantre changer des manières dont vous vous êtes si bien trouvé ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  2. Cette aventure-là fera du bruit, Monsieur, et ce sera un des beaux chapitres du roman de votre vie. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  3. C'est-à-dire que vous voilà déterminé à ne vous point marier ; car apparemment, vous ne voulez pas faire la petite Meunière autre chose qu'une maîtresse ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  4. Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  5. Oui, Monsieur, Madame Julienne la Meunière est comme vous savez, la tante de votre charmante Colette. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  6. Hé bien, Monsieur, je trouve dans la personne de la tante tout ce que vous trouvez dans celle de la nièce : et comme je ne m'oppose point à votre satisfaction, vous ne voudrez pas mettre obstacle à ma petite fortune, peut-être ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  7. Que diantre serait-il devenu ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  8. Vos affaires sont en bonnes mains ; c'est une maîtresse femme. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
  9. Votre sarvante, Monsieu Clitandre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  10. Si ceux de votre charmante nièce m'étaient aussi favorables... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  11. Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  12. Pour cela, oui, j'ai toujours voulu être la maîtresse. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  13. Du depuis que je sommes mariés, il a voulu faire le maître ; oh dame, je nous sommes trouvés deux, le nous sommes querellés, je nous sommes battus ; aussi ça fait que je ne nous aimons guères. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  14. À la parfin, je lui ai fait désarter la maison : et de cette magnière-là, je suis demeurée la maîtresse, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  15. Sarvez-vous de l'occasion : vous aimez Colette, alle est gentille, alle a de bon bian ; j'ons vingt mille francs à elle, ça est bon à prendre ; je vous la veux bailler, parce que Julian la voulait bailler à un autre. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  16. Si par aventure je n'avais plus personne qui m'obstinît, je changerais d'avis, peut-être, et vous en enrageriais, je gage. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
  17. J'adore votre aimable nièce, je fais tout mon bonheur de la posséder ; disposez-la seulement à ce mariage, nous en ferons, quand il vous plaira, la cérémonie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  18. Et moi, je vais avertir ma famille de la résolution que j'ai prise, les inviter à venir prendre part à mon bonheur, et je me rends ensuite auprès de votre charmante nièce, pour ne la quitter de ma vie. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
  19. Non, vraiment, et voilà votre moulin illustré, Madame Julienne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  20. Vous ne seriez pas fâchée d'être veuve, Madame Julienne ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  21. Hé voirement, ce serait pour être mieux, que je voudrais en prendre un autre. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  22. Parbleu, c'est à moi qu'elle en veut, je l'avais bien prévu, je serai l'oncle de mon maître. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  23. Et quel heureux mortel, Madame Julienne, serait l'antidote de votre veuvage ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  24. Oh, c'est moi, sans contredit. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
  25. Vous n'êtes pas d'une corpulence à devenir meunier, le moulin dépérirait entre vos mains. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  26. Je sis bian votre sarvante, je ne veux pas quitter la profession. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
  27. Votre valet, Madame Agathe : fort à votre service. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  28. Oui vraiment, il ne s'embarrasse pas de ça, et il faut y mettre empêchement, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  29. Je sais bien qu'ils ne s'aiment guères : mais ça ne fait rien ; une femme a beau ne se pas soucier de son mari, elle aime toujours bien mieux qu'il soit mort, que non pas qu'il en épouse d'autres. (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
  30. Et je n'en ferai confidence qu'à trois ou quatre de mes amis, moi. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  31. Oui, oui, vous avez raison, un secret est bien entre vos mains, Madame Agathe. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
  32. Voilà un incident qui change la situation de nos affaires ; il faut en faire part à mon maître. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
  33. Je n'ai que faire de me presser de retenir les ménétriers jusqu'à nouvel ordre ; les fiançailles et le festin pourront bien être retardés, et Madame Julienne ne dansera pas de si bon coeur qu'elle croyait, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, L?PINE)
  34. Palsanguenne, il faut jouer de notre reste : allons, bonne meine et mauvais jeu. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  35. Quand on n'est pas bian d'un côté, il n'y a pas de mal à se torner de l'autre. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  36. Votre valet, Monsieur de Lépeine. (Acte 1, scène 7, JULIEN)
  37. Hé, d'où diantre venez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  38. Vous êtes prévenu contre le sexe, Monsieur Julien : j'ai pourtant ouï dire qu'à Nemours il y avait d'assez bonne pâte de filles, et qui promettaient... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  39. Promettez-moi donc de ne vous plus opposer au mariage de mon maître avec votre nièce, et je vous promets, moi, de vous garder le secret. (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
  40. Vous savez mieux que parsonne, ma commère, toutes les pièces que ce libartin-là m'a faites, et si pourtant l'autre jour, quand on nous vint dire qu'il était défunt, queule inquiétude est-ce que ça me donnait ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  41. Oh, ne t'avises pas d'y mettre le pied, je ne veux pas que tu en approches. (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  42. Le Meunier ne sera pas le maître dans le moulin, sur mon honneur. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
  43. Ah, le bon traître ! (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
  44. Êtes-vous bien content de votre nouveau ménage, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  45. Qu'est-ce que vous voulez dire avec votre nouviau ménage ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
  46. Oui, par votre cou, mon compère Julien. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
  47. Oui, à moins que votre femme n'eût pour ami quelque Juge qui eût l'adresse de donner un tour à l'affaire, et de vous faire pendre à sa considération. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  48. Alle voudrait être défaite de moi, je voudrais être débarrassé d'elle ; qu'alle me passe veuf, je la passerai veuve. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  49. Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  50. Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  51. Quel est votre dessein ? (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
  52. Tatigué, je n'en dirai mot de stila, en arrivera ce qui pourra, je varrons lequel ce sera de nous deux qui aura plutôt l'esprit de faire pendre l'autre. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  53. Votre valet, Monsieu de Lépeine, jusqu'au revoir. (Acte 1, scène 9, JULIEN)
  54. Ah, ventrebleu ! (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  55. Hé bian, revenez-y, ce sont vos affaires, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  56. Vous ferez sagement ; et pour vous faire voir qu'on ne vous craint guères, c'est que je veux bien vous avertir que mon maître épouse aujourd'hui Colette ; entendez-vous ? (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  57. Mais morgué, que votre maître ne fasse pas cette sottise-là, il s'en repentirait. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
  58. Parbleu, je le voudrais de tout mon coeur, mon maître n'aurait que ce qu'il mérite. (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
  59. Votre servante, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  60. N'en veut bailler du croc en jambe à l'amour que j'avons l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  61. Nous avons de l'amour l'un pour l'autre ? (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  62. Hé pargué, je sens bian le mien, parsonne n'a que faire de me le dire ; et pour ce qui est du vôtre, il m'est avis que du depis quatre ans vous m'en avez baillé tant de signifiance... (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  63. Tenez, Monsieu de Lépeine, alle faisait cent fois plus de caresse aux francs moigneaux que je lui dénichais, qu'à tous les marles que lui baillaient les autres. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
  64. Il y a quelque chose à dire à cela, vous avez raison : mais il n'y a pas de quoi rebuter mon maître, et ces bagatelles-là ne l'empêcheront pas de conclure le mariage. (Acte 1, scène 11, LÉPINE)
  65. Où est votre maître, Monsieur de Lépine. (Acte 1, scène 11, COLETTE)
  66. Être déjà traîtresses, à cet âge-là ! (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
  67. Colette va être mariée avec un Monsieur, sais-tu bien cela ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  68. Ne seriait-ce point vous qui auriais baillé conseil à notre maîtresse de me jouer ce tour-là ? (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  69. Pour m'avoir peut-être ; car vous êtes folle de moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  70. Qui te préfère un autre amoureux ? (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
  71. Drès que je serons mariés, alle en mitonnerait peut-être queuqu'autre pour être veuve de moi. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  72. Tatigué, je lui en veux plus qu'à une autre à stelle-là, c'est elle qui fait le mariage de Colette. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  73. J'en serais plus qu'à demi consolé si alle épousait queuque autre que cet Houberiau, et que je trouvisse la magnière de me venger de Madame Julianne. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
  74. Monsieur le Bailli, je suis bien votre servante. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  75. Votre valet, Madame Agathe. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  76. On ne parle d'autre chose dans tout le Village. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  77. En savez-vous quelque particularité, et ne pourriez-vous point servir de témoins dans tout ceci, vous autres ? (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  78. Oh, point du tout, c'est le véritable, elle l'a reçu comme un vrai mari, je l'ai aidée à le battre, moi, Monsieur le Bailli, puisqu'il faut vous le dire. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
  79. Je vous le disais bian, Madame Agathe, c'est un bian honnête homme, un bian habile homme que notre Monsieu le Bailli. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  80. Oui, vous : votre témoignage sera d'un grand poids dans cette affaire-ci. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  81. Ce que vous savez, on ne vous demande pas autre chose. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  82. Et moi itou ; mais aidez-nous à la dire, Monsieu le Bailli ; car ce que je savons nous, vous qui savez tout, vous le savez peut-être mieux que nous, par aventure. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
  83. Je les ferai arrêter sur votre déposition, et je vais tout de ce pas chercher le Greffier pour la venir recevoir. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
  84. Ma commère, Julian est redécampé, je ly avons fait peur ; et vela nos parents et nos amis qui s'en allont venir aux fiançailles ; je feront notre noce tout à gogo, sans rabat joie. (Acte 1, scène 10, JULIENNE)
  85. Dame acoutez, si ce sti-là est fou, Monsieur le Bailli n'est pas trop sage ; ils disont comme ça tous deux, que vous avez fait noyer votre mari. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
  86. Ç'est vrai, je l'ai vu, mais le Bailli dit que non, et Charlot dit de même, et comme ils sont deux contre un, je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
  87. Morgué, ça n'est point, c'est votre Monsieur Clitandre que vous velez dire. (Acte 1, scène 18, CHARLOT)
  88. Voilà des Violons que je vous amenais, Monsieur : mais il faudra les renvoyer, je pense, et monsieur le Bailli nous prépare d'autres occupations, à ce que je viens d'apprendre. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  89. Non, Monsieur, je sais seulement qu'il prétend que nous ayons noyé le Meunier ; et que sur la déposition de ce maroufle, on a décrété contre vous et moi. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
  90. Décrété contre nous ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
  91. Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  92. Il n'a qu'à se montrer, où est-il ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
  93. Avancez, Monsieur le Bailli, avancez ; mais que vos recors se tiennent écartés, surtout : car je donnerai de l'épée dans le ventre, au premier qui hasardera de s'approcher. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  94. Il n'y a ni l'un ni l'autre : mais il pourrait arriver, si vous vous mettez en devoir... (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
  95. Morgué, si je sis noyé, c'est vous qu'il faut pendre : car c'est de votre façon, puisqu'il faut tout dire. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
  96. Mais parle donc, hé, femme, est-ce que tu maries comme ça notre nièce, sans que j'en sache rian ? (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  97. N'est-ce pas être raisonnables. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  98. Avec les fiançailles de Colette, j'allons faire notre remariage. (Acte 1, scène 24, JULIEN)
  99. Pargué, c'est être bian malin, v.18 (Acte 1, scène 25, CHARLOT)

LE TUTEUR (1694)

  1. Si c'était queuque bon contrat, queuque bonne lettre de change, que fait-on ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. La forteune viant parfois en dormant ; alle m'en veut peut-être ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Je ne m'en souviendrais peut-être pas moi-même. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  4. Accoutez, je sommes pour être mariés ensemble ; car Monsieur Bertrand notre maître dit qu'il le veut, je le veux bian itou. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  5. Quand vous ne le voudriais pas, vous, je sommes deux contre un, à la pluralité des voix je serons mari et femme, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  6. J'aime à être riche, moi ; il m'est avis que ça est bian commode, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  7. Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  8. Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. Je suivrai de près le valet de chambre qui vous porte ma lettre : tâchez de plaire, puisque vous l'avez entrepris, et comptez qu'on n'épargnera rien pour vous rendre heureux. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Vous en ferez votre profit, je vous le baille. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Une lettre du Chevalier d'artimon, qui ne s'adresse point à sa nièce ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  12. Quelle autre correspondance peut-il avoir en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  13. Cela se pourrait bien, connaissez-vous l'écriture de votre oncle ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  14. Sans doute, cette lettre est de lui, donne. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  15. C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Vous n'en avez que trop, peut-être, et je ne sais pas même s'il n'y en a point ici quelqu'un incognito, qui attend une occasion favorable pour se déclarer. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  17. Ce Peintre, et ce Jardinier qui sont ici depuis quinze jours ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  18. Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  19. Mais enfin ce qui se trouve à Paris, se trouve en province, il y a des épouseurs par tout pays ; et si par hasard le Peintre était ce que je m'imagine je répondrais bien, moi, de faire passer vos chagrins avant qu'il fût peu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  20. Hé, mort de ma vie, votre Tuteur ne fait que ce qu'il veut : ne savez-vous pas ce qu'il vous faut ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  21. Et avec ces beaux sentiments-là, vous mourrez vieille fille, cela est cruel : Monsieur Bernard, pour ne point rendre compte de votre bien, écartera tous les prétendants ; car enfin il n'a point eu jusqu'ici de bonnes raisons pour rebuter ceux qui vous ont demandée. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  22. Hé, mort de ma vie, si pour être de robe il fallait absolument être habile homme, la plupart des Charges seraient à vendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  23. Tu me fais entrevoir des choses? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  24. Je vous fais entrevoir juste. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  25. Je ne le connais pas non plus que vous, et cependant je m'intéressais pour lui, parce que Madame sa mère est si bonne personne, outre qu'il est presque toujours à la Cour ; et l'air de ce pays-là nous conviendrait assez, à ce qu'il me semble. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  26. Vous êtes jeune, belle et riche, il est votre Tuteur, il vous refuse à tout le monde, il vous garde pour lui, peut-être. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  27. Si je croyais qu'il eût cette pensée, il n'y a rien au monde que je ne fusse capable de faire plutôt que d'être exposée? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  28. Quelque jeune homme, peut-être ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  29. Elle serait bian lotie : aujourd'hui Madame, et demain rian peut-être. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  30. Hé, de par tous les diantres, achève donc de la dire ta bonne nouvelle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  31. Oh, c'est vous que je cherche, Angélique : j'allais monter à votre appartement, et je suis bien aise de vous rencontrer ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  32. Oh, cette fois-ci ne sera pas comme les autres, et de la manière dont Monsieur parle, je vois bien qu'il a de bonnes intentions. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  33. J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  34. Hé, allez, allez, en fait de mariage les honnêtes filles ont toujours plus d'impatience que les autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  35. Ses intérêts sont bien entre vos mains. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  36. Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  37. On veut vous enlever l'une et l'autre. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
  38. Au remède, Monsieur, vite, au remède, on ne peut trop se hâter de mettre l'honneur des filles à couvert des mauvaises intentions des hommes. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  39. Il ne faut pas que cela vous étonne, Monsieur, elle est si fort outrée des mauvais desseins que l'on fait contre elle, que le moins qu'elle puisse faire, c'est de s'évanouir ; je crois que j'en mourrais, moi, si j'étais à sa place. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  40. Nous y mettrons un contrordre, nous autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  41. Mon bon sens et moi, je sommes à votre sarvice. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  42. Voyez-vous ; alle serait bien aise d'être mariée, mais alle est fâchée que ce soit avec vous. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  43. Elle n'en épousera pourtant point d'autre. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  44. Ne vous ai-je pas dit que votre Jardinier va tous les soirs au bout de la Saussaie ; qu'a-t-il affaire là ce Jardinier ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  45. Il y était il n'y a pas une bonne heure : le Jardinier et ly se promenont, ils parlont, ils gesticulont, ils se tourmantont, et puis ils se séparont : le Monsieur à cheval galope d'un côté, et le Jardinier trotte de l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  46. Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  47. Et le Peintre, sur quoi le soupçonnes-tu d'être de la partie ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  48. Sur ce que le Jardinier et ly sont bons amis ; puisqu'ils s'aimont tant, il ne valont pas mieux l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  49. Cela pourrait être ; il faut que j'approfondisse cette affaire. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  50. Je sommes cheux vous, j'y avons deux filles, vous aimez l'une, vous voulez que j'aime l'autre, je le veux bian, moi, pour vous faire plaisir, tout coup vaille. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  51. Accoutez, mettons tout le monde dehors, et ne demeurons que nous quatre, je ne serons jaloux de parsonne, et je varrons beau jeu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
  52. Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
  53. Demandez, je n'y ai pas mis les pieds depuis que j'ai l'honneur d'être à votre service. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  54. Oui, Monsieur, ils auront l'honneur de vous venir faire la révérence, pour voir vos parterres, vos potagers, vos espaliers, vos palissades ; ce sont des illustres, des Jardiniers de la Cour qui voyagent par curiosité. (Acte 1, scène 8, L'OLIVE)
  55. Vous jouez de malheur d'être tombé le premier sous sa patte. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  56. Acoutez, pour les coups de bâton d'aujourd'hui, vous pourriais bian y avoir un tantinet votre part, à ce que je m'imagine. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
  57. N'est-il pas temps que vous cessiez d'être Peintre, et que vous redeveniez ce que vous êtes ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  58. Son gros coquin de Fermier dit que c'est sa coutume ; pour se désennuyer, il rosse tantôt l'un, tantôt l'autre : votre tour viendra peut être, c'est ce qui me console. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  59. Mais, Monsieur, j'ai bien autre chose à vous apprendre. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  60. Il est votre rival, je vous en avertis. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  61. Ne vous alarmez point, Angélique le hait en perfection ; et la crainte qu'elle a d'être à lui, la déterminera plus facilement à se donner à vous. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  62. Mon pauvre l'Olive, je tremble à lui découvrir qui je suis, ce que je sens pour elle ; et je crains qu'elle ne s'effarouche en apprenant le dessein que j'ai formé. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  63. Si j'en crois la lettre que son valet de chambre m'a rendue hier soir, il ne doit point tarder. (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  64. Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  65. Vous attendez, vous le consentement de votre Maîtresse, il faut le demander pour l'obtenir. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  66. Nous travaillons ici depuis quinze jours l'un et l'autre, moi à gâter le jardin de Monsieur Bernard, et vous à défigurer ses plafonds et ses cheminées ; car vous êtes un très mauvais Peintre, et je ne suis pas un bon jardinier, moi, sans contredit. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  67. Ne lui donne pas trop à connaître? (Acte 1, scène 11, DORANTE)
  68. Monsieur Bernard, Monsieur Bernard, votre extravagante passion nous fera faire quelque extravagance. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  69. Je suis votre très humble serviteur, Mademoiselle Lisette. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  70. Je suis votre servante, Monsieur le Jardinier. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  71. Ne pourrait-on point savoir le sujet de votre embarras ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  72. Refuseriez-vous de m'apprendre la cause de votre mouvement ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  73. C'est notre Monsieur Bernard qui me chagrine. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  74. Vous n'êtes pas glorieux : mais vous êtes vindicatif, peut-être ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  75. Et s'il ne tient, pour vous le persuader, qu'à faire pièce à Monsieur Bernard, vous n'avez qu'à parler, je suis votre homme. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  76. Pour gage de ma discrétion, je vous en confierai un autre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  77. Et le Peintre n'est pas Peintre, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  78. Vous savez tout mon secret, dites-moi le vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  79. C'est une grande disposition pour en aimer un autre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  80. Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  81. Et le nôtre ne sera pas malaisé à conclure, je pense. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  82. Voici Angélique, va chercher ton maître, et l'amène ici ; il ne faut point que les choses languissent. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
  83. Et je viens de faire, moi, la rencontre la plus heureuse. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  84. Je m'en étais toujours bien doutée, que le Peintre était un faux Peintre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  85. Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
  86. Allons, mort de ma vie, il ne faut pas être rebelle à la destinée. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  87. Je tremble, l'Olive. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  88. Qu'osera-t-il donc entreprendre, pour me prouver l'amour que tu me dis qu'il a pour moi ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  89. J'ai fait parler à votre Tuteur ma mère elle-même. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  90. Oui, c'est moi, charmante Angélique, qui brûle d'unir ma destinée à la vôtre. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  91. Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
  92. Madame, par reconnaissance pour l'une, vous ne pouvez vous dispenser d'aimer l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  93. Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  94. Mais l'aveu de votre famille l'autorisera, sans doute. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  95. Votre oncle le Chevalier? (Acte 1, scène 14, DORANTE)
  96. Hé vite, hé vite, éloignez-vous, j'entends tousser de loin ce gros coquin de Lucas ; il vient de ce côté-ci, peut-être : il ne faut pas qu'il nous trouve ensemble. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  97. Hé retirez-vous, la nuit s'avance à grand pas : quand elle sera tout à fait obscure, revenez ici dans le même endroit, vous nous y trouverez l'une et l'autre. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
  98. Votre coeur est plus agité que le mien, je gage. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
  99. Hé, voirement oui, qui pourrait-ce être ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
  100. Hem, que murmures-tu entre tes dents ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
  101. Les moments me durent des siècles, absent d'Angélique, et je ne puis me rendre trop tôt dans un lieu où elle doit être, où je lui ai parlé de mon amour pour la première fois, et où j'espère la trouver sensible à ce que je souffre pour elle. (Acte 1, scène 17, DORANTE)
  102. Oui, cela s'accommodera pour vous ; mais je serai peut-être pendu par accommodement, moi : ce sera un des articles. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  103. Elle ne viendra peut-être pas, Monsieur. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
  104. Cette allée sombre vous plaît apparemment mieux qu'une autre ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  105. Elle a raison : un peu de complaisance une fois en votre vie, y a-t-il du mal à se promener ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  106. Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  107. Non, je ne suis point pressé, Mignonne, et je ne rentrerai qu'avec vous. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  108. Ce peintre que vous avez ici depuis quinze jours. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  109. Hé bien, ce Peintre qu'a-t-il fait ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  110. Je suis bien malheureuse, ma pauvre Lisette, d'être exposée? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  111. C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
  112. Quoi, le peintre et je jardinier ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
  113. Pour moi, Monsieur, je ne veux pas être la dupe de cette affaire, s'il vous plaît ; je démêlerai l'aventure, et vous me vengerez de ces Insolents. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
  114. Je fais tout mon bonheur d'être auprès de vous : mais le commencement de notre conversation? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  115. Je me donne au diable, j'ai eu belle peur ; j'ai cru d'abord que vous étiez traîtresse, Madame. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  116. Elle vous a débarrassée de vos surveillants ; nous sommes seuls, charmante Angélique, quelles résolutions sont les vôtres ? (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  117. Ménageons votre fortune et ma réputation, une affaire d'éclat perdrait l'une et l'autre : écrivez à votre famille, j'attends des nouvelles de la mienne. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
  118. Après ce que vous avez dit à votre Tuteur, il ne faut pas que le jour me retrouve chez lui, ni dans le Village. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
  119. Il faut que j'aie plus d'esprit que mon maître assurément ; car je comprends la chose à merveille, moi. (Acte 1, scène 19, L'OLIVE)
  120. La plaisanterie devient peut-être un peu trop forte, Lisette, et Monsieur Bernard? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
  121. Avouez que je ne vous ai pas mal secondée : nous sommes vives nous autres dans l'occasion, nos soupirants en ont tremblé. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  122. Le Tuteur convaincu de notre bonne foi, ne sera plus défiant, et nous serons un peu moins gênées. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
  123. Vous prétendez en vain m'échapper : je veux vous mener moi-même à Monsieur Bernard, et le rendre témoin de votre trahison ; comment malheureuse, vous trompez un si honnête homme ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
  124. Trahir un si bon maître que le tien, carogne de Lisette ! (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
  125. Votre oncle ! (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
  126. Vous voyez, Monsieur, chacun a sa folie dans cette maison-ci : la mienne est d'être Jardinier. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)
  127. Et voilà aussi un autre fou de votre connaissance, qui s'est mis dans la tête? (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  128. C'est le Fermier de Monsieur Bernard, qui a la même folie que son maître, ils ont tous deux la rage d'être femmes. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
  129. Morgué, ça n'est pas vrai, je ne veux pas être femme, c'est une trop méchante engeance, et j'aimerais mieux être loup-garou. (Acte 1, scène 23, LUCAS)
  130. Pour le Peintres et le Jardinier, ce sont des espèces de fous assez agréables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  131. Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bernard, votre folie me paraît dangereuse, vous demeurerez tout seul : mais je vous ferai garder à vue, en attendant qu'on vous enferme, ou que votre bon sens vous revienne. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
  132. Adieu, Monsieur, je suis bien fâchée de votre accident, nous nous reverrons quand vous serez plus sage. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
  133. Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)
  134. Je laisse votre jardin en bon état. (Acte 1, scène 23, L'OLIVE)

LES VENDANGES (1694)

  1. Oh, je l'ai fort bonne, et je ne prétends pas toute ma vie n'être q'une paysanne, moi. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  2. N'êtes-vous point traîtresse ! (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  3. Voici mon oncle, ne lui parlez de rien : quand il n'y sera plus, je vous dirai encore autre chose : mais, si vous êtes une causeuse, vous ne saurez plus rien. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
  4. Oh çà, Margot, tu étais avec notre nièce. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  5. Elle enrageait d'être fille, elle n'avait pas tort ; elle avait la rage d'être mariée, on la marie, et elle enrage encore : il faut qu'elle soit bien enragée, cette créature-là. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  6. Mais ça te fâchera peut-être ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  7. Elle a peur d'être malheureuse en ménage. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  8. Ce Collecteur est peut-être un ivrogne comme toi ; comprends-tu, Lucas ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  9. Oh, pour ça, Margot, vous êtes une ingrate ; car je remercie tous les jours notre Curé de m'avoir marié, moi. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Ils venont me chercher pour entretenir connaissance, moi, je paie pour entretenir l'amitié ; ça n'est-il pas juste ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  11. Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
  12. À votre physionomie brillante et enluminée, il n'est pas mal aisé de deviner que vous êtes Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
  13. À votre service de bian bon coeur. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  14. C'est le bruit de votre réputation, Monsieur Lucas, qui nous attire en ce pays-ci. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
  15. Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  16. Quand nos habillements ne suffiraient pas à nous faire connaître, il serait difficile de cacher notre condition. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  17. Pour vous parler franchement, nous sommes nés comme vous l'un et l'autre en bonne et franche paysannerie. (Acte 1, scène 5, ?RASTE)
  18. Nous avons la conscience fort délicate, et nous voulons gagner le vin que nous buvons, nous autres. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
  19. Oh bian donc, sans sarimonie, vela le lait dont je nous nourrissons : à votre santé. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  20. Il est de notre cru. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  21. Nous ne sommes point intéressés, vous avez de bon vin, nous en boirons avec vous tant que dureront les vendanges, nous ne vous demandons point autre chose. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
  22. En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  23. Si Madame Margot était d'humeur à se mettre en train, il y aurait presse à boire avec elle. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  24. Monsieur Lucas est bienheureux d'être le mari d'une si aimable personne. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  25. Oh voirement, vous le trouveriez bien plus heureux, s'il était le mari de notre nièce Claudine. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  26. L'autre jour dans cette grande boutique, vous ne me regardiez presque pas, et Claudine me l'a fort bien su dire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  27. Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  28. Par ma foi, fille ou femme, je vous trouve de fort belle regardure, moi, et si vous voulez, pendant que mon maître regardera Claudine? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  29. Car c'est là mon maître, afin que vous le sachiez, et je ne suis que le valet de chambre de ce paysan-là, au moins. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  30. Oh vraiment, je vous ai bien reconnus tous deux, mais avec tout ça, il n'est pas si gentil avec sthabit-là, qu'avec sti qu'il avait l'autre jour, et je ne m'étonne pas si nos filles aimont mieux les Monsieux de Paris, que les garçons de Village ; stanpendant comme vous voyez, au pourpoint près, c'est bien la même chose. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  31. Oh ça, ma chère Margot, puisque vous avez deviné la passion que j'ai pour votre nièce, je veux bien vous en faire confidence, sûr que vous ne refuserez pas de m'y rendre service. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
  32. Quand on aime les parsonnes, c'est pour le mariage, ou pour autrement. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  33. Si c'est pour autrement que vous aimez Claudine, je fis votre servante, ça ne se peut pas : si c'est pour le mariage, il y a encore rien à faire. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
  34. Il faudra l'aimer pour autrement, ce sera votre pis aller, je vois bien cela. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
  35. Vous voyez, aimable Claudine, un homme que votre tante met au désespoir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  36. Elle me veut persuader, Claudine, que vous ne pouvez être à moi. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
  37. Vous êtes traîtresse, je m'en étais bien doutée, vraiment. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  38. Qu'est-ce que ça signifie, je suis traîtresse ? (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  39. Je le ferai vous dis-je, pourvu que de votre côté vous vouliez faire tout ce que je vous dirai. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  40. Non, je ne lui baille pas sujet de l'être. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  41. L'un le corrigera de l'autre, laissez-moi faire. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  42. Cela dépendra de vous, vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  43. Je veux qu'elle vous fasse épouser mon maître. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  44. Que Margot fasse semblant seulement d'être éperdument amoureuse de vous, je réponds du reste. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
  45. Je ne veux pas de ce semblant-là, moi, cherchez quelque autre chose. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
  46. Et vous, promenez-vous, à l'entour d'ici, sans faire semblant de nous connaître. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
  47. Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  48. J'aurons bien de la joie quand je serons tous deux dans notre ménage. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  49. Il faudra bien prendre garde quand elles seront grandes à ne pas les marier contre leur inclination. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  50. Vraiment, j'ai vu mon père et ma mère se battre comme des enragés, parce qu'ils ne s'aimiont pas quand ils s'épousirent. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
  51. Parguenne, si par malheur vous êtes fils de votre père, vela une belle espérance pour notre Nièce ! (Acte 1, scène 8, MARGOT)
  52. Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
  53. Pour vous dédommager de cet ennui, allez faire ensemble un tour de jardin, cette conversation ne vous ennuiera pas tant que l'autre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  54. Mon Maître est sage, et votre Tante ira vous rejoindre. (Acte 1, scène 10, L'OLIVE)
  55. Il faut risquer que Lucas vous frotte pour rendre service à votre Nièce. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  56. Paraître bien amoureuse de mon Maître ; mais, il est question d'outrer la chose, au hasard d'être rossée comme je vous dis. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  57. Laissez-moi préparer la chose, et allez trouver mon Maître : nous venons de convenir ensemble du personnage qu'il faut que vous fassiez, il vous fera répéter votre rôle. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
  58. Ah, ah, Monsieur le Vendangeux, vous vela tout seul, où est votre camarade ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  59. Je ne sais, il est avec votre ménagère Margot, et avec cette Nièce que vous allez marier, je pense. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  60. Que de savoir mettre à profit v.8 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  61. Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
  62. C'est que Margot a un cousin, qui de son côté a fait aussi pour elle une chanson à peu près sur les mêmes rimes que la vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
  63. C'est votre camarade le Vendangeux qui lui a fait pièce, car alle pleure. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  64. Tatigué comme alle le bourre, vela une maîtresse femme, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  65. Tu m'appelles Madame, et tu en tutaies d'autres à ma barbe, barbare ? (Acte 1, scène 13, MARGOT)
  66. Je m'en vais morgué me montrer, elle le débaucherait peut-être à la fin, si on la laissait faire. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  67. Ne te marie point, sitôt, petit monstre, ne te marie point ; Lucas mourra, c'est un ivrogne, je nous marierons ensemble. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  68. C'est vous, notre homme, j'en sis bian aise. (Acte 1, scène 14, MARGOT)
  69. Je crois, Dieu me pardonne, que tu rêves comme je rêvis l'autre jour, Margot ? (Acte 1, scène 14, LUCAS)
  70. L'espérance d'être veuve, monsieur Lucas ? (Acte 1, scène 15, LE COLLECTEUR)
  71. Je sis trop bon ; il faudrait la battre, je sais bien ça. (Acte 1, scène 15, LUCAS)
  72. Je suis homme de condition, j'aime votre nièce : mais dans la vue de l'épouser. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  73. Paix, taisez-vous, Monsieur le rustre ? (Acte 1, scène 16, L'OLIVE)
  74. Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
  75. Ils ne voulont rien, je les avais amenés pour nous divartir : mais je les remmène, et je ne sis pas d'himeur à payer les violons pour faire danser les autres. (Acte 1, scène 16, LE COLLECTEUR)
  76. Il n'est que d'être en Vendange v.40 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  77. Il n'est que d'être en Vendange v.45 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  78. Profitez de l'Automne et de votre Printemps, v.49 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
  79. Notre Village a ses plaisirs v.52 (Acte 1, scène 17, PREMIER PAYSAN)
  80. La cave est notre asile. v.59 (Acte 1, scène 17, SECOND PAYSAN)
  81. Notre Village a ses plaisirs v.60 (Acte 1, scène 17, ENSEMBLE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

  1. Il viant ici prendre des yaux pour se rétablir le foie, et il y deviant estropié par la cervelle ; les Médecins le guarissont d'une façon, et les femmes le rendont malade d'une autre. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  2. Je crois, Dieu me pardonne, qu'il est amoureux de tretoutes, mais il n'y en aura pas une qui devienne amoureuse de ly. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
  3. Ils attendont votre commodité tout ici proche. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
  4. Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  5. Ah, qu'elle va être aise d'entendre de la musique faite exprès pour elle ! (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  6. C'est Monsieu que vela, qui viant dormir en musique, pour plaire à une jeune fille : ne serait-ce pas la vôtre ? (Acte 1, scène 5, BLAISE)
  7. Puisque vous avez envie de dormir, vous seriez mieux dans votre lit que dans la rue. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
  8. Quand on donne un petit régal de Musique à quelque Belle, la règle est qu'on soit sous les fenêtres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
  9. Entrez chez moi pour vous reposer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
  10. Ça toujours été votre faible et le mien, ma chère Présidente. (Acte 1, scène 7, LE BARON)
  11. Entrez au logis, Madame ; nous y parlerons de votre maladie, et nous prendrons des mesures... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
  12. Hé pargué, c'est encore une buveuse d'yau de notre connaissance. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  13. Votre valet, Madame la Marquise ; hé ; comment vous en va ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  14. J'avons le bonheur de vous y voir tous les ans ; c'est une rente : mais ce n'est pas les yaux que vous venez prendre cette fois ici, peut-être ? (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  15. Acoutez, je n'avons quasi que des malingres cette année, et j'ai bian peur que vous ne trouviais pas votre affaire. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  16. Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
  17. J'y viens, j'y viens faire comme beaucoup d'autres, changer de plaisir et d'occupation ; respirer un autre air que celui de Paris, faire quelque nouvelle connaissance pour passer l'hiver agréablement ; et que sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  18. Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  19. Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  20. C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  21. J'ai vu le temps qu'une bagatelle comme celle-là n'aurait pas tenu vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  22. Il y a ici, depuis quelque temps aussi, un Chevalier de votre connaissance, et qui fait vraiment bonne figure. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
  23. La jambe cassée n'est pas un conte : mais ce fut à Paris, dans la rue de l'Université, par un parti de laquais, à la descente d'une fenêtre, par où les maîtres l'avaient prié de sortir. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
  24. Vous venez souvent ici l'un et l'autre : mais ce ne sont pas les mêmes raisons qui vous y amènent. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  25. La fortune y conduit les uns, et l'amour y attire les autres. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  26. Au premier étage, peut-être ? (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  27. Il n'y a donc pas d'inconvénient à lui dire que Madame votre mère est la Bouquetière de la pointe saint Eustache. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  28. Ne vous a-t-elle jamais parlé de Monsieur son frère la jambe de bois, ce fameux ouvreur d'huîtres ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  29. C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
  30. Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  31. Il me paraît que vous avez ici tous deux intérêt d'être bien ensemble. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  32. Laissons cela, parlons d'autre chose. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  33. Vous avez ici vos vues l'un et l'autre : au lieu de vous détruire, ne pourriez-vous point travailler ensemble à frais communs, pour... (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  34. J'aurai peut-être une confidence à lui faire... (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
  35. Je vous ai fait garder votre appartement, allez y conduire Madame, Monsieur le Chevalier ; aussi bien, voici un de mes compères qui veut me parler ; car depuis le matin l'on m'a dit qu'il me cherche (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
  36. Ah, ah, ce Monsieur le Chevalier qui en sait si long, est itou de votre connaissance, ma commère l'Apoticaresse ? (Acte 1, scène 12, BLAISE)
  37. Que je te rencontre à propos, ma chère Madame Guimauvin ! (Acte 1, scène 23, BABET)
  38. Il veut vous donner un magot, et vous aimez quelque joli homme, peut-être ? (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  39. Mais pargué votre père a tort de vous vouloir marier, ly, puisque vous vous mariez si bian toute seule. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  40. Il y devrait être, il y a quinze jours que je n'ai reçu de ses nouvelles. (Acte 1, scène 23, BABET)
  41. Être si longtemps sans vous écrire ! (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
  42. Si vous n'étiais que sa maîtresse... (Acte 1, scène 23, BLAISE)
  43. Ah la maudite voiture que la Poste, cela n'est bon que pour les lettres, ouf. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  44. Votre serviteur, Monsieur Blaise. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  45. Hé bien, mon enfant, où est ton maître ? (Acte 1, scène 14, BABET)
  46. La peste, en revenant de l'armée, nous autres amoureux, nous sommes bien plus pressés que quand nous y allons. (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  47. Le mariage n'a pas eu l'indiscrétion de se déclarer de lui-même, peut-être ? (Acte 1, scène 14, LA ROCHE)
  48. Avec Madame Guimauvin, et avec un maître fripon, que je connais pour le valet de chambre de ce petit Officier qui vous muguetait ce printemps, et que je vous ai défendu de voir. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
  49. Il en a quelque air, Monsieur cela est vrai, vous avez raison : mais il me semble pourtant que ce n'est pas lui ; l'autre a le nez plus grand et la barbe plus longue. (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  50. Que Monsieur votre père prend bien ses mesures ! (Acte 1, scène 15, MADAME GUIMAUVIN)
  51. Je suis contente de la mienne, je n'en veux point d'autre, et je me donnerai plutôt la mort que de consentir à ce mariage. (Acte 1, scène 15, BABET)
  52. On ne peut se marier en secondes noces, avant que d'être veuve, une fois ; et les maris ne sont pas comme les amants, on ne les prend que les uns après les autres. (Acte 1, scène 19, MADAME GUIMAUVIN)
  53. Il ne sait rien de cette alliance : mais il veut m'en faire prendre une autre. (Acte 1, scène 17, BABET)
  54. Si le maître et le valet sont de même caractère, vous avez beau jeu, Madame. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
  55. Oh, diablezot, c'est un petit poli, que mon maître, un fidèle, un pasteur... (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
  56. Demeure ici, la Roche, pour attendre ton maître ; et sitôt qu'il sera venu, dis-lui qu'il nous vienne trouver, je te prie. (Acte 1, scène 17, BABET)
  57. Voici pourtant une affaire assez délicate ; et si Monsieur mon maître, par aventure, était las de son mariage, comme ce n'est qu'un mariage à la dragonne, nous pourrions bien... (Acte 1, scène 18, LA ROCHE)
  58. Lui aurait-on donné quelque avis de notre mariage ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  59. Qui diantre vous y amène ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
  60. Que fait ton maître à présent ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  61. Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  62. Écoute, va dire à ton maître que je suis ici, que je ne l'y veux point voir, entends-tu ? (Acte 1, scène 19, LE BARON)
  63. On veut marier votre femme, cela n'est rien ; votre père est ici, c'est le diable. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  64. Alle perdrait au change, vous valez mieux au bout de votre petit doigt, que sti que n'an ly veut bailler ne vaut en tout son corps. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  65. Vous le connaissez peut-être ? (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  66. Oh, par ma foi en voici bien d'une autre ; je ne m'étonne plus qu'il soit fâché de nous savoir ici, il ne veut pas que nous soyons de la noce. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  67. Quoi, ce vieux Baron, c'est Monsieur votre père. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  68. Palsangué, votre père est un vilain marle. (Acte 1, scène 21, BLAISE)
  69. Monsieur votre père ne saurait épouser votre femme, premièrement. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
  70. Voilà qui est fait, cela se rencontre le mieux du monde. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  71. Ne vous avisez pas au moins de faire connaître ici que... (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  72. Je ne feignais d'aimer celui-là, que pour animer la passion de l'autre, et pour le déterminer au mariage. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
  73. Votre dessein a réussi, il va se marier : mais à la vérité, ce n'est pas vous que cela regarde. (Acte 1, scène 23, LA ROCHE)
  74. C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
  75. Je prends trop d'intérêt à la chose pour ne pas être du conseil. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
  76. Vous voulez bien, Messieurs, qu'on vous félicite l'un et l'autre de l'heureuse alliance que vous contractez. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
  77. Tous les petits enfants du pays se préparont à faire charivari à votre noce. (Acte 1, scène 26, BLAISE)
  78. Si nous faisions commencer notre mascarade de bonne heure ? (Acte 1, scène 27, LE BARON)
  79. Voilà Mademoiselle votre fille qui vient de signer le Contrat, je l'ai menée moi-même chez le Notaire. (Acte 1, scène 29, MADAME GUIMAUVIN)
  80. Fines gens s'en sont mêlés aussi ; Et voilà Monsieur votre fils qui a bien voulu lui-même se donner la peine... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  81. Je n'ai que faire de votre compliment, ni de votre aveu, Monsieur mon fils, et... (Acte 1, scène 30, LE BARON)
  82. J'ai pourtant ouï dire que si, moi, Monsieur ; et je ne crois pas que sans notre permission... (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
  83. Vous perdrez votre procès, Monsieur, ils ont six mos d'avance. (Acte 1, scène 30, MADAME GUIMAUVIN)
  84. Vous avez pris la place de votre père, faites pour lui les honneurs de la noce. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
  85. Contre la maladie, est-il rien de si bon, v.31 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON)
  86. Contre le mal qui vous possède, v.34 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

  1. Il est devenu bien plus modeste ; le petit-collet l'avait gâté, il faisait comme les autres. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  2. Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  3. Le jour que nous prîmes possession de la Ville, en passant à la tête du Régiment, je te vis à la fenêtre avec une jeune personne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  4. Je n'avais garde de vous reconnaître. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  5. Elle me parut toute charmante ; et depuis ce moment, je cherche l'occasion de te parler ; heureux si quand cette place est notre conquête, le coeur de ton adorable Maîtresse pouvait devenir la mienne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  6. Comment diantre ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
  7. Ne t'effarouche point, Marton, n'est point à cause de notre connaissance seulement que je veux que tu t'intéresses pour moi ; commence par prendre ces dix louis, je te prie. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  8. Ma foi, Monsieur, cela vaut davantage ; nous sommes ici de nouveaux débarqués ; il faut un peu payer sa bienvenue : mettez trente pistoles ; comme elle n'est pas intéressée, elle en prendra plutôt trente que dix. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
  9. Merlin n'en sera pas dédit, voilà trente louis, ma chère Marton, accepte-les, je t'en conjure. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  10. En vérité, Monsieur, ce n'est pas sans répugnance ; mais, si je faisais trop la fière, vous me croiriez l'humeur espagnole, je prends votre argent pour vous obéir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  11. Vous faites si bien les choses, vous autres Français, qu'il n'y a pas moyen de s'en défendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  12. Vous en userez comme il vous plaira, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  13. Que puis-je faire pour votre service, voyons ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
  14. Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  15. Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
  16. Ce qui m'embarrasse, c'est qu'il y a ici un certain Espagnol, qui depuis deux ans est amoureux de ma maîtresse. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  17. Voici ma maîtresse et la vôtre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  18. Va, va, j'aime mieux trente louis bien comptés que tous les maris du monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
  19. Nous nous sommes reconnus, je l'ai vu autrefois à Paris. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  20. Sa physionomie ne trompe point, il vient de me donner trente pistoles. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  21. Trente pistoles, Marton ! (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  22. Il m'a donné trente pistoles. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  23. Par ma foi, l'on en dira ce qu'on voudra, mais je ne saurais trahir mon coeur, cette Nation-là me plaît plus qu'une autre, ce sont des gens de bon commerce. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  24. Mais votre Don Julien, depuis deux ans qu'il vous fait la cour, n'a pas eu l'honnêteté de me faire le moindre petit présent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  25. Les trente pistoles vous rendent éloquente. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  26. Vous étiez à votre fenêtre le jour que leurs Troupes entrèrent dans la Ville. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  27. Presque tous leurs Officiers vous parurent bien faits ; vous louiez la taille de celui-ci, l'air et la démarche de celui-là ; et qu'il vous en souvienne, vous me dites le soir en confidence qu'il y en avait un que vous aviez plus remarqué que les autres. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  28. Que pourrait-on dire autre chose ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
  29. C'est à bonne intention une fois ; et croyez-moi, vous êtes jeune, ne contraignez point votre coeur, si vous voulez faire un tendre usage de vos beaux jours. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  30. Votre Tante : oh nous ne prendrons point ses avis là-dessus. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  31. Elle n'est pas tellement Espagnole, qu'elle ne s'accommodât d'un Français, aussi bien qu'une autre, mais il n'y aura pas presse à lui en conter. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  32. Écoutez votre nouvel amant, le voici qui approche ; quelqu'un lui aura dit que votre Tante est sortie ; il est Français, il sait profiter de l'occasion. (Acte 1, scène 2, MARTON)
  33. J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  34. Non, Madame, je crains trop de m'attirer votre colère : mais je prie instamment Marton d'être auprès de vous l'interprète de ma tendresse. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  35. Vous me faites donc l'un et l'autre votre Plénipotentiaire absolue : et par ma foi vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  36. Vous dites à Monsieur qu'il est votre vainqueur ; par exemple, il vous répondrait bien, s'il voulait, que c'est lui qui se trouve le vaincu : là-dessus vous lui feriez connaître qu'il a poussé sa victoire plus loin qu'il ne s'imagine. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  37. Les Français ont la réputation d'être inconstants. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  38. Madame, nous ne sommes pas Français par cet endroit-là nous autres. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  39. Il faut trouver moyen de la tromper, et vous débarrasser de votre Espagnol. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  40. Elle a déjà quarante ans, supposons qu'elle jusqu'à quatre-vingt ; comme elle a fait la moitié de sa carrière, il ne lui faut plus que la moitié de son bien pour achever l'autre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  41. Je lui donne quatre-vingts années à vivre, a-t-elle lieu de se plaindre ? (Acte 1, scène 3, MARTON)
  42. Tu n'as qu'à me mettre à l'épreuve, et tu verras si je suis bon à quelque chose. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
  43. Oh, finissez cette conversation, de grâce ; et songez à trouver l'un et l'autre les plus prompts moyens de nous servir. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  44. Allez dans votre chambre. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  45. Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
  46. Quelque peu qu'elle dure, que les moments m'en vont être ennuyeux ! (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
  47. Je suis bienheureux, Mademoiselle Marton, d'être employé dans une affaire que vous prenez si fort à coeur. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  48. Mon bonheur est grand, Monsieur Merlin, d'avoir à travailler sous un personnage de votre mérite, et de votre réputation. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  49. Les miennes ont besoin des vôtres ; Monsieur Merlin. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  50. Au moins, vous avez déjà reçu trente pistoles à bon compte. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  51. Oh, je suis votre servante, j'ai reçu trente pistoles, je les garde ; c'est sur nouveaux frais qu'on nous emploie : si cela ne vous accommode pas? (Acte 1, scène 4, MARTON)
  52. Tiens, mon enfant, point de mésintelligence parmi les alliés, cela fait manquer les entreprises. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  53. Allons, mon Maître est galant homme, il fera les choses de bonne grâce. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  54. Sur cet espoir-là, formons notre plan, et sachons ce que nous avons à faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  55. Il faut ôter les miroirs de sa chambre, c'est ce qui la fâche, peut-être. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  56. Point du tout, elle se trouve fort jolie, et elle ne se changerait pas pour une autre. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  57. Par raison de politique, peut-être ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  58. Elle veut être mariée, c'est là sa folie ; et c'est ce qui fait qu'elle n'est point fâchée que la Ville ait changé de Maître. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  59. Les Espagnols réfléchissent trop pour elle, ils se donnaient le temps de la connaître, et à moins qu'on ne l'épouse sans réflexion, elle court risque de n'être jamais épousée. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  60. Oui, vous voulez brusquer les noces, Madame notre Tante ; oh, par ma foi, j'en suis fort aise. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  61. Un des habits de mon Maître? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  62. Comme les gens du métier pénètrent les choses ! (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  63. Hé, vraiment oui, c'est un officier de notre défunte garnison, justement. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  64. Hé, pourquoi n'est-il pas dans le Château comme les autres ? (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  65. C'est qu'il n'aime pas tant la gloire que sa Maîtresse. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  66. Il pourrait être tué dans le Château ; au pis aller, il ne sera que marié dans la Ville. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  67. C'est qu'il n'en connaît pas les suites, Marton ; mais, il ne sera ni tué, ni marié, j'en répons ; je vais y mettre ordre. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  68. Prends seulement soin d'avertir mon Maître de ce que tu devines : pour moi, je me charge du dénouement, laisse-moi faire. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
  69. C'est notre tante, il n'est pas trop à propos qu'elle te voie. (Acte 1, scène 4, MARTON)
  70. Oui, Madame, je venais voir si vous étiez visible ; et puisque je vous vois, je comprends bien que oui ; je vais le dire à mon Maître. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
  71. Qui est-il ton Maître ? (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
  72. J'entends, vous en voulez à toute la Nation, comment diantre ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
  73. Je ne me pique pourtant pas d'être belle ; mais, sans vanité, j'ai quelques charmes qui ne sont pas indifférents, non de ces attraits enfantins, comme ma Nièce ; mais, quelque chose d'héroïque et de majestueux. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
  74. Attendez, montrez-moi votre main, j'aurai bientôt vu ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  75. Vous serez Marquise, et Marquise Française, avant qu'il soit vingt quatre heures. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  76. Voilà Don Julien, par exemple, à qui vous voulez donner votre nièce. (Acte 1, scène 6, MARTON)
  77. Vous croyez que je vous laisserai faire cette alliance-là, peut-être ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
  78. Vous voyez, Madame, ce que peut l'amour sur un coeur bien fait : c'est lui qui me retient ici quand tous les autres sont dans le Château. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  79. Il est vrai que je suis surprise que vous n'y ayez pas passé avec votre Compagnie, Monsieur. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  80. Les uns sont morts de faim, les autres de peur, et le reste de maladie : n'est-ce pas, Monsieur ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
  81. Mais parlons sérieusement, Madame, je suis tous les jours à la veille d'être tué sur une brèche. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  82. Avant que m'y exposer, je prétends, en épousant votre nièce, lui assurer tous mes biens, Madame : que deviendraient-ils, si je mourrais garçon ? (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  83. Il ne s'attend pas à être pendu. (Acte 1, scène 8, MARTON)
  84. Je n'aime pas à être enfermé, Madame, et je ne trouve pas qu'un homme de coeur doive se cacher derrière des murailles. (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  85. Est-ce la peine d'y entrer ? (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
  86. Je m'en doute à peu près, c'est notre homme. (Acte 1, scène 9, MARTON)
  87. Ne faites pas perdre à votre nièce les avantages que je lui veux faire. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
  88. Entrez dans le château, s'il est possible, et tâchez de vous faire tuer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  89. Ce n'est pas de votre goût, peut-être ? (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  90. Je vous abandonne à votre mauvaise destinée. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  91. C'est un Petit-Maître. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  92. Et qu'est-ce que c'est que des Petits-Maîtres ? (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  93. Il y en a de plusieurs espèces ; mais ordinairement ce sont de jeunes gens entêtés de leur qualité, badins, folâtres, enjoués, qui parlent beaucoup et qui disent peu, soupirant sans tendresse, amoureux par conversation, magnifiques sans biens, généreux en promesses, prodigues d'amitiés, inventeurs de modes, et des airs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  94. Voilà, Madame, ce que c'est que les Petits-Maîtres. (Acte 1, scène 11, MARTON)
  95. Laquais, faites entrer ce Petit Maître. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
  96. Marton, tu as là une Maîtresse incomparable. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  97. Je n'ai pas l'honneur de vous connaître ; vous venez ici pour la première fois, et vous voulez déjà m'épouser. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  98. Demandez à Marton, si ce n'est pas là l'usage : nous autres jeunes gens, nous aimons les mariages de rencontre. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  99. Non, Monsieur_le_Marquis ; non, ne vous plaignez point de votre destinée ; je cède à la mienne, je vous épouse, je me rends à vos empressements ; voilà qui est fini. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  100. Est-ce que vous voudriez nous prendre d'assaut, de par tous les diantres ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
  101. Ce n'est pas cela, Marton ; mais, j'ai un cadet qui voudra être compris dans la capitulation. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  102. Mais, je ne vois pas, Monsieur_le_Marquis, que ce testament ait rien de commun avec notre mariage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  103. Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
  104. Mais, il n'est peut-être pas en ce pays-ci ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  105. Quand il viendra, qu'on le fasse entrer, Marton. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  106. Et je vais tout d'un temps chercher votre Notaire, Madame, afin d'expédier les choses. (Acte 1, scène 12, MARTON)
  107. Qu'elle a les allures Françaises, votre Marton ; les affaires ne languissent point avec elle. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
  108. Monsieur_le_Marquis, c'est un Espagnol dont je voudrais bien être débarrassée. (Acte 1, scène 13, ARAMINTE)
  109. Savez-vous bien, seigneur Don Julien, puisque Don Julien y a, qu'il y a ici des fenêtres. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  110. Ah, ah, ah, ah, mon petit ami, la fierté vous sied mal, Seigneur Français, c'est pourtant l'apanage de votre nation, que la fierté. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
  111. Il ne faut pas d'autres armes avec ces gens-là. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
  112. Voilà Monsieur votre Frère qui arrive. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  113. Votre Notaire va venir, Madame. (Acte 1, scène 14, MARTON)
  114. À propos, ma Reine, votre Nièce est-elle riche ? (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  115. Dans notre famille, les aînés ne sont qu'amoureux ; mais, les cadets sont intéressés comme tous les diables. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  116. Cela ne fera point d'obstacle à votre bonheur, et je donnerai la moitié de tous mes biens à ma Nièce. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
  117. Je me donne au diable, vous méritiez de naître en pleine Cour de France. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  118. Oh, il faut que dans votre famille il y ait eu quelque échappé de Français : vous êtes de bonne race, sur ma parole, mon adorable. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
  119. Sur ce que Mademoiselle Marton m'a dit de votre part, Madame, je suis au plus vite accouru pour vous rendre mes petits services. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  120. Mademoiselle Marton m'a dit de changer seulement le nom, et de mettre celui de Monsieur Clitandre, cela est fait. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
  121. Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)
  122. Le petit ingrat qui me quitte pour la gloire ; tout autre qu'un Français ne ferait pas une action comme celle-là, Marton. (Acte 1, scène 18, ARAMINTE)
  123. Monsieur_le_Marquis votre frère, m'envoie vous le dire. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  124. Nous faisons tout en impromptu, nous autres. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
  125. Encore autre impromptu, je t'épouse, et vivent les Français, Marton. (Acte 1, scène 20, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 7027 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 137,78 occurences par texte.

Titres Prologue Acte 2 Acte 1 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Acte 6 Total
1 L'OP?RATEUR BARRY19500000069
2 L'OPÉRATEUR BARRY04000004
3 LES AGIOTEURS0836097000240
4 LES ENFANTS DE PARIS063695145360264
5 LES FONDS PERDUS0394031000110
6 LA TRAHISON PUNIE067525753620291
7 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS05000005
8 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS0102721171921115
9 L'IMPROMPTU DE SURESNES0950000095
10 L'IMPROMPTU DE SURESNES02000002
11 LE CHEVALIER ? LA MODE068558140350279
12 LA F?TE DE VILLAGE.0376244000143
13 LA COM?DIE DES COM?DIENS0554783000185
14 LA COMÉDIE DES COMÉDIENS0310280032
15 SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR046685630510251
16 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX05341000094
17 SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX08000008
18 LA FEMME D'INTRIGUES.042516667550281
19 LES F?ES.0104004000144
20 LES FÉES.0107000017
21 LES BOURGEOISES ? LA MODE.037404138310187
22 LA MÉTEMPSYCOSE076176412580227
23 NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS0218000029
24 CÉPHALE ET PROCRIS0131381276700363
25 MADAME ARTUS063616270540310
26 LES VACANCES0094000094
27 LES VACANCES00400004
28 LA D?ROUTE DU PHARAON001310000131
29 LA DÉROUTE DU PHARAON00500005
30 LA MAISON DE CAMPAGNE001260000126
31 LE GALANT JARDINIER001370000137
32 LE GALANT JARDINIER00100001
33 LES CURIEUX DE COMPI?GNE001140000114
34 LES CURIEUX DE COMPIÈGNE00200002
35 RENAUD ET ARMIDE0096000096
36 RENAUD ET ARMIDE00600006
37 LA FOLLE ENCH?RE001120000112
38 LE RETOUR DES OFFICIERS001030000103
39 LE RETOUR DES OFFICIERS00400004
40 L'OP?RA DE VILLAGE0067000067
41 L'OPÉRA DE VILLAGE00400004
42 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00400004
43 DIVERTISSEMENT DE SCEAUX00100001
44 LE CHARIVARI0086000086
45 LE CHARIVARI00400004
46 LE VERT-GALANT0099000099
47 LE BON SOLDAT0067000067
48 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE001240000124
49 LE PRIX DE L'ARQUEBUSE00300003
50 LES F?TES NOCTUNES DU COURS001100000110
51 LES FÊTES NOCTUNES DU COURS00200002
52 LE DIABLE BOITEUX0076000076
53 LE DIABLE BOITEUX00200002
54 COLIN-MAILLARD.001150000115
55 COLIN-MAILLARD.00500005
56 LA PARISIENNE0098000098
57 L'?T? DES COQUETTES0092000092
58 L'ÉTÉ DES COQUETTES00100001
59 LA D?SOLATION DES JOUEUSES0099000099
60 L'IMPROMPTU DE LIVRY00600006
61 L'IMPROMPTU DE LIVRY00500005
62 LA FOIRE DE BESONS001170000117
63 LA FOIRE DE BESONS00400004
64 LA FOIRE SAINT GERMAIN001250000125
65 LA FOIRE SAINT GERMAIN00200002
66 LES VENDANGES DE SURESNES001060000106
67 LES VENDANGES DE SURESNES00100001
68 LA LOTERIE001440000144
69 LE MOULIN DE JAVELLE.001360000136
70 LE MOULIN DE JAVELLE.00500005
71 LA GAZETTE001050000105
72 LE MARI RETROUV?0098000098
73 LE MARI RETROUVÉ00100001
74 LE TUTEUR001340000134
75 LES VENDANGES0074000074
76 LES VENDANGES00700007
77 LES EAUX DE BOURBON0084000084
78 LES EAUX DE BOURBON00200002
79 L'IMPROMPTU DE GARNISON.001250000125
80 LA FÊTE DE VILLAGE.00006006
81 LA FEMME D'INTRIGUES.00001001
  Total1911724019881514401217027

 

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